V o s   d r o i t s    


En vrac.
  • J'avance 5 000 € à ma belle-sœur.
  • J'héberge une amie depuis six mois.
  • Je demande un coup de main à des copains.
  • Je prête mon joli petit ensemble griffés.
  • Je joue au Loto avec ma collègue de bureau.
  • Je donne procuration sur mon compte.
  • Je me porte caution pour une location.
  • Je signe un chèque en blanc...
  • A-t-on le droit de refuser d'être juré d'assises ?
  • Je veux faire abroger une loi.
  • Moi et mon contrat de travail.


  • Le ravalement.
  • J'habite un pavillon, rien ne m'y oblige.
  • Les frais sont à la charge du propriétaire.
  • Dans un immeuble, c'est le syndic qui décide.


  • Le camping-car.
    En famille, c'est le rêve pour voyager. Mais côté circulation, les règles sont strictes. Démêlez le vrai du faux.
  • Mon permis B suffit.
  • Je paie plus cher aux péages.
  • Certains lieux me sont interdits.
  • Je ne peux pas m'arrêter n'importe ou pour passer la nuit.
  • J'ai accès aux points d'eau publics.
  • Les enfants peuvent s'amuser à l'arrière quand je conduis.


  • Avion.
    Demandez la liste... noire.
    Réactualisée régulièrement, la liste des compagnies aériennes a bannir vous permet de voyager en toute sécurité.

  • Que comporte-t-elle ?
  • Où puis-je la consulter ?
  • Une agence de voyages, est-ce vraiment sans risques ?
  • La compagnie aérienne que j'ai choisie est "black listée" après ma réservation, que se passe-t-il ?


  • On s'expatrie.
  • Détaché ou expatrié ?
  • Côté Sécu trois options.
  • Retraite tout dépend du pays d'accueil.
  • Allocs hors Union, n'y comptez pas.
  • Compte courant ne le clôturez pas.
  • Résident fiscal français c'est selon.
  • Voiture vérifiez que tout roule.


  • A la plage, je fais ce que je veux.
    Eh non !, le sable fin a aussi ses règles. Petite révision pour éviter le rappel à l'ordre.
  • Si j'ai envie, je peux m'installer sur une plage privée.
  • Faire l'amour au clair de lune est permis.
  • J'ai le droit d'improviser une discothèque.
  • Je bronze nu où je veux.
  • Planter ma tente pour la nuit est interdit.
  • Rien ne m'empêche d'organiser un barbecue.


  • Ados mineurs mais responsables.
    Tout ne se joue pas à la majorité... à 14,15 ou 16 ans, il y a des choses que l'on peut faire et d'autres pas.
  • On peut abandonner ses études avant 16 ans.
  • Un garçon peut se marier à l'âge de 15 ans.
  • Une mineure peut décider de faire une interruption sa grossesse.
  • Un ado peut ouvrir un compte en banque.
  • Il peut signer un bail.
  • Il peut décider de donner ses organes.



  • Au secours on m'a volé mon identité.
    L'usurpation d'identité est un délit en hausse, plus répandu que les cambriolages. Comment se protéger.
  • Attention à ce que vous jetez.
  • Adoptez les bons gestes.



  • Je me défends tout seul.
    Vous devez faire face à un litige de la vie courante et vous avez décidé d'être votre propre avocat ?.
  • Dans quelles situations ?
  • Quelles sont les démarches ?
  • Comment préparer sa défense ?
  • Et le jour de l'audience ?



  • Bébé et la double nationalité.
    Droit du sol, droit du sang, c'est un véritable casse-tête...
  • Vous êtes tous deux français...
  • L'un de vous est français...
  • Aucun de vous n'est français...
  • Aucun de vous n'est français, mais...
  • Vous avez adopté à l'étranger.



  • Savez-vous circuler à vélo ?
    Côté argent, forme et environnement, c'est tout bénef. Mais attention, pas question de faire des zigzags.
  • Je n'ai jamais passé le Code. Je prends la route tout de go ?
  • Mon vélo doit-il avoir un équipement réglementaire ?
  • Faut-il m'assurer contre te vol ?
  • Le Code de la route est-il le même que pour un automobiliste ?
  • Peut-on me retirer mon permis auto si je commets une infraction grave à vélo ?
  • Y a-t-il des règles pour transporter mon enfant ?
  • Puis-je rouler sur les trottoirs ?
  • Ai-je le droit de prendre un sens interdît ?



  • Peut-on me placer sur écoute ?
    Seulement si on vous soupçonne d'un crime ou de mettre en péril la sécurité nationale.
  • Dans quels cas est-ce autorisé ?
  • Doit-on m'informer ?
  • Mon ex est un as de l'informatique. Peut-il m'espionner ?


  • Dur d'être voisins.
    A cause de leur comportement, vous frisez la crise de nerfs. Quand peut-on leur dire stop ?.
  • Elle me casse la tête avec ses talons aiguilles !
  • Il arrose ses plantes tout nu.
  • Leur chien hurle à la mort sans arrêt.
  • C'est un maniaque de la perceuse.
  • Le samedi, ils font la fête.
  • Ils m'enfument avec leur barbecue.
  • Je n'en peux plus de leurs scènes de ménage.
  • Ils font tourner leurs machines la nuit.


  • Dévalez les pistes en toute légalité.
    Le ski alpin a ses règles et son code que nul n'est censé ignorer.
  • Y a-t-il un Code Rousseau du ski ?
  • En cas d'accident, qui est responsable ?
  • Quelle est la règle pour le hors-piste ?
  • Ski de glacier, bobsleigh, surf... exigent-ils une assurance spécifique ?
  • Et si je déclenche une avalanche ?


  • Faire un stage c'est du boulot !
    Rien de tel pour se mettre dans le bain. À condition que celui-ci ne se transforme pas en travail dissimulé.
  • Que dit la loi ?
  • Quelle en est la durée ?
  • Ai-je droit à une rémunération ?


  • Mon DIF et moi.
    Envie dévoluer professionnellement ? Et si vous misiez sur le droit individuel à la formation ?.
  • Comment «monter» mon dossier ?
  • Puis-je choisir n'importe quelle formation ?
  • Comment mettre toutes les chances de mon côté ?
  • A combien d'heures ai-je droit ?
  • Cela va-t-il booster mon CV ?


  • Au clair avec mon opérateur.
    Portable, ligne fixe, internet, fibre optique... ce que dit vraiment la loi.
  • Mon abonnement "triple play" passe de 40 à 42 €. Dois-je accepter ?
  • Cela fait dix jours que ma connexion est en panne. Doit-on me rembourser ?
  • Je déménage à l'étranger. Puis-je interrompre sans frais mon contrat avec mon opérateur ?
  • Mon immeuble a été relié par l'opérateur X, puis-je en choisir un autre ?
  • Je règle mes factures Internet par prélèvement. Puis-je payer par chèque ?
  • Est-il vrai que changer d'opérateur de téléphonie est devenu plus facile ?


  • Sanctions au travail je risque quoi ?
    Refus d'obéir, retards, selon l'ampleur de vos torts, les conséquences peuvent être plus ou moins sévères.
  • Avertissement.
  • Mise à pied.
  • Mutation pour faute.
  • Rétrogradation.
  • Licenciement.


  • Pubs ou arnaques par SMS trop c'est trop !
    Il existe des moyens simples pour ne plus se laisser envahir. Marche à suivre.
  • Contre les SMS publicitaires.
  • Contre les SMS frauduleux.



  • Mon ado et sa p'tite entreprise.
    Désormais, on peut se lancer dans les affaires dès 16 ans... Sous surveillance prentale.
  • Sous quel statut ?
  • C'est risqué ?
  • Il peut tout faire ?
  • L'accord parental est-il nécessaire ?
  • Peut-on émettre des réserves ?
  • Et du côté de la banque ?


  • Qui peut entrer chez moi ?
    Certains professionnels sont autorisés à pousser votre porte sans votre feu vert.
  • L'huissier de justice.
  • Le médecin de la Sécurité sociale.
  • Votre propriétaire.
  • Les pompiers.
  • Les forces de l'ordre.
  • Des ouvriers mandatés par le syndic.


  • La carafe d'eau à 2€ c'est légal ?
    Si la plupart des restaurateurs sont honnêtes, certains profitent de la clientèle estivale. Ne vous laissez pas faire !
  • Peut-on refuser de me servir...
  • Le prix affiché des cocktails...
  • Je n'aime pas le plat qu'on m'a servi...
  • Peut-on m'imposer une...
  • Ma fille ne souhaite qu'un dessert...
  • Mon enfant de 2 ans n'a mangé...
  • Puis-je exiger un verre de vin...
  • Peut-on me faire payer un...
  • Le restaurateur ne veut pas que...
  • Puis-je emporter mon dessert...


  • Aie ! mon train traîne.
    Retard important, voire annulation, les couacs de la SNCF vous donnent droit à compensation...
  • Il n'arrive pas à l'heure.
  • Il est supprimé.
  • Les cas particuliers.
  • Le cas de force majeure.


  • Képis sifflets et Cie
    Gendarme, policier, agent de police municipale... Etes-vous incollable sur les forces de l'ordre ?.
  • Police et Gendarmerie nationales exercent les mêmes fonctions.
  • Un patrouilleur est un contrôleur dans les transports publics.
  • Police municipale ou nationale, c'est la même chose.
  • Un représentant des forces de l'ordre porte toujours un uniforme.
  • Le CRS est un gendarme.
  • Dans les transports en commun, il n'y a que des policiers.
  • Pour joindre la police depuis un portable, il faut faire le 112.




  • Union à l'européenne ce qu'il faut savoir.
    L'amour n'a pas de frontières... Mais quand il faut passer devant monsieur le Maire, ça se complique !.
  • En l'absence de contrat.
  • Avec un contrat de mariage.



  • Harcèlement moral ou parano ?
    On fait le tri entre ce qui relève légalement du harcèlement moral au travail at ce qu'on ressent comme tel.
  • Mes collègues ne me parlent pas.
  • Mon supérieur me fait des remarques sur mon travail.
  • On me stresse en permanence.
  • Mon boss ne me dit pas bonjour.
  • Je n'ai pas reçu de prime.




  • Baby-sitting mode d'emploi.
    Un étudiant vient garder votre enfant de temps à autre... Quelques conseils pour le rémunérer.
  • Futé, utiliser le chèque emploi service universel.
  • Vivement conseillé, majorer le tarif après minuit.
  • Risqué, le payer de la main a la main.
  • Rentable, déclarer ses revenus.
  • Interdit, embaucher un mineur sans accord parental.


  • Ce que je peux faire sans mon notaire.
    Indispensable ? Pas toujours ! Vous pouvez accomplir sans lui, et pour moins cher, certains actes juridiques.
  • Je fais une donation.
  • Je rédige mon testament.
  • Je déclare une succession.
  • Il reste incontournable...


  • Internet au travail, je fais ce que je veux ?
    Cliquer pour votre usage perso n'est pas totalement sans risques...
  • J'envoie beaucoup de mails privés.
  • Je fais mes courses de Noël.
  • Je critique mon boss auprès d'un collègue.
  • Je regarde des sites interdits.
  • Je surfe sur des sites d'actualité et je postedes commentaires.


  • Vos papiers s'il vous plaît...
    Tout sur le contrôle d'identité.
  • Qui peut me les demander ?
  • Comment prouver mon identité ?
  • Je peux refuser de m'y soumettre ?
  • Et si je n'ai pas de papiers sur moi ?
  • Pour les mineurs, que se passe-t-il ?


  • Où j'en suis côté retraite ?
    Il n'est jamais trop tôt pour penser au jour où vous arrêtez de travailler....
  • Je constate des « oublis » sur mon relevé de carrière.
  • Les arrêts maladie sont-ils pris en compte ?
  • Quand dois-je préparer mon dossier retraite ?
  • J'ai travaillé sur un chantier, suis-je concerné par la retraite pour pénibilité ?
  • On me dit que je vais toucher la moitié de mon salaire...
  • Informez-vous régulièrement !


  • Les petites incivilités qui peuvent vous coûter cher.
  • Les poubelles...
  • Les crottes de chien...
  • Se promener bière...
  • Se garer...
  • Laisser sa voiture...
  • Coller des affiches...
  • Fumer sur le quai...
  • Conversation téléphonique...
  • Manger à la terrasse...
  • Pour arrondir les fins de mois...
  • La fouille par un vigile...
  • Manger un paquet de gâteaux...
  • Copier un CD...


  • Les élevés et la loi.
    Les enfants ont aussi des droits à l'école. Démêler le vrai du faux.
  • À l'écolde, c'est dès 3 ans.
  • En cas de maladie, un certificat médical est obligatoire.
  • Un professeur peut baisser la note d'un élève...
  • Le prof de maths est absent depuis un mois...
  • En cours, confisquer un portable est autorisé.
  • La liberté d'expression est reconnue.
  • On peut refuser à un enfant d'aller aux toilettes...


  • Vrai-faux sur le président.
    Le chef de l'état est-il un citoyen comme les autres ? Oui, à quelques exceptionq près.
  • Il n'est pas nécessaire d'être né en France pour être élu.
  • Le président nomme qui il veut comme Premier ministre.
  • Sa femme peut demander le divorce pour faute.
  • On peut porter plainte contre lui.
  • Il peut accorder un droit de grâce.
  • Il peut autoriser un oncle et sa nièce à se marier.
  • Il peut appuyer sur le bouton nucléaire.
  • Un maire est tenu d'afficher son portrait en mairie.
  • En cas de vacance de la présidence, c'est son Premier ministre qui le remplace.
  • Offenser verbalement le président peut conduire en prison.
  • On peut le contacter.


  • Vrai-faux sur le télétravail.
    On en parle, on en rêve parfois... ce qu'il faut savoir.
  • Télétravail et free-lance, c'est pareil.
  • L'entreprise peut m'y obliger.
  • J'ai les mêmes droits que les autres salariés.
  • Je dois payer mon matériel informatique.
  • Mon patron peut m'appeler quand il le souhaite.
  • Je peux toujours revenir dans l'entreprise.
  • Mon chef peut installer un système de surveillance de mon temps de travail.


  • Tout sur les arrêts maladie.
    Ces derniers temps, ils ont fait couler beaucoup d'encre. Mise au point.
  • Les formalités.
  • Mon indemnisation.
  • Mes obligations.
  • Ma prolongation.
  • Ma reprise de travail.
  • Ma déclaration d'impôt...


  • Deux-roues motorisés les enfants d'abord...
    Transporter un petit sur une moto, un scooter ou un vélo électrique, c'est pratique. Mais n'oublions pas sa sécuruté...
  • A scooter ou à moto.
  • A vélo électrique.


  • Cet été, on partage un baby-sitter.
    Deux familles et une ribambelle de bambins à occuper... Une solution: emmener un baby-sitter avec vous..
  • Peut-il être mineur ?
  • Faut-il faire un contrat de travail ou deux ?
  • Faut-il le déclarer ?
  • Comment compter ses heures ?
  • Quelle rémunération ?
  • Y a-t-il des frais annexes ?
  • Faut-il une assurance ?


  • Justice, qui fait quoi ?
    Trop abscons le langage judiciaire ? Petit lexique pour y voir plus clair.
  • A...
  • C...
  • G...
  • J...
  • M...
  • P...
  • T...


  • Erreur médicale, je fais quoi ?
    Pour réagir efficacement et obtenir la meilleure réparation, suivez le guide...
  • Je monte mon dossier.
  • J'opte pour un recours à l'amiable.
  • Je choisis la voie judiciaire.


  • Médecine du travail quoi de neuf ?
    Elle vient de faire l'objet d'une réforme (30 janvier 2012). Le point.
  • Vous êtes en période d'essai.
  • Vous êtes embauché.
  • Vous êtes en arrêt maladie.
  • Vous avez repris le travail.


  • Je travaille les jours de fête.
    Votre boss veut que vous veniez le 1er janvier. C'est réglo ? C'est le moment de vérifier...
  • C'est quoi, la règle ?
  • Je serai payé plus ?
  • Mon employeur peut-il me faire rattraper un jour férié non travaillé ?
  • Quand le jour de l'An tombe un dimanche, ça change quelque chose ?
  • Et pour les heures sup, ça se gère comment ?
  • Que se passe-t-il si un jour férié tombe pendant mes vacances ?
  • Pour les mineurs, les rètjles sont-elles les mêmes ?


  • Ado quand la bêtise vire au drame.
    Même mineurs, ils sont responsables de leurs actes et les conséquences peuvent être lourdes.
  • Il a volé le nain de jardin du voisin.
  • Il a tagué le rideau d'un commerçant.
  • Il s'est bagarré.
  • Il a mis le feu à une poubelle.
  • Il a emprunté une moto alors qu'il n'a pas le permis.
  • Il a racketté un élève a la sortie du lycée.


  • Je règle mon litige à l'amiable.
    Contrairement aux idées reçues, il est possible de régler des conflits sans passer par un juge.
  • Je saisis la commission départementale de conciliation.
  • J'opte pour un avocat collaboratif.
  • Je fais appel à un conciliateur de justice.
  • Je passe par un médiateur institutionnel.


  • C'est quoi au juste la tutelle des adultes ?
    Comment protéger l'un des siens, victime de la maladie, du handicap ou de l'âge ? La tutelle est là pour ça.
  • Qui protéger ?
  • Comment ça se passe ?
  • Qui sera tuteur ?
  • Quelle sera sa mission ?
  • Pour quelle durée ?
  • Quels droits pour la personne protégée ?


  • Vrai-faux mariage.
    Il a fait couler beaucoup d'encre, mais qu en est-il exactement ?
  • Tous les couples peuvent se marier.
  • Un maire peut refuser de marier deux personnes homosexuelles.
  • Par rapport au pacs, le mariage protège davantage.
  • Le droit à l'adoption découle de celui du mariage.
  • Les termes « père » et « mère » ont disparu du Code civil.
  • Le nom de famille dévolu à l'enfant n'est pas modifié.
  • Il existe plusieurs livrets de famille.


  • Faux experts du Net repérez-les.
    Avocats, comptables, psys... ces pseudo-pros n'ont pas toujours le titre qu'ils se donnent.
  • Ses tarifs sont particulièrement attrayants.
  • Il me dit que la consultation est gratuite.
  • Il me demande un paiement en ligne.
  • Il est disponible tout le temps.
  • Impossible de vérifier ses coordonnées.
  • Il en fait trop.


  • Je veux la médaille du travail.
    Vous y avez droit si vous cumulez un nombre suffisant d'années de service. A vos calculettes.
  • Qui peut y prétendre ?
  • Est-ce une récompense ?
  • Comment se calcule-t-elle ?
  • Mon congé de maternité est-il pris en compte ?
  • Est-elle accompagnée d'une prime ?
  • Je la demande ou mon employeur me la propose ?
  • Qui me la remet ?
  • On peut me la refuser ?
  • Ce n'est pas grauit !


  • Parents solos, quelles aides ?
    Pas évident d'être à la tête d'une famille monoparentale. Des dispositifs existent. Le point...
  • Je me retrouve seul du jour au lendemain.
  • Je n'ai pas ou peu de ressources.
  • Je dois faire garder mon enfant pour retravailler.
  • J'ai du mal à récupérer la pension alimentaire.
  • J'ai droit à des trimestres en plus pour la retraite.
  • Je bénéficie d'un coup de pouce fiscal.


  • Vrai-faux sur mon député.
    Transparence de la vie publique oblige, on remet les choses a plat...
  • Un député doit publier son patrimoine.
  • Une Haute Autorité devient le gendarme de la moralisation.
  • La déclaration d'intérêts, elle, est publique.
  • Aucun métier n'est incompatible avec le mandat de député.
  • Il ne bénéficie plus de l'immunité parlementaire.
  • Un élu "ripou" est inéligible à vie.
  • La réserve parlementaire subsiste.
  • Il est élu directement par les citoyens.


  • Tout sur mon maire.
    En pleines élections municipales, petite révision sur le premier magistrat de la commune.
  • Il est directement élu par ses administrés.
  • Il ne peut pas se présenter plus de deux fois.
  • Le chapeau à plumes noires fait partie du costume officiel.
  • Un village peut n'avoir que 6 conseillers municipaux.
  • Dans sa mairie, il peut contraindre à dire bonjour.
  • Il est "l'homme à tout faire".
  • Un maire peut aussi être... prêtre.
  • Il peut faire jouer sa liberté de conscience s'il s'oppose au mariage d'un couple homosexuel.
  • Etre maire, ça rapporte.


  • On a piraté mes comptes web.
    Facebook, ebay, courriel... 7 bons réflexes si des intrus ont volé vos données personnelles.
  • J'alerte la famille et les amis.
  • Je contacte la société qui héberge mes comptes.
  • Je change mes mots de passe.
  • Je sécurise mon ordinateur.
  • Je choisis un autre code Wi-Fi.
  • J'avertis ma banque.
  • Je dépose plainte.
  • Du côté de la prévention.


  • L'avance sur salaire, comment ça marche ?
    En cas de dépense importante imprévue ou de difficulté passagère, plutôt qu'un prêt,
    on peut solliciter un coup de pouce financier de notre boss.

  • C'est quoi ?
  • Quelles conditions faut-il remplir ?
  • Peut-on me la refuser ?
  • Combien puis-je demander ?
  • Quelles sont les formalités a remplir ?
  • Comment rembourser ?
  • Peut-on me demander des intérêts ?
  • Que se passe-t-il en cas de licenciement ?


  • Explication de quelques termes juridique.
  • De A à Z.


  • Tout sur le secret médical....
    Ce qu'on devrait plutôt appeler le secret du patient constitue la pierre angulaire
    de la relation médecin-malade. Connaît-il des exceptions ?

  • Qui est tenu au secret médical ?
  • Sur quoi porte-t-il exactement ?
  • Votre médecin peut-il révéler votre état aux autorités de santé ou à votre entourage si vous êtes contagieux ?
  • Peut-on libérer son médecin de son obligation de secret ?
  • Et après le décès ?
  • Que risque le professionnel de santé qui enfreint la loi ?
  • Le médecin a-t-il le droit de ne pas révéler au patient son état réel au nom du secret médical ?



  • Au moment de vous rembourser, elle ne vous connaît plus...

    La parade:
    Pour un prêt supérieur à 1500 €, la loi vous oblige à établir une reconnaissance de dette, protectrice en cas de litige à condition d'enregistrer ce document à la recette des impôts de votre domicile ou de celui de l'emprunteur.

    Le recours:
    A défaut d'arrangement à l'amiable, vous devez passer par le tribunal pour une procédure d'injonction de payer. Saisissez la juridiction de proximité pour une somme jusqu'à 4 000 €, le tribunal d'instance jusqu'à 10 000 € et le tribunal de grande instance au-delà. En l'absence d'écrit, vous devez apporter la preuve du prêt, d'où l'intérêt d'établir un chèque ou un virement.




    Le temps passe et elle refuse de partir...

    La parade:
    Ne la faites pas participer au paiement du loyer et des factures: elle ne pourra alors revendiquer aucun droit en cas de litige.

    Le recours:
    Que vous soyez propriétaire ou locataire, comme le nom de votre amie n'apparaît nulle part, attendez qu'elle soit absente... pour changer les serrures.




    Vous avez demandé à Raymond de réparer votre plomberie, il a tout abîme...

    La parade:
    N'en demandez pas trop à vos amis, ce ne sont pas des pros.

    Le recours:
    Les contrats multirisques habitation (MRH) incluent généralement une garantie dite « aide bénévole » qui couvre les dégâts causés par vos copains. Pensez aussi à leur demander de faire jouer leur garantie responsabilité civile (RC). Elle les assure contre les dommages matériels qu'ils causent. Ces indemnisations sont cumulables jusqu'à hauteur du préjudice réel subi.




    Josy fait un accroc dans votre veste en cuir. Elle refuse de régler les dégâts...

    La parade:
    Ne jamais rien prêter, au risque de ne pas paraître très aimable !

    Le recours:
    En principe, les assureurs ne couvrent pas les dommages aux biens que l'on vous prête. Par conséquent, sauf à disposer d'un contrat plus favorable, l'assurance de votre amie ne pourra pas intervenir pour vous indemniser. En revanche, si un proche endommage l'un de vos effets personnels qui n'a pas été prêté, sa garantie responsabilité civile peut jouer.




    Et vous gagnez ! Mais la traîtresse a tout empoché, la Française des Jeux payant les gains au porteur du billet

    La parade:
    Etablissez, avant de jouer, un document fixant les règles de partage.

    Le recours:
    Portez plainte et écrivez à la Française des Jeux pour qu'elle bloque le paiement jusqu'à ce qu'un jugement intervienne. Si la joueuse a déjà raflé le gros lot, il vous faudra saisir la justice.




    Mais votre « ami » a délesté votre compte de quelques centaines d'euros...

    La parade:
    A la procuration, préférez un « mandat de payer » qui permet de retirer au guichet, sur présentation d'une pièce d'identité, une somme définie à l'avance.

    Le recours:
    Menacer votre ami de déposer plainte au pénal pour abus de confiance, ce qui peut l'envoyer en prison. Autre option: saisir un juge civil pour une « demande en restitution » de votre argent.




    Plus de nouvelles de Brenda... Son propriétaire vous présente les impayés.

    La parade:
    Evitez de vous porter caution. Orientez plutôt vos copains vers la nouvelle garantie des risques locatifs (GRL). Rens. au 01 42 18 4646 ou sur www.grl.fr.

    Le recours:
    Si aucune durée n'est indiquée sur le contrat de caution, votre engagement ne peut dépasser la durée d'un bail (trois ans), même si une tacite reconduction était prévue. Sinon, vous devez payer jusqu'à la fin.




    ... pour participer au cadeau de Juju. Au lieu de 50 €, Zaza prélève 500 !

    La parade:
    Ne remettez jamais, quel que soit le destinataire, un chèque en blanc ou une carte bancaire avec son code. Préférez des espèces ou un système comme PayPal, un service de paiement en ligne sécurisé.

    Le recours:
    Impossible de faire opposition. Vous devez procéder comme pour la procuration. Si votre signature a été grossièrement imitée, vous pouvez demander à la banque de vous rembourser.




    Vous ne pouvez pas refuser d'être juré et vous êtes tenu de remplir cette fonction. Voilà pour le principe

    Néanmoins et par exception, sous certaines conditions, vous pouvez demander à être exonéré de cette délicate mission de juger de la culpabilité et de la peine de l'un de vos semblables. Vous pouvez être dispensé si vous êtes âgé de plus de 70 ans ou si vous n'habitez plus le département où la cour d'assises va siéger. Vous pouvez également invoquer un motif grave comme une maladie incompatible avec votre rôle de juré, notamment un diabète qui exige des soins inconciliables avec l'audience, une surdité ou bien encore une impossibilité de vous maintenir en position assise de manière prolongée. Il est en revanche inutile de mettre en avant un motif de conscience (la responsabilité de trancher vous gêne), il n'est absolument pas admis! De même, vous ne pouvez prétexter que vous travaillez. Votre employeur est tenu de vous dégager de vos obligations professionnelles.

    Ce qu'on doit faire?:
    Vous devez adresser au président de la cour d'assises une demande de dispense, dès réception de votre convocation. A vous de motiver votre courrier en fournissant tous les justificatifs nécessaires prouvant votre incapacité ou votre impossibilité à être juré (certificats médicaux...).

    Et si malgré tout, on ne veut pas?:
    Si votre demande de dispense vous est refusée, vous en serez averti par courrier. Malgré cela, vous n'envisagez toujours pas de vous présenter le premier jour de l'audience? Attention, votre entêtement peut vous coûter très cher. Vous risquez gros, c'est-à-dire 3 750 € d'amende !




    C'EST DÉSORMAIS POSSIBLE, SI VOUS ESTIMEZ QU'ELLE NE RESPECTE PAS LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA CONSTITUTION.

    Un pas de plus vient d'être franchi vers la démocratie directe. Depuis le 1er mars, un tout nouveau droit permet à chacun d'entre nous - et non plus au seul pouvoir politique - de faire abroger une loi pour 64.7 millions de Français!

    Le principe:
    Jusqu'à présent, seuls le président de la République, le Premier ministre, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi que l'ensemble des députés et des sénateurs pouvaient saisir le Conseil constitutionnel, s'ils estimaient une loi non conforme à notre Constitution. Désormais, tout justiciable en a aussi le droit. Dans le jargon juridique, on appelle cette saisine une « question prioritaire de constitutionnalité » (QPC). Concrètement, si vous estimez qu'une loi est contraire aux principes fondamentaux édictés par la Constitution - comme la liberté d'opinion le droit de grève, le respect de la vie privée, la non-discrimination dans le travail -, vous pouvez obtenir qu'elle soit retoquée par les Sages, sous certaines conditions.

    Dans quelles circonstances peut-on le faire?:
    Hors de question de le faire n'importe quand ! Vous ne pouvez soulever une QPC qu'à l'occasion d'un procès, dans lequel vous êtes victime ou accusé, quel que soit le tribunal concerné (de police, d'instance, cour d'appel...) et à n'importe quel moment de la procédure. Une seule exception néanmoins: la cour d'assises.


    Quelle est la marche à suivre?:
    En pratique, vous devez au préalable communiquer au juge une note écrite et motivée, par l'intermédiaire de votre avocat. Par exemple, vous avez été mis en garde à vue et interrogé sans la présence d'un avocat (ce qui est tout à fait légal actuellement). Vous estimez que les conditions de cette privation temporaire de liberté sont contraires au respect des droits de la défense, garantis par la Constitution. C'est le moment de soulever une QPC.


    Le juge va-t-il transmettre voire réclamation au Conseil constitutionnel?:
    Non, ce n'est pas le juge qui le lui adresse directement. S'il déclare la QPC recevable, il en fait systématiquement part à l'instance suprême dont il relève : la Cour de cassation ou le Conseil d'Etat. Ces institutions ont alors trois mois pour décider de saisir le Conseil constitutionnel. S'ils sont saisis, les Sages ont à nouveau trois mois pour annuler ou non la loi contestée. Enfin, si l'on estime que vous avez raison, la loi sera forcément abrogée. Concrètement, elle ne pourra plus s'appliquer du tout: ni à vous ni à personne d'autre !




    EXPATRIATION, CHÔMAGE PARTIEL, PRÊT DE SALARIÉS... QU'EST-CE QUI EST LÉGAL COMME PLAN ANTICRISE? ON FAIT LE POINT.

    On veut baisser mon salaire, mais pas mon temps de travail:
    C'est autorisé, mais votre employeur doit respecter une procédure strictement réglementée par le Code du travail. Primo, votre comité d'entreprise (CE) doit être consulté. Secundo, vous devez être informé par lettre recommandée avec accusé de réception (AR) de la réduction du salaire envisagée et de son motif économique impérieux (une alternative à des licenciements par exemple). Vous disposez alors d'un mois pour répondre: soit vous acceptez et vous signez un avenant à votre contrat. Dans ce cas, le smic ou les minima conventionnels doivent être respectés. Soit vous refusez. Mais attention, votre employeur peut alors décider de vous licencier, mais uniquement pour motif économique.

    Ma société veut m'envoyer en Hongrie pour 400 € mensuels:
    Vous êtes basé à Lille ou à Lyon ? Pas question de vous muter de manière discrétionnaire et sans votre accord à des milliers de kilomètres, car ce changement de lieu de travail constitue une modification substantielle de votre contrat (sauf clause de mobilité signée par vous-même). De surcroît, si on vous propose à la clé une rémunération sans commune mesure avec votre salaire actuel, vous êtes en droit de refuser, purement et simplement, le tout ! Attention, si votre entreprise déménage à l'intérieur d'une même zone géographique, vous ne pouvez pas vous y opposer.

    Bon à savoir:
    La loi, révisée par le Sénat le 4 mai 2010, proscrit, en cas de plan social, les offres de reclassement dans des pays étrangers à des salaires dérisoires. Les entreprises sont en effet obligées de proposer des offres de reclassement «assorties d'une rémunération équivalente pour un poste équivalent».


    La DRH parle de chômage partiel dans l'entreprise:
    Votre employeur veut éviter la surpro-duction pour faire face à la crise ? Il peut opter pour une suspension temporaire d'activité, autrement dit le chômage partiel. Pour l'activer, il doit au préalable consulter le CE et y être autorisé par la direction départementale du travail. Cette mesure doit être collective et concerner tout le personnel d'un même atelier (ou d'un même service.)

    Bon à savoir:
    Vous êtes contraint de rester chez vous durant une semaine ? Vous percevrez, pour chaque heure perdue, 60 % au minimum de votre rémunération horaire brute.


    Ma boîte me «prête» pour quelques semaines à une autre:
    Votre société tourne au ralenti, mais votre employeur ne veut pas prendre le risque de perdre votre savoir-faire... En attendant une reprise de l'activité, et dans un but non lucratif, il peut proposer de vous « prêter » à une autre entreprise (filiale ou extérieure) qui, elle, a trop de boulot. Face à cette situation, vous avez deux possibilités: refuser, sachant que vous ne pouvez pas être sanctionné ; accepter pour une durée déterminée. Dans ce cas, vous devez signer une convention liant les deux entreprises.

    Bon à savoir:
    Vous devez conserver votre rémunération, votre convention collective, votre ancienneté...


    Mon patron me propose de travailler à domicile:
    Sans votre accord explicite, c'est tout à fait impossible ! Si vous donnez votre feu vert, un avenant à votre contrat de travail est obligatoire pour «légaliser» noir sur blanc votre passage au télétravail. Surtout, c'est votre entreprise qui doit prendre en charge les frais d'installation et d'équipement nécessaires, les factures d'abonnement aux réseaux de télécommunication ainsi que les fournitures (ramettes de papier, cartouches d'encre...)

    Bon à savoir:
    Une pandémie de grippe menace ? Circonstance exceptionnelle oblige, vous pouvez être forcé de travailler chez vous.




    FAUX

    Certaines municipalités rendent obligatoire le ravalement des façades par arrêté. Dans ce cas, que vous habitiez un immeuble collectif ou une maison individuelle, c'est lui qui fixe la périodicité du ravalement, les quartiers concernés, les couleurs à respecter. Pour savoir si vous rentrez dans ce cas de figure, consultez le service de l'urbanisme de votre mairie. A Paris par exemple, les façades doivent être maintenues en bon état de propreté et ravalées au moins tous les dix ans.
    A noter:
    Vous refusez de procéder au ravalement alors que la mairie vous l'impose? Vous risquez 3 750 € d'amende. La commune peut aussi faire réaliser les travaux sans vous demander votre avis et vous adresser ensuite la facture!




    VRAI

    Un ravalement coûte cher: de 35 € à plus de 100 € le mètre carré, selon la complexité du chantier, l'état de la façade, les produits employés... Ces travaux sont bien sûr à la charge du propriétaire, ou du copropriétaire au prorata de ses tantièmes. Vous ne possédez qu'une place de parking dans l'immeuble? Vous devez également participer aux frais, même si votre lot est en sous-sol!




    FAUX

    La proposition peut émaner d'un copropriétaire, du conseil syndical ou du syndic, mais nécessite un vote de rassemblée générale des copropriétaires.
    Bon à savoir:
    Pour des travaux d'entretien et de conservation, la majorité simple suffit (c'est-à-dire la majorité des votes exprimés par les personnes présentes et par les personnes représentées).




    VRAI

    C'est un véhicule de moins de 3,5 tonnes. Si vous restez en France, il n'y a pas de limitation de vitesse particulière à respecter, mais si vous franchissez la frontière, les normes peuvent être différentes.




    VRAI

    Les camping-cars sont classés en catégorie 2, soit des tarifs environ 30% plus élevés que ceux des voitures.




    VRAI et FAUX

    Un maire peut décider d'empêcher les camping-cars d'accéder à une partie de sa commune, mais il faut que l'arrêté pris à ce sujet concerne «l'ensemble des véhicules de mêmes gabarit, masse et poids», afin de ne pas être discriminatoire, et qu'il soit limité. L'interdiction absolue est donc illégale. Cela dit, pour des raisons de sécurité ou d'ordre public, des mairies ou préfectures peuvent limiter l'accès à des voies de circulation, interdire de stationner sur certaines places durant la nuit ou les jours de marché... Mais, là encore, l'arrêté municipal doit être précis et ne peut viser uniquement les camping-cars.




    VRAI

    La loi s'oppose à l'installation des camping-cars (Article 443-9 du Code de l'urbanisme) en bord de mer, près de bois, forets et parcs, classés comme espaces boisés à conserver; à proximité d'un site classé; dans les zones de protection (monument historique); et dans un rayon de 200 mètres autour d'un point d'eau captée pour la consommation. Ces zones d'interdiction sont signalées.




    FAUX

    C'est interdit et puni d'amendes. En revanche, sur les aires de service (gratuites ou payantes), vous trouverez un point de ravitaillement en eau potable avec possibilité de déverser les eaux usées, et aussi des branchements électriques et un conteneur pour les déchets. Vous pouvez opter pour le terrain de camping.




    VRAI

    A l'arrière, il n'est pas obligatoire d'équiper les sièges de ceinture de sécurité, et les enfants peuvent dormir sur les couchettes ou circuler à bord pendant le voyage, mais ce n'est pas recommandé pour leur sécurité. En revanche, lorsqu'ils sont passagers de la cabine de conduite, ils doivent, comme en voiture, être maintenus par «un système de retenue adapté à leur morphologie et à leur poids» jusqu'à 10 ans: siège coque ou baquet, puis rehausseur.




    Les compagnies aériennes qui ont interdiction de desservir ou de survoler les 27 Etats membres car elles ne répondent pas aux critères de sécurité exigés par la Commission européenne.




    Directement sur le site de la Commission européenne europa.eu, ou auprès de votre organisme de voyages qui a l'obligation de vous la communiquer.




    Qu'elle soit en ligne ou non, vous êtes tranquille. Les agences de voyages n'ont pas le droit de vous vendre des billets d'avion de compagnies figurant sur cette liste. Par ailleurs, sachez qu'au moment de l'achat de votre voyage, elles doivent vous donner le nom de la compagnie que vous emprunterez, y compris pour vos correspondances. A noter: si vous devez prendre des vols secs à l'autre bout du monde, n'oubliez pas d'emporter la liste dans vos bagages.




    La liste noire est réactualisée tous les trois mois par la Commission européenne. Si entre le moment où vous avez réservé et celui où vous devez partir, la Commission européenne l'a ajoutée, vous êtes en droit de réclamer le remboursement de votre voyage ou de votre réacheminement par un autre transporteur.




    Votre statut dépend de votre contrat de travail. Si votre mission est limitée (six ans au maximum) et que votre entreprise a son siège social en France, vous pouvez bénéficier du statut de détaché; sinon, vous aurez celui d'expatrié. Toutefois, même si vous remplissez les conditions d'un détachement, votre employeur peut choisir l'expatriation, plus avantageuse pour lui en matière de cotisations sociales.




    Détaché, vous conservez vos droits. Si vous avez le statut d'expatrié en Europe, vous relèverez du régime de sécurité sociale local obligatoire. Hors Union européenne (UE), la protection sociale est pratiquement inexistante et il est nécessaire d'adhérer au régime volontaire de sécurité sociale des expatriés de la Caisse des Français à l'étranger (CFE) et de souscrire une complémentaire privée. Cette adhésion est «partagée» entre vous et votre employeur. Dans tous les cas, vérifiez si votre mutuelle prévoit une extension internationale, sinon vous devrez souscrire une assurance complémentaire sur place. Plus d'infos sur www.cfe.fr et www.cleiss.fr (Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale).




    Détaché, vous conservez vos droits à la retraite française. Expatrié, ça se complique ! Dans un pays de TUE, vous aurez le régime de retraite du pays d'accueil où vos périodes de travail seront prises en compte. Hors UE ou dans un pays qui n'a pas signé de convention avec la France, il est recommandé d'adhérer au régime vieillesse volontaire de la CFE. Si votre conjoint quitte son travail pour vous suivre, il peut aussi adhérer à la CFE. Plus d'infos sur www.cfe.fr et www.retraite.cnav.fr.




    En Europe, et si vous êtes détaché, vous continuez à percevoir les allocations familiales. Hors Union, elles ne vous suivent pas. Pour les expatriés, en Europe et ailleurs, elles ne sont maintenues que trois mois. Plus d'infos sur www.caf.fr.




    Il est préférable de le transformer en compte de non-résident en euros ou en devises locales, afin de continuer à gérer les impôts locaux dont vous seriez redevable en France, vos factures éventuelles et votre épargne. Vous avez un Plan d'épargne en actions (PEA) ou un Livret d'épargne populaire (LEP) ? Il faudra les clôturer. Plus d'infos sur www.france-expatries.com et www.mfe.org (Maison des Français de l'étranger).




    Si vous passez plus de 183 jours par an en France, vous déclarez vos revenus auprès du centre des impôts français dont vous dépendez, y compris ceux que vous gagnez à l'étranger. Si vous ne répondez pas à ce critère, vous devenez résident fiscal de votre pays d'accueil et dépendez du Centre des impôts des non-résidents (CINR). Vous paierez alors vos impôts sur le revenu dans ce pays. Vous avez un doute sur votre résidence fiscale ? Consultez les conventions fiscales internationales sur www.impots.gouv.fr, rubrique «Particuliers», puis «Vos préoccupations» et enfin «Vivre hors de France». Plus d'infos au 015733 83 00 (CINR).




    Votre permis est reconnu dans tous les pays de l'UE. Ailleurs, vous aurez besoin d'un permis international délivré par votre préfecture ou votre sous-préfecture si vous pouvez justifier d'un domicile en France. Il est gratuit et valable trois ans. Sinon, vous pouvez échanger votre permis français contre un permis local, sauf dans les pays qui n'ont pas signé de réciprocité comme le Mexique, l'Inde ou certains Etats des Etats-Unis. Dans ce cas, il faudra le repasser. Plus d'infos sur www.mfe.org.




    VRAI

    En effet, les plages appartiennent au domaine public maritime. Même si la préfecture délivre une concession pour installer une plage privée, l'exploitant doit, selon la loi, préserver la libre circulation sur la plage et le libre usage par le public d'un espace de largeur significatif le long de la mer, défini par contrat.
    Bon à savoir:
    Les équipements privés ne peuvent pas occuper plus de 20% de la superficie de la plage de la commune ni plus de 20%, de la longueur du rivage. Le plagiste ne dispose donc d'aucun pouvoir de sanction dans la mesure où vous êtes dans le périmètre autorisé, que ce soit pour barboter ou pour admirer la mer tranquillement assis sur votre serviette ou votre transat.




        33 - Faire l'amour au clair de lune est permis.    


    FAUX

    En théorie, vous risquez jusqu'à un an de prison et 15 000 € d'amende pour délit d'exhibition sexuelle si vos ébats sont vus par quelqu'un, qu'il fasse jour ou nuit. Dans les faits, cependant, la sanction dépasse rarement 1 000 €. En cas de récidive, vous pourrez écoper d'une peine de prison.




    FAUX

    C'est le maire qui autorise ou non ces manifestations et, en général, il met son veto. Vous ne respectez pas son arrêté ? Vous encourez une amende de 38 €. Mais attention, même s'il n'y a pas d'interdiction formelle, la police municipale peut vous rappeler à l'ordre pour trouble à la tranquillité publique et vous obliger à y mettre un terme immédiat. A la clé ? Un risque d'amende de 450 € et la confiscation du matériel pour tapage diurne ou nocturne.




    FAUX

    Le nudisme ne peut se pratiquer que sur les plages naturistes autorisées par le maire (60 tolérées et 56 autorisées par arrêté - ffn-naturisme.com). Ailleurs, il est considéré comme un délit d'exhibition sexuelle puni jusqu'à un an d'emprisonne-ment et 15 000 € d'amende. Mais les poursuites ne sont pas systématiques ou sont sanctionnées, selon les endroits, par une amende d'une ou de plusieurs centaines d'euros. Vous êtes une adepte du topless ? Là aussi, le maire en proscrit ou non sa pratique. Vous enfreignez le règlement ? Il vous en coûtera jusqu'à 38 € d'amende, comme à Paris Plages où le monokini et le string sont considérés comme indécents.




    VRAI

    Le camping est interdit sur la plage. Renseignez-vous à la mairie, sinon vous risquez jusqu'à 38 € d'amende et l'obligation de replier votre matériel.
    A noter:
    Vous vous exposerez à la même sanction si vous vous contentez de dormir à la belle étoile.




        37 - Rien ne m'empêche d'organiser un barbecue.    


    FAUX

    Les grillades peuvent vous coûter jusqu'à 38 € d'amende si un arrêté municipal indique que les barbecues sont interdits sur les plages. Idem si vous voulez faire un feu de camp. Sans compter une amende jusqu'à 150 € si vous laissez vos restes !




    FAUX

    La scolarité est obligatoire jusqu'à 16 ans. Toutefois, on peut commencer à travailler dès 15 ans dans le cadre d'un contrat d'apprentissage. La condition ? Avoir poursuivi sa scolarité jusqu'en 3ièm. Il veut faire un job pendant les vacances ? C'est possible dès 14 ans, mais uniquement pendant la moitié des vacances scolaires comptant au moins quatorze jours. Après 16 ans, cette limite ne s'applique plus. A noter Dans tous les cas, l'autori-sation des parents est obligatoire.




    VRAI et FAUX

    L'âge minimal légal pour se marier est fixé à 18 ans quel que soit le sexe. Il existe cependant une exception à la règle: un mineur sera autorisé à passer devant M. le maire s'il obtient votre consentement et une dispense d'âge du procureur de la République du lieu de célébration du mariage pour un motif exceptionnel, comme la naissance d'un bébé. Dès lors, il devra être émancipé. A noter L'émancipation, qui affranchit un mineur de l'autorité parentale, est possible à la demande des parents dès l'âge de 16 ans et automatique en cas de mariage, même avant 16 ans. Concrètement, le mineur devient un adulte aux yeux de la société.




    VRAI

    En effet, le médecin est tenu de respecter la décision de la jeune fille et de garder le silence, mais la loi prévoit qu'elle doit être accompagnée d'un adulte de son choix. Sachez aussi qu'il lui est possible de demander librement une contraception à un médecin et de l'obtenir gratuitement dans les centres de planification ou d'éducation familiale. A noter La pilule dite « du lendemain » (destinée à réduire les risques de grossesse en cas de rapport sexuel non ou mal protégé) est gratuite, délivrée sans ordonnance et anonymement en pharmacies, dans les centres de planification ou d'éducation familiale et à l'infirmerie des collèges et lycées.




        41 - Un ado peut ouvrir un compte en banque.    


    FAUX

    Votre autorisation est exigée par la banque, sauf en cas d'émancipation. Idem pour obtenir une carte bancaire (à partir de 12 ans pour une carte de retrait, 16 ans pour une carte de paiement) ou pour détenir un chéquier (16 ans).
    A noter: Nul besoin de votre autorisation pour ouvrir seul un Livret A ou un Livret jeune et ce, dès ses 12 ans. Toutefois, il devra attendre 16 ans pour retirer de l'argent sans votre signature et à condition que vous ne mettiez pas votre veto.




    FAUX

    Seuls ses parents y sont autorisés sauf, bien sûr. s'il est émancipé. Anoter Les mineurs ayant de faibles ressources peuvent, dans certaines conditions, bénéficier d'aides (allocation de logement, avance Loca-Pass) pour payer leur loyer.




    VRAI et FAUX

    S'il peut manifester cette volonté auprès de ses proches et même se procurer une carte de donneur, sans votre autorisation, celle-ci n'a aucune valeur légale. In fine, c'est vous qui délivrerez ou non une autorisation écrite au médecin. A noter Interdiction absolue de donner son sang avant 18 ans. sauf cas d'urgence et avec votre accord, par exemple pour faire un don au profit d'un frère ou d'une sœur.




    Quatre poubelles sur cinq contiennent au moins un document « sensible », exploitable par les fraudeurs. Autres méthodes: vol de portefeuille ou de courrier, phishing via un e-mail frauduleux vous extorquant des renseignements sous un faux prétexte ou skimming lors d'un achat (le vendeur recopie votre numéro de carte de crédit et le revend à des « professionnels »). Les escrocs repèrent aussi les annonces de décès, appellent la famille sous prétexte de condoléances afin d'obtenir l'âge et l'adresse du défunt. Enfin, d'autres écument les réseaux sociaux, comme Myspace et Facebook, pour obtenir des infos !
    Selon une récente étude, 10 % des internautes français ont ainsi été victimes d'usurpation d'identité au cours des douze derniers mois et se sont fait dérober en moyenne 1300 €.




    Détruisez vos documents avant de les jeter. Le plus sécurisant: un destructeur à coupe croisée, qui réduit le papier en particules.
    Ne communiquez jamais de renseignements personnels par téléphone ou par e-mail, même si votre interlocuteur se présente comme étant employé de votre banque, de la police, d'un organisme de sondages ou d'un cabinet d'études. Demandez ses noms et ses coordonnées pour le rappeler, afin de vérifier auprès de l'organisme en question. S'il vous a contacté par e-mail, ne cliquez sur aucun lien: en général, les fraudeurs vous redirigent vers un site bidon, mais qui ressemble à s'y méprendre au vrai (site d'une banque...) et sur lequel on vous demandera, par exemple, d'entrer vos coordonnées bancaires.
    Gardez vos cartes bancaires et documents en sécurité: moins vous en transportez, mieux c'est; ne les laissez pas dans la voiture.
    Si vous partez en vacances ou que vous déménagez, demandez à La Poste de garder ou de faire suivre votre courrier. Protégez-vous sur Internet: utilisez un antivirus et un pare-feu à jour. Si vous participez à des réseaux sociaux, créez une adresse de courrier électronique qui ne mentionne pas votre vrai nom, choisissez un mot de passe ne contenant aucune information personnelle et évitez de le diffuser (date de naissance, numéros de téléphone, coordonnées, photos de votre domicile ou de votre travail...). Sélectionnez soigneusement les personnes à qui vous donnez accès à votre réseau. Plus d'infos et conseils sur www.securisezvotreidentite.com.




    Pour la plupart des litiges du quotidien, la présence d'un avocat est facultative devant le tribunal d'instance, la juridiction de proximité, le tribunal de police (contraventions), correctionnel (délits), le conseil de prud'hommes...

    Bon à savoir:
    Devant le tribunal de grande instance (litiges civils qui concernent des demandes supérieures à 10 000 €), la cour d'assises (crimes), la Cour de cassation (la plus haute juridiction française), un avocat est toujours obligatoire.





    Pour saisir ces tribunaux, vous devez envoyer une lettre recommandée avec un accusé de réception au greffe du tribunal compétent, justificatifs de votre réclamation à l'appui (récépissé de déclaration de plainte, mise en demeure adressée à votre employeur pour non-respect de votre contrat de travail..). On vous doit de l'argent ou votre canapé n'a pas été livré ?

    Bon à savoir:
    Vous pouvez télécharger un formulaire standard sur www.justice.gouv.fr, rubrique « Publications », puis « Fiches pratiques » et enfin « Formulaires pour les particuliers ».





    Le mieux est de consulter une association de consommateurs, une maison de la justice et du droit, vos délégués du personnel. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de votre mutuelle ou de votre entreprise, certaines proposant des consultations juridiques gratuites. Soyez précis dans votre démarche, rassemblez tous vos documents et exposez votre problème de la manière le plus synthétique possible. Votre objectif: que l'on vous aide à bâtir la bonne stratégie, à détecter d'éventuels vices de procédure...

    A noter:
    II existe des guides juridiques pratiques qui peuvent être précieux, ne serait-ce que pour comprendre le jargon.





    Côté vestimentaire, soyez sobre. A la barre, exprimez-vous avec retenue et attendez que l'on vous donne la parole. Vous êtes victime d'une agression ? Décrivez de façon calme et mesurée ce que vous avez subi. Et si les mots ont parfois du mal à sortir, prenez votre temps. Pour un litige vous opposant à votre employeur (par exemple le non-paiement de votre prime d'ancienneté), munissez-vous de votre contrat de travail mentionnant votre date d'embauché, votre convention collective et vos bulletins de salaires. Ils doivent suffire à faire valoir vos droits. Vous êtes soupçonné d'escroquerie ou d'avoir commis un vol ? N'en faites pas trop en hurlant au complot. Durant «votre plaidoirie », soyez cohérent et présentez des preuves irréfutables, c'est sur elles que le juge va se fonder. Une question vous met mal à l'aise ? Si rien ne vous oblige à y répondre, il est toutefois préférable qu'il entende votre version des faits.




    II a la nationalité française par filiation et celle du pays de naissance.
    Par exemple, un enfant né au Brésil (droit du sol) de deux parents français (droit du sang) obtient automatiquement les deux nationalités. Encore mieux, si sa mère est italienne et son père français, il aura les trois nationalités.




    II acquiert automatiquement la nationalité française et celle du parent étranger (en situation régulière), si son pays d'origine l'attribue par filiation. Mais attention, parfois la situation se complique, notamment dans les pays du Maghreb où les conventions internationales et même la loi nationale se heurtent à des lois islamiques ou à un Code de la famille qui imposent des critères religieux.
    Par exemple, un enfant dont le père est français et la mère marocaine ne pourra pas obtenir la nationalité marocaine si le père n'est pas musulman..




    II deviendra français automatiquement à sa majorité, à condition de résider en France et d'y avoir habité au moins cinq ans, en continu ou par intermittence, depuis l'âge de 11 ans.
    Bon à savoir: Si votre pays d'origine ne tolère pas la double nationalité, votre enfant pourra faire son choix, dans les six mois précédant sa majorité et les douze mois qui la suivent.
    A noter: Votre enfant acquiert la nationalité française automatiquement uniquement s'il est considéré comme «apatride».
    Par exemple, s'il est né d'une mère célibataire, dont le pays d'origine ne reconnaît pas aux femmes la possibilité de transmettre leur nationalité (c'est, par exemple, le cas des femmes libanaises malgré l'adhésion de leur pays à une convention internationale) ou si ses parents sont «apatrides» (athées nés dans un pays où l'appartenance religieuse est une condition sine qua none pour acquérir la nationalité).




    Votre enfant mineur le devient systématiquement, cela quel que soit son lieu de naissance et même si vous êtes séparés ou divorcés. Il peut conserver sa nationalité d'origine selon la législation du pays.




    II faut distinguer l'adoption plénière de l'adoption simple. Dans le premier cas, votre enfant devient automatiquement français par filiation, mais il peut garder la double nationalité, si son pays de naissance l'admet, comme c'est le cas de la Colombie (droit du sol ). Il faut donc se rensei-gner auprès de l'ambassade du pays d'adoption, à l'approche de sa majorité, pour des questions de service militaire notamment ! En cas d'adoption simple, votre enfant peut réclamer la nationalité française avant sa majorité.




    NON

    Même si vous n'avez besoin d'aucun permis, se déplacer à bicyclette, cela s'apprend ! Car vous êtes un conducteur de véhicule à part entière, ce qui implique la connaissance du Code de la route. L'astuce pour maîtriser votre engin ? Prendre des cours auprès d'un « vélo-école » (dans toutes les villes), Environ 50 € les 15 séances.




    OUI

    Il doit être pourvu de dispositife réfléchissants - blanc à l'avant, rouge à l'arrière, orange dans chaque pédale - et d'au moins deux réflecteurs visibles latéralement (« cataroues » ou pneus à flancs réfléchissants). A la tombée de la nuit, les phares (blanc ou jaune à l'avant, rouge à l'arrière) doivent être activés. A défaut, vous risquez une amende de 11 € à laquelle s'ajoute une autre amende de 11 € si les freins et la sonnette ne fonctionnent pas.
    A noter: Le port du casque n'est pas obligatoire..




    NON

    La loi ne vous impose aucune obligation, d'autant que, avec un bon « U » (le plus résistant des antivols), le risque est quasi nul. Autre sécurité: faire graver votre vélo. Le coût ? De 5 à 10 €. Dans ce cas, le vol et la revente sont plus risqués.




    OUI

    Toutefois, il existe des règles particulières. Par exemple: vous devez indiquer vos changements de direction avec le bras lorsque vous tournez.
    A noter: Veillez à l'ouverture intempestive des portières des voitures garées.




        59 - Peut-on me retirer mon permis auto si je commets une infraction grave à vélo ?    


    OUI

    Si vous pédalez avec un taux d'alcoolémie égal ou supérieur à 0,8 g par litre de sang, vous risquez une suspension de votre permis de conduire, en plus de l'amende. Si vous grillez un feu rouge, ça vous coûtera 135 € (90 € si vous payez sous trois jours).




        60 - Y a-t-il des règles pour transporter mon enfant ?    


    OUI

    Si votre enfant est âgé de moins de 5 ans, vous devez l'installer sur un siège homologué muni de courroies d'attache et de repose-pieds (soit à l'avant pour les plus petits, soit à l'arrière). Reste que les sièges sont homologués pour les enfants dont le poids est compris entre 9 et 22 kilos. A partir de quel âge peut-il vous accompagner ? La loi ne donne pas d'indication mais, avant 2 ans, ce n'est pas conseillé.
    A noter: Si le casque n'est pas obligatoire, il est vivement recommandé.




        61 - Puis-je rouler sur les trottoirs ?    


    NON

    Ils appartiennent aux seuls piétons, en dehors des bandes cyclables. Sans quoi, c'est 135 € d'amende (90 € si vous payez sous trois jours). Seule exception: les enfants de moins de 8 ans, qui ont le droit de rouler au pas.
    A noter: Les aires piétonnes sont en principe autorisées aux vélos, à condition de rouler à une allure modérée et de donner la priorité aux piétons.




    OUI

    Depuis le 1er juillet 2010, les cyclistes peuvent emprunter certaines rues en sens interdit. En clair, vous pouvez rouler dans les deux sens dans les zones 30 et les zones de rencontre. Ailleurs, cela reste interdit. Comment s'en assurer ? Grâce à un marquage au sol à l'entrée et à la sortie du double sens et à un panneau « sens interdit sauf cycles ».




    Trafic de stupéfiants, crime organisé, blanchiment d'argent... dans le cadre d'une instruction judiciaire pour un crime ou un délit (sanctionné d'au moins deux ans de prison), le juge d'instruction peut décider de faire pratiquer des écoutes pour une durée de quatre mois. Le but ? Aider à mettre la main sur une personne recherchée, constater une infraction (ou la déjouer) ou être utile pour prouver une culpabilité ou une complicité.

    Bon à savoir:
    En matière de sécurité nationale ou de lutte contre le terrorisme, des écoutes dites « de sécurité » peuvent être autorisées par le Premier ministre. On parle alors d'interceptions administratives. Mais aucune interception ne peut avoir lieu sur la ligne, privée ou professionnelle, d'un avocat sans que le bâtonnier soit au courant.





    Non. Si votre ligne fait l'objet d'une écoute téléphonique judiciaire, la loi ne prévoit pas que vous en soyez averti. En revanche, si vous soupçonnez être sur écoute administrative, vous pouvez vous adresser à la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Elle pourra seulement vérifier si une écoute est en cours et si elle remplit les conditions légales, mais sans vous en informer.

    Bon à savoir:
    Seules les écoutes validées par un juge ou le Premier ministre sont légales. Les écoutes dites « sauvages » effectuées sans autorisation par un fonctionnaire de l'Etat (un inspecteur des impôts ou un conseiller Pôle emploi...) sont illégales et passibles de trois ans de prison et de 45 000 € d'amende.





    C'est interdit. En clair, si votre ex utilise des techniques dignes de James Bond pour savoir qui vous appelez et quand, cela s'apparente à une écoute illégale. La sanction prévue est alors de un an de prison et de 45 000 € d'amende.

    Bon à savoir:
    Un détective privé a le droit de vous filer dans la rue, mais pas d'installer un logiciel mouchard dans votre téléphone.





    Le Code de la santé publique indique qu'aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage. Dès lors que votre voisine piétine toute la journée, elle dépasse la ligne rouge.

    La sanction:
    Jusqu'à 450 € d'amende, voire des dommages et intérêts.





    Se promener en tenue d'Adam chez soi ou dans son jardin n'est pas répréhensible sauf si la nudité est imposée à la vue d'autrui. Par conséquent, si votre voisin l'expose à votre regard ou à celui de vos enfants, il est passible du délit d'exhibition sexuelle prévu par le Code pénal.

    La sanction:
    Jusqu'à un an de prison et 15 000 € d'amende, mais, dans les faits, à moins d'une réelle intention perverse, la sanction dépasse rarement 1 000 €.





    Les aboiements incessants sont considérés comme des troubles anormaux du voisinage..

    La sanction:
    La même que pour les bruits de pas. En outre, le juge a la possibilité d'ordonner le placement du chien à la SPA.





    Outre le Code de la santé publique qui réglemente le bruit, la mairie ou la préfecture autorisent en général l'utilisation des appareils de jardinage et de bricolage à des horaires précis. Pour être verbalisé, votre voisin doit utiliser sa perceuse ou sa tondeuse en dehors de ces horaires ou de façon abusive.

    A noter:
    En copropriété, le règlement peut aussi fixer des heures autorisées.


    La sanction:
    Idem que pour les aboiements, parfois des indemnités et la confiscation de l'outil.





    Le tapage nocturne entre 22 h et 7 h est réprimé par le Code pénal.

    La sanction:
    Jusqu'à 450 € d'amende. Par ailleurs, le juge pourra vous allouer une indemnisation d'autant plus élevée que votre préjudice est aggravé par la répétition du bruit.





    Même si aucun texte ne régit la fumée d'un barbecue, celle-ci peut constituer un trouble anormal de voisinage en cas d'usage excessif, surtout si elle provoque des taches sur votre mur.

    A noter:
    En copropriété, certains règlements l'interdisent. Son usage peut également être réglementé par arrêté municipal.


    La sanction:
    Des dommages et intérêts ou l'interdiction et le déplacement du barbecue et 38 € d'amende en cas d'infraction à un arrêté municipal.





    Les cris ou les conversations à voix forte entrent aussi dans le cadre des troubles de voisinage quand ils se répètent souvent.

    La sanction:
    Jusqu'à 450 € d'amende, sans compter les dommages et intérêts.





    L'utilisation d'appareils ménagers bruyants entre 22 h et 7 h peut être assimilée à du tapage nocturne. Si le règlement de copropriété prévoit des créneaux horaires pour limiter la gêne, les habitants de l'immeuble sont tenus de s'y conformer.

    La sanction:
    La même que pour une fiesta tardive !





    Oui et non. Même s'il n'existe pas de permis, vous devez vous conformer à un « code », édicté par la Fédération française de ski (FFS), notamment, vous devez maîtriser votre vitesse et votre direction, respecter la priorité. En aval, priorité au skieur en dessous de vous et, en amont, aux skieurs situés au-dessus, lorsque vous repartez après un arrêt. Enfin, vous êtes tenu de connaître la signalisation: couleurs des pistes selon leurs difficultés, présence d'engins de damage, etc. Bon à savoir Si vous ne respectez pas ces règles de sécurité, vous n'encourrez aucune verbalisation, à condition de pas provoquer d'accident.




        75 - En cas d'accident, qui est responsable ?    


    Si vous êtes blessé par un skieur, le code de la FFS fait foi auprès des tribunaux, afin de déterminer s'il a commis une faute. Par exemple, s'il a « grillé » la priorité. Dans ce cas, vous serez indemnisé par sa compagnie d'assurances (responsabilité civile incluse, le cas échéant, dans l'assurance multirisque habitation ou celle souscrite avec la carte neige). En cas de négligence caractérisée - stationnement sous une grosse bosse - ou de mise en danger délibérée de la vie d'autrui - slalomer en prenant les autres skieurs comme obstacles -, un skieur peut voir sa responsabilité pénale engagée. A la clé, une amende de 15 000 € et un an de prison.




        76 - Quelle est la règle pour le hors-piste ?    


    En principe, vous avez le droit d'en faire; en pratique, mieux vaut être un skieur chevronné ! Un conseil: respectez les recommandations de l'Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches (Anena).




        77 - Ski de glacier, bobsleigh, surf... exigent-ils une assurance spécifique ?    


    Ces activités jugées « à risques » peuvent être exclues des contrats d'assurance. Vérifiez-le. Si c'est le cas, souscrivez une extension de garantie. Bon à savoir La carte neige ne couvre pas le bobsleigh, le delta-plane, le skeleton et le hockey sur glace. Les blessures subies lors d'une compétition (hormis les examens passés dans une école de ski) ne sont pas prises en charge.




        78 - Et si je déclenche une avalanche?    


    De deux choses l'une: soit vous skiez sur un domaine balisé et rien ne laissait prévoir une avalanche. Si c'est le cas, votre responsabilité n'est pas engagée. Soit vous franchissez les barrières de sécurité alors que la signalisation vous indique des risques d'avalanche et provoquez une coulée par imprudence. Vous pouvez être poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui, même s'il n'y a pas de victimes.




    Tout stage doit être intégré dans un cursus pédagogique et obligatoirement assorti d'une convention de stage entre le stagiaire, l'entreprise et l'université. Ce qui suppose que vous soyez étudiant dans un établissement d'enseignement supérieur, technique ou autre. Aucune convention de stage ne peut être conclue pour remplacer un salarié en cas d'absence, de suspension de son contrat de travail ou de licenciement. Le stagiaire ne peut exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent, pour faire face à un accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise ou pour un emploi saisonnier.




    S'il n'y a pas de durée maximale, votre stage doit se situer dans la limite de l'année universitaire. En général du 1er octobre au 30 septembre, voire jusqu'au 31 décembre de l'année concernée pour un stage de fin d'études de type master.




    Oui, si votre stage dure plus de deux mois consécutifs, auquel cas une gratification est obligatoire. Son montant minimal est de 417,09 € mensuels pour un plein-temps, sur la base de 35 heures hebdomadaires, à compter du premier jour du premier mois de stage.
    A noter: Pendant votre stage, vous restez affilié au régime d'assurance-maladie qui vous couvre habituellement (régime étudiant, ayant droit de vos parents). En revanche, vos périodes de stage sont exonérées de cotisations sociales, sauf si votre rémunération est supérieure à 417,09 €. Dans ce cas, les cotisations ne portent que sur l'excédent. Le plus: l'ouverture de droits à la retraite.




    Toute demande de DIF passe par le service formation de votre entreprise qui vous aidera à le constituer, le validera puis le transmettra à l'organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) dont il dépend.
    Bon à savoir: Faire un bilan de compétences peut être un bon préalable pour définir votre projet de formation et sa forme (DIF ou GIF).




    L'objectif du DIF est d'acquérir de nouvelles compétences, voire de les approfondir, dans un but professionnel et non de « loisirs ». Il ne faut cependant pas le confondre avec le plan de formation continue de votre entreprise, qui est axé sur un perfectionnement des compétences - la frontière entre les deux est parfois ténue.
    Important: Le nombre d'heures auxquelles vous avez droit dans le cadre du DIF est largement inférieur à celui d'un GIF et n'est donc pas adapté à une reconversion professionnelle.




    Vérifiez que votre choix fait partie des formations prioritaires sur les listes définies par votre accord d'entreprise ou de branche. Dans le cas inverse, il y a fort à parier que votre dossier sera rejeté par votre employeur ou par l'OPCA lui-même. Par ailleurs, ce dernier peut aussi considérer que votre demande relève davantage d'un GIF.
    Bon à savoir: Si toutes les entreprises respectent le cadre légal du DIF, certaines ne vérifient pas la validité d'un dossier avant de l'envoyer. Aussi, assurez-vous que votre demande fait partie des formations prioritaires.




    A plein-temps, vous bénéficiez de 20 heures par an, cumulables sur six ans dans la limite de 120 heures. Vous pouvez donc choisir une formation de 40 heures, au bout de deux ans, puis de 80 heures la sixième année, toujours en accord avec votre employeur.
    Bon à savoir: Si, au terme des six ans, vous n'avez pas utilisé les 120 heures, votre compteur reste plafonné à ce «crédit». Par ailleurs, l'aval de votre employeur est obligatoire concernant les dates de votre formation, afin d'éviter de perturber la marche de votre service.




    En principe, oui, le but de toute formation est de ne pas se laisser dépasser par les évolutions professionnelles ou de permettre de bifurquer vers une autre activité. Cela étant, rien n'oblige votre employeur à vous proposer un poste dans l'entreprise en rapport avec la formation que vous avez effectuée.




    Non

    Votre fournisseur d'accès Internet (FAI) ne peut pas modifier votre abonnement sans vous en informer. Il doit le faire au moins un mois avant sa mise en place. Vous n'êtes pas d'accord ? Vous pouvez résilier sans pénalité votre abonnement dans les quatre mois suivant la modification.
    Bon à savoir:
    Votre bouquet de chaînes inclus dans votre forfait est modifié unilatéralement ? Vous avez aussi le droit de rompre votre contrat sans pénalité.




    OUI

    Vous avez le droit de vous faire rembourser une partie de votre facture correspondant à la période pendant laquelle vous n'avez pas eu accès au service. Il suffit d'en faire la demande. Le FAI est responsable de la bonne exécution du contrat et il est tenu à une obligation de résultats.
    Bon à savoir:
    Votre opérateur est exonéré de sa responsabilité en cas de force majeure (intempéries, virus). Il peut aussi interrompre le service momentanément pour des raisons de maintenance (ou de mise à jour).




    OUI

    C'est un motif légitime de résiliation anticipée, valable pour un contrat de téléphonie mobile ou d'accès à Internet. Idem si vous déménagez en France, mais dans une zone non couverte. Quant aux autres motifs légitimes de résiliation (licenciement, maladie, surendettement...), reportez-vous à votre contrat.
    Seule execption:
    Le vol ou la perte de votre mobile n'est jamais un motif légitime.




    OUI

    L'opérateur qui installe le réseau fibre optique est tenu de l'ouvrir aux autres opérateurs. On parle d'obligation de mutualisation.
    Bon à savoir:
    L'équipement d'un immeuble en très haut débit est à la charge de l'opérateur et donc sans frais pour la copropriété.




    OUI

    On ne peut pas vous imposer un mode de paiement. Sur simple demande, vous pouvez payer par chèque. Seul hic ? Le FAI peut vous facturer un surcoût (comptez autour de 2 €/mois) pour les frais. Vous souhaitez revenir à une facture papier à la place de l'électronique ? Le FAI ne peut s'y opposer.




    OUI

    Depuis le 1er mars 2011, le déblocage de votre téléphone portable est gratuit au bout de trois mois de contrat (au lieu de six mois). Par ailleurs, si vous souhaitez résilier votre contrat de vingt-quatre mois de manière anticipée et sans motif légitime, votre désengagement vous coûtera moins cher. Vous paierez 100% de votre abonnement jusqu'au douzième mois, puis au maximum le quart du montant total entre le treizième et le vingt-quatrième mois. Auparavant, vous étiez redevable de l'intégralité...




    Appelé aussi « blâme », il s'applique pour les fautes les moins graves comme, par exemple, un manque de ponctualité répété.

    Les modalités:
    Votre employeur doit vous adresser ses reproches par écrit (lettre recommandée avec accusé de réception - AR).


    Les conséquences:
    Si vous en cumulez plusieurs (deux, trois, etc.), cela peut se transformer en motif de licenciement.





    C'est une suspension temporaire (quelques jours, au maximum une ou deux semaines) de votre contrat de travail. Elle peut être prononcée, par exemple, si vous refusez d'exécuter une tâche sans raison valable.

    Les modalités:
    Vous recevez une convocation, par lettre recommandée, à un entretien préalable. A l'issue de l'entretien, votre patron dispose d'un délai de deux mois pour vous adresser, toujours en recommandé, votre mise à pied.


    Les conséquences:
    L'accès à l'entreprise vous est interdit et vous ne serez pas payé.





    Elle implique une affectation à un autre service ou à un lieu de travail différent, du fait d'un comportement fautif mettant en péril les intérêts de l'entreprise.

    Les modalités:
    Elles sont identiques à celles de la mise à pied. Si alors envisager votre licenciement.


    Les conséquences:
    Une modification de votre contrat de travail (lieu, horaires...).





    Elle consiste en un changement d'affectation pour un poste à moindre responsabilité, si on juge que vous faites preuve d'incompétence.

    Les modalités:
    Elles sont semblables à celles de la mutation pour faute.


    Les conséquences:
    Une modification de votre contrat de travail (lieu, horaires...) et une baisse de salaire, si le barème du poste auquel vous êtes affecté est moins élevé.





    C'est la sanction suprême qui peut résulter d'insultes proférées à l'égard de votre patron, d'un état d'ébriété ou encore de l'abandon de votre poste sans motif.

    Les modalités:
    Une lettre recommandée avec AR et, souvent, une mise à pied conservatoire pendant la procédure. En clair, vous cessez de travailler, mais vous êtes payé.


    Les conséquences:
    Si votre licenciement a pour motif une « faute grave », vous ne toucherez que les congés payés que vous avez acquis; en cas de « faute lourde », vous ne recevrez rien.





    II y a ceux pour lesquels vous avez donné votre accord au commerçant afin d'être informé des promotions ou des soldes (sinon, la loi l'interdit) et ceux qui semblent tombés du ciel ! En réalité, pas tout à fait: lorsque vous effectuez un achat par Internet, certains sites intègrent une case déjà cochée qui autorise le cybermarchand à vous envoyer des publicités par SMS, et même parfois à transmettre votre numéro à des partenaires commerciaux.

    II y a aussi les textes provenant de sociétés dont vous êtes client: ceux-là sont permis si la pub porte sur des produits ou des services analogues à ceux déjà achetés. Vous n'en voulez pas? Tapez «STOP» pour obliger légalement l'expéditeur à cesser tout envoi, puis «CONTACT» pour avoir son identité. Il persiste ? Déposez plainte sur le site de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, cnil.fr.




    Ces spams par SMS nous annoncent une excellente nouvelle: par exemple, le gain d'un gros lot ! Pour - prétendument - l'obtenir, il faut composer un numéro surtaxé commençant par 08 qui vous laisse « patienter» longtemps à l'écoute d'un disque sur messagerie. Le but ? Vous faire payer une communication téléphonique hors de prix. Autre variante: « C'est moi, contacte-moi vite au 08... » Signalez immédiatement ces arnaques en transférant votre message par SMS au 33700, votre opérateur sera automatiquement prévenu. Attention ! on recense de plus en plus de spams vocaux: vous entendez deux sonneries, on raccroche. Ne rappelez pas, vous tombez là aussi sur un numéro surtaxé. Transférez également ce SMS au 33700 pour avertir votre opérateur.




    Deux possibilités:

    L'entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), un statut entré en vigueur le 1er janvier 2011, qui nécessite peu de démarches administratives à accomplir (pas de statuts à rédiger, pas d'annonce légale...); ou la société unipersonnelle, plus adaptée si votre adolescent souhaite s'associer.




    Rassurez-vous,

    En dehors d'un accord spécifique de votre part, la loi prévoit que votre enfant ne pourra accomplir que des actes liés à la création et à la gestion courante de son entreprise (acheter du petit matériel, payer la location de sa connexion Internet...). De plus, les risques financiers sont limités: en cas de faillite, seuls les biens professionnels peuvent être saisis. En revanche, il est possible que votre enfant soit poursuivi sur son patrimoine personnel (et par ricochet le vôtre) si sa comptabilité n'est pas en règle.




    Non,

    Il ne peut pas posséder de fonds de commerce, même sur Internet (sauf s'il est émancipé), ni pratiquer une activité qui requiert un diplôme spécifique dont il n'est pas détenteur, comme un métier d'artisanat. En revanche, s'il est ultradoué en informatique, il peut proposer ses services comme consultant formateur pour donner des cours d'initiation à l'informatique. Il peut aussi exercer une activité artistique: mannequin chanteur, acteur, deux professions qui peuvent donner lieu à la création d'une EIRL.




    L'autorisation

    Des deux parents est obligatoire, soit par un acte sous seing privé, soit par un acte notarié. S'il n'a qu'un seul parent, il faut l'accord de ce dernier et aussi celui du juge des tutelles. En l'absence de parents, c'est au conseil de famille que revient la décision.




    OUI,

    Vous pouvez préciser, dans votre accord, que vous lui interdisez, par exemple, des dépenses d'investissement au-delà d'un certain montant. Et s'il veut louer un bureau ou se porter emprunteur pour son entreprise, là encore, il ne peut le faire sans votre autorisation.




    L'ouverture d'un compte professionnel est obligatoire.

    Votre accord sera demandé, mais, par prudence, vous pouvez prévoir que vous aurez seul le droit d'effectuer des paiements ou de décider de limiter leur montant. Même chose pour les retraits d'argent.




    Vous avez reçu un commandement de payer ? Si, passé le délai légal de huit jours, vous n'avez pas régularisé votre situation, l'huissier de justice est habilité à se présenter à votre domicile pour procéder à l'inventaire de vos biens en vue d'une saisie. Vous lui en refusez l'accès ? Muni d'un titre exécutoire, il peut faire appel à la force publique (ou à deux témoins majeurs) et mandater un serrurier pour forcer votre porte. Cette intervention peut avoir lieu entre 6 h et 21 h (sauf le dimanche et les jours fériés). A noter Les frais d'intervention du serrurier sont à votre charge.




    Vous êtes chez vous, en arrêt maladie, et un contrôleur sonne à votre porte... Rien ne vous oblige à ouvrir, mais vous risquez de perdre vos indemnités journalières et, le cas échéant, le versement de votre complément de salaire.




    Vous quittez votre appartement ? Au cours de la période de préavis, vous ne pouvez vous opposer à ce que le propriétaire le fasse visiter pour le louer ou le vendre. Reste que la loi fixe des limites: pas plus de deux heures par jour, hors jours fériés.




    Ils interviennent en cas d'urgence, directement chez vous ou pour accéder à l'appartement voisin. Vous n'êtes pas là ? Si nécessaire, ils sont autorisés à forcer votre porte, voire à casser une de vos fenêtres ! Dans ce cas, pour être plus rapidement indemnisé par votre assureur, demandez-leur un avis de passage.




    Pour saisir des éléments de preuve, une perquisition peut être faite à votre domicile par la police judiciaire sous l'autorité du procureur de la République, d'un juge d'instruction ou bien encore par le juge des libertés et de la détention... Elle peut être menée sans que vous soyez là, mais forcément en présence de deux témoins (par exemple, des voisins réquisitionnés par les policiers).
    Les horaires ? Tous les jours entre 6 h et 21 h (mais aussi la nuit, en cas d'urgence).




    Des travaux obligatoires ont été votés en assemblée générale: ravalement - exigé par l'administration -. mise aux normes de sécurité des balcons, recherche d'amiante... Vous ne pouvez pas vous opposer à leur réalisation, y compris dans les parties privatives. Si des ouvriers doivent faire des réparations sur votre balcon ou vos canalisations, vous devez les laisser entrer. A défaut, vous risquez des poursuites pour entrave à la copropriété.




    NON

    On ne peut vous éconduire s'il reste de la place et que le service n'est pas terminé. Il s'agirait d'un refus de vente, passible d'une amende de 1500 €.




    OUI

    Si la restriction horaire est mentionnée à l'extérieur et sur la carte qu'on vous remet. Le restaurateur peut moduler ses prix en fonction de l'horaire ou du jour de la semaine, s'il l'affiche clairement.




    NON

    Si vous demandez qu'on le change pour un autre, vous serez tenu de payer les deux. En revanche, le restaurateur doit reprendre le plat si celui-ci n'est pas conforme au descriptif de la carte. Par exemple, si l'escalope de veau se révèle être de la dinde, ou si le Champagne n'est qu'un mousseux, vous pouvez exiger leur remplacement. Idem si le poisson « frais » a été décongelé ! Ces fausses allégations peuvent valoir à l'établissement jusqu'à 37 500 € d'amende et/ou deux ans de prison pour tromperie sur la marchandise (article L. 213-1 du Code de la consommation).




    NON

    En France, l'eau en carafe est un service gratuit, de même que le pain, les condiments ou les épices et le couvert.




    NON

    II ne peut vous imposer de prendre un menu complet ni refuser de vous servir si vous ne commandez qu'un seul plat, quel qu'il soit (entrée, plat ou dessert). S'il le fait, il encourt une amende de 1500 € pour vente subordonnée.




    OUI

    Dans le cas où un convive (enfant ou adulte) ne consomme aucun plat ni boisson, le restaurateur est en droit de faire payer une somme pour son couvert, mais seulement si elle est mentionnée noir sur blanc sur la carte.




    NON

    Mais les prix et contenances des boissons (au moins pour les quatre ou cinq boissons les plus courantes) doivent être affichés à l'extérieur et sur la carte. Bon à savoir Si le vin au verre est à la carte, sachez qu'on doit le servir devant vous, on ne doit pas vous l'apporter déjà rempli.




    OUI

    Uniquement si vous avez opté pour un menu fixe et à condition que ce supplément soit indiqué sur la carte. Si ce n'est pas le cas, le restaurateur n'est pas tenu de vous l'accorder.




    OUI

    Si le montant de l'addition est inférieur à la valeur du billet, ce dernier peut être refusé; en effet, dans les commerces de proximité, le client est tenu d'avoir l'appoint. Le restaurateur peut également refuser les paiements par chèque ou carte bancaire, ou ne les accepter qu'au-delà d'un certain montant, sous réserve d'afficher ces conditions à l'entrée du restaurant.




    OUI

    Bien que cela ne soit pas très bien vu en France (contrairement à d'autres pays), rien ne s'y oppose légalement et le restaurateur ne pourra vous l'interdire. Si la bouteille est consignée, il peut vous demander le prix de la consigne ou ne pas accepter de vous la laisser, auquel cas cela doit être précisé sur la carte.




    Une compensation financière vous est due dès lors que votre train parvient à destination au moins 30 minutes après l'heure prévue et que ce retard est imputable à la SNCF. Attention ! il s'agit d'un geste commercial appelé « engagement horaire garanti » qui ne s'applique que sur les trains grandes lignes (hors TER et Transilien). Pour un retard de 30 à 59 minutes, l'indemnité est égale à 25% du prix du billet en bons de voyage. Au-delà, vous aurez le choix entre un dédommagement financier ou des bons de voyage. Entre 1 et 2 heures, il est équivalent à 25% du prix du billet. Entre 2 et 3 heures de retard, c'est 50% du prix du billet. Au-delà, le remboursement grimpe jusqu'à 75%.
    A noter: A la descente du train, récupérez une enveloppe « régularité » pour vous faire indemniser. Si vous l'avez oubliée, adressez l'original de votre billet (gardez-en une copie), accompagné du justificatif de retard - à demander en gare d'arrivée - au Centre régularité SNCF, 37, avenue de Lyon, 31503 Toulouse Cedex 9.




        123 - Il est supprimé (TGV, Teoz, Lunéa, Intercités).    


    De deux choses l'une, soit vous renoncez à voyager et la SNCF doit vous rembourser votre billet, faites votre demande directement au guichet de la gare; soit vous empruntez le train suivant en utilisant votre billet sans surcoût, après avoir averti un contrôleur. Inconvénient: vous n'êtes pas sûr d'avoir une place assise.




        124 - Les cas particuliers.    


    Pour un retard imputable à la SNCF, compris entre 1 et 2 heures, vous avez droit à une compensation équivalente à 25% du prix du billet, en bons d'achat. S'il dépasse 2 heures à 50% du prix du billet. Votre train est annulé ? Vous avez droit au remboursement en bons de voyage d'un montant équivalent au prix de votre billet, majoré de 10%. Votre demande doit être faite par Internet (idtgv.com).
    L'Eurostar: Si le retard se situe entre 1 et 2 heures, les voyageurs ont le choix entre un aller simple gratuit dans la même classe ou 50 % de réduction sur un aller-retour dans la même classe ou encore le remboursement de 25% de la valeur du trajet retardé. Deux heures et plus ? Soit un aller-retour gratuit dans la même classe, soit le remboursement de 50% de la valeur du trajet retardé. Plus de 5 heures de retard, les voyageurs ont droit au remboursement total du trajet retardé + un aller-retour gratuit dans la même classe de voyage.




        125 - Le cas de force majeure.    


    Accident sur la voie, sonnette d'alarme actionnée, sabotage, intempéries, grève du personnel... si la SNCF n'est pas responsable du retard, aucune indemnité n'est due.
    A noter: En cas de panne de matériel, d'erreur d'aiguillage ou de rupture de caténaire, le retard est imputable à la SNCF.




        126 - Police et Gendarmerie nationales exercent Tes mêmes fonctions.    


    VRAI

    Ces deux corps font partie des « forces de l'ordre » dont la mission est d'assurer la protection des personnes et des biens. A ce titre, la gendarmerie nationale comme la police nationale sont chargées d'effectuer des missions de police en synergie: prévenir les actes de délinquance, constater les infractions, procéder à des arrestations, mener des enquêtes judiciaires, maintenir l'ordre...

    La différence sur le terrain ?
    Les gendarmes opèrent habituellement dans les zones rurales et périurbaines, alors que la police nationale est chargée des zones urbaines. Petite distinction de statut également: la gendarmerie est une force armée, la police est une force civile, même si, depuis 2009, elles sont toutes deux placées sous l'autorité hiérarchique du ministère de l'Intérieur.




    FAUX

    C'est un policier de proximité. Il fait partie de la police nationale. Son rôle est d'entretenir le contact avec les habitants pour assurer une présence fréquente, notamment dans les quartiers difficiles.

    Bon à savoir:
    Expérimenté depuis début mai dans certaines grandes villes (notamment à Strasbourg, à Nice, dans l'Ouest parisien...), ce corps de police est appelé à se développer à compter du mois de septembre.




    FAUX

    Un agent de police municipale a le droit d'effectuer un dépistage de votre taux d'alcoolémie et de vous verbaliser si nécessaire. Il est aussi compétent pour vous dresser un PV pour une infraction aux règles de stationnement, un excès de vitesse ou pour réguler la circulation, placer les commerçants ambulants sur un marché. Mais, il ne peut pas mener d'enquête judiciaire ou vous placer en garde à vue. Autre différence: il agit sous l'autorité directe du maire.

    A noter:
    Vous avez commis une infraction au Code de la route ? Il a le droit de vérifier les papiers de votre véhicule. En revanche, il n'a pas le pouvoir d'effectuer un contrôle d'identité sans l'ordre d'un officier de police judiciaire.




    FAUX

    II est obligatoire pour un gendarme. En tant que militaire, il doit avoir une tenue réglementaire. S'il est motorisé, il porte le plus souvent un pantalon type équestre et des bottes montantes. En revanche, un policier peut être, selon ses fonctions, soit en uniforme, soit en tenue civile (par exemple, s'il doit démanteler un trafic de stupéfiants). Dernier point: dans la police municipale, l'uniforme est toujours obligatoire, contrairement à la police nationale.




    FAUX

    Le CRS est un policier. Son rôle ? Il exerce une mission de maintien et de rétablissement de l'ordre, notamment lors de conflits sociaux, de rencontres sportives, de rassemblements culturels.




    FAUX

    II y a aussi des agents de sécurité, dont le rôle est d'assister la police nationale pour sécuriser le réseau. Pour la plupart, ils dépendent d'une société privée. Leur mission est de rassurer les usagers des transports en commun, dissuader les fraudeurs, surveiller les voies, protéger les conducteurs. Un agent de sécurité n'est pas autorisé à effectuer un contrôle d'identité. Il lui faut le concours d'un officier de police judiciaire (policier ou gendarme). Un agent SNCF ou RATP non plus, même si vous êtes en infraction.

    Bon à savoir:
    Dans le cadre de Vigipirate, l'armée peut être amenée à patrouiller dans les gares.




    VRAI

    Accident de la route, trouble à l'ordre public, infraction pénale... en cas d'urgence, vous devez composer le 17 d'un fixe et le 112 d'un portable.




    La loi qui s'applique automatiquement n'est ni celle du pays dont l'un des deux époux est originaire, ni celle du pays où le mariage est célébré, mais celle du pays où ils vont résider et travailler juste après leur mariage. Ainsi, si vous êtes française, épousez un Italien et partez vivre avec lui en Italie, c'est la loi et le régime matrimonial italiens qui seront mis en œuvre. Mais si vous allez, sitôt après la noce, vous installer en Allemagne, c'est la loi et le régime matrimonial allemands qui régiront votre mariage, même si vous quittez l'Allemagne quelques années après.

    Bon à savoir: Les futurs époux ont donc tout intérêt à s'informer précisément sur les règles juridiques qui s'appliqueront automatiquement dans leur pays de résidence: non seulement le régime matrimonial (qui peut être de type « séparatiste » ou « communautaire »), mais les conséquences en cas de divorce ou de décès, les règles de solidarité des dettes, droits du conjoint survivant...




    Les notaires conseillent vivement cette formule, qui vous permet de choisir le régime matrimonial qui s'appliquera. En effet, depuis la convention du 14 mars 1978, dite de La Haye, les couples internationaux peuvent opter, par contrat, soit pour le régime matrimonial prévu dans le pays dont les époux sont originaires, soit pour celui du pays où l'un des deux résidait avant son mariage, soit pour celui du pays où ils vont résider après leur mariage. Concernant leurs biens immobiliers, ils peuvent en outre décider que ces derniers seront régis par la loi du pays où ils se situent. Ainsi, par exemple, un couple franco-espagnol peut très bien décider de soumettre l'appartement qu'il s'apprête à acheter à New York à la loi de l'Etat de New York (régime de la séparation de biens), même s'il a choisi comme régime matrimonial celui qui s'applique automatiquement en France (communauté réduite aux acquêts).

    Attention ! Le régime choisi par contrat s'applique pendant toute la durée de votre mariage, quel que soit votre pays de résidence par la suite. Si, toutefois, vous souhaitez changer tout ou partie de votre régime matrimonial, vous conservez la possibilité de le faire, mais seulement après deux ans de mariage et obligatoirement devant notaire; si vous avez des enfants mineurs, il faudra, en outre, engager une procédure d'homologation auprès du tribunal de grande instance ! Aussi, mieux vaut faire le bon choix avant la cérémonie !




    Ce n'est pas du harcèlement si, le climat pesant au bureau est dû, par exemple, à un manque d'affinités avec vos collègues ou à une ambiance délétère qui concerne tout le service.

    Ça l'est si, vous êtes le seul que vos collègues mettent ostensiblement à l'écart et qu'ils adoptent, à votre égard, un comportement humiliant exclusivement dirigé contre vous (ironie déplacée...) de façon répétée, alors qu'ils entretiennent entre eux des relations courtoises.




    Ce n'est pas du harcèlement si, les remarques de votre patron sont formulées objectivement, même exprimées de façon froide ou hautaine, qu'elles sont destinées à vous aider à progresser: il vous explique comment être plus efficace.

    Ça l'est si, elles sont systématiquement dites sur un ton vexatoire et destinées à vous humilier ou à vous rabaisser (« c'est vraiment nul, décidément vous n'êtes bon à rien... »), ou encore lorsqu'elles sont infondées (vous rendez toujours votre travail dans les temps).




    Ce n'est pas du harcèlement si, out le monde est logé à la même enseigne, d'autant que des pratiques de management reposant sur le stress, censé stimuler la productivité, sont fréquentes.

    Ça l'est si, votre patron exerce une pression permanente uniquement sur vous et que, malgré vos efforts, il n'est jamais satisfait.




    Ce n'est pas du harcèlement si, son comportement est passager parce qu'il a des soucis professionnels ou personnels qui le rendent peu enclin à la courtoisie, ou si personne n'a droit à ses égards car telle est sa personnalité.

    Ça l'est si, vous êtes seul à subir cette attitude et qu'elle est permanente. Même chose s'il ne vous adresse la parole que pour vous tenir des propos insultants.




    Ce n'est pas du harcèlement si, dans la mesure où il n'y a pas de droit à la prime ou que personne n'en a reçu.

    Ça l'est si, votre patron n'est pas en mesure de justifier sa décision par des éléments objectifs alors que vos collègues en ont eu une, ou si la convention collective la prévoit et que vous êtes le seul à ne pas l'avoir perçue. Même chose lorsqu'il s'agit d'une augmentation conventionnelle liée à l'ancienneté par exemple.




    Avec lui, pas de lettre d'embauché ni de fiche de paie, les démarches sont simplifiées au maximum: vous pouvez utiliser votre propre chéquier ou demander un chéquier emploi service à votre banque. Vous indiquez le montant net sur le chèque et remplissez le volet social - soit en ligne, sur le site du Centre national du chèque emploi service (Cesu), soit sur l'imprimé inséré dans le chéquier spécial (à retourner par La Poste). Le Cesu calcule les cotisations, les prélève sur votre compte et adresse une attestation d'emploi au baby-sitter. Autre solution: passer par un prestataire agréé de services à la personne. Il s'occupe des démarches, du paiement, du remplacement éventuel du baby-sitter..., moyennant des frais d'inscription ou une cotisation mensuelle modique, voire sans surcoût. C'est le cas des agences professionnelles de l'emploi familial (Apef, rens. sur apef-services.fr).




    Selon la loi, on doit majorer le salaire de 25% entre 21 h et 6 h, mais seulement s'il s'agit d'un travail « actif». Si bébé dort, cela n'est pas obligatoire, on pourrait même minorer le salaire en toute légalité... Pour autant, dans les faits, vous avez tout intérêt à vous entendre avec le baby-sitter sur un paiement forfaitaire (50 € la soirée, par exemple). De même, il est d'usage de le raccompagner, s'il n'est pas véhiculé, ou de lui payer un taxi.




    C'est courant, certes, mais cela n'en reste pas moins du travail au noir, avec les risques qu'il comporte. En effet, tout « travail dissimulé » est une infraction pénale, d'autant plus lourdement sanctionnée si le baby-sitter est mineur et soumis à obligation scolaire (jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 € d'amende). Le risque existe surtout s'il provoque des dommages ou un sinistre à votre domicile. Par exemple, s'il se blesse et doit se rendre à l'hôpital pour se faire soigner, cela peut amener les assureurs ou l'assurance-maladie à découvrir l'existence de travail au noir et à se retourner contre vous. L'assureur refusera alors de vous indemniser, la Sécurité sociale ne prendra pas en charge l'accident du travail, mais vous demandera de rembourser toutes les dépenses pour ses soins, et vous serez en outre condamné à une amende et à un lourd rappel de cotisations.




    Le baby-sitting fait partie des services à la personne qui ouvrent droit au crédit d'impôt. En clair, vous pourrez déduire de votre revenu imposable la moitié des sommes versées (salaire net + cotisations, dans la limite d'un plafond annuel de 12 000 €, majoré de 1500 € par enfant à charge). Et si vous n'êtes pas imposable, la somme sera créditée sur votre compte. Ainsi, une heure de baby-sitting à 10 € net revient à 8,17 € (en 2011) après déduction, avec paiement forfaitaire des cotisations (voir encadré).




    Ses parents doivent vous fournir une autorisation écrite. S'il a entre 14 et 16 ans, vous devez, en outre, faire une déclaration auprès de la direction du travail. Il faut s'adresser au bureau départemental de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE). Attention ! Entre 14 et 16 ans, il ne peut être employé au-delà d'une durée annuelle excédant la moitié des vacances scolaires.




    Vous êtes libre de donner à qui vous voulez de l'argent, des bijoux, des meubles: si vous les remettez directement à son destinataire, il s'agit, selon la loi, d'un « don manuel », pour lequel vous n'avez pas besoin de notaire.

    Ce qu'il faut savoir: L'acte notarié n'est obligatoire que pour les donations immobilières (maison, appartement) et vivement conseillé pour les grosses sommes d'argent, source de conflits familiaux. Dans ce cas, il est indispensable si vous souhaitez assortir votre don d'argent de certaines conditions, comme le fait qu'il soit intégré à la succession au moment de votre décès et donc déduit de la part d'héritage du bénéficiaire, pour ne pas léser les autres héritiers.

    Bon à savoir: Un avocat a autant de compétences qu'un notaire mais ses honoraires, fixés à l'avance, ne dépendent pas du montant de la succession, contrairement à ceux du notaire, calculés sur la valeur du don: 2.4% sur une somme d'argent, 5% sur la valeur d'autres biens jusqu'à 6 500 €. Au-delà, le pourcentage est dégressif.




        146 - Je rédige mon testament.    


    II est dit « authentique » lorsqu'il est dicté au notaire en présence d'un témoin, et « olographe » lorsque c'est vous qui le rédigez, chez vous (le témoin n'est pas obligatoire). Dans la majorité des cas, un testament est facile à écrire seul, il suffit d'employer des termes simples, précis.

    Important: Vous devez le déposer signé chez un notaire, qui doit le transmettre au Fichier central des dispositions de dernières volontés (copie datée et référencée). Le coût ? 15 €. Le risque est celui d'une mauvaise interprétation du document, s'il n'a pas été établi assez clairement, mais il faut savoir que ce type de litiges survient aussi avec des testaments faits devant notaire.

    Bon à savoir: II n'y a pas de hiérarchie, c'est le dernier testament en date qui compte.




        147 - Je déclare une succession.    


    Si la formalité est obligatoire, le notaire ne l'est pas. Or cette démarche a un prix: 1% de l'actif brut, même s'il y a un passif. Par exemple, vous héritez d'une maison estimée à 300 000 €, sur laquelle il reste 100 000 € de crédit, le montant réel du patrimoine est donc de 200 000 €. Si l'Etat assoit l'impôt sur cette somme, le notaire, lui, calcule ses honoraires sur 300 000 €, donc 3 000 €. Si vous voulez le faire seul, il suffit d'indiquer aux services fiscaux le montant exact du patrimoine du défunt. Pour cela, vous demandez à la banque le solde de son ou de ses comptes (liquidités, titres...) ainsi qu'une évaluation gratuite de son éventuel patrimoine immobilier éventuel à une agence immobilière. Quant aux terrains agricoles, ils seront évalués gratuitement par la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer). Vous devez ensuite contacter votre centre des impôts pour le calcul de l'impôt sur la succession à régler.




        148 - Il reste incontournable...    


    Dans le cadre des contrats de mariage et de vente immobilière, le notaire est aussi un garant de l'authenticité des documents que vous allez signer: en effet, cet officier public, agissant pour le compte de l'Etat, constate officiellement la volonté des signataires et s'engage personnellement sur le contenu et la date de l'acte, authentifié par son sceau et sa signature. Son rôle de conseiller, notamment en matière de succession, est aussi très important, surtout si les biens à répartir et la composition familiale sont compliqués. Bon à savoir Les notaires sont tenus de vous assister gratuitement si vos revenus sont faibles. S'il vous refuse cette aide accordée par le juge, écrivez au procureur général, qui mettra le notaire en demeure de vous l'accorder (article 45 de la loi du 10 juillet 1991 ).




    La loi ne précise pas le nombre de mails qu'un salarié peut envoyer à titre privé. Ainsi un conseil de prud'hommes a estimé que le licenciement d'une employée pour avoir envoyé presque 160 mails personnels en deux mois n'était pas motivé par des éléments assez sérieux, bien qu'elle ait signé le règlement de l'entreprise indiquant qu'Internet devait être utilisé à des fins professionnelles.




    Si la charte Internet de votre entreprise ne vous l'interdit pas, pas de problème, surtout si vous surfez à l'heure du déjeuner. Cela dit, lisez le règlement intérieur sur ce qu'il autorise ou non à faire pendant la pause déjeuner. Même si, du côté de la loi, surfer sur votre lieu de travail sur des sites personnels n'est pas interdit, vous n'êtes pas complètement protégé pour autant, certaines juridictions ayant déjà considéré qu'un temps de 40 heures en un mois pouvait être qualifié de faute grave rendant impossible le maintien du salarié dans l'entreprise.




    Un courrier électronique engage autant votre responsabilité qu'une correspondance traditionnelle. Il convient donc d'être prudent dans ce que vous écrivez au sujet de votre patron car il est autorisé à prendre connaissance de vos mails personnels, stockés sur votre poste de travail professionnel, en votre présence. Vous avez été médisant ? La sanction peut être lourde et aller jusqu'au licenciement avec, le cas échéant, des indemnités à payer si votre mail est diffamatoire.




    La consultation de sites illicites (pédophilie, incitation à la haine, terrorisme...) est un délit. Or, comme l'abonnement Internet est souscrit par l'entreprise et qu'ils sont surveillés par la police, cette dernière peut remonter jusqu'à vous. Et c'est la responsabilité de votr employeur que vous engagez ! Du coup, celui-ci peut légitimement vous licencier. En revanche, aller sur des sites à caractère pornographique n'étant pas illégal, ça n'est pas suffisant pour vous licencier, mais cela peut constituer une faute grave et justifier un licenciement, ei cas d'abus, comme cela a déjà été le cas pour des salariés.




    Attention à ne pas écrire n'importe quoi à partir de la connexion Internet de votre entreprise, au risque de vous attirer les foudres de votre employeur. Si vos prises de position revêtent par exemple un caractère raciste, injurieux ou diffamatoire envers les personnes ou la société qui font l'actualité des forums que vous visitez, ces dernières peuvent remonter jusqu' l'entreprise. Résultat, la réputatior de cette dernière peut être ternie et votre employeur pourrait invoquer la faute grave et procéder à votre licenciement.




    Les policiers et les gendarmes OPJ et APJ (officier, agent de police judiciaire) peuvent effectuer un contrôle d'identité dans un lieu public. Les douaniers sont aussi compétents, notamment dans les ports ou les gares ouverts au trafic international. Dans quels cas ? Dès lors que vous commettez une infraction ou à titre préventif, sans que rien vous soit reproché.

    Bon à savoir:
    Bon à savoir Un vigile n'est pas habilité à faire ce contrôle. Ni un agent SNCF ou RATP. En revanche, ils peuvent relever vos nom et adresse et faire appel à la police qui, elle, procédera au contrôle d'identité.





    Aucun texte n'impose d'avoir toujours sur soi une pièce officielle comme la carte nationale d'identité. Ce n'est pas obligatoire. Vous pouvez donc justifier de votre identité par tout autre moyen: cartes d'électeur, de transport... Reste que, en pratique, le contrôle risque d'être un peu plus long si le document que vous fournissez ne comporte pas de photo: vous pouvez être retenu sur place le temps de la vérification ou emmené au poste de police.

    Bon à savoir:
    Si vous êtes accompagné d'un ami, son témoignage est aussi admis.





    Non, c'est obligatoire ! Si vous refusez d'obtempérer, vous serez emmené au poste de police, où l'on pourra relever vos empreintes digitales ou vous prendre en photo, sur autorisation du procureur de la République ou du juge d'instruction.




    Vous pouvez être retenu sur place ou emmené au poste de police pour une vérification - idem en cas de doute sur votre identité -, mais elle ne peut pas excéder quatre heures à partir du début du contrôle. Sa vérification donne lieu à un procès-verbal. Enfin, durant cette rétention, vous avez le droit de prévenu-la personne de votre choix.




    Votre ado doit aussi prouver son identité. Il est sorti les mains dans les poches ? Il peut être retenu pour une vérification. Mais le procureur doit être averti dès le début de sa rétention. Surtout, vous devez être prévenu immédiatement et votre présence est en principe indispensable.




    Les employeurs ont l'obligation de déclarer tous les ans leurs salariés aux caisses de retraite, qui consignent les périodes de travail des assurés sur leurs relevés individuels. Mais un oubli peut arriver. Dans ce cas, deux possibilités s'offrent à vous:

    si l'entreprise existe encore, contactez-la. Elle peut avoir conservé un double ou un enregistrement informatique de vos bulletins de paie, auquel cas elle vous délivrera une attestation mentionnant vos périodes de travail et le montant de vos rémunérations.

    si l'entreprise n'existe plus, vous devez signaler vos périodes manquantes et le nom et l'adresse de votre ancien employeur à votre caisse de retraite. Vous lui fournirez, le cas échéant, un certificat de travail qui lui permettra de faire des recherches et de valider, si elle retrouve la trace des cotisations, les trimestres concernés.

    A noter:
    La loi oblige les employeurs à conserver les bulletins de salaire pendant cinq ans.

    Bon à savoir:
    Certaines périodes ne figurent pas sur votre relevé individuel de situation électronique (RISe): celles concernant le travail effectué à l'étranger, celles correspondant au service militaire (si vous êtes né avant 1954) et celles retenues pour les enfants. Elles seront prises en compte au moment de la liquidation de votre retraite.




    Seules les périodes d'arrêt de travail indemnisées comptent pour la retraite. En outre, la Sécurité sociale valide un trimestre pour chaque période d'indemnisation de soixante jours, sachant que, si vous avez été arrêté pendant un an, le plafond est de quatre trimestres au titre d'une année civile.




    Idéalement, dès les premières années d« votre activité professionnelle. Il est en effet moins coûteux, si vous envisagez d racheter des trimestres (études longues travail à l'étranger...), de commencer à le faire à 35 ans plutôt qu'à 55 ans, car plus vous êtes jeune, moins le coût du rachat est élevé. Pour faire valoir vos droits à la retraite, comptez en général de trois à quatre mois après l'envoi de votre dossier, dûment rempli et complété.

    Bon à savoir:
    Aucune retraite ne peut être versée d'office. Il faut donc en faire la demande quelques mois avant votre cessation d'activité.




    Les critères sont strictement définis. Vous avez droit à cette retraite si vous percevez une rente pour maladie professionnelle ou accident du travail, avec un taux d'incapacité permanente au moins égal à 20%. Si ce taux se situe entre 10 et 20%, vous devez justifier d'une exposition pendant dix-sept ans à des facteurs de risques professionnels (travail de nuit, agents chimiques...). Pour ce faire, vous devrez passer devant une commission pluridisciplinaire qui examinera le lien entre votre incapacité permanente et les facteurs de risque auxquels vous avez été exposé.

    A noter:
    La retraite pour pénibilité permet de partir dès 60 ans et à taux plein, quel que soit votre nombre de trimestres validés.




    La retraite de base équivaut à la moitié de votre salaire annuel moyen. En pratique, le calcul est le suivant: SAM (salaire annuel moyen calculé à partir des salaires actualisés de vos 25 meilleures années) x taux plein (50% du SAM) x nombre de trimestres validés, le tout divisé par le nombre légal de trimestres requis pour une retraite à taux plein. Le montant maximal de la retraite de base à taux plein est de 1473 € par mois, le montant minimal est de 608,15 €. A votre retraite de base s'ajoute évidemment le montant de votre retraite complémentaire.




    Dès 35 ans, vous recevez par courrier un relevé de situation individuelle (RISe). Vous voulez vérifier que tout est en ordre ? Inscrivez-vous dans l'espace « Salariés » du site lassuranceretraite.fr. puis abonnez-vous gratuitement au service "Mes informations retraite". Grâce à un système d'alerte e-mails, vous êtes averti sur le champ que votre relevé de carrière vient d'être mis à jour. A partir de 45 ans. vous pouvez demander un entretien d'information (39 60, prix d'un appel local). Dès 55 ans. vous recevez une estimation indicative globale du montant de votre future retraite.




    VRAI

    Je n'ai pas la possibilité de rentrer mes poubelles. Je peux être verbalisé si je les laisse sur le trottoir.
    Les piétons doivent être en mesure de se déplacer sans encombre sur les trottoirs. Ainsi, pour des raisons d'hygiène et de circulation, les poubelles ne doivent être sorties qu'aux dates et heures indiquées par votre mairie afin de permettre leur ramassage. En laissant vos containers à demeure sur la voie publique, vous vous rendez coupable d'une contravention de 2e classe et risquez de 35 € à 150 € d'amende (R. 632-1 du Code pénal).




    FAUX

    Ne pas ramasser les crottes de son chien dans le caniveau est un usage toujours toléré.
    Le ramassage des déjections canines est réglementé par le maire en vertu de ses pouvoirs de police. Il est donc libre de prévoir ou non une réglementation spécifique en la matière.
    Dans certaines villes, il est possible de laisser les caniveaux encombrés. Toutefois, la lutte contre les pollutions urbaines étant devenue une priorité, surtout dans les grandes agglomérations, les tolérances sont de plus en plus rares. Pour connaître les règles applicables dans votre commune, rendez-vous en mai-rie. Leur non-respect est passible d'une contravention de 2e classe (R. 632-1 du Code pénal) pouvant aller jusqu'à 150 € (elle est de 35 € le plus souvent). Mais attention: dans les communes soumises à un règlement sanitaire départemental, cette amende peut être portée à 450 € (contravention de 3e classe). Toutefois, les personnes titulaires d'une carte d'invalidité n'encourent pas de sanction.




    FAUX

    Se promener bière à la main en pleine rue est interdit.
    Bien que le nombre de villes prohibant la consommation d'alcool sur la voie publique se multiplie, ce n'est pas une règle générale. Le maire doit avoir pris un arrêté précisant les lieux ou les quartiers concernés, que ce soit de manière permanente ou pendant des manifestations (fête de la Musique, 14 juillet...). L'interdiction peut être couplée avec celle de la vente d'alcool à emporter, notamment lors d'occasions festives. Le contrevenant qui n'obtempérerait pas à la demande d'un policier risquerait une amende pouvant aller jusqu'à 38 €.
    En revanche, l'état d'ivresse dans un lieu public est réprimé par la loi sur tout le territoire (article L. 3341-1 du Code de la santé publique). L'agitateur est amené au poste de police ou de gendarmerie le plus proche et placé dans une cellule jusqu'à complet dégrisement. Il écope, en prime, d'une contravention de 2e classe pouvant atteindre 150 €.




    VRAI

    Se garer sur certaines zones de livraison est autorisé la nuit.
    Le stationnement sur les emplacements réservés aux véhicules de livraison est interdit et passible d'une amende de 35 € (article R. 417-10 du Code de la route). Néanmoins, pour faciliter la vie de ses administrés, le maire peut autoriser le stationnement sur ces places à certains moments, notamment la nuit, les week-ends et jours fériés. Dans ce cas, un marquage au sol ou des panneaux doivent le signaler. Ces zones de livraison dites "partagées" sont généralisées à Bordeaux, Lyon et Paris. Elles se reconnaissent par un marquage de lignes pointillées de couleur jaune au sol.
    Dans la journée, vous avez le droit de vous arrêter quelques minutes sur une zone de livraison pour décharger un colis, à condition de rester à proximité de votre véhicule.




    VRAI

    Laisser sa voiture garée plusieurs jours au même endroit est sanctionnable.
    Le Code de la route prévoit que les véhicules qui restent en stationnement plus de 7 jours consécutifs à la même place peuvent être emmenés en fourrière et écoper d'une amende pour stationnement abusif qui s'élève à 35 €.




    FAUX

    J'ai le droit de coller les affiches de la prochaine brocante de mon association sur les poteaux de feu rouge.
    L'affichage, qu'il ait un but commercial, associatif ou politique est réglementé. Coller des affiches sur les façades des immeubles publics, les poteaux urbains, ou encore sur les arbres constitue un affichage "sauvage". Vous encourez jusqu'à 7500 € d'amende par publicité si les autorités locales engagent des poursuites pénales. Néanmoins, vous écoperez sans doute plutôt d'un procès-verbal vous notifiant une amende administrative pouvant aller jusqu'à 1500 €. Utilisez donc les panneaux gratuits réservés aux associations. En dehors de ces emplacements, l'affichage associatif est interdit, sauf à demander aux commerçants ou propriétaires des immeubles privés s'ils acceptent d'apposer le tract sur leur vitrine ou leur façade.




    VRAI

    Fumer sur le quai d'une gare est interdit.
    Depuis le 1er février 2007, il est interdit de fumer sur les quais de gare couverts. Sur ceux à l'air libre, ou simplement protégés par un auvent, vous pouvez allumer une cigarette en attendant le départ de votre train, à moins de dispositions particulières. C'est notamment le cas pour les gares parisiennes (arrêté préfectoral du 31 janvier 2007), où le préfet a prescrit une totale interdiction, y compris sur la partie des quais et auvents qui se trouvent à l'air libre. En cas de doute, vous avez tout intérêt à demander au contrôleur, car, s'il y a interdiction, vous vous exposez à une amende de 68 € (contravention de 3e classe). Sur le quai, un panneau vous signalera vos obligations.




    VRAI

    Je risque une amende sii'irnpprtune les voyageurs par ma conversation téléphonique.
    Quel que soit le mode de transport en commun emprunté, les règlements précisent qu'il est interdit de faire l'usage d'instruments sonores (baladeur, radio, téléphone...). Cependant, les utiliser tout en veillant à respecter la tranquillité des autres usagers est généralement toléré. En revanche, vociférer dans son portable peut tout à fait vous être reproché. Si vous persistez malgré les demandes de mise en sourdine des autres voyageurs et du contrôleur, vous risquez une amende forfaitaire de 45 € (contravention de 4e classe). Le plus souvent, le contrôleur vous demandera simplement de vous rendre sur la plate-forme pour converser, d'autant plus si vous vous trouvez dans un espace calme du TGV.




    VRAI

    Un cafetier peut m'interdire de mander à sa terrasse un croissant acheté dans une boulangerie.
    Il n'y a aucune réglementation à ce sujet. Toutefois, le cafetier est en droit de réserver les places as-sises aux clients qui consomment les produits vendus dans son établissement. Il peut par conséquent refuser que vous mangiez des denrées apportées de l'extérieur, surtout lorsqu'il propose des petits-déjeuners avec viennoiseries. Cependant, certains d'entre eux le tolèrent, notamment au regard de l'affluence. Demandez une autorisation au préalable.




    FAUX

    Pour arrondir mes fins de mois, j'ai le droit de vendre les légumes de mon jardin devant ma porte.
    Les ventes sur la voie publique sont réglementées et ne peuvent être effectuées sans autorisation administrative. Seule exception, la vente du muguet le 1er mai. Hormis ce cas, et même installé devant votre maison, vous devez demander au maire une autorisation pour l'occupation privative du domaine public. À défaut, vous pourriez recevoir une amende de 4e classe pour vente sauvage, dont le montant peut aller jusqu'à 750 € (article R. 644-3 du Code pénal).




    VRAI

    Je suis en droit de refuser qu'un vigile fouille mes poches pu mon sac.
    Un vigile ou un agent de sécurité d'un magasin n'a pas les pouvoirs d'un agent des forces de l'ordre. Il n'a donc pas le droit de fouiller votre sac ou vos poches si vous ne l'y autorisez pas. Dans la mesure où vous refusez, il doit soit vous laisser partir, soit appeler la police ou la gendarmerie. Il ne peut vous retenir au motif que vous n'obtempérez pas. En revanche, s'il vous demande d'ouvrir votre sac et que vous y concédez, il n'outrepasse pas ses attributions.




    FAUX

    J'ai le droit d'entamer un paquet de gâteaux pour en manger quelques-uns avant.
    En principe, tant que vous ne les avez pas payés, les biscuits sont toujours la propriété du magasin. Mais cette pratique est tolérée dans la mesure où vous conservez le paquet pour le régler avec vos autres courses. En revanche, goûter les fruits disposés en libre-service, même pour les tester avant de les acheter, est considéré comme un vol, s'ils ne sont pas proposés à la dégustation.




    VRAI

    Je ne commets pas d'infraction à copier le CD d'un artiste pour l'écouter dans la voiture d'un ami.
    Faire une copie d'un CD de musique ou d'un DVD n'est pas interdit. Tout dépend de l'usage que vous en faites. Vous bénéficiez sur les œuvres acquises légalement d'un droit à copie privée (article L 122-5 du Code de la propriété intellectuelle). En clair, vous avez toute liberté de transférer les chansons d'un CD vers un autre support (disque dur de votre ordinateur, baladeur numérique, CD de sauvegarde) pour un usage personnel et familial. Vous payez d'ailleurs pour ce droit une taxe dite de "rémunération pour copie privée" sur chaque support numérique vierge acheté (CD, DVD, clé USB, disque dur externe, enregistreur numérique avec disque dur, baladeur...).




    VRAI

    Votre enfant doit pouvoir être accueilli, même s'il souffre d'un handicap. De 2 à 3 ans, l'accueil des enfants est exercé en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé. Le hic ? L'inscription s'effectue dans la limite des places disponibles... Quant à la scolarité obligatoire, elle est fixée à 6 ans.




    FAUX

    La fourniture d'un certificat médical ne peut être exigée qu'en cas de maladie contagieuse ou de dispense totale d'un enseignement (comme l'éducation physique et sportive), pas pour une gastro ! En cas de bobo, il suffit d'informer le chef d'établissement dans les plus brefs délais. S'il s'agit d'une absence prévisible (rendez-vous médical, enterrement...), l'information doit être donnée au préalable en indiquant les motifs de l'absence.




    FAUX

    Pas question d'enlever deux points sur un contrôle ou de coller un zéro pour cause d'indiscipline. Un professeur doit distinguer la punition liée au comportement de l'élève de l'évaluation de son travail personnel. De même, toute forme de violence physique ou verbale est prohibée.
    A noter: Max a trop chahuté pendant les cours ? Les punitions autorisées sont inscrites dans le règlement intérieur - notamment des excuses orales ou écrites, le devoir supplémentaire assorti ou non d'une retenue, l'exclusion ponctuelle d'un cours...




    VRAI

    L'Education nationale ayant l'obligation d'assurer l'enseignement des matières obligatoires inscrites au programme, les parents peuvent invoquer le droit au cours des élèves. Comment faire ? Regroupez-vous entre parents et sollicitez un rendez-vous avec le chef d'établissement. Dans la foulée, prévenez le rectorat par lettre recommandée avec accusé de réception.




    VRAI

    A condition qu'il soit allumé et pas sur une longue période... Un professeur peut le confisquer jusqu'à la fin du cours, pendant quelques jours mais pas toute l'année scolaire. Sinon, la jurisprudence considère qu'il s'agit d'une atteinte disproportionnée au droit de propriété.




    VRAI

    C'est un droit fondamental. A titre collectif, elle comprend la liberté de réunion, le droit de publication (d'un journal scolaire) ainsi que le droit d'affichage (les actions des élèves délégués de classe). Les limites ? Le prosélytisme politique, religieux ou commercial est interdit dans un journal scolaire et sur les panneaux d'affichage. Par ailleurs, cette liberté ne doit pas entraver le bon déroulement des cours. Sur le plan individuel, libre à chacun d'exprimer ses opinions en classe o u dans un devoir à rendre, dès lors qu'elles ne sont pas injurieuses, diffamatoires ou contraires à l'ordre public.




    FAUX

    Cette « pratique » est désapprouvée par l'Education nationale, a fortiori à l'école maternelle et élémentaire. Mais attention, pour les plus grands, qui ont appris à se retenir, cela ne doit pas devenir un rituel. La récré ou les interclasses sont aussi faits pour cela.




    VRAI

    On peut être né en Allemagne, en Norvège ou au Maroc, la Constitution n'y voit pas d'inconvénient. En revanche, il faut être de nationalité française et être électeur.




        186 - Le président nomme qui il veut comme Premier ministre.    


    VRAI et FAUX

    Juridiquement, il a une totale liberté de choix et peut même désigner un de ses enfants. Mais politiquement, le président est « obligé » de nommer un Premier ministre qui bénéficie de la confiance des parlementaires pour pouvoir gouverner.




    FAUX

    L'épouse d'un président de la République en mandat ne peut pas engager à son encontre une procédure contentieuse de divorce, que ce soit pour faute ou pour altération définitive du lien conjugal. Reste la possibilité d'un divorce à l'amiable par consentement mutuel sur requête conjointe. Car dans ce cas, le chef de l'Etat ne fait pas l'objet d'une action judiciaire. Le juge aux affaires familiales se contente d'homologuer, ou non, la convention des époux.




    FAUX

    Durant son mandat, la Constitution interdit de le poursuivre en justice ou de l'entendre comme témoin dans une affaire. Pour quelle raison ? Lui permettre de mener sa mission sans être l'objet de tentatives de pressions. En revanche, il perd son immunité un mois après la fin de son mandat et redevient un justiciable comme les autres.




    VRAI

    Mais seulement à titre individuel: une personne condamnée à une peine d'emprisonnement, à une amende ou à un travail d'intérêt général. Depuis 2008, la grâce présidentielle à titre collectif n'existe plus. Elle concernait toute une catégorie de détenus (condamnés pour des délits mineurs à une peine de prison inférieure à trois ou à six mois, par exemple) au moment de la traditionnelle grâce présidentielle du 14 Juillet, jour de la fête nationale.




        190 - Il peut autoriser un oncle et sa nièce à se marier.    


    VRAI

    Pour un motif grave (une grossesse par exemple), le chef de l'Etat peut lever certains interdits et autoriser un oncle et sa nièce ainsi qu'une tante et son neveu à se marier. Il peut aussi permettre l'union entre une personne qui a été adoptée et un des enfants de ses parents adoptifs.




        191 - Il peut appuyer sur le bouton nucléaire.    


    VRAI

    Son utilisation est un recours ultime et cette décision, lourde de conséquences, est prise en concertation avec le Premier ministre et son gouvernement, et aussi avec le chef de l'état-major des armées.




        192 - Un maire est tenu d'afficher son portrait en mairie.    


    FAUX

    II n'existe pas d'obligation légale. Son affichage dans les bâtiments publics relève d'un symbole républicain. Au même titre que Marianne, qui incarne aussi la République française.




    FAUX

    Maladie, démission, décès du président... l'intérim est exercé par le président du Sénat jusqu'à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat.




    FAUX

    Le délit d'offense au président de la République est puni d'une amende de 45 000 € au maximum.




    VRAI

    Vous pouvez écrire directement au chef de l'Etat par voie postale à l'adresse suivante: Monsieur le président de la République, palais de l'Elysée, 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 75008 Paris.
    A noter: Les envois par La Poste sont dispensés de timbre




    FAUX

    Le télétravail consiste pour un salarié à travailler pour son employeur depuis son domicile plutôt que dans les locaux de l'entreprise. Il peut être en CDD, en CDI, à temps plein ou partiel. Le free-lance, quant à lui, n'est pas un salarié, mais un indépendant qui travaille pour des clients et facture un service ou une prestation.




    FAUX

    Le télétravail ne peut être imposé ni au salarié ni à l'employeur. Un accord, formalisé par écrit, est obligatoire. Il peut figurer dans votre contrat de travail dès l'embauche ou dans un avenant à votre contrat initial si vous travaillez déjà pour l'entreprise.
    Bon à savoir: Il est possible d'alterner des périodes de travail dans l'entreprise et des périodes de travail à la maison. Par exemple, deux journées par semaine de télétravail, le reste au bureau.




    VRAI

    Même à distance, vous êtes un salarié à part entière. Vous bénéficiez des mêmes droits individuels et collectifs, notamment en termes de rémunération, de formation professionnelle, d'avantages sociaux (comme les Chèques-Vacances). De même, vous êtes électeur et éligible aux élections des représentants du personnel.




    FAUX

    Votre employeur doit vous fournir l'équipement, assurer son installation, son entretien ainsi qu'un appui technique en cas de panne. Les bases ? Un ordinateur, une imprimante, un abonnement Internet et un téléphone portable. De plus, il doit prendre à sa charge les frais liés aux communications (abonnement Internet et téléphone, affranchissement du courrier) et à votre travail (feuilles de papier, cartouches d'imprimante...).




    FAUX

    Votre vie privée, et donc votre droit au repos, doit être respectée. Aussi est-il impératif que votre contrat de travail précise les plages horaires pendant lesquelles vous pouvez être joint. Un petit conseil: dans la maison, mieux vaut disposer d'un espace professionnel clairement identifié, pour ne pas devenir vous-même « esclave » de votre ordinateur.
    A noter: Votre charge de travail et les critères de résultat que l'on vous confie doivent être comparables à ceux d'un salarié travaillant dans les locaux de la société.




    VRAI

    Mais les modalités seront différentes selon les conditions de votre embauche. Soit vous avez été recruté en qualité de télétravailleur: vous avez la possibilité de postuler à tout emploi vacant correspondant à votre profil, sachant que vous bénéficiez d'une priorité d'accès à ce poste. Soit le télétravail a été mis en place après votre embauche: l'avenant doit alors prévoir une « période d'adaptation » (par exemple six mois) et les conditions de votre retour dans l'entreprise à l'issue de cette période. En effet, si l'expérience n'est pas concluante, il est possible de mettre fin au télétravail à votre demande ou à celle de votre employeur.




    VRAI

    Mème si le télétravail repose avant tout sur la confiance. Comment ? Via, par exemple, un enregistrement des temps passés sur votre ordinateur. Cela étant, vous devez être informé préalablement du système de contrôle mis en place. Votre employeur doit aussi consulter les représentants du personnel avant de l'installer.




    Votre médecin vous a prescrit un arrêt de travail ? Vous avez 48 heures au maximum, à compter de la date de la prescription, pour transmettre les volets 1 et 2 à votre caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) et le volet 3 à votre employeur, le cachet de la poste faisant foi. Vous ne pouvez pas vous déplacer pour le poster ? Vous devez faire intervenir quelqu'un qui s'en chargera. Par correction, appelez au plus vite votre employeur. Si vous laissez passer le délai, la CPAM vous adressera un courrier vous informant de la sanction encourue en cas de nouveau retard dans les 24 mois: des indemnités journalières (IJ) diminuées de 50% pour la période comprise entre la date de l'arrêt de travail et celle de son envoi.

    A noter: Le médecin doit mentionner les éléments médicaux justifiant l'interruption de travail, mais seulement sur les volets destinés au médecin-conseil de votre caisse d'assurance-maladie. Votre employeur n'a pas à en être informé.




    Le versement des IJ par la CPAM n'est pas automatique. Pour y avoir droit, vous devez: soit avoir travaillé 200 heures au minimum (environ 6 semaines à temps plein) au cours des 3 mois précédant l'arrêt; soit avoir perçu une rému-nération d'au moins 9 358,30 € au cours des 6 mois précédant l'arrêt. Dernier point, un complément de salaire peut être versé par votre employeur. Renseignez-vous auprès de vos représentants du personnel. Dans le cas où vous tombez malade pendant vos congés payés, vous percevez l'indemnité de congés payéset les IJ de la CPAM, mais vous ne pouvez pas « prolonger » vos congés ni les reporter après votre retour.

    Bon à savoir: L'IJ de la CPAM est égale à 50% de votre salaire journa-lier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois travaillés, dans la limite de 2 517,06 € depuis le 1er janvier 2012. soit une IJ maximale de 41,38 € par jour (contre 48,43 € auparavant). Si votre salaire journalier de base est de 75 €, votre IJ équivaut à 37,50 € par jour.




    Vous devez rester chez vous de 9h à llh et de l4h à l6h, y compris les dimanches et les jours fériés, sauf en cas de sorties libres autorisées par votre médecin traitant ou de rendez-vous médicaux. Sachez que vous pouvez être contrôlé par un médecin dépêché par la CPAM ou votre employeur. Si rien ne vous oblige à lui ouvrir la porte, vous avez intérêt à le laisser entrer pour vous examiner. Faute de quoi, vos IJ et le versement éventuel d'un complément risquent d'être suspendus. Par ailleurs, s'il vous surprend en train d'exercer une activité (même non rémunérée, comme donner un coup de main à un voisin) alors que vous êtes en arrêt de travail, vous pouvez être pénalisé et devoir rembourser les indemnités perçues, augmentées d'une pénalité. Sans compter que votre employeur peut lui aussi vous sanctionner en vous licenciant.




    Elle doit être établie par le médecin qui vous a prescrit l'arrêt initial. Reste que vous devez vous plier aux mêmes formalités et respecter les mêmes obligations, dans les mêmes délais que l'arrêt initial.




    Il n'y a aucune formalité particulière à remplir, sauf si vous avez été absent plus de 3 semaines. Vous devez alors vous soumettre à une visite médicale de contrôle effectuée par le médecin du travail dans les 8 jours suivant la reprise.




    Les IJ sont imposables sur le revenu, sauf si elles sont liées à une affection longue durée, à savoir une maladie chronique grave (diabète, cancer, hypertension artérielle...). Pour vous aider à remplir votre déclaration, la CPAM vous envoie une attestation fiscale. Enfin, si vous percevez des allocations sous conditions de ressources (APL. RSA activité...), vous devez déclarer vos indemnités à votre CAF pour actualiser le calcul de vos ressources.




    Législation:
    La loi ne fixe pas d'âge minimal pour transporter un enfant à l'arrière d'un deux-roues motorisé dans la mesure où le véhicule dispose de deux sièges différents ou d'une selle biplace. D'ailleurs, votre certificat d'immatriculation doit mentionner « 2 » pour le nombre de places. L'assise du passager doit avoir deux repose-pieds et être munie d'une courroie d'attache ou d'une poignée au moins (deux étant préférables). Le port d'un casque homologué (et correctement attaché) est obligatoire, sous peine d'une amende de 135 €.


    Bon à savoir:
    Les enfants de moins de 5 ans doivent être installés sur un siège moto adapté. Fixé au deux-roues, il doit disposer de repose-pieds et d'un système de retenue. Vous avez un cyclomoteur de moins de 50 cm3 ? Les mêmes règles de sécurité s'appliquent.


    Le bon sens:
    Votre enfant n'a ni le squelette ni les muscles d'un adulte. Trop jeune, il ne peut supporter le poids d'un casque intégral (de 900 g à 1 kg). Idéalement, il faudrait attendre qu'il pèse environ 35 kg et qu'il ait 6 ans pour circuler avec lui sur un scooter ou une moto. D'ailleurs, l'équipement de protection recommandé (gants, blouson, chaussures montantes) n'est souvent disponible qu'à partir de cette taille. Quant au casque, il doit être aussi léger que possible, s'adapter impérativement à la taille du périmètre crânien et n'avoir subi aucun choc, même non apparent, sinon, il perd en efficacité sur le plan de la sécurité. Du coup, il est parfois nécessaire d'en changer tous les ans, ce qui a un coût.


    Attention:
    Les accidents de scooter deviennent plus fréquents en ville où le trafic de ces véhicules a augmenté de 45 % entre 1999 et 2008, notamment en raison du manque d'expérience des conducteurs par rapport aux motards, plus chevronnés. Aussi, soyez très prudent. Enfin, même si le Code de la route l'autorise, voyager sur une grosse cylindrée avec un enfant de moins de 10 ans et pour un long trajet est une folie.





    Législation:
    II a la cote en ville et obéit aux mêmes règles juridiques que le vélo classique. Là non plus, il n'y a pas d'âge minimal pour le transport d'enfant. Il doit disposer d'un siège différent de celui du conducteur, muni d'une courroie d'attache, d'une poignée au moins et de deux repose-pieds. Votre enfant a moins de 5 ans ? Il doit être installé sur un siège homologué muni également de repose-pieds et d'une courroie d'attache. Si vous circulez de nuit et hors agglomération, ou de jour par mauvaise visibilité, le gilet rétro-réfléchissant est obligatoire pour le cycliste et son passager.


    Bon à savoir:
    Le panier avant de votre vélo ne peut en aucun cas servir de siège bébé. De même, le porte-bébé dorsal ou ventral est strictement interdit.


    Le bon sens:
    Attendez que votre enfant ait 2 ans et sache se tenir bien droit pour l'emmener en balade. N'oubliez pas que ces déplacements motorisés ne sont pas un plaisir pour lui: coincé contre votre blouson, il ne voit rien et, plus il est petit, plus il a du mal à s'équilibrer. Même si le casque vélo n'est pas obligatoire, il est indispensable. Privilégiez, bien sûr, ceux qui sont homologués « spécial vélo enfant » et garnis de mousse pour les petits, plus légers (environ 300 g). Pour les plus grands, vérifiez que le système de fixation est simple à ouvrir ou à fermer.





    Oui. Légalement, il doit être âgé de 16 ans au minimum. Votre petit voisin a 14 ans et se dit prêt à assumer cette tâche ? Vous pouvez l'engager à condition d'obtenir une autorisation de l'inspection du travail et que sa mission ne dure pas plus que la moitié des vacances scolaires.
    A noter: Avant 18 ans. les parents du baby-sitter doivent vous fournir une autorisation.




    Chacune des deux familles doit rédiger un contrat de travail daté et signé avec le baby-sitter. Chaque contrat doit en plus préciser le nom de la deuxième famille (et le nombre d'enfants) impliquée dans la garde partagée. Dans ce cas. le baby-sitter a deux employeurs et deux fiches de paie. Les parents doivent simplement s'accorder sur la répartition des heures. Pour ne pas commettre d'impairs, téléchargez un modèle de contrat de travail type sur fepem.fr.
    A noter: Le baby-sitter a moins de 16 ans ? Ses parents doivent signer son contrat de travail à sa place.




    Le baby-sitter doit être déclaré par les deux familles. Chacune doit s'enregistrer en tant qu'employeur auprès de l'Urssaf dans les huit jours suivant l'embauche. La solution la plus commode pour être en règle ? Le Cesu déclaratif en ligne (cesu.urssaf.fr). Vous déclarez la rémunération du baby-sitter et le Centre national du Cesu effectue pour vous le calcul des cotisations (salariales et patronales), puis adresse une attestation d'emploi à votre baby-sitter. Cela vous dispense d'établir une fiche de paie.




    Dans le cadre du baby-sitting, le temps de travail se répartit en travail effectif et présence responsable. Lorsque les enfants sont réveillés, la garde est rémunérée en travail effectif; s'ils font la sieste ou sont couchés, il s'agit de présence responsable, rémunérée aux deux tiers du tarif du travail effectif. Exemple: si le baby-sitter s'occupe des enfants de 18 heures à 20 heures, moment où ils vont au lit, vous compterez 2 heures de travail effectif. S'il doit rester jusqu'à 23 heures parce que vous sortez, ces 3 heures de présence responsable compteront aux deux tiers, soit 4 heures en tout pour la soirée.
    A noter: Un mineur de moins de 18 ans ne peut travailler plus de 40 heures par semaine. Un majeur ? 40 heures, plus 8 heures supplémentaires. Chaque semaine, prévoir un jour complet de repos (24 heures), plus une demi-journée.




    Au minimum 10,14 € brut de l'heure quel que soit le nombre d'enfants ou leur âge. Vous avez une grande tribu, au-delà de cinq ou six enfants, ou plusieurs bébés ? Il est d'usage de payer votre baby-sitter davantage. Il fait des heures sup ? Une majoration de 25% par heure supplémentaire est due.
    A noter: La convention collective nationale du particulier employeur préconise de faire 50-50, même si une famille a deux bébés et l'autre, des enfants déjà grands.




    Oui, les frais de déplacement du baby-sitter pour vous rejoindre sur votre lieu de vacances sont à votre charge. Il accompagne vos enfants au musée, au cinéma ou dans un parc d'attractions ? Vous devez lui payer son billet d'entrée. Il est nourri et logé ? Légalement, vous pouvez déduire de son salaire net 4,70 € par repas (dans la limite de deux repas par jour) et 71 € par mois pour le logement.
    A noter: II lui faut une chambre individuelle, distincte de celles des enfants.




    Oui, chaque famille doit avoir souscrit une assurance responsabilité civile familiale. Vous envisagez de lui prêter votre voiture ? Exigez la photocopie de son permis de conduire, et vérifiez si votre assurance couvre le prêt de votre véhicule à un tiers. A défaut, demandez une extension de garantie à votre assureur.




    Avocat général: Aussi appelé substitut du procureur de la République, il n'est pas avocat ! Magistrat du parquet, il reçoit les dossiers constitués par la police, décide si l'affaire devrait être classée ou pas. supervise toutes les procédures d'investigation. Au procès, il prononce le réquisitoire (discours pour demander l'application de la peine).

    Apel: Voie de recours auprès de la cour d'appel qui réexamine la décision rendue par un tribunal pour la confirmer ou la réformer.

    Assesseur: Juge qui assiste le président du tribunal et délibère avec lui.




    Commission rogatoire: Acte par lequel un juge d'instruction délègue ses pouvoirs l à un autre magistrat (en France ou à l'étranger) ou à un officier de police judiciaire pour accomplir à sa place des auditions, des perquisitions, des saisies...




    Greffier: II est le garant du bon déroulement d'un procès. Présent à toutes les étapes de la procédure, il constitue les dossiers, enregistre les affaires, consigne les actes et rédige l'intégralité du jugement.




    Juge: Les juges sont des magistrats chargés de rendre la justice, et de veiller au respect des textes législatifs et réglementaires. Dans certaines juridictions, ils ne sont pas professionnels: au conseil de prud'hommes, par exemple, ce sont des conseillers élus par les employeurs et les salariés.

    Juré: Citoyen tiré au sort à partir des listes électorales, il siège en cour d'assises et délibère à égalité avec les magistrats sur la culpabilité et sur la peine. On compte six jurés en première instance, neuf en appel; ils forment le jury.

    Juridiction: Le terme désigne le tribunal pris en tant que service public de l'Etat: tribunal correctionnel, d'instance et de grande instance, de police, administratif, de commerce, des affaires de la Sécurité sociale... La juridiction d'un tribunal est aussi l'étendue territoriale de sa compétence.




    Magistrat du siège: (ou magistrature assise): il a pour mission d'appliquer la loi et prononce des jugements. Ses fonctions sont variées: juge du tribunal de grande instance, juge aux affaires familiales, juge des enfants, juge d'instruction, juge d'application des peines... Il est indépendant, inamovible et irrévocable.

    Magistrat du parquet: (ou magistrature debout, il se lève quand il s'adresse au tribunal ou à la cour): il défend les intérêts de la société. Il est nommé par le président de la République sur proposition du garde des Sceaux, après avis simple du Conseil supérieur de la magistrature.




    Partie civile: Personne qui saisit la justice ou demande réparation de préjudices dans un procès.

    Peine plancher: Peine minimale incompressible imposée par la loi, adoptée en France en 2007 pour lutter contre la récidive des majeurs et des mineurs.

    Procureur de la république: Magistrat du parquet, il reçoit et examine les plaintes émises par les particuliers et les institutions (police, services sociaux, administration...). Il prend des décisions sur les sanctions à appliquer et est amené à plaider au tribunal en tant que représentant des citoyens.

    Procureur général: Magistrat du parquet placé à la tête du ministère public siégeant auprès des cours d'appel et de la Cour de cassation. II est le supérieur hiérarchique du procureur de la République dont il coordonne l'action.




    Tribunal correctionnel: Il statue sur les délits (vol, escroquerie, abus de confiance, coups et blessures...). Le délit est une infraction de gravité intermédiaire entre la contravention (relevant du tribunal de police) et le crime (relevant de la cour d'assises). La peine maximale encourue est de dix ans d'emprisonnement.




    • Je demande à le récupérer par lettre recommandée avec AR, auprès du médecin, de l'hôpital ou de la clinique. Peu de professionnels rechignent à le transmettre, même si aucune sanction n'est prévue par la loi en cas de refus.

    • Je me fais aider par une association de victimes ou je sollicite un médecin dit « de recours » qui me guidera dans la marche à suivre (liste disponible auprès de l'ANMCR).

    • Je rassemble mes justificatifs établissant un lien entre le dommage et l'acte pratiqué.

    • Je liste et fais expertiser les préjudices physique, moral subis, auprès d'un expert de l'ANMCR ainsi que leurs montants. Des barèmes d'indemnisation existent, mais varient selon les juridictions.

    • Je m'entoure d'experts (avocats, association...). Lors d'une expertise médicale, vous pouvez être confronté à six interlocuteurs simultanément (avocats, médecins experts...). Pensez à activer votre garantie contre les accidents de la vie ou votre protection juridique si vous en disposez.

    Bon à savoir:
    Saisir le Conseil national de l'ordre des médecins n'est pas toujours une bonne idée. Une expertise judiciaire sur l'implication du médecin est nécessaire, ce qui n'est pas évident à établir, expertise à laquelle s'ajoute une procédure pénale pour faute grave





    Deux procédures existent.

    La transaction avec le chirurgien et l'hôpital. Après expertise des assurances de votre médecin et de l'établissement, une indemnisation est proposée (fourchette basse). Si vous avez été victime d'une faute sans réelle gravité, cette voie évite une procédure longue.

    Le recours à une commission régionale de conciliation et d'indemnisation (CRCI). Elle peut être saisie dans quatre cas: si le préjudice atteint une gravité correspondant à une incapacité permanente partielle (IPP) supérieure à 24% ou à une durée d'incapacité temporaire totale (ITT) d'au moins 6 mois consécutifs ou si, à titre exceptionnel, vous avez été déclaré inapte à exercer votre activité ou, enfin, si vous subissez des troubles graves. La commission a 6 mois pour statuer. Durant cette période, vous bénéficiez d'une expertise contradictoire gratuite. Si la CRCI conclut à une faute, l'assureur du médecin doit proposer une indemnisation sous 4 mois (en cas d'accord, le règlement a lieu dans le mois).

    Bon à savoir:
    En l'absence de proposition, reste le judiciaire.





    Le tribunal compétent dépend du lieu où l'erreur a été commise.

    Votre praticien exerce dans le privé. Le tribunal de grande mstan( est compétent pour les demandes de réparation supérieures à 4 000 € (tribunal d'instance en deçà). Un avocat est nécessaire pour assigner le praticien ou son établissement et faire désigner un médecin expert judiciaire. Si son rapport d'expertise est favorable, vous pourrez engager une procédure. Les délais varient de 1 à 2 ans, mais les indemnisations sont supérieures d'un tiers environ à celles octroyées par les CRCI.

    Votre praticien exerce dans le public. Vous disposez de 10 ans pou adresser une requête auprès du directeur de l'hôpital. Celui-ci peu reconnaître l'erreur et engager une procédure d'indemnisation amiable. En cas de refus, vous disposez alors de 2 mois - 4 mois en cas de silence - pour saisir le tribunal administratif. L'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire mais recommandée

    Bon à savoir:
    La juridiction pénale reste réservée à la faute lourde entraînant la paralysie ou le décès du patient. Sa saisine vise une condamnation exemplaire.





    La visite médicale est obligatoire pour tous les salariés (CDI et CDD, à temps plein et partiel).

    Quand ?
    Avant l'embauche ou au plus tard avant la fin de la période d'essai.


    Son objectif ?
    S'assurer que vous êtes apte à occuper le poste. A l'issue de ce rendez-vous, le médecin du travail remplit une fiche d'aptitude, vous en remet un exemplaire et transmet l'autre à l'employeur.


    Ce qui change ?
    Le médecin du travail doit désormais vous informer sur les risques liés à votre poste de travail et vous sensibiliser sur la prévention nécessaire.





    Vous devez régulièrement faire des visites de contrôle obligatoire.

    Leur objectif ?
    S'assurer que votre état de santé est tou-jours compatible avec le travail que vous occupez. Si c'est le cas, on vous remettra un nouvel avis d'aptitude.


    A noter:
    En dehors des visites obligatoires, vous pouvez toujours prendre rendez-vous auprès du médecin du travail. L'avis d'aptitude, non obligatoire, est laissé à l'appréciation du médecin du travail.


    Ce qui change ?
    Les visites périodiques avec le médecin du travail peuvent désormais s'espacer et dépasser deux ans. Notamment si vous bénéficiez dans votre entreprise d'entretiens avec un infirmier de santé au travail et d'actions pluridisciplinaires coordonnées par le médecin du travail - intervenants en prévention des risques comme des ergonomes, des psychologues... Dans ce cas, aucune limite de temps entre deux visites n'a été fixée. Enfin, elle est aussi moins fréquente (tous les deux ans au lieu d'un an) pour les salariés qui nécessitent une surveillance médicale renforcée: travailleurs de moins de 18 ans, salariés exposés à l'amiante, au plomb...





    Vous pouvez effectuer une visite de préreprise pendant votre arrêt, à votre demande, à celle de votre médecin traitan ou du médecin-conseil de la Sécurité sociale.

    Son objectif ?
    Faciliter le retour dans l'entreprise qui peut, le cas échéant, prévoir des mesures d'adaptation du post et du temps de travail (aménagement du poste, mi-temps thérapeutique...).


    A noter:
    Elle ne dispense pas de la visite de reprise (voir ci-dessous).


    Ce qui change ?
    Cet examen médical, qui était envisageable pour tout arrêt de travail, ne concerne plus désormais que les salariés en arrêt de plus de trois mois.


    Bon à savoir:
    Le médecin du travail vous a déclaré inapte au travail - à savoir dans l'incapacité médicale d'occuper votre poste. Si votre employeur ou vous-même n'êtes pas d'accord, vous avez le droit de le contester dans un délai de deux moi Pour ce faire, vous devez saisir l'inspecteur du travail dont relève l'entreprise par lettre recommandée avec accusé de réception. La décision de l'inspecteur du travail peut elle-même être contestée par l'employeur ou par le salarié, dans un délai de deux mois, devant le ministre chargé du Travail.





    Après certaines absences, une visite de reprise obligatoire permet d'apprécier votre aptitude à retrouver vos fonctions. Elle reste automatique à la suite d'un congé de maternité ou d'une absence pour maladie professionnelle (quelle qu'en soit la durée).

    Dans quels délais ?
    Dans les huit jours et elle donne lieu à une fiche médicale d'aptitude.


    Son objectif ?
    Si nécessaire, demander à mettre en place un aménagement de poste ou à aménager un reclassement.


    Ce qui change ?
    La durée de l'absence à partir de laquelle la visite de reprise devient obligatoire est allongée. Elle est imposée après un arrêt d'au moins trente jours, au lieu de huit jours d'arrêt dans le cadre d'un accident de travail ou de vingt et un jours dans le cadre d'une maladie ou d'un accident non professionnels.





    La loi ne prévoit pas que les jours fériés soient obligatoirement des jours chômés, en clair, non travaillés. Votre employeur a donc le droit de vous demander de venir travailler, sauf si des usages professionnels, accords ou conventions collectives indiquent qu'ils sont chômés dans votre entreprise. Vous refusez ? Vous risquez une sanction disciplinaire pour abandon de poste comme un avertissement, un blâme, une mise à pied, voire un licenciement.

    A noter:
    Le 1er Mai est le seul jour férié qui doit être obligatoirement chômé, excepté dans certains domaines d'activité où une continuité est nécessaire (hôpitaux, cliniques, trans-ports...) et la fermeture préjudiciable au public (commerces alimentaires, zones touristiques et thermales).





    Non, la loi ne prévoit pas que vous serez mieux rémunéré. Cependant, certains accords ou conventions collectives peuvent prévoir des majorations (de 50 à 100 %), consultez donc celle qui s'applique à vous. Seule exception: le 1er Mai. Si vous travaillez ce jour-là, votre employeur vous doit un doublement de votre rémunération.




    Il est interdit à l'employeur de faire récupérer aux salariés les heures de travail perdues pour cause de jour férié non travaillé (y compris le 1er Mai). En revanche, il peut envisager de diminuer le salaire du nombre d'heures non travaillées si vous remplissez la condition suivante: vous avez moins de 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise. Toutefois, certaines conventions collectives ou usages peuvent là aussi supprimer ces conditions.

    A noter:
    Enfin, ces dispositions ne s'appliquent pas si vous êtes travailleur à domicile, saisonnier, intermittent ou salarié temporaire.





    Si vous devez travailler un jour férié qui coïncide avec une journée de repos, les règles s'appliquant aux jours fériés prévalent en matière de rémunération, y compris s'il s'agit du 1er Mai. De plus, certaines conventions collectives peuvent prévoir un congé supplémentaire en guise de récupération.

    A noter:
    Si vous travaillez en partie de nuit, par exemple de 18 h à 1 h du matin (légalement, le travail de nuit s'entend de 21 h à 6 h du matin), seule la rémunération de vos heures de nuit sera doublée. Pour le 1er Mai, vous aurez droit à une double majoration, celle due au titre du travail de nuit et celle due au 1er Mai.





    Les heures supplémentaires sont calculées à la semaine. Celles que vous pourriez effectuer seront ajoutées à l'ensemble des heures de la semaine.




    S'il s'agit d'un jour ouvrable chômé dans l'entreprise, il n'est pas décompté sur les congés payés. A l'inverse, s'il est travaillé, il sera rémunéré et décompté de vos jours de congé.




    Le repos est obligatoire pour les jeunes salariés et apprentis de moins de 18 ans les jours fériés.

    A noter:
    Une dérogation à cette interdiction du travail est prévue par la loi dans certains secteurs et certains métiers, comme les commerces alimentaires (boucherie, boulangerie...), les cafés, les magasins de fleurs, les restaurants, les hôtels ou encore les spectacles.





    Lui: Si c'est la première fois, le juge prononce généralement une simple admonestation (en clair, une mise en garde solennelle). Même chose s'il chaparde un CD ou encore un vêtement dans un magasin. Il lui rappellera néanmoins qu'il encourt une sanction pouvant aller jusqu'à dix-huit mois de prison (l'amende est de 22 500 € au maximum) et son incarcération s'il récidive.

    Vous: Sachez que même si l'objet est restitué, on peut vous réclamer des dommages et intérêts pour préjudice moral.




    Lui: Les tags ou les graffitis sont considérés comme des actes de vandalisme passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 1850 € assortie, s'il a plus de 16 ans, d'une peine d'intérêt général. Il s'est attaqué à un bien public comme son école ? Il encourt alors jusqu'à dix-huit mois de prison et une amende maximale de 15 000 €.

    Vous: Vous L'indemnisation des dégâts matériels sera pour vous. Elle peut être élevée si votre enfant a laissé s'exprimer ses talents d'artiste sur une surface importante.




    Lui: Tout dépend des proportions qu'a prises la bagarre et des conséquences sur le jeune agressé. Votre enfant en a giflé un autre ? Aucune sanction n'est prévue, si ce n'est des remontrances des parents. En revanche, dans le cas d'une bagarre plus violente entre adolescents, les choses se compliquent. Si les coups entraînent des conséquences médicales pour la victime, la sanction peut aller de l'amende à la prison, voire jusqu'à dix ans d'emprisonnement, en cas de décès. Et même s'il n'a commis aucune violence, sa responsabilité est engagée du simple fait qu'il était présent au moment des faits sans intervenir.

    Vous: Vous aurez à payer des indemnités plus ou moins conséquentes selon l'ampleur des dommages corporels, mais aussi des dégâts matériels.




    Lui: Selon la loi, il risque jusqu'à un an de prison pour dégradation ou détérioration du bien d'autrui et une amende de 15 000 €. Mais la sanction va dépendre de son âge. S'il n'a que 11 ans lorsqu'il commet ce méfait, il est probable qu'on lui inflige une sanction réparative, comme effectuer un stage de sensibilisation de deux ou trois jours auprès des pompiers. Pour les mineurs de moins de 16 ans, le juge ne réclamera pas d'amende car il sait que l'adolescent ne pourra pas la régler. En revanche, entre 16 et 18 ans, et à condition de travailler, le juge prendra en compte ses revenus pour fixer le montant de l'amende.

    Vous: Vous pouvez avoir éventuellement des dommages et intérêts à payer si la victime en demande. Si vous ne pouvez pas régler, cette dernière pourra se retourner contre votre enfant à sa majorité pour obtenir réparation.




    Lui: S'il se fait arrêter pour un contrôle, il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement avec, à la clé, une amende à payer de 7 500 € au maximum.

    Vous: Beaucoup d'argent à débourser si votre enfant a renversé un piéton et l'a sérieusement blessé car, même si la moto était assurée, la compagnie d'assurances refusera toute participation.




    Lui: Le fait d'avoir pris l'argent ou le portable d'un élève peut entraîner une sanction allant jusqu'à deux ans et demi de prison, et le juge n'hésitera pas à prononcer ce type de peine même si c'est avec sursis.

    Vous: Vous aurez à payer des dommages et intérêts pour préjudice moral envers la victime. Dans les cas les plus extrêmes, les parents de la victime peuvent faire valoir un préjudice personnel.




    Dans quels cas ?
    Des bisbilles entre bailleur et locataire concernant le montant du loyer, les charges, les réparations, le dépôt de garantie, l'état des lieux.


    Comment la saisir ?
    Adressez une lettre RAR au secrétariat de la commission (coordonnées fournies en préfecture). Joignez-y tous les documents qui étayent votre demande (photocopies du contrat de location, des quittances de loyer, des factures d'artisan).


    Comment ça se passe ?
    Bailleur et locataire sont convoqués à un entretien pour s'expliquer. La commission rend un avis dans un délai de quinze jours à quatre mois suivant sa saisine.


    L'effet de la conciliation ?
    La moitié des litiges est résolue. En cas d'accord, vous signez un document de conciliation qui vous engage au même titre qu'un contrat.


    A quel prix ?
    C'est gratuit.





    Dans quels cas ?
    Tous les litiges, notamment familiaux (séparation, succession).


    Comment la saisir ?
    Pour faire appel à un professionnel spécialement formé dans la négociation raisonnée, contactez les sites: droit-collaboratif.org et adpci.org. Notez que vous ne pouvez pas saisir le tribunal pendant la durée du processus collaboratif.


    Comment ça se passe ?
    Les parties, assistées de leur propre avocat collaboratif, décident ensemble du règlement du litige. De quatre à six réunions (d'environ deux heures chacune) sont nécessaires pour parvenir à un bon accord.


    L'effet de la conciliation ?
    Quand le consensus est trouvé (80% des cas), votre accord - sous forme de convention en cas de divorce -est soumis au juge, qui l'homologue.


    A quel prix ?
    A quel prix ? De 200 à 230 € l'heure, hors taxes.





    Dans quels cas ?
    Tout litige avec un particulier, une entreprise ou un artisan, notamment un trou­ble de voisinage, un impayé, un plombier qui vous laisse tomber en cours de chantier...


    Comment la saisir ?
    Aucune forme n'est exigée: vous pouvez lui écrire, lui téléphoner ou vous rendre directement à sa permanence après avoir pris rendez-vous. Pour obtenir ses coordonnées, renseignez-vous auprès de votre mairie, du tribunal d'instance ou sur conciliateurs.fr.


    Comment ça se passe ?
    Le conciliateur vous reçoit une ou deux semaines après la saisine. Apportez un dossier complet comportant les pièces justificatives: par exemple, pour une contestation de facture, le contrat et la facture.


    L'effet de la conciliation ?
    Un règlement à l'amiable dans 60% des cas. Un constat d'accord ayant valeur de contrat est alors signé. Un exemplaire est adressé au greffe du tribunal d'instance pour enregistrement.


    A quel prix ?
    C'est gratuit.





    Dans quels cas ?
    Un différend avec une institution: fournisseur d'électricité, opérateur de téléphone, SNCF, RATP, La Poste, Pôle emploi...


    Comment la saisir ?
    Pour les coordonnées: clubdesmediateurs.fr/quel-mediateur-pour-quel-litige. Votre dossier doit entre autres contenir la copie des différents courriers échangés avec le service en litige.


    Comment ça se passe ?
    Vous n'êtes pas convoqué physiquement. Le médiateur instruit votre dossier sur pièces. En moyenne, il rend un avis deux ou trois mois après sa saisine.


    L'effet de la conciliation ?
    L'avis du médiateur a valeur de recommandation, mais les institutions s'y conforment dans 70% des cas.


    A quel prix ?
    C'est gratuit.





    Les personnes ayant une altération de leurs facultés mentales ou physiques empêchant l'expression de leur volonté.




    La requête peut émaner de la famille ou de proches, plus rarement du procureur de la République. Elle doit inclure son identité, les raisons la justifiant ainsi qu'un certificat médical. Seul un médecin spécialisé agréé (liste auprès du greffe du tribunal d'instance) est habilité à le rédiger après avoir reçu la personne en question, si c'est possible. Il se prononce sur la mesure de protection envisagée et la nécessité d'auditionner le majeur. Ce certificat est remis sous pli cacheté à la famille qui peut saisir le juge des tutelles. Un courrier simple suffit, mais il est préférable d'adresser sa requête par lettre recommandée avec accusé de réception au greffe du tribunal d'instance du lieu de résidence du majeur. Le juge convoquera la famille et sollicitera le majeur s'il peut l'être. Après les avoir auditionnés ainsi qu'un éventuel avocat et pris connaissance du compte rendu médical, il a trois possibilités: accepter la mise sous tutelle, la refuser ou requalifier la protection au profit d'une autre, plus adaptée (curatelle ou sauvegarde de justice). S'il ne statue pas dans le délai d'un an, la requête devient caduque, mais une nouvelle sai­sine est possible.

    Bon à savoir: Durant l'année de saisine, la personne à protéger est placée sous une protection minimale: la sauvegarde de justice.




    Le tuteur désigné est prioritairement un parent proche. A défaut le juge peut faire son choix parmi une liste de tuteurs mandatés, référencés par le préfet, ou opter pour un conseil de famille.

    Bon à savoir: La décision du juge peut faire l'objet d'un recours dans les quinze jours suivant sa notification.




    Le tuteur doit prendre soin de la personne protégée et gérer son patrimoine avec intégrité; ses pouvoirs sont énumérés dans l'ordonnance de mise sous tutelle. A sa nomination, il transmet un inventaire des biens mobiliers et immobiliers de son protégé au juge. De même, il remet chaque année un « rapport de gestion » au greffier en chef et au majeur protégé. Il est libre d'administrer le quotidien (entretien de la résidence) et il peut louer (moins de 9 ans) un bien immobilier appartenant au majeur protégé.

    A noter: Certains actes dits de disposition, susceptibles de grever le patrimoine du protégé, restent soumis à l'approbation du juge (vente du domicile, testament, donation, mariage, pacs).




    La mesure de placement initiale sous tutelle dure au maximum cinq ans, reconductibles. Il s'agit de veiller à ce que cette mesure soit toujours la plus adaptée. Lors de la demande de reconduction, le juge peut refuser son renouvellement ou même alléger la mesure (curatelle) sur avis médical.




    S'il ne peut plus signer de chèque, le majeur reste libre de voter - sauf avis médical contraire -, de choisir son lieu de vie, son emploi du temps et ses relations. Sa protection ne le prive pas de son autorité parentale. Il gère seul les actes strictement personnels (déclarer une naissance, reconnaître un enfant) ou liés à un emploi s'il travaille.




    VRAI

    Selon le nouvel article 143 du Code civil, les couples, homosexuels et hétéro­sexuels, ont les mêmes droits au mariage civil. Autre nouveauté: le choix de la commune de l'événement est élargi. Les futurs mariés peuvent s'unir dans la ville où l'un habite, mais aussi dans celle où leurs parents résident. En revanche, l'âge minimal pour contracter un mariage ne change pas - 18 ans révolus -, ni les interdits liés à l'inceste: le mariage entre frère et soeur, entre tante et neveu ou nièce, entre oncle et neveu ou nièce.




    FAUX

    C'est illégal. En sa qualité d'officier d'état civil, il a l'obligation d'appliquer et de faire respecter la loi. A défaut, il peut être condamné pour discrimination à 75 000 € d'amende et jusqu'à 5 ans de prison.




    VRAI

    Les époux sont héritiers l'un de l'autre, pas les partenaires d'un pacs qui doivent établir un testament en faveur de la personne survivante. En cas de veuvage, le mariage permet de prétendre à une pension de réversion, c'est-à-dire une partie de la retraite du défunt. Ce n'est pas le cas du pacs ni du concubinage, même s'il y a des enfants.




    VRAI

    Le mariage pour tous permet d'accéder à l'adoption simple et à l'adoption plénière. Les mariés peuvent adopter un enfant, en France ou à l'étranger, ou encore celui de leur conjoint. Seule réserve, la plupart des pays refusent l'adoption aux couples de même sexe (à l'exception du Brésil et de l'Afrique du Sud). Comme pour les couples hétérosexuels, seule l'adoption « simple » (lorsque l'enfant garde des liens à caractère juridique avec sa famille d'origine) est mentionnée en marge des actes d'état civil. Le nom du tribunal ayant rendu le jugement et la date figureront aussi sur le livret de famille.




    FAUX

    Ces mots continuent d'exister. Mais dans deux articles, ils ont été remplacés par le terme « parent » pour qu'ils s'appliquent à tous les couples. L'article 371-1 du Code civil précise désormais que « l'autorité parentale (...) appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant (...) ». Avant la loi sur le mariage pour tous, « l'autorité parentale (...) appartenait aux père et mère jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant (...) ».




    VRAI et FAUX

    En fonction du choix de ses parents, il porte le nom de sa mère, de son père ou les deux (dans la limite d'un nom de famille pour chacun s'ils portent un double nom). En cas de désaccord, la loi apporte une petite révolution: si, jusqu'à présent, c'était celui du père qui était automatiquement attribué, désormais l'enfant prend le nom de ses deux parents accolés, selon l'ordre alphabétique. Exemple: si l'un s'appelle Martin et l'autre Lambert, l'enfant s'appellera Lambert-Martin.




    FAUX

    II y a un seul livret de famille, modifié dans les pages ultérieures. Ce nouveau modèle ne comporte plus les mentions préécrites « époux » sur la première page et « épouse » sur la seconde. Ces termes seront désormais écrits à la main en fonction de la composition du couple. Autre innovation, les mentions « père » d'un côté et « mère » de l'autre deviennent « père-mère » des deux côtés. L'idée de faire appel à des formules neutres comme « parent 1 » et « parent 2 » a été écartée.




    Si tous ces pseudo-professionnels ne pratiquent pas systématiquement des offres défiant toute concurrence, leur tactique est souvent de casser les prix. C'est le cas de la plupart des faux avocats qui vous proposent une consultation juridique en ligne moyennant 30 € (celle d'un vrai débute en moyenne à 150 € l'heure), de divorcer pour 250 € (le coût d'un divorce par consentement mutuel - le plus simple - est en moyenne de 1000 à 1500 €) ou, pour 40 €, de saisir en ligne un juge de proximité, ce qui est impossible !




    Dans ce cas, la stratégie est de vous mettre en confiance. Le problème: on vous demande, parfois après un premier contact par e-mail, d'appeler un numéro de téléphone surtaxé et la conversation dure, dure...




    S'il le fait avant la consultation, déconnectez-vous sans attendre. Sinon, vérifiez que le paiement est sécurisé via un cadenas qui s'affiche sur l'écran.




    Comme on est inquiet face à un problème juridique ou psychologique, on se laisse tenter par la mention « 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ». Sachez qu'un vrai pro ne précise jamais qu'on peut le joindre tous les jours et à toute heure. Et s'il est disponible 7 jours sur 7, mais jamais visible - pas moyen d'avoir un rendez-vous avec lui -, il y a un vrai risque qu'il s'agisse d'un faux expert.




    Différents moyens vous permettent de repérer un site « bricolé ». Commencez par son adresse: si elle commence par « https », c'est un gage de sérieux. Contrôlez ensuite l'hébergement du site en allant sur whois-raynette.fr ou gandi.net/whois. En tapant le nom de domaine, vous saurez à qui vous avez affaire - nom du propriétaire, adresse, téléphone... S'il est à l'étranger, méfiance. Jetez un œil aussi aux mentions légales: elles comportent différents renseignements (inscription au registre du commerce, coordonnées du webmaster...). Enfin, soyez attentif aux fautes d'orthographe.




    II semble compétent pour répondre à tout type de problème ! Par exemple, l'avocat se dit capable de vous aider aussi bien en droit routier qu'en droit de la famille, du travail ou des impôts; le psychothérapeute promet de résoudre rapidement vos difficultés et vous propose un stage (en général à un prix exorbitant !), ce que ne ferait jamais un vrai psychothérapeute. Autre indice qui doit vous mettre la puce à l'oreille: une adresse prestigieuse, des commentaires dithyrambiques mais anonymes. Ne vous fiez pas non plus aux photos (avocat en robe ou balance de la justice pour un avocat). Enfin, si votre super pro a besoin de faire de la pub dans des journaux (c'est le cas de certains coachs), c'est qu'il n'est pas très sollicité. Un vrai est plus discret !




    Il suffit d'être salarié ou retraité du secteur privé d'un ou de plusieurs employeur(s) français ou étrangers) si vous exercez votre activité professionnelle en France. Vous travaillez à l'étranger ? L'entreprise doit être française ou filiale d'une société française. En revanche, peu importe votre nationalité et les différents métiers que vous avez exercés; c'est le nombre d'années travaillées qui compte.
    Bon à savoir: On ne vous l'attribuera pas si vous pouvez prétendre à une autre médaille comme la médaille d'honneur agricole ou encore la médaille d'honneur des chemins de fer. Ne peuvent pas non plus la recevoir: les fonctionnaires soumis au statut de la fonction publique, les magistrats de l'ordre judiciaire, les parlementaires en exercice.




        269 - Est-ce une récompense ?    


    Oui. La médaille d'honneur du travail, créée en 1948, est une vraie distinction honorifique destinée à récompenser l'ancienneté de service des salariés avec, à la clé, un diplôme émis par la préfecture de leur département.




        270 - Comment se calcule-t-elle ?    


    Sur l'ensemble de votre carrière. Selon votre ancienneté, vous pouvez prétendre à la médaille d'argent (20 ans), la médaille de vermeil (30 ans), la médaille d'or (35 ans) ou la médaille grand or (40 ans). Si vous avez exercé une activité présentant un caractère de pénibilité (travail à la chaîne...) et permettant un départ à la retraite anticipée, l'ancienneté est réduite respectivement à 18, 25, 30 et 35 ans.




        271 - Mon congé de maternité est-il pris en compte ?    


    Oui, certaines périodes sont assimilées à du travail. C'est le cas pour les congés de maternité ou d'adoption, les stages rémunérés de la formation professionnelle, les congés individuels de formation (GIF), ceux de conversion, ainsi que le temps passé au service national.




        272 - Est-elle accompagnée d'une prime ?    


    Si la loi ne prévoit pas d'avantage particulier lié à la médaille du travail, votre employeur (en fonction des usages dans l'entreprise ou de la convention collective) peut vous accorder une gratification à cette occasion. Celle-ci peut aller de quelques centaines d'euros à l'équ valent d'un 13e mois. Cette prime est exonérée des cotisations sociale dans la limite de votre salaire de base et de l'imposition sur le revem Des jours de congés supplémentaires peuvent aussi être prévus.




        273 - Je la demande ou mon employeur me la propose ?    


    Les deux cas sont possibles. En revanche, c'est vous qui devez retirer le formulaire de demande auprès de votre mairie (ou préfecture) ou de votre employeur. Vous pouvez aussi le télécharger sur travail-emploi.gouv.fr (rubrique travail, informations pratiques, fiches pratiques). Une fois le formulaire rempli, déposez-le à la préfecture ou à la directio régionale des entreprises, de la concurrence, de la consom mation, du travail et de l'emplc (Direccte) accompagné, entre autres, des certificats de travail de chacun de vos employeurs et d'une attestation récente du dernier.
    Bon à savoir: N'hésitez pas à demander votre caisse de retraite du régime général si elle peut vous fournir un récapitulatif de carrière, certaines le font.
    A noter: II y a deux promotion par an. Pour figurer dans celle du 1er janvier, vous devez remettre votre candidature avant le 15 octobre; pour celle du 14 juillet, il faut vous y prendre avant le 1er mai.




        274 - Qui me la remet ?    


    Dès que l'arrêté d'attribution de la médaille d'honneur du travail est paru au bulletin officiel des préfectures, un diplôme à votre nom est émis. Il vous est remis soit par le maire de la commune au cours d'une cérémonie de remise officielle, soit par votre employeur.




        275 - On peut me la refuser ?    


    Oui, si vous avez fait l'objet d'une condamnation pénale. Cependant, si celle-ci ne présente pas un caractère de gravité, vous pouvez demander au tribunal de grande instance qui l'a prononcée l'annulation de la mention figurant au casier judiciaire.




        276 - Ce n'est pas grauit !    


    Si vous avez de la chance, c'est votre employeur qui vous offrira votre médaille. Sinon, vous devrez bourse délier. Cela vous coûtera 54 € pour un modèle en argent. 57 € en vermeil. 900 € pour la médaille d'or et 1010 € pour la médaille grand or à ce prix-là, c'est de l'or massif ! Les deux dernières sont trop chères ? Optez pour l'orvermeil: 80 € ou 90 €. Pour l'acheter, connectez-vous sur monnaie deparis.fr




        277 - Je me retrouve seul du jour au lendemain.    


    L'autre parent vient de décéder ou n'a pas reconnu votre enfant ou encore l'a abandonné... Quelles que soient vos ressources, la CAF délivre une Allocation de soutien familial (ASF) en cas de coup dur. Plus de 731 000 familles sont concernées. Son montant ? 90,40 € par mois et par enfant âgé de moins de 20 ans. La demande d'ASF doit être téléchargée sur caf.fr. Vous ne pouvez pas y prétendre si vous recevez une pension alimentaire de l'autre parent.




        278 - Je n'ai pas ou peu de ressources.    


    L'Allocation de parent isolé n'existe plus. C'est le RSA socle (pas de revenus) ou activité (selon vos revenus) qui la remplace. Particularités pour les solos ? Il n'y a pas de condition d'âge pour en bénéficier, même une jeune fille mineure peut y prétendre. Surtout, pour tenir compte de l'isolement, le RSA est majoré. Le minimum garanti pour un RSA socle ? Jusqu'à 632,94 € par mois si vous êtes enceinte, 843,92 € par mois avec un enfant à charge... Contactez votre CAF ou votre conseil général.
    A noter: 60% des personnes qui pourraient bénéficier du RSA activité ne le demandent pas. Un comble !




        279 - Je dois faire garder mon enfant pour retravailler.    


    Vous êtes demandeur d'emploi et vous avez trouvé un job pour au moins deux mois. Le hic ? Faire garder votre enfant coûte cher. Pour contourner cette difficulté, Pôle emploi verse une Aide spéciale à la garde d'enfants pour parent isolé (Agepi) si votre enfant ou vos enfants ont moins de 10 ans. De quel montant ? Cela dépend de votre temps de travail. Par exemple, entre 15 heures et 35 heures par semaine, comptez un forfait annuel de 400 €, plus 60 € par enfant supplémentaire dans la limite de 520 €. Vous pouvez aussi bénéficier de l'Agepi si vous suivez une formation - y compris à distance - d'une durée d'au moins 40 heures.
    Pour en savoir plus pole-emploi.fr ou le 39 49 (prix d'un appel local).




        280 - J'ai du mal à récupérer la pension alimentaire.    


    Elle n'est plus versée intégralement depuis deux mois consécutifs? Contactez votre CAF pour vous aider à la recouvrer. Elle se retournera contre le débiteur à votre place. Le plus ? C'est gratuit. Les frais de procédure (saisie sur salaires, recouvrement par le Trésor public) sont à la charge du parent mauvais payeur.
    A noter: On estime que 40% des pensions alimentaires ne sont pas versées ou ne le sont que partiellement. En France, c'est même un « sport national ». Aussi la CAF envisage de généraliser une « garantie contre les impayés de pension alimentaire», expérimentée dans certains départements. Dans quel but ? Se substituer au parent défaillant dès le premier mois et verser sur-le-champ une ASF. Un bon point quand on sait que les pensions alimentaires représentent 20% du budget des familles monoparentales.




        281 - J'ai droit à des trimestres en plus pour la retraite.    


    Jusqu'à 8 par enfant élevé. A l'origine réservé aux femmes, ce droit est désormais étendu aux pères déclarant élever seul leur(s) enfant(s). Cette majoration vient s'ajouter aux trimestres cotisés et combler, le cas échéant, les trimestres manquants pour bénéficier d'une retraite à taux plein (info-retraite.fr).




        282 - Je bénéficie d'un coup de pouce fiscal.    


    Vous pouvez prétendre à la fameuse demi-part fiscale supplémentaire (impots.gouv.fr): le premier enfant à charge compte pour une part entière, ce qui allège votre impôt. Mais ce n'est pas auto-matique. La case T, Parent isolé doit être cochée chaque année.
    A noter: Percevoir une pension alimentaire ne remet nullement en cause cet avantage.




        283 - Un député doit publier son patrimoine.    


    FAUX

    Cette question a cristallisé toutes les tensions lors du projet de loi organique relatif à la transparence, adopté en lecture définitive à l'Assemblée nationale le 17 septembre 2013. Finalement ? Les patrimoines des élus ne seront pas publiés, on peut toutefois les consulter en préfecture. Qui ? Tout électeur du département, sur demande. Mais pas question de le divulguer, sous peine d'une amende maximale de 45 000 €. A contrario, les déclarations des ministres sont désormais consultables sur Internet (declarations-patrimoine.gouvernement.fr).




    VRAI

    Son rôle ? La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique contrôle l'exactitude des déclarations (patrimoine et intérêts) des élus qui doivent lui être transmises. La petite révolution pour lutter contre la corruption ? Un droit d'alerte est instauré, ouvert à tout citoyen ayant repéré d'éventuelles anomalies. Dernier point à noter: toute omission délibérée, toute déclaration mensongère est punie de trois ans de prison et d'une amende d'un montant de 45 000 € (et, le cas échéant, de la privation des droits civiques).




    VRAI

    Elle doit être diffusée dans la foulée dès le printemps sur un site Internet administré par la Haute Autorité. Son contenu ? Cette déclaration, accessible pendant la durée du mandat, répertorie les activités rémunérées et bénévoles de l'élu et de son conjoint, les activités de consultant remontant jusqu'à cinq ans avant la date d'élection, les participations de l'élu à la direction d'un organisme privé ou public et les noms des assistants parlementaires.




    FAUX

    La fonction de conseil est interdite. Le hic ? La définition même de conseil est très floue... Les avocats d'affaires, un temps sur la sellette, peuvent donc continuer d'exercer et de facturer... du conseil.




    FAUX

    L'immunité parlementaire protège les députés et les sénateurs dans le cadre de leurs fonctions. Un député ne peut pas être traduit devant les tribunaux pour des opinions ou pour les votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions. En revanche, il est responsable en matière criminelle ainsi qu'en cas de flagrant délit ou de condamnation définitive. En dehors de ces cas, il ne peut pas être arrêté ou privé de liberté sans l'autorisation du bureau de l'Assemblée nationale. Cette immunité cesse avec la fin du mandat.




    FAUX

    Une peine d'inéligibilité peut être prononcée pour dix ans au maximum en cas d'infraction portant atteinte à la moralité publique: corruption, trafic d'influence, fraude électorale ou fraude fiscale.




    VRAI

    Cette enveloppe (81,6 millions d'euros en 2013), répartie entre les parlementaires pour financer des projets locaux, continue d'exister. La nouveauté ? Chaque subvention est soumise à une transparence totale: nom du député bénéficiaire, montant versé, nature du projet, nom du groupe politique ou de la présidence de l'Assemblée qui a proposé le subside. Consultable sur le site assemblée-nationale.fr.




    VRAI

    Pour une durée de cinq ans. Ce qui n'est pas le cas des sénateurs qui sont, quant à eux, élus au suffrage indirect pour six ans par des « grands électeurs »: députés, conseillers régionaux ou généraux et délégués des conseils municipaux... Les députés et les sénateurs sont des législateurs chargés de voter les lois. En cas de désaccord, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot car elle est l'émanation de la souveraineté populaire.




    FAUX

    Ce sont les conseillers municipaux qui sont élus par les électeurs au suffrage universel direct. Le maire (et ses adjoints) est élu par le conseil municipal, lors de sa première réunion. Il en devient le président. En réalité, les citoyens connaissent à l'avance le nom de l'élu qui sera maire. Pourquoi ? La tradition veut que « la tête de liste » soit désignée pour ce poste.
    Bon à savoir: Dans les communes de moins de 1000 habitants, les électeurs peuvent ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul.




    FAUX

    La durée du mandat est de six ans renouvelable. Un maire peut donc rempiler à sa propre succession indéfiniment. Le record ? André Cornu, maire de la commune de Bazolles, dans la Nièvre, de 1815 à 1887, soit pendant 72 ans. A l'inverse, il peut démissionner librement.




    VRAI

    Même chose pour la branche d'olivier au collet, en vertu d'un décret du 1er mars 1852 toujours en vigueur. En pratique, c'est l'écharpe tricolore avec glands à franges d'or qui constitue la marque distinctive du maire. Elle peut se porter en ceinture (le bleu en haut) ou en écharpe de l'épaule droite au côté gauche (bleu près du col, pour la différencier d'un parlementaire). Les glands sont argentés ? Il s'agit d'un adjoint ou d'un conseiller municipal.




    FAUX

    Si l'équipe municipale varie selon la taille de la commune, elle doit compter au minimum 7 conseillers pour un village de moins de 100 âmes et au maximum 69 pour une ville de 30 0000 habitants ou plus. Quant au nombre d'adjoints, il comprend au maximum 30% de l'effectif du conseil municipal.




    VRAI

    II peut décider de prendre un arrêté municipal obligeant l'usage de formules de politesse pour lutter contre l'incivilité.




    VRAI

    Ses fonctions sont considérables: maintenir l'ordre public, préparer le budget, gérer le patrimoine communal, représenter la commune en justice, il est aussi chargé de l'état civil, de l'organisation des élections, de signer les permis de construire et de gérer les conflits de voisinage !




    VRAI

    Malgré la séparation de l'Eglise et de l'Etat... Seuls quelques métiers sont incompatibles avec la fonction d'édile. On ne peut pas par exempl e être maire et préfet ou commissaire de police, et ce pour éviter la confusion des genres. Bon à savoir La règle de non-cumul des mandats interdit d'être maire et président de conseil régional ou de conseil général. En 2017, cette règle s'appliquera aux députés et aux sénateurs.




    FAUX

    Les sages ont tranché le 18 octobre 2013: il n'y a pas de liberté de conscience pour un maire opposé aux mariages homosexuels. Officier d'état civil, il doit respecter la loi sur le mariage pour tous. En cas de refus, il peut être poursuivi pour délit de discrimination (75 000 € d'amende et jusqu'à 5 ans de prison).




    FAUX

    Pour l'immense majorité des maires de France, cet engagement est une activité peu rémunératrice. L'indemnité est, par exemple, de 646,25 €/mois pour un village de moins de 500 habitants, 2 470,95 €/mois pour une commune de 10 000 à 19 999 habitants, 4 181,62 €/mois pour une ville de 50 000 à 99 999 habitants, 5 512,13 €/mois pour plus de 200 000 habitants. Bon à savoir S'il exerce d'autres mandats, l'élu peut cumuler les indemnités, mais le montant mensuel est limité par un plafond, qui varie selon les fonctions exercées.




    Appelez ou prévenez par SMS votre entourage proche, car le pirate tentera de le joindre pour des actions malveillantes en se faisant passer pour vous. Si vous êtes membre de réseaux sociaux et avez de nombreux contacts, l'envoi d'un courriel global via une nouvelle adresse que vous aurez créée sera plus rapide et moins fastidieux. Pour cela, utilisez l'option « création d'une adresse électronique » sur le site de votre fournisseur d'accès à Internet (Orange, Free...).




    De nombreux fournisseurs de mails proposent un service spécial piratage pour les avertir que vous avez été victime de malveillance. Ainsi, sur Facebook, vous pouvez signaler un piratage de votre page sur facebook.com/hacked et sur Twitter en allant sur support.twitter.com/articles/75563 -mon-compte-a-ete-compromis.




    Avant tout, oubliez le mot de passe unique pour vos comptes, brouillez les pistes et créez-en un pour chacun d'eux. Autre mesure de prudence, oubliez aussi ceux du type Medor ou Pom-pom, facilement repérables par les pirates. Le mot de passe idéal ? Un mélange de lettres, de chiffres, de majuscules et de ponctuation. Si vous manquez d'idée, pour chaque compte, prenez une petite phrase dans un de vos livres préférés et adaptez-la. Exemple: je voyage à Venise donnera JeVoiiaSgSaVEnis!!.




    Idem pour votre smartphone ou votre tablette, afin d'empêcher une nouvelle attaque. Pour cela, si vous n'avez pas déjà un anti-virus (logiciel qui permet de se protéger des risques d'intrusion par un pirate), installez-en un tout de suite (la procédure est simple et rapide). Il en existe des payants comme gdata.fr à partir de 24,95 € pour douze mois, et des gratuits tels qu'avast.com, avira.com ou encore avg.com. Une fois votre antivirus installé - ou si vous en avez déjà un et que vous ne l'avez pas fait -, pensez à sélectionner l'option « mise à jour » automatique.




    Si le Wi-Fi présente l'avantage de profiter d'une connexion Internet sans fil, il permet aussi d'être piraté facilement. Ainsi, un voisin mal intentionné peut se connecter sur votre compte Internet via votre liaison Wi-Fi et dérober vos données person-nelles. Par sécurité, changez votre code d'accès régulièrement auprès du service assistance de votre fournisseur d'accès.




    En cas de suspicion de piratage, prenez tout de suite contact avec votre conseiller pour vous faire rembourser, le cas échéant, un débit frauduleux. Demandez aussi, si vous avez accès à vos comptes via Internet, à ce qu'on change vos codes d'accès.




    Le plus simple, pour que celle-ci soit rapidement prise en compte, est de se connecter sur pre-plainte-en-ligne.gouv.fr. Ce service permet d'effectuer une déclaration pour des faits d'atteinte aux biens et pour lesquels on ne connaît pas l'identité de l'auteur. Une fois cette démarche accomplie, rendez-vous à la gendarmerie ou au commissariat de votre domicile pour signer votre déclaration.




    II y a cinq règles à respecter pour réduire le risque de piratage.
    • Changer de mot de passe régulièrement.
    • Mettre un code d'accès à son ordinateur.
    • Ne pas télécharger n'importe quoi.
    • Ne pas cliquer sur des liens attachés à des mails provenant de prétendus sites officiels.
    • Ne répondre à aucune demande de données personnelles quelle qu'elle soit.




    Une forme de prêt consenti par votre employeur. La somme prêtée doit donc être remboursée.




    Aucune. Tout le monde peut en faire la demande dans la mesure où le Code du travail ne stipule pas d'obligations particulières de la part du salarié, comme disposer d'un certain nombre d'années d'ancienneté ou encore être en contrat à durée indéterminée.




    Oui. L'avance sur salaire n'est pas un droit car cette somme d'argent correspond à un travail qui n'est pas encore effectué. L'employeur est donc libre de refuser sans explication, sauf si votre convention collective, l'usage dans votre entreprise ou votre type de contrat de travail prévoit l'obligation de motiver ce refus.




    Selon vos besoins, à vous de proposer le montant de cette avance. Le cadre législatif n'imposant pas de plafond, elle peut même être supérieure à votre salaire mensuel. Mais, là encore, c'est votre entreprise qui en a le libre arbitre, souvent en fonction de ses possibilités de trésorerie.




    La loi ne précise pas de procédure particulière lorsqu'on sollicite une avance sur salaire. Si la demande se fait généralement d'abord par oral auprès de votre boss ou du service comptabilité, il est vivement conseillé de l'envoyer également par courriel ou par courrier, plutôt en recommandé avec avis de réception. En cas d'accord, il est préconisé, pour éviter tout litige ultérieur, que votre employeur émette un reçu signé par chacun de vous précisant vos prénom et nom, votre poste, le montant et la date du versement (celui-ci peut se faire par chèque, virement ou en espèces) ainsi que les modalités de remboursement.




    Votre employeur doit respecter certaines dispositions. Ainsi, il n'est pas autorisé à prélever chaque mois plus de 10% de votre salaire net. Exemple: si votre salaire mensuel net est de 2 300 € et que vous avez sollicité une avance de 3 000 €, la retenue mensuelle ne peut être supérieure à 230 €. Jusqu'à ce que vous ayez remboursé la totalité de la somme avancée vous percevrez une rémunération nette mensuelle de 2 070 €. Si ces mensualités sont trop lourdes, rien ne vous empêche de négocier un prélèvement inférieur. Si vous souhaitez vous acquitter plus rapidement de votre dette, vous pouvez effectuer des versements volontaires en plus de la retenue de 10%.




    Non, car vous demander des intérêts reviendrait à réduire votre paie, ce qui serait considéré comme un manquement de votre employeur à ses obligations contractuelles envers vous, en l'occurrence payer le salaire qui est dû à un salarié.




    Lors de la rupture du contrat de travail, l'employeur peut prélever la totalité du montant de l'avance sur salaire sur les sommes ayant la nature de dommages et intérêts comme dans le cas d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse. En revanche, dans les autres cas de licenciement, vous devrez rembourser les sommes avancées. Attention, les sommes dues au titre des indem-nités de congés payés ou encore compensatrices de préavis ne pourront en aucun cas être prélevées.



    A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z


    A
    Acceptation pure et simple d'une succession : Acte par lequel un héritier accepte expressément la succession, y compris d'éventuelles dettes du défunt. L'acceptation peut aussi résulter implicitement du comportement de l'héritier, par exemple s'il s'installe dans un bien faisant partie de la succession.

    Acceptation à concurrence de l'actif net : Acte par lequel un héritier accepte la succession sans avoir à payer d'éventuelles dettes du défunt au-delà du montant de sa part (acceptation dite auparavant "sous bénéfice d'inventaire").

    Acquêts : Désigne les biens communs mobiliers et immobiliers acquis par les conjoints pendant leur mariage par leur travail et leur épargne.

    Acte authentique : Acte établi selon des formes prévues par la loi, par un notaire ou autre officier ministériel, un tribunal... Son contenu, sa date, etc. ne peuvent être contestés. Ses dispositions peuvent être exécutées de manière forcée, comme un jugement, si l'un des signataires refuse de respecter ses engagements.

    Acte conservatoire ou de conservation : Acte par lequel on maintient en état le patrimoine (travaux de conservation d'un bien...).

    Acte de disposition : Acte modifiant la composition d'un patrimoine ou les droits de propriété sur ce qui en fait partie.

    Acte d'administration : Acte d'exploitation ou de gestion courante du patrimoine (conclusion d'un bail d'habitation, ouverture d'un compte bancaire...).

    Acte de notoriété : Acte établi par un notaire et permettant d'établir la qualité d'héritier.

    Acte sous seing privé : Acte passé entre des particuliers, sans intervention d'un notaire, par opposition à l'acte authentique.

    Actif brut successoral : L'ensemble des biens entrant dans la succession du défunt (biens immobiliers, placements, argent liquide, biens mobiliers, voiture...), en tant que biens propres ou part de biens communs.

    Actif net successoral : Ce qui reste de l'actif brut après soustraction du passif successoral.

    Action en réduction : Voir Réduction.

    Action en retranchement : Voir Retranchement.

    Ascendant : Personne dont on descend en ligne directe: père et mère (les ascendants privilégiés), grands-parents, arrière-grands-parents... (les ascendants ordinaires).

    Attestation de propriété : Acte notarié constatant le transfert de propriété d'un bien immobilier du défunt à ses héritiers.

    Attribution préférentielle : Droit accordé par la loi à certains héritiers de se faire attribuer en priorité, au partage de la succession, le logement qu'ils occupent, ou certains biens agricoles ou professionnels.

    Avancement de part successorale : Voir Donation en avancement...

    Avantages matrimoniaux : Dispositions prises dans un contrat de mariage pour avantager le conjoint survivant au premier décès.




    B
    Biens communs : Biens faisant partie de la communauté entre époux.

    Biens propres : Dans un couple marié, biens appartenant personnellement à un des époux, et ne faisant pas partie de la communauté.




    C
    Cantonnement : Faculté pour le conjoint bénéficiaire d'une donation entre époux de renoncer à une partie de ce qui lui est attribué, au profit des enfants du défunt, ou, pour un légataire, de renoncer à une partie de son legs.

    Certificat d'hérédité (ou d'héritier) : Document établissant la qualité d'héritier, délivré gratuitement par un maire, sans obligation de sa part (voir aussi Acte de notoriété).

    Certificat de propriété (ou de mutation) : Établi par un notaire, il constate le transfert de propriété d'un bien mobilier (voiture, valeurs mobilières...) à un héritier.

    Chambre funéraire (ou funérarium) : Lieu ayant pour objet de recevoir, à titre payant, le corps du défunt où la famille peut le veiller, organiser une cérémonie funéraire... dans l'attente de son inhumation ou crémation. Elle est gérée par un opérateur funéraire.

    Chambre mortuaire : Dans un établissement de santé ou une maison de retraite, lieu destiné à recevoir ie corps des personnes qui y sont décédées, où les proches peuvent être accueillis auprès du défunt (autrefois appelé morgue, amphithéâtre, dépositoire...).

    Clause bénéficiaire : Clause d'un contrat d'assurance-vie désignant la ou les personnes qui recevront le capital constitué sur l'assurance au décès de l'assuré.

    Clause d'inaliénabilité : Dans une donation ou un testament, interdiction faite au donataire ou légataire d'un bien de le vendre ou de le donner à son tour. Valable seulement si elle est temporaire et justifiée par un intérêt sérieux et légitime.

    Clause de remploi : Voir Déclaration de remploi.

    Clause de retour : Voir Droit de retour.

    Clause d'attribution intégrale : Voir Communauté universelle.

    Codicille : Acte destiné à modifier, compléter ou annuler un testament et soumis aux mêmes règles de forme.

    Collatéraux : Membres d'une même famille descendants d'un même ancêtre.

    Collatéraux privilégiés : Les frères et sœurs, ou leurs descendants s'ils sont décédés. Ils ont des droits plus étendus sur la succession du défunt que ses collatéraux ordinaires.

    Collatéraux ordinaires : Collatéraux autres que privilégiés, oncles et tantes, cousins...

    Communauté : Forme d'indivision spécifique aux couples mariés, sous laquelle ils peuvent placer tout ou partie de leurs biens, dits biens communs.

    Communauté réduite aux acguêts (ou communauté légale) : Régime matrimonial des personnes mariées sans contrat depuis le 1er février 1966, limitant les biens communs du couple aux acquêts.

    Communauté universelle : Régime matrimonial dans lequel tous les biens des époux font partie de la communauté. On peut prévoir qu'au premier décès d'un conjoint, cette communauté sera intégralement attribuée au survivant. Il n'y a alors pas d'ouverture de succession du défunt.

    Conjoint : Désigne une personne unie à une autre par mariage, et non par un pacs ou vivant avec elle en union libre.

    Contrat obsègues : Forme particulière d'assurance sur la vie, permettant de garantir de son vivant le financement de ses obsèques et éventuellement leur organisation.

    onvention d'indivision : Acte signé entre les héritiers indivisaires et permettant de gérer une situation d'indivision.

    Crédirentier : Personne qui a vendu un bien et touche une rente viagère.

    Crémation (ou incinération) : Technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d'un être humain, préalablement placé dans un cercueil.

    Curatelle : Mesure judiciaire destinée à protéger une personne qui, sans être hors d'état d'agir elle-même, a besoin d'être conseillée ou contrôlée dans les actes importants de la vie civile (donation, testament...).




    D
    Débirentier : Personne qui a acheté un bien en viager et verse la rente.

    Déclaration de remploi : Indication par un époux marié sous un régime de communauté, dans l'acte d'acquisition d'un bien commun (bien immobilier, placement financier...) qu'elle est faite en tout ou partie avec de l'argent qui lui appartient en propre, ou provenant de la vente d'un bien propre.

    Déclaration de succession : Déclaration auprès de l'administration fiscale des biens constituant la succession et des personnes qui la reçoivent, pour déterminer les droits de succession dus. Doit être déposée en règle générale dans les six mois suivant le décès, accompagnée du règlement des droits.

    De cujus : Expression latine par laquelle on désigne parfois encore le défunt.

    Degré de parenté : Mesure la proximité de parenté entre deux personnes. En ligne directe, le degré correspond au nombre de générations les séparant. Entre collatéraux, on compte les degrés en remontant jusqu'à l'ancêtre commun, puis en redescendant jusqu'à l'autre parent.

    Démembrement de propriété : Attribution de la nue-propriété et de l'usufruit d'un bien à des personnes distinctes, notamment par donation ou héritage.

    Descendants : Les descendants d'une personne déterminée sont les enfants légitimes ou naturels reconnus qui en sont issus, et par extension leurs propres descendants.

    Déshérence : Voir Succession vacante.

    Directives anticipées : Document manuscrit où on indique, au cas où on ne serait plus en mesure d'exprimer sa volonté, ses souhaits sur l'arrêt ou le maintien de traitements médicaux, notamment en fin de vie.

    Don manuel : Donation faite sans formalités particulières (de la main à la main) d'une somme d'argent, bijoux, meubles, voiture, objets d'art... Peut néanmoins devoir être déclarée au fisc, et entrer en ligne de compte à l'ouverture de la succession du donateur.

    Donataire : Personne qui reçoit une donation.

    Donateur : Personne qui effectue une donation.

    Donation : Acte par lequel un donateur transmet gratuitement et de façon irrévocable un bien, une somme d'argent... à un donataire, et de ce fait appauvrit son patrimoine (voir aussi Présent d'usage).

    Donation avec charges : Donation imposant au donataire des obligations (exemple: obligation d'assurer des soins au donateur), et susceptible de révocation si ces obligations ne sont pas respectées.

    Donation en avancement de part successorale : Donation faite à un héritier qui s'imputera sur sa future part d'héritage. Toute donation est réputée telle, sauf s'il est expressément stipulé gué c'est une donation hors part successorale.

    Donation au dernier vivant : Voir Donation entre époux.

    Donation avec réserve d'usufruit : Donation dans laquelle le donateur conserve l'usufruit du bien donné, et ne donne donc que la nue-propriété. Au décès de celui-ci, l'usufruit s'éteignant, le donataire devient propriétaire à part entière.

    Donation entre époux (ou au dernier vivant) : Dans un couple marié, la donation entre époux accorde au conjoint survivant des droits plus étendus que ses simples droits légaux sur la succession de l'époux. Contrairement aux autres donations, elle est révocable et ne produit ses effets qu'au premier décès d'un époux.

    Donation graduelle/résiduelle : Donation avec obligation pour le donataire de transmettre à son décès le bien à une tierce personne, dans son état d'origine (donation graduelle) ou pour ce qu'il en restera (donation résiduelle).

    Donation hors part successorale : Faite à un héritier, une telle donation s'ajoutera à sa future part d'héritage, contrairement à une donation en avancement de part successorale.

    Donation-partage : Donation faite à plusieurs héritiers présomptifs à la fois, attribuant des biens précis à chacun d'eux, mais pas forcément par parts égales. Elle n'est pas rapportable à la succession.

    Donation-partage conjonctive : Elle est faite par chacun des deux époux, avec un partage unique des biens donnés. Peut être faite aussi bien aux enfants du couple qu'à ceux nés d'une autre union de l'un ou l'autre des conjoints.

    Donation-partage transgénérationnelle : Elle est faite à des descendants de générations différentes (enfants et petits-enfants par exemple).

    Donation temporaire d'usufruit : Donation, pour une durée stipulée dans l'acte, de l'usufruit d'un bien à une personne. Au terme de la durée stipulée, le droit d'usufruit revient à celui qui l'a donné.

    Droit de jouissance du logement : Le conjoint ou partenaire de pacs survivant a de plein droit la jouissance gratuite du logement résidence principale du couple, pendant un an à compter du décès. Si ce logement était loué, les loyers sont à la charge de la succession.

    Droits de mutation à titre gratuit : Droits dus pour une transmission de biens par donation ou succession (par opposition aux mutations à titre onéreux, ventes, etc.).

    Droit de retour conventionnel : Clause d'une donation prévoyant que le bien donné retournera au donateur si le donataire décède avant lui sans laisser de descendants.

    Droit de retour légal des frères et sœurs : Si le défunt laisse comme unique héritier son conjoint (en l'absence d'enfants), ses frères et sœurs peuvent revendiquer auprès de ce dernier la moitié des biens que le défunt avait reçus par donation ou héritage de ses parents.

    Droit de retour légal des père et mère : Si le défunt laisse comme héritier son conjoint (en l'absence d'enfants), son père ou sa mère peuvent revendiquer les biens dont ils lui ont fait donation (dits biens de famille) auprès du conjoint.

    Droit viager d'usage et d'habitation : Droit pour le conjoint ou partenaire de pacs survivant de conserver jusqu'à son décès l'usage du logement qu'il occupait (s'il appartenait au couple ou fait partie de la succession), et des meubles qui s'y trouvent. La valeur de ce droit s'impute sur sa part de succession.




    E
    Émoluments : Part des frais de notaires correspondant à sa rémunération pour tous les actes qu'il accomplit en tant qu'officier ministériel. Ils sont fixés par décret (par opposition aux honoraires libres).

    Exécuteur testamentaire : Personne de confiance à qui un défunt a confié la bonne exécution des volontés exprimées dans son testament.




    F
    Fente successorale : Partage du patrimoine du défunt entre les deux branches de sa famille, celle de sa mère et celle de son père.

    Fichier central des dispositions de dernières volontés ou des testaments : Fichier informatisé centralisé sur lequel on peut faire mentionner l'existence d'un testament et le notaire auprès de qui il a été déposé, ce qui garantit que ce testament sera retrouvé au décès de celui qui l'a établi.

    Frais et débours : Part des frais de notaires correspondant aux sommes versées à des tiers par le notaire pour le compte d'un client.

    Funérarium : Voir Chambre funéraire.




    H
    Héritiers : Personnes désignées par la loi pour recevoir la succession, classées par ordre et degré de parenté. Les héritiers d'un ordre excluent ceux des suivants. À l'intérieur d'un ordre, l'héritier ayant le degré le moins élevé exclut les autres. À égalité de degré, les héritiers héritent par parts égales.

    Héritier réservataire : Héritiers auxquels la loi réserve de plein droit une part de la succession, dite réserve. Ce sont les enfants du défunt, à défaut ses descendants, et, à défaut de descendants, son conjoint.




    I
    Indivision : Situation dans laquelle se retrouvent des personnes propriétaires d'un même bien, ou indivisaires. C'est le cas des héritiers, avant le partage de la succession.

    Inhumation : Opération par laquelle le cercueil ou l'urne funéraire est mis dans une fosse ou un caveau.

    Interdiction d'aliéner : Voir Clause d'inaliénabilité.

    Inventaire : Document énumérant et évaluant l'ensemble des biens et éventuellement des dettes figurant dans la succession du défunt. Il est établi par un notaire, un huissier ou un commissaire-priseur.




    L
    Légataire : Personne désignée par testament pour recevoir un legs.

    Legs : Attribution par testament à une personne déterminée d'un bien précis, ou d'une partie des biens du défunt.

    Legs à titre universel : Attribution d'une quote-part de la succession, ou d'une catégorie de biens de la succession.

    Legs avec charges : Legs imposant au légataire des obligations (exemple: entretenir la tombe du défunt), et susceptible de révocation par les ayants droit du défunt si ces obligations ne sont pas respectées.

    Legs graduel/résiduel : Voir Donation graduelle/résiduelle.

    Legs particulier : Somme d'argent déterminée, bien ou objet précis attribué par testament.

    Legs universel : Legs portant sur l'ensemble de la succession ou de la quotité disponible, après imputation d'éventuels autres legs.

    Libéralité : Acte par lequel on dispose d'un bien ou d'une partie de son patrimoine par donation ou legs.

    Licitation : Vente amiable ou aux enchères publiques d'un bien à un tiers (en cas, par exemple, de partage de succession ou de sortie d'indivision).

    Ligne directe : Ensemble des personnes liées entre elles par un lien de parenté directe, ascendants ou descendants.

    Ligne collatérale : Voir Collatéraux.

    Liquidation de la communauté (ou du régime matrimonial) : Au décès d'un conjoint, opérations de répartition des biens de la communauté entre la succession du défunt et le patrimoine du survivant, tenant compte notamment des éventuelles récompenses et déclarations de remploi de biens propres.




    M
    Mandat tacite : Mandat résultant de la prise en main de la gestion de l'indivision sans consultation des indivisaires, à défaut d'opposition de leur part.




    N
    Nue-propriété : Partie du droit de propriété correspondant au droit de disposer du bien (le vendre, le donner...). Voir aussi Démembrement et Usufruit.




    O
    Opérateur funéraire : Entreprise disposant de l'habilitation préfectorale obligatoire pour proposer et fournir des prestations funéraires et gérer des chambres funéraires.

    Ordre des héritiers : Le 1er ordre comprend les enfants du défunt et leurs descendants, le 2e ses père et mère, frères et sœurs et leurs descendants, le 3e ses ascendants autres que père et mère, le 4e ses autres collatéraux et leurs descendants.




    P
    Pacte adjoint : Acte permettant au donataire d'attester la date et le montant d'un don manuel, et au donateur de stipuler des conditions particulières, telles que droit de retour, interdiction d'aliéner, obligation de remploi...

    Pacte de famille, ou successoral : Voir Renonciation anticipée à l'action en réduction.

    Partage : Attribution à chaque personne appelée à la succession du défunt de biens à hauteur de sa part. Le partage peut être amiable ou judiciaire. Il peut impliquer le versement de soultes entre héritiers.

    Participation aux acquêts : Régime matrimonial fonctionnant pendant la durée du mariage comme si les époux étaient en séparation de biens. À la dissolution du régime, chacun des époux reçoit la moitié de l'enrichissement du patrimoine de l'autre.

    Passif successoral : Ensemble des dettes du défunt déductibles de l'actif successoral brut, pour déterminer l'actif net. La définition de ces dettes n'est pas exactement la même dans la législation fiscale et civile.

    Personne de confiance : Personne qu'on désigne par écrit et qui sera consultée au cas où on ne serait plus en mesure d'exprimer soi-même sa volonté sur l'arrêt ou le maintient de traitements médicaux, notamment en fin de vie.

    Pompes funèbres : Voir Opérateur funéraire.

    Présent d'usage : Cadeau effectué à l'occasion d'un événement particulier (anniversaire, diplôme...) et d'un montant suffisamment faible en regard du patrimoine de celui qui le fait pour ne pas constituer un don manuel.




    Q
    Quasi-usufruit : Modalité particulière de l'usufruit, autorisant l'usufruitier d'un bien à le consommer (un capital financier par exemple). Au décès de l'usufruitier, ce qu'il a consommé constitue une dette de sa succession.

    Quotité disponible ordinaire : Part de la succession excédant la réserve, et dont on peut librement disposer par donation ou testament.

    Quotité disponible spéciale : Part de la succession que le conjoint peut recevoir en vertu d'une donation entre époux.




    R
    Rappel fiscal des donations : Lors d'une donation ou d'une succession, chaque donataire ou héritier doit déclarer les donations qu'il a perçues de la même personne au cours des 15 années précédentes. Les abattements dont il a bénéficié à ces occasions s'imputeront sur celui auquel il a droit pour cette donation ou succession.

    Rapport des donations : Imputation sur la part de succession d'un héritier des donations que le défunt lui a faites de son vivant. Ne concerne pas les donations-partages et donations hors part successorale.

    Recel successoral : Fraude qui fausse le partage de la succession, par exemple en dissi-mulant ou détournant des biens. Le recel prive son auteur d'une partie de ses droits sur la succession et l'expose à des sanctions pénales.

    Récompense : À la liquidation de la communauté, il lui est dû une compensation (ou récompense) si elle a enrichi le patrimoine propre d'un des époux (exemple: travaux sur un bien propre payés avec l'épargne du ménage). Au contraire, elle doit une récompense lorsqu'elle a profité de ce patrimoine (exemple: travaux sur un bien commun payés avec des fonds propres à un époux).

    Récupération sur succession ou donation : Action entreprise contre les héritiers ou donataires, par les départements ou l'assurance vieillesse pour récupérer, dans des conditions et limites fixées par la loi, certaines allocations et aides versées au défunt dé son vivant.

    Réduction (action en) : Recours exercé par les héritiers réservataires contre des donations ou des legs excédant la quotité disponible et qui les privent de tout ou partie de leur part de réserve.

    Régime matrimonial : Statut sous lequel les époux décident de placer les biens qu'ils apportent lors du mariage et ceux qu'ils acquièrent ultérieurement.

    Renonciation anticipée à l'action en réduction (RAAR) : Acte notarié par lequel un héritier réservataire renonce par avance, sous des conditions légales très strictes, à son action en réduction contre des donations ou legs entamant sa réserve héréditaire.

    Renonciation (succession) : L'héritier qui renonce à une succession perd tous ses droits sur l'héritage. Sa part est partagée entre les autres héritiers, ou entre ses enfants s'il a renoncé en leur faveur. La renonciation évite aussi de supporter les dettes du défunt.

    Rente viagère : Somme versée périodiquement jusqu'à son décès à un bénéficiaire (crédirentier) en échange de la cession par celui-ci d'un capital ou d'un bien immobilier, ou jusqu'au décès de son conjoint si une clause de réversion a été prévue.

    Représentation : Règle selon laquelle les enfants d'un héritier décédé ou renonçant à la succession en leur faveur, le remplacent automatiquement dans la succession et se partagent sa part.

    Réserve : Part de la succession revenant de plein droit par parts égales aux héritiers réservataires. Voir aussi Action en réduction ou en retran-chement et Quotité disponible.

    Retour conventionnel / légal : Voir Droit de retour.

    Retranchement (action en) : Recours exercé par les enfants d'une première union, du vivant de leur père ou mère ou à son décès, si ce parent a accordé à son nouveau conjoint un avantage matrimonial entamant leur réserve héréditaire.

    Réversion : Disposition prévoyant, au décès du titulaire d'un droit viager sur une retraite, une rente, un usufruit... que ce droit ne s'éteindra pas et sera transmis à quelqu'un d'autre, comme le conjoint survivant.




    S
    Séparation de biens : Régime matrimonial comportant uniquement des biens propres, sans communauté. Les époux peuvent néanmoins créer une société d'acquêts pour des biens acquis en indivision.

    Société d'acquêts : Dans un régime de séparation de biens, communauté limitée à certains biens acquis par les conjoints.

    Souche : Branche familiale regroupant parent, enfants, petits-enfants... Cette notion intervient lorsque des personnes héritent par représentation d'un ascendant prédécédé, ou lors d'une donation-partage transgénérationnelle.

    Soulte : Somme d'argent destinée à com-penser, lors du partage, l'attribution à un héritier d'une part d'héritage supérieure à celle des autres.

    Succession : L'ensemble des biens qui appartenaient au défunt à la date de son décès et dont les divers éléments le composant reviennent aux personnes appelées à hériter. Dit aussi patrimoine successoral.

    Succession en déshérence ou vacante : Succession que personne ne réclame, sans héritier ni légataire connus, ou à laquelle tous ont renoncé, ou avec seulement des héritiers au-delà du 6e degré, ou sans légataire désigné. Une telle succession est acquise à l'État.




    T
    Testament : Acte par lequel le testateur règle notamment le sort de tout ou partie de ses biens après son décès.

    Testament authentique ou notarié : Testament rédigé par un notaire sous la dictée du testateur et reçu en présence de deux notaires ou de deux témoins.

    Testament olographe : Testament écrit à la main, daté et signé par le testateur, sans intervention d'un notaire.

    Testateur : Personne qui rédige elle-même un testament ou le fait rédiger par un notaire.

    Tutelle : Mesure de protection nécessitant l'intervention du juge des tutelles dans le cadre du partage d'une succession.




    U
    Usufruit : Partie du droit de propriété correspondant au droit de jouir d'un bien et d'en percevoir les revenus ou les produits (loyers d'un bien locatif par exemple). Au décès du titulaire du droit d'usufruit, celui-ci s'éteint et le nu-propriétaire devient propriétaire à part entière. Voir aussi Démembrement, Nue-propriété et Quasi-usufruit.




    V
    Viager : Voir Rente viagère.




    Votre médecin - mais aussi son assistante dont il garantit la confidentialité -, les infir-miers, les psychologues, les pharmaciens, les assistants de service social, les laboratoires d'analyses...




    Sur votre nom, qui ne peut être communiqué à personne, et sur tout ce que vous révélerez au cours de l'échange: le dossier médical, les confidences, le diagnostic, le traitement... « Le secret couvre ce que le médecin a vu, entendu ou compris. Si le médecin fait une visite à domicile et qu'il voit un tableau de maître, un signe religieux ou une chaise longue dans la cuisine, c'est secret aussi ! » La loi indique que ce dernier s'impose même à l'égard d'autres médecins s'ils ne participent pas à un acte de soin ou devant la justice.




    Certaines maladies comme le sida font l'objet de déclaration obligatoire aux autorités de santé, mais elles sont anonymes. En revanche, pour les maladies contagieuses comme la tuberculose, transmise dans l'air ambiant, la déclaration comporte le nom et l'adresse pour identifier le foyer. Et l'entourage ? « En général pas de souci de ce côté-là, le médecin informe le malade des risques encourus par ses proches, il essaie de convaincre le patient d'en parler, mais c'est bien au seul patient de décider de révéler ou pas son état. Un médecin ne pourra pas prendre son téléphone pour dévoiler dans un couple à l'un que l'autre est séropositif. »




    Le secret s'impose vis-à-vis des proches mais, en cas de diagnostic ou de pronostic grave, ils peuvent recevoir « les informations nécessaires destinées à leur permettre d'apporter un soutien direct au patient, sauf opposition de sa part ».




    Le secret demeure. Toutefois, les informations peuvent être délivrées aux ayants droit « dans la mesure où elles leur sont nécessaires pour leur permettre de connaître les causes de la mort, de défendre la mémoire du défunt ou de faire valoir leurs droits, sauf volonté contraire exprimée par la personne avant son décès. »




    Depuis plus de cent ans, la jurisprudence qualifie le secret médical de « général et absolu ». En cas de violation, le médecin risque de lourdes sanctions devant les juridictions pénales: un an d'emprisonnement, 15 000 € d'amende et une radiation de l'Ordre des médecins. Un médecin se souvient de ce généraliste qui recevait le mari et la femme, toujours ensemble, depuis des longues années. Un jour, la patiente est venue seule, son époux a appelé le médecin pour s'informer de son état. Le problème, c'est que le couple était en instance de divorce ! Le médecin a été condamné par l'Ordre. « Sans confiance et certitude du respect de la confidentialité, il ne peut y avoir de relation médecin-patient ».




    Non. Le secret ne peut être opposé au patient lui-même. Au contraire, le médecin lui doit toute l'information nécessaire sur son état, les actes et soins proposés ou dispensés. Toutefois, le praticien peut être amené à ne pas tout communiquer au malade pour le protéger d'une révélation traumatisante. La médecine reste un exercice qui requiert tact et humanité.