L e s   a n i m a u x    


Les animaux de la mer.
  • Le poisson-scorpion nage très mal.
  • Les bébés pieuvres sont toujours orphelins.
  • La frégate du Pacifique plonge pour se nourrir.
  • Le requin n'est pas consommé par les Européens.
  • Les méduses ont plusieurs modes de reproduction.
  • Le poisson porc-épic se transforme en ballon pour échapper aux prédateurs.
  • L'éponqe lampadaire est lumineuse.
  • Les araignées de mer se rassemblent par milliers pour muer.
  • Le thon rouge est un poisson à sang chaud.
  • L'iguane marin ne va jamais dans l'eau.
  • La raie est un poisson cartilagineux.
  • La rythine de Steller vit dans les eaux tropicales.
  • L'orque est un grand prédateur.
  • Le manchot Adélie est incapable de voler.



  • Les papillons.
  • Ils ne vivent qu'une journée.
  • Certains spécimens migrent.
  • Question drague, ils ont tous la même technique.
  • L'espèce citron de Provence est capable de résister au gel.
  • Ils tiennent des conciliabules.
  • La zyqène annonce la couleur de sa toxicité.
  • Ils rechargent leurs batteries grâce au soleil.
  • Le vulcaîn est un papillon «alcoolique».
  • Certaines espèces possèdent des écailles odorantes.
  • Les ocelles sur les ailes de certaines variétés sont simplement décoratifs.
  • Leurs ailes sont un assemblage de milliers d'écaillés.
  • Le nectar leur sert de carburant pour se déplacer.



  • Chats et chiens.
  • L'ANGORA TURC (chat).
  • LE PERSAN BLANC (chat).
  • LE MANDARIN BLANC (chat).
  • LE COTON DE TULEAR (chien).
  • LE WESTIE (chien).
  • LE BERGER BLANC SUISSE (chien).



  • Faune au bord de l'eau.
  • Les grenouilles.
  • Les poules d'eau.
  • La loutre.
  • La rainette.
  • Les castors.
  • Le grand cormoran.
  • les grèbes huppés.
  • Le cygne.
  • Le trito.
  • L'argyronète.
  • Le martin-pêcheur.
  • Les araignées d'eau.
  • Le ragondin.
  • Les libellules.
  • Le héron cendré.
  • Les poissons.



  • 15 astuces pour les attirer sans les piéger.
    Vous rêvez de voir de plus près petites et grosses bêtes ? Le Voici quelques secrets.
  • Le bistrot des insectes.
  • Une mangeoire à écureuils.
  • Un bac de boue pour les hirondelles.
  • Un biberon à papillons.
  • Une bûche pour les abeilles.
  • De la lumière pour les noctambules volants.
  • Un refuge à hérissons.
  • Une haie pour les volatiles.
  • Une baignoire pour les oiseaux.
  • Un chauffe-bestioles pour les reptiles.
  • Un bisou à prédateurs.
  • Des gourmandises pour le renard et la belette.
  • Un leurre pour les vers de terre.
  • Du sel pour les cervidés.
  • Un faux rival pour les rouges-gorges.



  • Gérez l'arrivée d'un petit nouveau.
    Pour vous, animal ne se conçcoit qu'au pluriel. Afin que tout le monde cohabite en harmonie, voici huit règles d'or.
  • Attendez que le dernier arrivé soit en confiance.
  • Organisez une première rencontre au calme.
  • Gardez les rongeurs dans leur cage.
  • Eloignez les gamelles les unes des autres.
  • Concoctez un coin douillet pour chacun.
  • Faites preuve de patience et de prudence.
  • Ne les laissez jamais ensemble i sans surveillance.
  • Sachez renoncer si le courant ne passe vraiment pas.



  • Apprenez à connaître votre rongeur.
    Les enfants en sont fous! Du coup, on les adopte sans toujours bien évaluer leurs particularités.
  • Comme le chat, le lapin utilise ses moustaches pour pouvoir se diriger.
  • Pour ne pas les perdre, on peut leur mettre une puce.
  • Beaucoup de rongeurs souffrent de stéréotypies.
  • Les hamsters ne supportent pas de vivre seuls.
  • La souris épineuse est couverte de piquants comme le hérisson.
  • L'obésité guette les petits rongeurs domestiques.
  • Un cochon d'Inde peut rester seul un week-end.
  • Les hamsters vivent aussi longtemps que les chiens.
  • Le skinny est un cochon d'Inde à peau nue.
  • Le "Kaninhop" est une discipline sportive réservée aux lapins.



  • Tout, tout, tout... sur votre toutou.
    Il n'est pas fait comme nous et son comportement parfois nous déroute.
  • Pourquoi sait-il nager alors qu'il n'a jamais appris ?
  • Pourquoi ne voit-il pas toutes les couleurs, comme nous ?
  • Pourquoi met-il de l'eau partout quand il boit ?
  • Pourquoi possède-t-il un tel flair ?
  • Pourquoi une chienne lèche-t-elle ses petits ?
  • Pourquoi ses coussinets sont-ils si importants ?
  • Pourquoi sa truffe est-elle I toujours humide ?
  • Pourquoi sort-il la langue quand il fait chaud ?
  • Pourquoi les grands chiens vivent-ils moins longtemps ?
  • Pourquoi bave-t-il II/ très souvent ?



  • Offrez-vous un plan nature pour les vacances.
    Profitez des congés pour visiter une réserve ou un parc animalier et y observer la faune de très près. A vos jumelles!
  • La réserve de la Haute-Touche.
  • Le parc du Marquenterre.
  • La réserve nationale de Camargue.
  • Le parc animalier des Angles.



  • La faune fait son ménage d'automne.
    Certains animaux s'aprêtent à partir et d'autres s'organisent pour l'hiver. Mais que sait-on de leur vie en cette saison ?
  • L'écureuil est le seul à cacher ses provisions.
  • Le pouillot véloce est un oiseau qui migre tardivement.
  • Le hérisson bâtit sa maison d'hibernation en novembre.
  • Le printemps est l'unique saison des amours.
  • A la montagne, certaines espèces changent de couleur.
  • Les vanneaux huppés forment de grandes tribus.
  • Les coccinelles viennent se réchauffer dans les maisons.
  • Les marmottes débutent leur hibernation à la mi-novembre.
  • Les insectes butinent le lierre en automne.
  • Les escargots ferment la porte de leur coquille.
  • Le tichodrome échelette migre dans les vallées.
  • Les bourdons mâles meurent avant l'hiver.
  • II n'y a plus de papillons en automne.



  • Mon chat fait pipi n'importe où.
    Il y a vraiment de quoi être désarmé. Pas de panique, ça se soigne !
  • Pour quelles raisons devient-il malpropre ?
  • Qu'entendez-vous par un stress lié à son environnement ?
  • Sur quelles bases s'établit le diagnostic ?
  • Existe-t-il des traitements ?



  • Et si mon chien était allergique ?
    Eh oui, cette pathologie peut aussi le concerner. Pour trouver le coupable, Il faut se transformer en vrai détective.
  • La prise de sang ne suffit pas.
  • Une enquête poussée.
  • Des aliments hypoallergéniques.
  • Un test de provocation.



  • De vrais champions !
    Ils sont capables de prouesses étonnantes. Tour d'horizon des records de ces incroyables athlètes.
  • VITESSE: Le guépard prodige incontesté.
  • SAUT EN HAUTEUR: Le qalago médaille d'or.
  • NATATION: L'espadon palmé d'exception.
  • SAUT EN LONGUEUR: Le kangourou numéro un.



  • 5 conseils pour rendre votre chat câlin.
    Les chatons, si mignons soient-ils, n'aiment pas toutes les caresses. Mode d"emploi pour leur donner goût aux papouilles.
  • Observez sa mère.
  • Attendez la fin du sevrage.
  • Occupez-vous de lui.
  • Tenez compte de ses limites.
  • Apprenez l'art de le caresser.



  • Eux aussi adorent les cadeaux !
    Un petit poisson par-ci, un insecte par-là, nos amies les bêtes ne manquent pas d'imagination.
  • Quand l'araignée roule sa dame dans la soie.
  • Un manchot qui ne l'est pas tant que ça !
  • Bien épouillé, bien remercié.



  • L'hiver, une saison de chien !
    On a tendance à penser qu'ils ne craignent pas le frois...Erreur !
  • Alimentation.
  • Chiot.
  • Habillement.
  • Montagne.
  • Niche.
  • Peau et poil.
  • Races.
  • Senior.



  • Une cocotte ça vous tente ?
    Le saviez-vous ? Adopter une ou plusieurs poules, c'est hypertendance. Mais prudence ....
  • C'est un engagement... même une astreinte.
  • Question terrain, il faut de l'espace.
  • Le poulailler doit être bien fermé.
  • La nourriture, choisissez du naturel.



  • Le bestiaire des betises.
    On en raconte des sornettes sur les animaux ! Florilège de perles.
  • Les gorilles et les chimpanzés...
  • Les antennes des insectes...
  • Les pies...
  • Les autruches...
  • Les points sur le dos des coccinelles...
  • Les moustiques...
  • Panthères noires et léopards...
  • Les pingouins...



  • Mon chat vieillit.
    Il a soufflé ses 15 bougies et n'a plus sa forme d'avant ? Quelques conseils pour qu'il passe ce cap en douceur.
  • A quel moment un chat entre-t-il dans le troisième âge ?
  • Quand faut-il s'inquiéter ?
  • Comment l'aider à bien vieillir ?
  • De quel type d'alimentation a-t-il besoin ?
  • Comment déceler la douleur et y faire face ?
  • Faut-il l'aider à partir ?



  • La nature fait son cinéma !
    "Pollen" est un magnifique film d'amour entre flore et faune. On révise avant de s'extasier au cinéma.
  • Les fleurs développent des stratégies pour attirer les insectes.
  • Aucun mammifère ne pollinise.
  • Les pesticides sont les seuls coupables de la disparition des insectes pollimsateurs.
  • La pollinisation est un échange.
  • La sonication est une pollinisation par vibrations.
  • Une abeille peut visiter jusqu'à 700 fleurs en une journée.
  • Il n'y a pas d'abeilles en ville.
  • Les bourdons sont les mâles des abeilles.
  • Toutes les abeilles vivent en colonie.
  • Le colibri est, le seul oiseau butineur.
  • La reproduction des fleurs passe par la pollinisation.
  • Sans les insectes pollinisateurs, 85% des fleurs disparaîtraient de la terre.



  • Pas bêtes du tout !
    Les animaux sont-ils intelligents ? Tout le monde est d'accord: ils sont loin d'être stupides et l'étendue de leur ingéniosité force même notre admiration.
  • Des branches en guise de pieds-de-biche.
  • Un petit coussin... mine de rien !
  • L'enclume plutôt que le marteau.
  • Des oiseaux peintres en bâtiment.
  • Des savoir-faire qui se transmettent aux petits.
  • La leçon d'humanité des macaques.
  • Les chimpanzés se consolent entre eux.
  • Miroir, miroir, dis-moi que je suis moi...
  • L'homme, un animal comme les autres.
  • ALEX le perroquet arithméticien.
  • AKEAKAMAI le dauphin qui répond.
  • WASHOE la guenon qui parle.
  • La chienne à la mémoire d'éléphant.
  • ROCKY une lionne de mer championne de logique.



  • Vrai ou faux ?
    A votre tour de faire marcher vos neurones....
  • Seuls les humains pratiquent l'élevage.
  • Les pieuvres font preuve d'intelligence.
  • Le chat est moins intelligent que le chien.
  • La tristesse n'existe pas chez le chien.
  • Les baleines pratiquent la technique de la pêche au filet.
  • Votre chien est capable de vous reconnaître sur une photo.
  • Les abeilles se parlent en dansant.



  • Bon pied, bon œil.
    Si la question "votre chien est-il en bonne santé ?" vous met la puce à l'oreille, faites vite ce vrai-faux.
  • Il cicatrise ses plaies en les léchant.
  • Sa truffe est chaude, il a de la fièvre.
  • Il ne faut surtout pas lui donner de lait en cas d'intoxication.
  • Il craint les piqûres de moustique.
  • Les tiques s'enlèvent avec une pince à épiler.
  • Il souffre du mal des transports.
  • Les puces de chat s'attaquent aux chiens.
  • Il élimine ses parasites en mangeant de l'herbe.
  • Vieux, il n'a plus besoin d'être vacciné.
  • Ses dents sont autonettoyantes.



  • Et si cela venait de la thyroïde ?
    Votre chien se traîne ? C'est peut-être un problème hormonal. Le point avec un vétérinaire.
  • Comment avez-vous fait le lien entre les troubles du comportement canin et le dysfonctionnement de la thyroïde ?
  • A quoi sert cette glande ?
  • Quels sont les signes qui doivent alerter ?
  • Comment établissez-vous votre diagnostic ?
  • Quelles sont les causes d'un dysfonctionnement thyroïdien ?
  • Existe-t-il un traitement ?




  • J'héberge le chien d'une copine.
    Pas toujours facile de garder le chien ou le chat d'un proche... Conseils a la famille d'accueil.
  • Soignez les présentations.
  • Ménagez les susceptibilités.
  • Respectez les territoires.
  • Et la loi, elle dit quoi ?



  • Il est diabétique je fais quoi ?.
    Bien suivie, cette maladie n'est pas grave.
  • Comment définiriez-vous le diabète sucré ?
  • Quels sont les symptômes ?
  • De quelle manière le soigne-t-on ?
  • Existe-t-il des contraintes au traitement ?
  • En quoi consiste le régime alimentaire ?
  • Peut-on prévenir cette maladie ?



  • Ces chiens sont des crèmes !
    Portrait de cinq races dociles et très tolérantes avec les enfants.
  • Le border Collie.
  • Le Cocker Anglais.
  • Le Golden Retriever.
  • Le chien d'Eau Portugais.
  • Le Caniche.



  • Ça chatouille ou ça gratouille ?
    Les parasites perturbent la vie de nos amis les chiens. Soyez prêt à contre-attaquer, voire à anticiper.
  • La tique, un petit vampire.
  • Le sarcopte de la galle, un mal souterrain.
  • Les parasites internes, des intrus intestinaux.
  • Le phlébotome, une rencontrer la nuit !
  • L'aoûtat, un danger tapi dans l'herbe.
  • La puce, une vraie peste.


  • C'est du propre !.
    Même le cochon aime faire sa toilette! A poil ou à plume, les animaux se lavent plutôt deux fois qu'une... mais chacun à sa façon.
  • Les mammifères.
  • Les poissons.
  • >Les oiseaux.



  • Chat alors !
    Comportement, anatomie... vous croyez tout savoir sur eux ? Vérifiez vos connaissances.
  • Une même portée peut avoir plusieurs pères.
  • Ils ne rêvent pas.
  • L'ovulation de la femelle est provoquée par l'accouplement.
  • Les chattes connaissent le phénomène de la ménopause.
  • Ils orientent leurs oreilles en fonction des bruits.
  • Il faut leur couper les moustaches.
  • Seules les femelles peuvent être tricolores.
  • Ils ont tous la truffe rose.
  • Leurs coussinets sont très sensibles.
  • Ils peuvent sauter cinq fois leur hauteur.
  • Leur fourrure est constituée de trois sortes de poils.



  • Ma petite crevette !
    Colorés et élégants, ces crustacés d'eau douce jouissent d'une popularité grandissante auprès des aquariophiles.
  • L'embarras du choix.
  • Attention à la colocation !
  • Coquettes, elles changent souvent de tenue.



  • Combien ça coûte un animal ?
    Votre enfant le réclame à cor et à cri... faites les comptes avant de dire oui !
  • Un chien.
  • Un chat.
  • Un rongeur.
  • Un cheval.



  • Mon chien déprime j'appelle un "psy" ?
    Il se morfond au fond de son panier. Peut-être souffre-t-il de dépression. Conseils....
  • Les premiers jours, pas de panique.
  • Les signes qui ne trompent pas.
  • Et si ça persiste ?
  • Prenez les devants !



  • Allergique aux animaux...
    Lorsqu'on adopte une bête, on ne s'attend pas à ce que notre organisme la rejette. Quelle solution choisir ?
  • Dans tous les cas, on va chez l'allerqologue.
  • Chien et chat, même combat.
  • Nac en cage, on pense à nettoyer !
  • Cheval, des gants pour limiter le contact.



  •       1 - Le poisson-scorpion nage très mal.  


    VRAI

    Même si cela parait incroyable ! D'une couleur proche du sable, des roches et des coraux, il compense ce lourd handicap en se fondant dans le paysage et par son aptitude peu commune à rester immobile pendant des heures.



          2 - Les bébés pieuvres sont toujours orphelins.  


    VRAI

    Admirable, leur mère s'occupe sans cesse de ses œufs qui se comptent par milliers, tout le temps de l'incubation. Elle arrête même de se nourrir pour les nettoyer, les ventiler et les protéger des prédateurs. Mais elle finit par mourir d'épuisement au moment de l'éclosion.



          3 - La frégate du Pacifique plonge pour se nourrir.  


    FAUX

    Le plumage de cet oiseau de mer n'est pas assez imperméable, la frégate évite donc l'eau. Elle capture ses proies (bébés tortues, poissons volants, oisillons) à la volée. C'est aussi une pro dans l'art de dérober leur prise à ses congénères (fous et sternes) de retour de pêche.



          4 - Le requin n'est pas consommé par les Européens.  


    FAUX

    L'Europe en est une grande consommatrice, en particulier d'aiguillats. Sur l'étal des poissonniers, il apparaît sous le nom de « saumonette ». En Allemagne, il est vendu sous le nom de Seeaal (anguille de mer) et, en Grande-Bretagne, il est appelé rock salmon (saumon de roche) et utilisé pour la confection du traditionnel Fish and chips.



          5 - Les méduses ont plusieurs modes de reproduction.  


    VRAI

    Des petites larves naissent de la rencontre d'un ovule et d'un spermatozoïde. Elles grandissent et se transforment en méduses. Mais cette petite larve peut aussi se diviser en une multitude de larves toutes identiques, chacune donnant ensuite une méduse. Cette capacité de clonage très rapide est à l'origine de leurs pullulations spectaculaires, véritable hantise des baigneurs.



          6 - Le poisson porc-épic se transforme en ballon pour échapper aux prédateurs.  


    VRAI

    II se gonfle rapidement d'eau et ressemble alors à une grosse balle hérissée d'épines venimeuses. Du coup, plus personne n'ose l'avaler.



          7 - L'éponqe lampadaire est lumineuse.  


    FAUX

    Observée dans les grands fonds du Pacifique entre 2 600 et 3 000 mètres de profondeur, elle doit son nom à son long pédoncule porteur d'une quinzaine de sphères translucides gonflées d'eau, ce qui lui confère une forme de lampadaire ancien... mais éteint !



          8 - Les araignées de mer se rassemblent par milliers pour muer.  


    VRAI

    Lorsqu'elles changent de carapace, elles sont très vulnérables. En se retrouvant les unes sur les autres, elles sont moins exposées à l'appétit des prédateurs. De plus, elles profitent de leur « nudité » pour se reproduire.



          9 - Le thon rouge est un poisson à sang chaud.  


    VRAI

    Sa chair est rouge sang (d'où son nom), car ses muscles sont irrigués par un réseau sanguin très développé destiné à maintenir sa température à 10 °C au-dessus de celle de l'eau dans laquelle il nage. Les consommateurs de sushis et de sashimis en raffolent, mais sa pêche excessive menace gravement l'espèce.



          10 - L'iguane marin ne va jamais dans l'eau.  


    FAUX

    Ce gros reptile endémique de l'archipel des Galapagos est même le seul iguane à savoir plonger. Il atteint sans problème 20 mètres de profondeur au cours d'apnées qui durent de sept à douze minutes.



          11 - La raie est un poisson cartilagineux.  


    VRAI

    Comme les requins, les poissons-scies, les poissons-guitares et autres chimères. Contrairement aux poissons osseux, leur squelette est très souple et leur cartilage est utilisé comme complément alimentaire (chondroïtine) pour soulager de l'arthrose.



          12 - La rythine de Steller vit dans les eaux tropicales.  


    FAUX

    Cette cousine géante des lamantins et des dugongs vivait autour de certaines îles du détroit de Bering. Mais vingt-sept ans seulement après sa découverte (en 1741), elle a disparu sous les coups des chasseurs en quête de gibier facile pour remplir les cales des navires.



          13 - L'orque est un grand prédateur.  


    VRAI

    On l'a vu attaquer les requins, les raies et toutes sortes de poissons et de calmars. En groupe, elle s'en prend aux baleines et aux éléphants de mer. En revanche, elle n'est chassée par aucun autre poisson.



          14 - Le manchot Adélie est incapable de voler.  


    VRAI

    Cet oiseau se prend pour un poisson ! Ses ailes en forme de nageoires lui permettent de nager avec aisance, mais elles l'empêchent de voler.



          15 - Les papillons: Ils ne vivent qu'une journée.  


    FAUX

    Le cycle de transformation de la chenille en chrysalide puis en papillon peut durer plusieurs années. La durée de vie moyenne d'un adulte est d'un mois, sauf chez les espèces migratrices ou hiver-nantes, qui peuvent vivre une année.



          16 - Les papillons: Certains spécimens migrent.  


    VRAI

    II y a des espèces, comme la belle-dame, qui parcourent des milliers de kilomètres. La migration la plus spectaculaire a lieu en Amérique: des milliers de monarques descendent du Canada et des Etats-Unis vers la Sierra Chincua, un site d'hivernage unique au Mexique.



          17 - Les papillons: Question drague, ils ont tous la même technique.  


    FAUX

    Les percheurs (la petite tortue, par exemple) s'installent au soleil et attendent l'apparition de leur dame de cœur. Les patrouilleurs, en particulier les aurores, sillonnent la prairie à la recherche de l'âme sœur.



          18 - Les papillons: L'espèce citron de Provence est capable de résister au gel.  


    VRAI

    Pour survivre à la longue période de l'hiver, ce papillon hivernant sécrète une sorte de « sérum antigel » qui contient de l'albumine, des sels minéraux et de l'alcool. Annonciateur du printemps, il sort aux premiers rayons de soleil dès la fin février.



          19 - Les papillons: Ils tiennent des conciliabules.  


    FAUX

    Si vous voyez des papillons en groupe sur le sol ou sur les rochers, c'est simplement parce qu'ils sont en train de sucer des sels minéraux, compléments alimentaires indispensables à leur survie.



          20 - Les papillons: La zyqène annonce la couleur de sa toxicité.  


    VRAI

    Le corps de ce papillon, très souvent noir et rouge, est imprégné d'acide cyan-hydrique (cyanure). La plupart des insectes toxiques portent des couleurs vives : jaune, noir et rouge. Elles signifient à tous les prédateurs: «Attention ! danger, ne pas ingérer.» S'ils s'approchent, la dose sécrétée par la zygène ne le tue pas, mais le dissuade fortement de recommencer.



          21 - Les papillons: Ils rechargent leurs batteries grâce au soleil.  


    VRAI

    Bien écartées, leurs ailes leur servent de panneaux solaires.



          22 - Les papillons: Le vulcaîn est un papillon «alcoolique».  


    VRAI

    En automne, il craque pour les fruits tombés dans les vergers et se soûle de ce jus fermenté. Il n'est pas rare de le voir s'envoler en titubant après être resté plusieurs minutes sur une poire blette !



          23 - Les papillons: Certaines espèces possèdent des écailles odorantes.  


    VRAI

    Et même aphrodisiaques. Le tabac d'Espagne s'en sert comme d'un parfum de séduction dont il asperge la femelle.



          24 - Les papillons: Les ocelles sur les ailes de certaines variétés sont simplement décoratifs.  


    FAUX

    Tel un leurre, ces dessins imitant des yeux écarquillés sont un moyen de défense ou d'intimidation. Brusquement dévoilés par un léger déplacement de l'aile, ils tétanisent l'assaillant qui décampe.



          25 - Les papillons: Leurs ailes sont un assemblage de milliers d'écaillés.  


    VRAI

    Elles sont monochromes ou parfois composées d'une myriade de surfaces réfléctiissantes. Les couleurs les plus vives résultent de la diffraction de la lumière.



          26 - Les papillons: Le nectar leur sert de carburant pour se déplacer.  


    VRAI

    Le vol est une activité énergivore. Riches en sucre, le nectar, comme le miellat des pucerons ou les fruits bien mûrs, leur donnent l'énergie nécessaire pour voler.



          27 - L'ANGORA TURC, un affectif actif.  


    Elégant et raffiné, ce chat au regard limpide était très prisé autrefois à la cour des rois de France. Il a été ramené en Europe par l'explorateur Pietro Délia Valle en 1620. En Turquie d'où il est originaire, il est encore considéré comme un trésor national. Très équilibré et très actif, c'est un joueur infatigable. Rustique, il est doté d'une bonne santé. Bavard, il sait parfaitement nuancer son miaulement pour quémander ou... se plaindre. C'est un grand affectueux qui réclame beaucoup de tendresse. Espérance de vie: De 13 à 14 ans.



          28 - LE PERSAN BLANC, le prince du salon.  


    Né sous le rude climat d'Asie Mineure, le « prince des chats » arbore une fourrure épaisse et longue de 12 ou 13 centimètres qui demande un entretien quotidien. Ses yeux sont généralement bleus, mais il arrive qu'ils soient vairons, l'un de couleur bleue et l'autre cuivre ou orange foncé. Placide, pacifique, discret, très attaché à son maître et à son confort, c'est un véritable chat de salon; Il a besoin de calme et n'est donc pas conseillé aux familles nombreuses. Espérance de vie: De 13 à 15 ans.



          29 - LE MANDARIN BLANC, un vrai top model.  


    C'est sans conteste le plus chic et le plus rare de tous les chats orientaux. Fluet et gracieux, la silhouette longiligne, il est solide et extrêmement agile malgré son apparence délicate. Véritable moulin à paroles, il tient à son maître comme à la prunelle de ses yeux. Vif, actif, curieux, extraverti, il sait se faire doux et tendre avec les enfants. Bref, il aime la compagnie et ne supporte pas de rester seul trop longtemps. Espérance de vie: 15 ans.



          30 - LE COTON DE TULEAR, l'ami des petits.  


    D'une grande capacité d'adaptation, ce petit chien toujours joyeux est doté d'un pelage cotonneux irrésistible. Rustique et endurant, il tombe rarement malade. Il adore les enfants envers lesquels il se montre très protecteur malgré sa petite taille. Revers de la médaille de ce chien de compagnie idéal, il déteste rester tout seul. Espérance de vie: De 12 à 15 ans.



          31 - LE WESTIE, une boule d'énergie.  


    Qu'on se le dise, le west highland white terrier a une forte personnalité. Heureusement, son charme vient compenser son penchant à l'entêtement. Fier, robuste, hardi, gai et même facétieux, il est toujours prêt à s'amuser, pour le plus grand bonheur des enfants. Tout le contraire d'un chien canapé ! Solidement bâti, il a de l'énergie à revendre et a besoin d'espace pour se dépenser. S'il vit en appartement, une grande balade est nécessaire deux ou trois fois par jour. Une contrainte dont il faut tenir compte avant de l'adopter. Espérance de vie: Jusqu'à 15 ans.



          32 - LE BERGER BLANC SUISSE, un protecteur inné.  


    A l'origine, il s'agit d'un berger allemand de couleur blanche. Plus doux et plus facile que son cousin, c'est un excellent chien pour la famille. Son instinct de protection inné doit cependant être modéré par une éducation rigoureuse. Obéissant et docile, ce magnifique chien est alors le compagnon idéal. Ainsi, il est de plus en plus apprécié comme chien guide d'aveugle. Espérance de vie: Environ 12 ans.



          33 - Les grenouilles se distinguent des crapauds par leur couleur verte.  


    FAUX

    Dans nos contrées, les grenouilles rousses comme les grenouilles agiles sont bel et bien marron. Et sous les tropiques, il existe des grenouilles aux couleurs très vives: rouge, bleue ou jaune.



          34 - Les poules d'eau agissent en parents attentifs.  


    VRAI

    Selon l'expression, ce sont effectivement de vrais mamans et papas poules ! Et comme elles font souvent plusieurs nichées, elles enrôlent les premiers-nés et c'est ainsi que toute la famille participe à nourrir et à éduquer les benjamins.



          35 - La loutre utilise sa queue comme gouvernail.  


    VRAI

    Elle lui sert également de propulseur. Cette championne de natation peut aussi ramer avec ses pattes palmées ou faire la planche en se laissant porter par l'eau.



          36 - La rainette verte possède des ventouses au bout des doigts.  


    VRAI

    Grâce à ces disques adhésifs situés à l'extrémité des doigts et des orteils, cette petite grenouille arboricole de 3 à 4 centimètres réussit même à grimper presque à la verticale. La peau de son ventre a également des propriétés adhérentes.



          37 - Tous les castors érigent des barrages.  


    FAUX

    Dans l'imaginaire populaire, qui dit castors dit barrages mais, dans l'Hexagone, ils n'en bâtissent pour ainsi dire jamais. Nos rivières présentent des berges escarpées dans lesquelles ils creusent leurs terriers. Ils n'ont donc pas besoin d'en construire.



          38 - Le grand cormoran est un plongeur hors pair.  


    VRAI

    Grâce à des mouvements simultanés des pattes et en utilisant ses ailes et ses rectrices (plumes de la queue) comme un gouvernail, il se déplace sous l'eau jusqu'à 10 mètres de profondeur et est capable de rester immergé pendant plus d'une minute. Son plumage mal imperméabilisé participe à cet exploit. Une fois mouillées, ses plumes sont lestées, poids qui lui permet de descendre plus profondément pour attraper des poissons. C'est pour cette raison que l'on voit souvent des cormorans déployer leurs ailes au soleil pour les faire sécher.



          39 - Les grèbes huppés invitent leurs petits à manger leurs propres plumes.  


    VRAI

    Ils les arrachent de leur poitrine, puis les leur font avaler. Pour leur bien car, une fois dans l'estomac, elles forment une protection contre les arêtes de poisson ou les parties dures des insectes.



          40 - Le cygne remporte en vol la palme de l'oiseau le plus lourd.  


    VRAI

    Avec ses quelque 15 kilos, il a beaucoup de mal à décoller et doit courir sur l'eau un bon moment avant de pouvoir s'envoler. Une fois là-haut, il doit maintenir sa cadence sous peine de perdre le contrôle. L'amerrissage est également périlleux. Lorsque, projetées vers l'avant, ses pattes palmées touchent l'eau, il va encore si vite qu'il disparaît presque entièrement dans une gerbe d'écume.



          41 - Le triton alpestre appartient à la famille des lézards.  


    FAUX

    Malgré son allure de reptile, c'est un amphibien, donc un cousin des grenouilles. La femelle pond jusqu'à deux cents œufs un par un. Elle enveloppe soigneusement chacun d'eux dans une feuille de plante aquatique, tâche qui peut lui demander plusieurs jours, ou même plusieurs semaines.



          42 - L'argyronète est une araignée gui vit sous l'eau.  


    VRAI

    Fascinante, elle édifie une toile en forme de cloche à plongeur entre les plantes aquatiques. Elle la remplit d'air en prélevant à la surface une série de grosses bulles qu'elle emprisonne entre ses pattes. Après quoi, elle s'installe au sec... sous l'eau. C'est là qu'elle se nourrit, mue, s'accouple et pond ses œufs.



          43 - Le martin-pêcheur est un amoureux délicat.  


    VRAI

    Gentleman, ce bel oiseau bleu offre un poisson à sa belle en guise de cadeau de noces, mais pas n'importe comment: il le lui tend doucement, tète la première, pour qu'elle puisse l'avaler facilement dans le sens des écailles.



          44 - Les « araignées d'eau » font partie de la famille des araignées.  


    FAUX

    Les gerris (leur vrai nom) sont des punaises. A la différence des araignées munies de huit pattes, ils n'en ont que six dont deux repliées sous la tête. Leur facilité à se déplacer à toute vitesse à la surface de l'eau leur a valu le surnom de « patineurs de l'eau ».



          45 - Le ragondin est te plus grand rongeur d'Europe.  


    VRAI

    Il peut dépasser 1 mètre de longueur, queue comprise, et peser jusqu'à 9 kilos. D'origine américaine, il a été introduit en Europe au XIXe siècle pour sa fourrure et fait maintenant partie de notre faune. En l'absence de ses prédateurs naturels (jaguar et anaconda), il se multiplie rapidement et occasionne de gros dégâts aux berges.



          46 - Les libellules « demoiselles » sont toutes de sexe féminin.  


    FAUX

    L'ordre des odonates ou libellules se divise en deux sous-ordres: les anisoptères et les zygoptères. Les demoiselles appartiennent au second. Petites et fines, elles replient leurs ailes en toit au-dessus de leur dos contrairement aux anisoptères, les grosses libellules, qui les gardent ouvertes. Il existe donc chez les demoiselles des mâles et des femelles.



          47 - Le héron cendré se révèle être un grand timide.  


    VRAI

    L'observer n'est pas chose aisée. Monsieur déteste qu'on s'intéresse à lui. Dès qu'il sent un regard insistant, il s'envole alors qu'il peut rester des heures non loin de pêcheurs inattentifs à sa présence.



          48 - Aucune espèce de poisson ne s'occupe de sa progéniture.  


    FAUX

    Quelques rares poissons se comportent comme de bons parents, l'épinoche à trois épines par exemple. A l'époque de la reproduction, le mâle se pare de couleurs très vives, il construit un nid avec des brindilles, puis il incite les femelles à aller y pondre. Une fois les œufs fécondés, il monte la garde et les défend contre tout intrus. Et il surveille les nouveau-nés encore pendant plusieurs jours.



          49 - Le bistrot des insectes.  


    Les petites bêtes ont besoin d'eau. Offrez-leur ce rafraîchissement dans une soucoupe plate, afin que papillons, fourmis, etc..., viennent s'y désaltérer sans se noyer. Placez une pierre au centre pour que les plus riquiqui puissent sortir aisé-ment de l'eau. Installez votre mini-bistrot sur une pierre ou sur un mur.



          50 - Une mangeoire à écureuils.  


    Vous pouvez la bricoler vous-même ou l'acheter auprès des associations naturalistes. Dans cette boîte dont un côté est transparent, placez des noisettes, des graines ou des fruits secs. Contrairement aux oiseaux, l'écureuil saura soulever le couvercle.



          51 - Un bac de boue pour les hirondelles.  


    Pour bâtir leur nid au printemps et pour le consolider au long1 de l'été, notamment pour accueillir la seconde nichée, les hirondelles se servent de boue. Dans un jardin ou sur un balcon, posez un bac plein de boue et humidifiez-la souvent. Ni trop humide ni trop sèche, elle doit pouvoir être roulée en boulettes.



          52 - Un biberon à papillons.  


    La plupart d'entre eux ont besoin d'eau et de sels minéraux. Rien de tel qu'un nectar composé d'eau, de sucre, de miel et d'un peu de sel pour les séduire. Versez-le dans un biberon à poupée que vous accrocherez la tétine en bas. Vos enfants surprendront les papillons en flagrant délit de gormansise !



          53 - Une bûche pour les abeilles.  


    Une bûche en bois dur non traité sera un excellent support pour la création de nids par des individus solitaires. Il suffit de forer des trous avec une perceuse (∅ de 3 à 15 x p 100 mm). Placez la bûche dans un endroit ensoleillé. Les trous occupés par des abeilles se reconnaissent facilement: les insectes les bouchent après y avoir pondu.



          54 - De la lumière pour les noctambules volants.  


    Le soir, les pièces des maisons illuminées deviennent irrésistibles pour les insectes nocturnes. C'est une excellente méthode pour les contempler. Mais pour ne pas les perturber trop longtemps, ne tardez pas à éteindre et à tirer les rideaux.



          55 - Un refuge à hérissons.  


    Un tas de bois ou de feuilles mortes et un peu de paille constituent un abri formidable pour ces petits insectivores. Ils en sortent le soir pour faire un festin de limaces et y rentrent à l'aube, deux moments propices pour les observer. Mais attention, n'utilisez pas de produits antilimaces qui les empoisonneraient. Si vous décidez de brûler le tas de feuilles, vérifiez qu'il n'y ait pas de hérisson endormi en dessous.



          56 - Une haie pour les volatiles.  


    Les oiseaux se délectent à l'automne des baies de sureau ou d'aubépine. Ces arbustes sont à la fois une manne pour les passereaux, un restoroute pour les migrateurs et un observatoire idéal pour les naturalistes.



          57 - Une baignoire pour les oiseaux.  


    Ils doivent entretenir régulièrement leur plumage. En le nettoyant, l'eau le rend plus souple. Un récipient peu profond fera leur bonheur. Déposez-le au sol ou sur un rebord de fenêtre. Pour se laver, l'oiseau entre progressivement dans l'eau, puis il plonge la tête, secoue ses plumes, se mouille le ventre et s'éclabousse le dos. Une fois propre, il se perche non loin pour se sécher et lisser ses plumes.



          58 - Un chauffe-bestioles pour les reptiles.  


    Attirer des bêtes rampantes, quelle drôle d'idée ! Et pourtant, comme toutes les espèces, elles jouent un rôle dans l'équilibre du milieu naturel. Les reptiles ont en commun d'aimer les abris chauds. Concoctez-leur un sweet home en installant une vitre posée sur quelques gros cailloux tout près du sol, dans un endroit tranquille, moitié à l'ombre, moitié au soleil. Il est important que le verre n'adhère pas au sol pour que les animaux puissent se faufiler dessous. Recouvrez ensuite cet abri avec une bâche. Après quelques jours, enfilez des gants et soulevez-la délicatement. Des serpents, des lézards, des salamandres et même, en prime, des grenouilles ou des petits mammifères comme des mulots ou des campagnols seront là !



          59 - Un bisou à prédateurs.  


    Quitte à passer pour bizarre auprès de vos voisins, sachez qu'un bisou sonore sur le dos de la main reproduit parfaitement le cri d'une souris blessée. Et que ce bruit attire les prédateurs: renard, hermine, buse, chouette et... chat.



          60 - Des gourmandises pour le renard et la belette.  


    Ces carnivores sont très difficiles à observer car ils sortent plutôt la nuit et sont généralement méfiants. Il faut d'abord repérer les traces de leur présence (empreintes, crottes) et installer un affût (cabane bricolée avec des branches et un tissu de camouflage). Accrochez, juste en face, une carcasse de poulet ou un reste de viande un peu au-dessus du sol pour éviter les fourmis. Puis disparaissez. Il faut habituer les animaux progressivement à ce dispositif. Si le lendemain l'appât a disparu, c'est bon signe. Recommencez l'opération. Deux ou trois jours plus tard, installez-vous en fin de journée dans votre affût et restez silencieux. Mis en confiance, le gourmand apparaîtra tôt ou tard.



          61 - Un leurre pour les vers de terre.  


    Pour les faire sortir de terre, tapotez le sol avec les doigts afin d'imiter le bruit de la pluie tel qu'il peut être perçu par ses habitants souterrains. Des oiseaux comme le goéland et le vanneau huppé utilisent ce truc avec leurs pattes. Mais ce sont des pros !



          62 - Du sel pour les cervidés .  


    Si vous habitez près d'un bois, accrochez à un arbre une pierre à sel (en vente dans les magasins d'équitation ou d'alimentation pour le bétail). Les cerfs, les biches et les chevreuils en raffolent. A l'aube ou au crépuscule, postez-vous discrètement à proximité pour avoir une chance de les voir venir lécher le sel.



          63 - Un faux rival pour les rouges-gorges.  


    Imitez le cri du rouge-gorge, du loriot ou du hibou, c'est-à-dire de volatiles qui ont l'habitude de défendre leur territoire. Pensant avoir affaire à un concurrent, le mâle viendra voir de quoi il retourne. Autrefois, on utilisait des appeaux en bois. Aujourd'hui, on diffuse plutôt des sons enregistrés sur un magnétophone. Veillez cependant à ne pas en abuser car cette technique utilisée par les naturalistes perturbe les oiseaux.



          64 - Attendez que le dernier arrivé soit en confiance.  


    Imaginez le stress ressenti par un chaton, un chiot ou un cochon d'Inde à son arrivée chez vous. Avant de le présenter à vos autres locataires, laissez-le d'abord s'habituer à son nouvel environnement et explorer chaque pièce de la maison. Cela lui permet de repérer les lieux et les éventuelles possibilités de retraite, si un problème se présente.



          65 - Organisez une première rencontre au calme.  


    Au moment crucial des présentations, procédez sans cri ni geste brusque et suffisamment loin du panier de votre chien ou du couffin de votre chat, pour éviter les problèmes de territoire. Si vous possédez déjà plusieurs animaux, présentez le petit nouveau à l'un, puis à l'autre afin de prévenir tout effet de meute. S'ils se reniflent et s'observent mutuellement avec prudence et respect, n'intervenez pas. Ils sont juste en train de se découvrir. Une fois familiarisés à leurs odeurs respectives, ils s'habitueront progressivement les uns aux autres.



          66 - Gardez les rongeurs dans leur cage.  


    C'est la manière la plus sécurisée pour présenter un chien ou un chat à un lapin, à un furet ou à un cochon d'Inde. A l'abri derrière les barreaux,un rongeur peut reculer s'il pressent un danger ou avancer vers l'inconnu quand il se sent enfin en confiance.



          67 - Eloignez les gamelles les unes des autres.  


    Pour favoriser une bonne entente entre tous vos pensionnaires, veillez à ce que chacun dispose de sa propre gamelle. Un conseil valable pour les chiens, les chats, mais aussi les furets car ils ont tous les trois un régime alimentaire assez proche et ils pourraient se retrouver en compétition pour la nourriture.



          68 - Concoctez un coin douillet pour chacun.  


    Les animaux ont parfois besoin de tranquillité, notamment lorsqu'ils vieillissent. Pour le chat, un accès en hauteur sera idéal. Le chien ne pourra pas l'atteindre, ainsi il pourra observer la situation et, quand il se sentira prêt, faire connaissance.



          69 - Faites preuve de patience et de prudence.  


    L'apprentissage d'une relation contre nature comme celle d'un rongeur et d'un chat prend du temps. Renouvelez leurs tête-à-tête quotidiennement, mais en les surveillant. Des séances de cinq à dix minutes suffisent, Vous verrez évoluer la relation jusqu'à l'acceptation de l'autre... ou au contraire son refus total. Dans ce cas de figure, il faudra respecter leurs choix et essayer d'aménager la vie de la maison pour éviter les confrontations.



          70 - Ne les laissez jamais ensemble i sans surveillance.  


    Un conseil à suivre surtout au début de la cohabitation et, en permanence, entre un chien (ou un chat) et un rongeur. La paix entre ceux qui, dans la nature, sont des prédateurs et des proies ne règne que si vous jouez votre rôle de médiateur.



          71 - Sachez renoncer si le courant ne passe vraiment pas.  


    Chaque histoire est unique et une relation, bien que souhaitée par vous, peut ne pas aboutir. Ne les forcez pas. Vous risqueriez de mettre une vie en danger. Il existe même des alliances impossibles. Ainsi le furet, redoutable chasseur, ne doit jamais être mis en présence de lapins et de rongeurs. Contrairement au chat, il conserve généralement ses réflexes de prédateur.



          72 - Comme le chat, le lapin utilise ses moustaches pour pouvoir se diriger.  


    VRAI

    Situées sur la lèvre supérieure, la partie antérieure de la joue et au-dessus des yeux, ces antennes tactiles appelées vibrisses sont aussi longues que le lapin est large. Elles l'aident effectivement à se repérer. Surtout dans l'obscurité.



          73 - Pour ne pas les perdre, on peut leur mettre une puce.  


    VRAI

    C'est conseillé pour les retrouver en cas de perte. L'identification est alors transmise au fichier national Vétonac (rens. au 0155 0108 08).



          74 - Beaucoup de rongeurs souffrent de stéréotypies.  


    VRAI

    Les comportements répétés sont un phénomène typique chez les animaux qui ne bougent pas assez ou qui manquent d'occupation. Certains lapins, par exemple, mordent toujours le même barreau de leur cage jusqu'à se casser les dents. Des jeux, des promenades quotidiennes au dehors, des contacts avec l'homme évitent ces attitudes pathologiques.



          75 - Les hamsters ne supportent pas de vivre seuls.  


    FAUX

    Solitaires et territoriaux, ils ne se rencontrent qu'au moment de la reproduction. Sinon, ils ne tolèrent pas la présence de leurs semblables, même de sexe opposé. Les confronter, c'est l'assurance d'une bagarre, qui peut se solder par de graves lésions, parfois la mort des combattants.



          76 - La souris épineuse est couverte de piquants comme le hérisson.  


    FAUX

    Elle doit ce qualificatif d'« épineuse » aux poils épais, drus et piquants qui lui recouvrent le bas du dos. On se trompe également en l'appelant souris ! Plus proche de la gerbille, elle vit dans une tribu composée de plusieurs dizaines d'individus. Autre particu-larité: elle ne supporte pas le froid et entre en hibernation dès 18°C.



          77 - L'obésité guette les petits rongeurs domestiques.  


    VRAI

    La plupart de leurs propriétaires pensent leur faire plaisir en les alimentant en abondance. Autre erreur souvent commise: ne pas leur offrir de sorties. L'ennui et le manque d'exercice favorisent la prise de poids.



          78 - Un cochon d'Inde peut rester seul un week-end.  


    FAUX

    II a besoin de végétaux frais tous les jours et de foin à disposition en permanence. Si vous lui donnez une grosse ration avant de partir, il grignotera tout en quelques heures, avec, à la clé, un risque de diarrhée qui peut lui être fatale. Seule une consommation journalière assure le bon fonctionnement de ses intestins. Le mieux est donc de le confier à un ami.



          79 - Les hamsters vivent aussi longtemps que les chiens.  


    FAUX

    Comme les rats et les souris, ils ne vivent que 2 ou 3 ans. La gerbille et sa cousine, la souris épineuse, dépassent parfois les 4 ans. Les cochons d'Inde, s'ils sont bien soignés, ont une espérance de vie de 5 à 7 ans et certains lapins atteignent les 10 ans.



          80 - Le skinny est un cochon d'Inde à peau nue.  


    VRAI

    Totalement dépourvu de poils, le corps du skinny arbore toutefois une fine toison sur le museau et les pattes. Il est rare en France et son élevage est délicat.



          81 - Le "Kaninhop" est une discipline sportive réservée aux lapins.  


    VRAI

    Né dans les années 80 en Allemagne et dans les pays Scandinaves mais encore marginal en France, le Kaninhop (Kaninchen signifie lapin nain en allemand) est une discipline sportive de saut d'obstacles à l'usage des lapins. Leurs propriétaires l'ignorent souvent, mais ces rongeurs ont un besoin énorme de bouger et de se dépenser. D'un tempérament sportif, ils dépérissent rapidement lorsqu'on les confine en permanence dans leur cage.



          82 - Pourquoi sait-il nager alors qu'il n'a jamais appris ?  


    Grâce à son instinct de survie, une fois dans l'eau, il fait spontanément les mouvements qui lui évitent de se noyer. Ensuite, il prend confiance et pour certains, tels le labrador et le terre-neuve, nager devient un plaisir. Pour cette raison, il sont souvent utilisés pour le sauvetage en mer.



          83 - Pourquoi ne voit-il pas toutes les couleurs, comme nous ?  


    Sa rétine est constituée à la fois de bâtonnets, cellules très sensibles à la lumière, et de cônes, photorécepteurs sensibles aux couleurs. Mais, comparativement à la rétine humaine, le pourcentage de ces cônes et leurs variétés sont nettement inférieurs. Il distinguerait ainsi certaines teintes comme le bleu et le vert, mais sans doute ni le rouge ni l'orange.



          84 - Pourquoi met-il de l'eau partout quand il boit ?  


    Tout comme le chat, il lape l'eau, c'est-à-dire qu'il l'envoie vers l'intérieur de sa gueule. Les projections sont donc inévitables. Certains animaux, le cheval notamment, aspirent les liquides.



          85 - Pourquoi possède-t-il un tel flair ?  


    La paroi intérieure de sa truffe est recouverte d'une muqueuse qui renferme entre 100 et 200 millions de cellules olfactives. Notre nez n'en comporte que 6 millions environ. Le chien dispose également d'un nombre plus élevé de gènes affectés au codage des cellules olfactives. Cela lui permet de détecter jusqu'à 1000 odeurs.



          86 - Pourquoi une chienne lèche-t-elle ses petits ?  


    Elle agit ainsi pour les apaiser et, surtout, pour stimuler leur transit digestif. Les mictions (urines) et les défécations d'un chiot durant ses trois premières semaines sont uniquement déclenchées par la stimulation du bas-ventre (zone du périnée). Si vous recueillez un chiot orphelin, vous devez reproduire cette attitude maternelle en le massant avec un coton tiède humidifié.



          87 - Pourquoi ses coussinets sont-ils si importants ?  


    Le chien est un digitigrade. En d'autres termes, il marche sur ses doigts. Si ceux-ci n'étaient pas recouverts d'une épaisse couche de kératine (le coussinet), leur frottement constant sur le sol serait catastrophique. Un peu comme les semelles de nos chaussures, ils jouent donc un rôle amortissant et isolant.



          88 - Pourquoi sa truffe est-elle toujours humide ?  


    Selon la croyance populaire, c'est un signe de bonne santé. Des chercheurs américains ont récemment démontré que le mucus recouvrant la truffe (ce qui la rend humide) l'aide en fait à prélever et à analyser les odeurs qui l'entourent. Cela expliquerait alors en partie les remarquables performances de son odorat.



          89 - Pourquoi sort-il la langue quand il fait chaud ?  


    Comme nous, les chiens ont une température corporelle constante quelle que soit celle du milieu extérieur. En revanche, contrairement à nous, ils n'ont pas la capacité de transpirer lorsqu'il fait trop chaud. Pour faire baisser la température de leur corps, ils ouvrent la gueule et sortent la langue: l'air frais inspiré entre alors en contact avec les vaisseaux sanguins et les refroidit. Plus il fait chaud, plus ils halètent.



          90 - Pourquoi les grands chiens vivent-ils moins longtemps ?  


    Le gigantisme résulte de la sélection opérée par les éleveurs. Au départ, la grande taille était un accident. En sélectionnant ces chiens « anormaux » et en les faisant se reproduire, les éleveurs ont perpétué ces anomalies physiologiques qui les prédisposent à un vieillissement précoce et plus fréquemment au développement de pathologies qui y sont associées (torsion d'estomac et dysplasie de la hanche).



          91 - A Pourquoi bave-t-il très souvent ?  


    La bave peut être due à une excitation excessive ou à une stimulation importante des papilles gustatives. Certaines races, les boxers et les bouledogues, possèdent des babines pendantes et ils ne parviennent ni à retenir l'intégralité de leur salive dans leur gueule, ni à l'avaler.



          92 - La réserve de la Haute-Touche, 100ha et 1000 espèces.  


    Tout commence par un safari en voiture de 4 kilomètres à la rencontre de cerfs aux bois magnifiques, de biches élégantes, de chevreuils, de daims... Tous les animaux de nos forêts semblent au rendez-vous. Un spectacle rare ! Située en Brenne, dans l'Indre, la réserve de la Haute-Touche, propriété du Muséum national d'histoire naturelle, est le plus grand parc animalier français: 480 hectares (ha), dont 100 ouverts au public. La découverte se poursuit à pied, à vélo ou... en calèche sur quelque 3 kilomètres de sentiers. L'occasion de croiser des spécimens parmi les mille espèces présentes, parfois très rares, comme le daim de Mésopotamie. La réserve propose de découvrir des cervidés du monde entier, notamment des oryx. Loups, ratons laveurs, kangourous géants, lémuriens, tigres et lynx disposent de si grands espaces qu'il arrive, bien sûr, que certaines espèces ne soient pas visibles. Une petite frustration vite compensée par l'assurance que les animaux vivent ici heureux: la preuve, Zubrowka, un magnifique bison mâle originaire de Pologne. Totalement adapté à son nouveau territoire, on l'observe entouré de son troupeau de femelles. Tout au long de la journée, de nombreuses animations permettent d'en apprendre un peu plus sur tous ces animaux, leurs comportements, leurs origines, leurs manières de vivre... Vous souhaitez en profiter davantage ? Un bivouac de tentes très confortables vous attend en bordure de forêt. Une belle expérience ! Entendre les bêtes s'ébattre durant leurs sorties nocturnes, c'est vraiment magique !

    36290 Obterre. Rens. au 02 54 02 20 40 ou sur http://haute-touche.mnhn.fr.



          93 - Le parc du Marquenterre, le paradis des oiseaux.  


    Des milliers de volatiles prennent leurs quartiei d'hiver en baie de Somme, et tout particulièrement dans le parc du Marquenterre, une réserve où personne ne les dérange. La visite commence par une terrasse dominant un grand plan d'eau très prisé. On y croise une foule de canards (siffleurs, fuligules morillons), de; oies cendrées d'une taille impressionnante, des bernaches nonettes, des avocettes, petits échassiers qui fouillent la vase, et même des huîtriers pie au long bec orange... On se croirait vraiment dans le film le Peuple migrateur, de Jacques Perrin...

    25 bis, chemin des Garennes 80120 Saint-Quentin-en-Tourmont. Rens. au 03 22 25 68 99 ou sur www.baiede somme.fr (rubrique « Parc du Marquenterre»).



          94 - La réserve nationale de Camargue, des milliers de flamants roses.  


    A La Capelière, dans les Bouches-du-Rhône, centre d'information de la réserve, un sentier de découverte fait une boucle à travers une véritable Camargue en miniature. Les deux premiers observatoires s'ouvrent sur le marais, un ancien bras du Rhône. Canards, sarcelles d'hiver, foulques y ont déjà pris leurs quartiers. Les populations d'oiseaux varient bien sûr au fil des saisons et des migrations. Le long du chemin, le paysage évolue: d'abord une sansouire, sorte de steppe typique, tapissée de salicornes et autres plantes halophiles (vivant dans des eaux ou sur des sols salés), puis étendues de roseaux jusqu'aux plates-formes qui dominent l'étang de Vaccarès. Et là, surprise ! Dix mille flamants rosés venus passer l'hiver ici se dévoilent sous vos yeux ébahis. Avec leur démarche sophistiquée et leur drôle de bec, les hivernants, en petits groupes, avancent la tête dans l'eau à la recherche de nourriture. Peuplés d'oiseaux (mouettes, sternes, goélands...), l'observatoire du Salin de Badon et les alentours du phare de la Gacholle (parties ouvertes au public) complètent cette belle promenade initiatrice.

    13200, La Capelière. Rens. au 04 90 97 00 97 ou sur www.reserve-camargue.org.



          95 - Le parc animalier des angles, des bouquetins à portée de main.  


    Cerfs, sangliers, chevreuils, mouflons, isards et daims sont ici dans leur habitat naturel. Et c'est là toute l'originalité de ce parc qui ne présente que des animaux vivant ou ayant vécu dans les Pyrénées. Si les marmottes ou les ours ont été réintroduits pour accroître des populations menacées d'extinction, les rennes, les bisons et les bouquetins, aujourd'hui pensionnaires du parc, avaient, eux, complètement disparu de la région. Les peintures retrouvées dans les grottes préhistoriques aux alentours attestent pourtant leur présence ancienne. Un vrai sentier de montagne (bonnes chaussures requises) chemine à la découverte de toutes ces espèces. Parmi les moments forts: la traversée des enclos de mouflons, de bouquetins et d'isards. Habitués aux visiteurs, très placides, ils sont presque à portée de main. N'essayez pourtant pas de les toucher, car leur méfiance instinctive les inciterait à fuir. La visite (deux heures environ) se termine auprès des ours, un mâle et une femelle. Roi des animaux avant d'être détrôné par le lion, objet de légende mais aussi de craintes, le plantigrade est au cœur de bien des débats. Mais aucun doute, le couple du parc des Angles a bien une allure royale !

    66210 Les Angles. Rens. au 04 68 04 17 20 ou sur www.les-angles.com



          96 - L'écureuil est le seul à cacher ses provisions.  


    FAUX

    Le geai des chênes dissimule lui aussi des graines. Et malgré une excellente mémoire, il lui arrive, comme à l'écureuil, d'oublier où il les a entreposées. Les graines « perdues » poussent. Les animaux deviennent ainsi, à leur insu, des jardiniers qui participent au renouvellement de la forêt.



          97 - Le pouillot véloce est un oiseau qui migre tardivement.  


    VRAI

    Chanteur intrépide, ce petit oiseau, difficile à apercevoir, arrive aussi dans nos contrées parmi les premiers. Il reste donc très longtemps avec nous, contrairement aux martinets qui arrivent fin mai, parmi les derniers, et repartent précocement dès la mi-août.



          98 - Le hérisson bâtit sa maison d'hibernation en novembre.  


    VRAI

    Facilitez-lui la tâche en laissant un bon tas de feuilles dans un coin sombre et tranquille de votre jardin... Il doit être protégé du froid et du chaud car, dès que la température monte, il se réveille, ce qui le fatigue si l'hiver n'est pas fini.



          99 - Le printemps est l'unique saison des amours.  


    FAUX

    L'automne est même un branle-bas de combat pour bien des espèces, le cerf, entre autres, qui déchire le silence de la forêt de ses brames. Il manifeste ainsi sa puissance à son harem et à ses rivaux. En montagne, les chamois et les bouquetins ne sont pas en reste. Les mâles en rut s'accordent peu de repos.



          100 - A la montagne, certaines espèces changent de couleur.  


    VRAI

    Le lièvre variable, l'hermine et le lagopède alpin (un oiseau) troquent leur pelage d'été contre une robe virginale avant l'arrivée des grands froids. Il s'agit d'une ruse de la nature qui permet à ces montagnards de se confondre avec la neige et d'échapper ainsi à leurs prédateurs.



          101 - Les vanneaux huppés forment de grandes tribus.  


    VRAI

    Ces gros oiseaux, très caractéristiques avec leur huppe, se rassemblent en très grands groupes dans les prairies de toute la France dès l'arrivée du froid. En été, ils nichent au nord de notre pays et ne vivent qu'en famille.



          102 - Les coccinelles viennent se réchauffer dans les maisons.  


    VRAI et FAUX

    Les coccinelles asiatiques, importées pour la lutte biologique contre les pucerons, entrent dans nos habitations. Nos espèces européennes hibernent, quant à elles, dans des tas de bois.



          103 - Les marmottes débutent leur hibernation à la mi-novembre.  


    FAUX

    C'est début octobre que le clan s'installe sous terre et ferme l'accès de son terrier avec un gros bouchon d'herbes et de terre. La température de leur corps baisse alors considérablement, les battements de leur cœur ralentissent ainsi que leur respiration. Elles sortent de temps en temps pour uriner et éliminer ainsi les toxines, puis se rendorment. Ces réveils leur permettent de réactiver leurs défenses immunitaires.



          104 - Les insectes butinent le lierre en automne.  


    VRAI

    Les insectes et les papillons profitent de sa floraison automnale, ravis de cette manne tardive.



          105 - Les escargots ferment la porte de leur coquille.  


    VRAI

    En octobre, ils laissent sécher une paroi de mucus qui clôt leur coquille. Ne pas déranger SVP.



          106 - Le tichodrome échelette migre dans les vallées.  


    VRAI

    Ce très bel oiseau, de la taille d'un moineau, descend pour échapper au froid des sommets. En 2004, l'un d'eux avait mis le monde ornithologique en émoi: il était parvenu jusqu'à Paris et se pavanait sur le toit du Panthéon ! Une pratique adoptée aussi par le chocard à bec jaune.



          107 - Les bourdons mâles meurent avant l'hiver.  


    VRAI

    En automne, les mâles fécondent des femelles et la colonie, qui peut compter jusqu'à cinq cents individus, meurt. Seules les femelles fécondées survivent et hibernent. Au printemps, elles sortent de leur abri pour pondre et fonder ainsi de nouvelles colonies.



          108 - II n'y a plus de papillons en automne.  


    FAUX

    Certains, comme le beau vulcain, se délectent des fruits pourris, pommes et poires entre autres. Il n'est pas rare de les voir encore début novembre !



          109 - Pour quelles raisons devient-il malpropre ?  


    Certains maîtres imaginent, lorsque leur chat urine partout, qu'il se venge. En fait, il est en souffrance. Les causes peuvent être liées à son environnement ou pathologiques, ou les deux. Crier, lui mettre le nez dedans, le priver de manger, sont autant de réactions inappropriées !



          110 - Qu'entendez-vous par un stress lié à son environnement ?  


    Le chat est un animal territorial. Lorsqu'il se frotte sur les objets ou sur les jambes des personnes, il dépose des phéromones qui le rassurent. Tout changement: un déménagement, le déplacement d'un meuble ou même un ménage trop radical font disparaître ces marques. L'animal ne retrouve alors plus ses repères, ce qui engendre une inquiétude. Elle se traduit généralement par une augmentation importante du marquage urinaire. Autre cause: une mauvaise organisation de l'espace, comme l'installation de sa litière dans un lieu de grand passage ou juste à côté de sa gamelle. L'animal peut aussi être stressé par la présence d'un individu anxiogène pour lui comme un jeune enfant qui l'ennuie tout le temps.



          111 - Sur quelles bases s'établit le diagnostic ?  


    Premiers éléments à déterminer: où, quand et comment s'exprime cette malpropreté. Si le chat émet un petit jet horizontal sur un support vertical, il s'agit du marquage de son territoire. Une attitude très fréquente chez les chats mâles qui n'ont pas été castrés. Une des solutions consiste justement à les opérer. En dehors de cette situation, quand le chat urine accroupi, le problème est plus complexe, n faut chercher ce qui peut stresser l'animal: une mauvaise distribution de son alimentation par exemple, fréquente chez les chats mis au régime (un chat a besoin d'avoir des croquettes à disposition en permanence). Autres causes possibles: la prise de corticoïdes (en cas de problèmes de peau ou d'allergie); une cystite, d'où des mictions peu importantes, mais fréquentes et douloureuses; un diabète; ou encore une insuffisance hépatique ou rénale. Des maladies qui l'incitent à boire beaucoup plus et, par ricochet, à éliminer davantage. Dans le cas d'une cystite, la litière est associée à la douleur et il peut s'en détourner. Tout comme dans le cas d'un diabète: compte tenu des quantités importantes d'urine éliminée, il peut trouver sa litière trop souillée et aller ailleurs. Parfois, c'est un cercle vicieux: l'infection urinaire déclenche une douleur, source de stress, qui lui-même entretient l'infection !



          112 - Existe-t-il des traitements ?  


    Si la cause est environnementale, le problème est assez facile à résoudre: il suffit de changer la place de la litière, de lui fournir une cachette où il peut se réfugier et échapper ainsi à un enfant trop turbulent... S'il s'agit d'une infection urinaire, une prise d'antibiotiques élimine le symptôme. Il arrive que cela soit un peu plus compliqué, mais nous disposons aujourd'hui de médicaments, le Prozac par exemple, qui apportent une réelle aide aux chats hyperstressés. Lorsque la cause est bien cernée, une fois le traitement commencé et/ou les changements environnementaux effectués, le problème se résout le plus souvent en quelques jours seulement.



          113 - La prise de sang ne suffit pas.  


    Faute de test fiable, trouver le ou les aliments coupables est assez compliqué. Le laps de temps qui s'écoule entre l'ingestion d'un aliment et la déclaration de l'allergie, ou entre le retrait d'un aliment suspect et la diminution des symptômes, rend l'identification ardue. Le dosage sanguin des immunoglobulines spécifiques (anticorps) que le chien développerait contre certaines protéines apporte bien sûr un indice (une forte augmentation fait suspecter l'allergie), mais ce n'est pas une preuve suffisante. Le vétérinaire ne peut poser son diagnostic qu'après avoir éliminé les autres causes possibles: maladies de peau, présence de champignons ou de parasites...



          114 - Une enquête poussée.  


    Après un examen dermatologique approfondi (le chien peut également présenter des boutons, des plaques rouges ou des croûtes), le vétérinaire interroge le maître. Quel revêtement couvre le sol de sa maison ? En quelle matière est la gamelle du chien ? Est-il en contact avec d'autres animaux ? Quels arbres poussent dans le jardin ? Une fois éliminées les origines parasitaire et environnementale, il évoque alors une allergie alimentaire. Cette réaction peut survenir à tout âge, mais elle apparaît généralement chez les jeunes adultes de 2 ou 3 ans.



          115 - Des aliments hypoallergéniques.  


    II n'est pas forcément nécessaire d'identifier et de traiter toutes les allergies et leurs complications en même temps. Le vétérinaire commence alors par éliminer les causes majeures du prurit et propose de retirer, dans un premier temps, les produits potentiellement allergènes de l'alimentation de l'animal. S'il soupçonne une intolérance aux protéines de bœuf ou d'œuf, il prescrit par exemple des rations de poulet au riz ou invite le maître à choisir des aliments qui entrent dans la catégorie dite « hypoallergénique » (en vente dans les magasins spécialisés). Leur composition est à base de protéines, mais différentes de celles qui entrent dans les gammes les plus classiques. Ce premier changement donne le plus souvent des résultats suffisants pour que l'animal se sente mieux, ou même qu'il puisse mener une vie normale.



          116 - Un test de provocation.  


    En revanche, si l'allergie persiste, le vétérinaire préconise généralement ce qu'on appelle un régime d'éviction. Le principe: proposer à son chien des aliments qu'il n'a encore jamais ingérés après en avoir dressé une liste précise. Mise en pratique pendant une dizaine de semaines, cette nouvelle manière de s'alimenter doit être extrêmement stricte: aucune friandise ni restes provenant de vos repas ne doivent être tolérés ! Lorsque le chien ne présente plus aucun symptôme, on réintroduit, un à un et à une semaine d'intervalle, les aliments suspects. Ce test dit « de provocation » permet d'identifier de manière certaine l'aliment qui déclenche l'allergie. Il faudra alors le bannir définitivement de l'alimentation, car une simple bouchée, même de manière très occasionnelle, peut suffire à entretenir les symptômes.



          117 - Le guépard prodige incontesté.  


    VITESSE:
    Lorsqu'on voit une voiture ou une moto filer à 110 km/h, il est difficile d'imaginer qu'un animal puisse en faire autant. Et pourtant, le guépard, véritable sprinter de la savane, y arrive et atteint sa vitesse de pointe en dix secondes ! Sa botte secrète ? Une puissante musculature sur de longues pattes, des poumons et un cœur très gros qui résistent aux accélérations, sans oublier une colonne vertébrale très flexible. Malgré ses foulées fantastiques, un pur-sang arabe ne dépasse pas 70 km/h car son dos reste relativement raide, contrairement au félin qui se courbe et se détend comme un ressort. Côté volatiles, l'autruche fait des pointes à 74 km/h. Alors que ses ailes atrophiées soulèvent avec peine son propre poids, autour de 150 kilos, ses pattes accomplissent ce petit miracle. A titre de comparaison, un champion olympique de course arrive à 36 km/h battant de peu... la blatte qui, à la moindre alerte, s'enfuit à 30 km/h. De quoi nous donner le cafard !



          118 - Le qalago médaille d'or.  


    SAUT EN HAUTEUR:
    L'athlète cubain Javier Sotomayor détient, depuis 1993, le record du monde de saut en hauteur avec 2,45 mètres. Les galagos, petits lémuriens carnassiers d'Afrique, en rigolent ! Les bonds de... 5 mètres sont pour eux monnaie courante. Compte tenu de leur taille, environ 35 centimètres, cela correspondrait, pour un humain, à un saut de 25 mètres. Dans un autre registre, le grand dauphin s'élève jusqu'à 7 mètres au-dessus de l'eau. Sa puissante nageoire caudale (sa queue) s'abaisse et se relève pour le propulser. Le saumon n'est pas en reste. Sous l'impulsion de son profond désir, il réalise des bonds de 3 mètres pour remonter les courants jusqu'à la frayère où il va se reproduire. Et tout le monde connaît l'exploit de la puce, 1,3 millimètre, qui bondit jusqu'à 20 centimètres, soit cent cinquante fois sa taille. Ses pattes puissantes contiennent une substance élastique qui lui octroie une rapidité et une force inouïes.



          119 - L'espadon palmé d'exception.  


    NATATION:
    Lancé à pleine vitesse, l'espadon parcourt les 50 mètres d'un bassin olympique en 1,6 seconde, soit treize fois moins de temps qu'il n'en faut à un champion olympique. Sa nageoire dorsale couvre pratiquement toute la crête de son dos et fonctionne comme une voile. Selon l'allure qu'il souhaite adopter, il la hisse ou, au contraire, l'abaisse. En prospection tranquille, il la déploie mais, pour filer sous l'eau, il la replie dans un sillon spécial. Le dauphin et le requin-taupe décrochent la médaille d'argent et de bronze avec respectivement 50 et 45 km/h. Le manchot manque le podium de peu mais, pour un oiseau, atteindre 36 km/h dans l'eau relève quand même de l'exploit.



          120 - Le kangourou numéro un.  


    SAUT EN LONGUEUR:
    Voilà une épreuve où nous ne sommes pas mauvais. Mike Powell (Etats-Unis) détient le record du monde avec 8,95 mètres. Pas de quoi rougir face au kangourou qui affiche 9 mètres. Enfin si on regarde en distance réelle, car si on établit une équivalence entre nous et le saut de la grande sauterelle verte, on obtiendrait plus de 50 mètres. Elle nous battrait donc haut la main. Cet insecte qui jaillit comme une flèche au coeur des prairies fait en effet des bonds de 1,20 mètre, soit vingt fois sa taille, un prodige réalisé grâce à ses deux pattes arrière très longues et très musclées. En contractant fortement ses muscles, elle accumule une énergie considérable au niveau des articulations. Lorsqu'elle relâche brusquement la pression, elle est projetée en avant. Puis, une fois atteinte son altitude maximale, elle déploie ses quatre ailes, prolongeant ainsi en planant son saut en longueur.



          121 - Observez sa mère.  


    L'attitude d'une chatte vis-à-vis des humains et des autres animaux a une incidence sur sa progéniture. Si elle est d'un tempérament familier, ses petits le seront également; si, au contraire, elle est farouche, ils seront difficiles à approcher. Avant d'adopter un chaton, observez sa maman ! Acquérir votre animal dans un élevage familial joue aussi un rôle: manipulé dès leur plus jeune âge, les chatons ont toutes les chances d'être bien sociabilisés. Il est également important qu'une chatte soit caressée durant sa grossesse, et en particulier sur le ventre. Des études ont montré que les futurs chatons ressentent ces gestes apaisants au travers de la paroi abdominale de leur mère, tout comme son plaisir. Une fois nés, ils deviennent généralement à leur tour des chats qui apprécient les câlins.



          122 - Attendez la fin du sevrage.  


    Vous pensez que plus tôt vous acquérez un chaton, plus le lien avec lui sera fusionne!. Vous avez tort ! Il faut laisser le temps à sa mère de lui transmettre tous les apprentissages (contrôle de la turbulence, accès à la chasse...). Un chaton sevré trop tôt, soit avant 2 mois, va rester infantile. Il tétera toute sa vie les pulls de ses « propriétaires » ! Il peut même présenter des troubles comportementaux.



          123 - Occupez-vous de lui.  


    Lorsque, sans gêne, il s'étale sur votre livre ou sur le clavier de votre ordinateur, il cherche juste à attirer votre attention. C'est sa manière à lui de quémander une petite séance de massage ! Il adore cela. Plus ou moins appuyées, les caresses prodiguées le libèrent de ses tensions et stimulent les échanges au niveau de sa peau. Mais ne vous y trompez pas: c'est plutôt lui qui choisit le moment !



          124 - Tenez compte de ses limites.  


    Si votre chat a tendance à vous agresser après quelques caresses, essayez de repérer les signes avant-coureurs de son agacement: queue qui bat, oreilles qui se couchent en arrière, frémissement du corps, pupilles qui se dilatent... Dans ce cas, n'insistez pas et attendez qu'il soit à nouveau détendu. Avec le temps, il appréciera de plus en plus ces moments d'échange et de tendresse.



          125 - Apprenez l'art de le caresser.  


    Ses zones préférées: la tête et les flancs. Ces deux parties du corps présentent une grande concentration de glandes sébacées qui sécrètent des phéromones apaisantes. Voilà pourquoi on le voit spontanément frotter ces deux zones sur les meubles ou sur les mollets des gens autour de lui. Un chat aime tout particulièrement être caressé, voire « grattouillé », au niveau des joues, mais aussi sous le menton, le cou et entre les deux oreilles, un endroit peu accessible pour lui. Après la tête, vous pouvez poursuivre vos câlins sur la ligne du dos jusqu'aux flancs. Mais attention, tous les chats n'aiment pas être touchés sur la région dorso-lombaire. S'il a tendance à lever l'arrière-train quand vous approchez la main - et seulement dans ce cas-là -, vous pouvez aussi lui gratter la base de la queue. Evitez enfin de le caresser à rebrousse-poil, sensation très désagréable pour lui.



          126 - Quand l'araignée roule sa dame dans la soie.  


    Tout le monde connaît les mœurs de la mante religieuse qui, après avoir copule, finit par croquer son amant. Comme elle, de nombreuses femelles, chez les insectes, ont tendance à se montrer très... gourmandes ! Monsieur doit donc faire preuve de prudence, voire de stratégie, en offrant justement un cadeau à sa belle pour la détourner de ses pensées destructrices. Ainsi, lorsqu'un mâle pisaure (araignée) envisage un plan drague, il capture d'abord un insecte, l'empaquette dans un « papier » de soie fabriqué par ses petites pattes, puis part à la recherche d'une copine. Lorsqu'il la trouve, il lui donne son joli présent. L'heureuse élue, comblée, s'échine alors à dépiauter les fils de soie autour du trésor. Un temps précieux durant lequel il peut tranquillement la féconder sans risquer d'être dévoré. Pas vraiment fair-play, certains mâles n'hésitent pas à offrir des paquets vides ! Quand la femelle s'en aperçoit, ils ont déjà fait leur petite affaire et filé sans demander leur reste.



          127 - Un manchot qui ne l'est pas tant que ça !  


    La nourriture n'est pas l'unique moyen d'attirer l'élue de son cœur. A l'heure de s'accoupler, bon nombre de papillons couvrent la femelle choisie de parfum, par le biais de petits réservoirs de poudre situés sur leurs ailes. Cette odeur enchanteresse rend ces dames totalement énamourées. Le manchot d'Adélie investit, lui, dans le minéral et offre à sa bien-aimée la plus belle des pierres précieuses: le premier caillou de leur future demeure ! Il construit en effet un nid en dur. D'autres s'offrent des branchages, des algues... Lors de la parade des grèbes huppés, un des plus beaux spectacles de la nature, mâles et femelles plongent ensemble pour amasser des plantes aquatiques, puis s'en font mutuellement présent. Même rituel chez les cormorans. Le cadeau joue ici un rôle de signe de reconnaissance.



          128 - Bien épouillé, bien remercié.  


    Les oiseaux jardiniers qui amassent des objets colorés pour séduire leur belle n'hésitent pas à aller se servir chez des mâles rivaux. La mouche scorpion récupère souvent sa proie dans une toile d'araignée voisine. A Bossou, en Guinée, les chimpanzés mâles dérobent des fruits dans les vergers du village. En les observant, des chercheurs ont découvert que ces messieurs apportaient leur butin à des femelles en âge de se reproduire. Peut-être une manière de leur signifier: « Regardez comme je suis courageux, je vole pour vous ! » L'observation la plus touchante a été faite dans un zoo par le primatc-logue Frans de Waal. Il a constaté que, lors de la distribution de nourriture, certains chimpanzés offraient un fruit à un de leurs congénères. Il s'agit d'une sorte de remerciement à la suite d'un toilettage efficace: le matin, le second avait épouillé le premier. Un bel exemple de gratitude !



          129 - A comme Alimentation .  


    Les chiens de garde, qui vivent toute l'année dehors ou ceux qui sortent souvent et longtemps, ont besoin de plus d'énergie pour maintenir leur température corporelle. Leur ration alimentaire doit être plus riche et augmentée de 15 à 20%. En revanche, il est inutile de la modifier pour les chiens d'appartement, uniquement confrontés aux rigueurs de la météo, lors de leurs balades quotidiennes. Si le chien est frileux, le propriétaire espacera les sorties. Il est alors recommandé de réduire un peu son alimentation.



          130 - C comme Chiot.  


    A sa naissance, le système de régulation thermique du chiot n'est pas encore acquis. Il se réchauffe au contact de sa mère. Son thermomètre interne met plusieurs mois à être au top. Ne prenez pas de risques: sortez-le couvert jusqu'à ce qu'il soit adulte.



          131 - H comme Habillement.  


    Les poils d'un chien adulte et en bonne santé le protègent et le réchauffent. Il n'y a alors a priori aucune raison de le couvrir d'un manteau. Mais cela dépend aussi de son mode de vie. Un chien vivant à l'intérieur est forcément beaucoup plus sensible aux variations de température qu'un animal passant la majeure partie de son temps à l'extérieur. Tenez compte également de son tempérament: particulièrement frileux ou sujet aux infections respiratoires, n'hésitez pas à lui offrir un manteau afin de rendre ses sorties plus agréables. N'oubliez pas non plus de l'habiller en cas de toilettage tardif (tondu depuis peu, il est plus vulnérable) ou de coup de froid précoce.



          132 - M comme Montagne.  


    Si vous envisagez un séjour aux sports d'hiver, méfiez-vous de l'altitude. Les chiens âgés risquent un trouble cardiaque et les jeunes, ressentir des malaises (vertiges, nausées...) dus à une inadaptation à l'altitude. Hormis ces deux cas de figure, votre toutou vous suivra volontiers lors de vos balades dans la neige, il suffit juste de penser à protéger ses coussinets en les enduisant d'un corps gras pour lui éviter les gerçures. Si sa truffe souffre de dépigmentation, appliquez-lui un écran total pour prévenir une brûlure. Veillez aussi à ce qu'il n'ingère pas de neige en trop grande quantité, ce qui pourrait provoquer une inflammation de l'estomac accompagnée de vomissements. Au retour de la promenade, examinez bien ses pattes, et lavez-les pour éliminer toutes traces de sel, très néfastes. Pensez enfin à bien le sécher. L'eau et la glace emprisonnées dans ses poils pourraient provoquer un rhume.



          133 - N comme Niche.  


    Un chien qui vit en permanence dehors a besoin d'un abri bien protégé du vent et des intempéries. Si la situation est nouvelle, il est préférable de commencer dès l'automne afin qu'il s'habitue progressivement aux baisses de température. Si le thermomètre descend à -15° C et que sa niche n'est pas isolée ni chauffée, rentrez-le vite au chaud. Mieux vaut prévenir que guérir !



          134 - P comme Peau et Poil.  


    Chez tous les animaux à fourrure, plus le poil et le sous-poil sont épais et denses, plus l'animal est armé pour affronter les hivers les plus rigoureux. La peau des chiens contient des glandes sébacées, dont la particularité est de sécréter un liquide gras, le sébum, qui les protège. Afin de ne pas altérer cette couche protectrice, ne le baignez pas trop en hiver et choisissez des shampooings non agressifs. Evitez les toilettages lorsque le thermomètre est au-dessous de 0° C.



          135 - R comme Races.  


    Toutes les races ne sont pas égales face aux rigueurs hivernales. Les nordiques, comme le husky sibérien, le malamute d'Alaska ou les chiens dits rustiques à poils longs ou denses (briard, épagneul breton, labrador...) sont bâtis pour résister au froid. A l'opposé, ceux à poils très courts (boxer, doberman, lévrier...) ou les petits gabarits (chihuahua ou yorkshire...) sont beaucoup plus sensibles.



          136 - S comme Senior.  


    Avec l'âge, les chiens résistent moins bien au froid. Le temps humide peut déclencher des douleurs articulaires. Il deviennent plus sensibles aux gastro-entérites hémorragiques du début de l'hiver, il est important qu'ils soient à jour de leurs vaccinations. Une cure de vitamines, spéciale chiens âgés, leur permet de mieux passer ce cap délicat. Enfin, pour ceux qui se déplacent péniblement (arthrose), il est possible d'utiliser préventivement des médicaments antalgiques à base de plantes comme l'harpagophytum. Prenez conseil auprès de votre vétérinaire.



          137 - C'est un engagement...même une astreinte.  


    Aussi idyllique que puisse paraître l'entreprise de prime abord, et satisfaisante l'idée de ramasser puis de déguster ses propres œufs, il est pourtant vivement conseillé de bien réfléchir avant de passer à l'acte. Une poule bien nourrie vit en moyenne de dix à douze ans. Et pendant toute cette période, vous serez contraint chaque jour de nourrir vos volailles, de changer leur eau, d'enlever les fientes du poulailler et, une fois par semaine, de faire un grand nettoyage. Comptez autour d'une demi-heure quotidienne pour toutes ces tâches.
    Au-delà de deux à trois jours d'absence, il faut aussi trouver quelqu'un pour vous remplacer. Assurez-vous également de l'accord de vos voisins et de la législation en cours dans votre commune: les animaux de basse-cour sont bruyants !



          138 - Question terrain, il faut de l'espace.  


    Les poules heureuses qui produisent de bons œufs sont des poules élevées en plein air. Il est donc nécessaire de disposer d'un terrain suffisamment vaste pour pouvoir y installer un parcours clos (autour de 10 m2 au minimum par poule), pourvu d'arbustes sous lesquels elles pourront se protéger du soleil. Il est en effet impensable de les laisser totalement libres. Elles mangent tout, grattent partout, font des trous pour prendre les indispensables bains de poussière antiparasites et s'oublient partout.



          139 - Le poulailler doit être bien fermé.  


    Sachant qu'une poule pond en moyenne 200 œufs par an, commencez avec deux ou trois spécimens qui couvriront largement votre consommation familiale. La présence d'un coq n'est pas nécessaire pour avoir des œufs. Une poulette de 3 ou 4 mois se négocie entre 10 et 15 € (de 40 à 50 € pour les pures races). Elle commencera à pondre vers 6 mois. Un poulailler est indispensable pour les protéger la nuit contre les intempéries et les prédateurs, à condition de bien fermer la porte chaque soir. A acheter dans le commerce (de 250 à 400 € pour 3 ou 4 poules) ou à fabriquer soi-même. Il est équipé d'une mangeoire, de pondoirs (un pour 2 ou 3 poules) et de perchoirs placés à 60 cm du sol. L'abreuvoir est toujours à l'extérieur.



          140 - La nourriture, choisissez du naturel.  


    Préférez le blé (10 € env. le sac de 25 kilos) aux aliments industriels. Le maïs, c'est pour engraisser les volailles destinées à la consommation. Les poules élevées en plein air passent leur temps à dénicher vers de terre, insectes et verdure, qui leur apportent tous les compléments dont elles ont besoin.



          141 - Les gorilles et les cimpanzés mangent des bananes.  


    Uniquement dans les zoos où les hommes leur ont appris à s'en nourrir. Dans la nature, leurs parents les éduquent à ne pas manger un fruit inconnu qui pourrait les rendre malades. Or, comme chacun sait, les bananes ne poussent pas dans la jungle, mais dans des plantations dont aucun gorille ni chimpanzé sauvage n'ose s'approcher par peur des hommes.



          142 - Les antennes des insectes si situent sur le haut de la tête.  


    Si c'est le cas de Maya, l'abeille du célèbre dessin animé, celles qui butinent dans la nature les ont, en revanche, entre les deux yeux comme tous les insectes. Petite astuce pour s'en souvenir: les antennes sont le siège de l'odorat et, comme notre nez, sont situées entre les yeux.



          143 - Les pies sont des voleuses.  


    Si une pie attrape un objet brillant, c'est parce qu'elle l'a confondu avec une possible source de nourriture, comme un scarabée qui brille, et non pour nous voler nos bijoux !



          144 - Les autruches se cachent la tête dans le sable quand elles ont peur.  


    Une autruche peut atteindre 70 km/h et n'a donc nul besoin d'enfouir sa tête dans le sable pour échapper à un prédateur. Cette croyance viendrait de leur manière de s'aplatir et d'étendre le cou sur le sol pour se protéger d'un vent de sable, mais aussi de leur habitude de plonger la tête dans leur nid afin de retourner leurs œufs pour bien les exposer au soleil.



          145 - Les ponits sur le dos des coccinelles indiquent leur âge.  


    Sept points, 7 ans. Deux points, 2 ans..., ce serait très pratique ! Mais c'est impossible car les coccinelles communes ne vivent que... quelques mois, en tout cas jamais plus d'un an sous leur forme adulte. Les larves, elles, peuvent vivre plus longtemps. En France, il existe une centaine d'espèces différentes dont une qui possède... 24 points !



          146 - Les moustiques sont attirés par la lumière.  


    Si c'était vrai, ce serait super. Il suffirait d'allumer la lumière lorsqu'un moustique nous attaque, de l'attendre à côté de l'ampoule et de l'écraser ! En fait, grâce à ses antennes très sensibles, il sent la chaleur de notre corps et le gaz carbonique que notre peau libère en respirant, et il nous trouve même dans le noir. Si une lampe est allumée dans une pièce, mais que nous n'y sommes pas, il passe son chemin.



          147 - Panthères noires et léopards rien à voir !  


    Une panthère noire est un léopard devenu sombre à la suite d'une mutation génétique, qui lui a permis de mieux s'adapter à son milieu. Dans les forêts d'Asie, un pelage foncé aide à se cacher plus facilement. En regardant sa fourrure attentivement, on s'aperçoit que les taches sont là, mais presque invisibles car fondues dans sa couleur noire.



          148 - Les pingouins sont des manchots.  


    Non, les manchots sont... manchots et ils ne volent pas. Leurs ailes sont atrophiées. Les pingouins, eux, volent. Enfin, les manchots vivent dans l'hémisphère Sud et les pingouins, dans l'hémisphère Nord.



          149 - A quel moment un chat entre-t-il dans le troisième âge ?  


    Disons que généralement, vers 14 ans, il prend un coup de vieux. Son activité ludique diminue. Il dort davantage. Cette baisse d'entrain s'explique par l'appauvrissement de ses facultés physiques. Sa vision devient floue, son odorat s'émousse. Il lui reste pourtant pas mal d'années devant lui. Bien nourri et bien soigné, il peut vivre en bonne santé dix-neuf ou vingt ans, voire davantage.



          150 - Quand faut-il s'inquiéter ?  


    Il faut observer son animal et surtout ne pas être fataliste en pensant: « Il vieillit, c'est ainsi ! ». Un changement de comportement cache souvent un problème de santé et doit amener à consulter. Aujourd'hui, nous disposons de moyens de dépistage et de médicaments efficaces, surtout si la maladie est décelée au plus tôt. A partir de l'âge de 7 ou 8 ans, même s'il a l'air en pleine forme, le chat entre dans la catégorie « senior » et, tout comme pour nous autour de la cinquantaine, un check-up est conseillé. Il permet de détecter les dysfonctionnements avant que la maladie ne s'installe. Par la suite, une visite de contrôle annuelle est préférable.



          151 - Comment l'aider à bien vieillir ?  


    En respectant trois règles: lui donner une nourriture adaptée à son âge, le laisser vivre à son rythme (plus lent) et lui prodiguer les soins nécessaires à sa dignité. Le chat a une façon de vieillir très stoïque, silencieuse et sans plainte. Même très âgé, il est d'une élégance incroyable. La propreté reste capitale pour lui et certaines pathologies comme l'arthrose peuvent l'entraver dans sa toilette. Il n'arrive alors plus à se lécher partout et prend un air négligé. A vous de l'aider en brossant doucement son poil, en inspectant ses yeux et ses oreilles, en égalisant ses griffes qu'il n'use plus. Vous pouvez également aménager son environnement en découpant un bord de sa litière afin qu'il y entre aisément, en installant des paliers pour qu'il continue à profiter de ses observatoires favoris. Il faut aussi être vigilant à son contexte affectif. Tout changement dans sa vie, comme la disparition d'un vieux compère, votre deuxième chat ou même votre chien, peut déclencher une dépression. L'arrivée d'un petit nouveau plein d'énergie n'arrangera rien. Mieux vaut adopter un adulte plus calme sous réserve que leurs caractères soient compatibles.



          152 - De quel type d'alimentation a-t-il besoin ?  


    Passé 10 ans, ses besoins énergétiques diminuent d'environ 20%. Sa ration quotidienne doit comporter moins de viande et davantage de légumes. Après 15 ans, son transit intestinal se ralentit. Les reins et le foie se fragilisent. Il existe des aliments adaptés au troisième ou au quatrième âge avec un taux de phosphore bas et des antioxydants qui couvrent les besoins physiologiques et atténuent l'assaut des maladies dues à l'âge. Donner pour moitié des croquettes et des aliments humides (pâtées) peut être intéressant: le vieux chat oublie parfois de boire.



          153 - Comment déceler la douleur et y faire face ?  


    Là encore, il faut être attentif. S'il souffre, il peut éviter certains mouvements ou tenter de vous mordre lorsque vous touchez la partie concernée. Aujourd'hui, nous avons les moyens et le devoir de lui éviter toute souffrance. On peut envisager des traitements de longue durée grâce aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (sans cortisone) qui permettent d'alléger les douleurs chroniques. Certains compléments alimentaires peuvent apporter aussi un certain confort. Enfin, des médicaments à base de morphine sont parfois prescrits en cas de douleur intense.



          154 - Faut-il l'aider à partir ?  


    Incontestablement. Il y a un moment où l'on sent qu'il est prêt, quand il perd sa dignité, qu'il ne peut plus se lever pour faire ses besoins ou lorsqu'il est atteint d'une maladie incurable et qu'il souffre trop. La décision est difficile, mais c'est le dernier témoignage d'amour qu'on peut lui adresser.



          155 - Les fleurs développent des stratégies pour attirer les insectes.  


    VRAI

    Dans une fleur, tout est fait pour attirer les insectes. Certaines orchidées, les ophrys par exemple, imitent la couleur, la forme et l'odeur d'une femelle d'abeille, de mouche ou de bourdon. Leurrés, les mâles tentent de s'accoupler et ils repartent déçus, mais... couverts de pollen.



          156 - Aucun mammifère ne pollinise les fleurs.  


    FAUX

    Certaines espèces de chauves-souris et de petits marsupiaux effectuent ce travail. Dans le film de Disney, une très belle séquence montre des chauves-souris en train de se gaver du nectar de fleurs de cactus dans le désert de Sonora au Mexique et aux Etats-Unis.



          157 - Les pesticides sont les seuls coupables de la disparition des insectes pollimsateurs.  


    FAUX

    S'ils sont largement responsables, la disparition des haies (sureau, aubépine, églantier) et des fleurs des champs (coquelicots, bleuets...) joue aussi un rôle important. Une bonne raison pour planter des haies naturelles et semer des fleurs sauvages.



          158 - La pollinisation est un échange.  


    VRAI

    La fleur offre de la nourriture sous forme de nectar, un liquide très énergétique. A la recherche de substance nutritive, le pollinisateur se frotte contre les fleurs, ramasse des grains de pollen sur l'une et les dépose sur le pistil d'une autre, assurant ainsi sa fécondation.



          159 - La sonication est une pollinisation par vibrations.  


    VRAI

    On l'appelle aussi la pollinisation vibratile. Chez certaines plantes comme la tomate, le pollen est fermement attaché et le vent réussit parfois à le libérer. Mais la pollinisation la plus efficace est le fait de quelques espèces, comme le bourdon du film.



          160 - Une abeille peut visiter jusqu'à 700 fleurs en une journée.  


    VRAI

    Son corps se couvre de pollen et il devient tout jaune, orange, voire blanc, selon les fleurs que l'abeille a butinées.



          161 - Il n'y a pas d'abeilles en ville.  


    FAUX

    Et elles s'y portent même très bien, profitant d'une température clémente et d'une incroyable variété de fleurs à butiner. A Paris, on récolte du miel, au parc Georges-Brassens, au jardin du Luxembourg, sur les toits de l'Opéra et du Grand Palais ! Idem dans d'autres grandes villes comme Lyon, Nantes ou Lille.



          162 - Les bourdons sont les mâles des abeilles.  


    FAUX

    Les bourdons sont des espèces à part entière. Le mâle de l'abeille est le faux bourdon. Son seul rôle est de féconder la reine. Il a des yeux globuleux qui se rejoignent sur le haut du crâne. Il ne butine pas car sa langue est trop courte. Ce sont les ouvrières qui le nourrissent.



          163 - Toutes les abeilles vivent en colonie.  


    FAUX

    Cela ne concerne que 6% d'entre elles. On qualifie de solitaires ou de sauvages les abeilles qui vivent seules, nichent dans le sol ou dans des anfractuosités diverses. Elles sont inoffensives, discrètes et très utiles pour la pollinisation des fleurs.



          164 - Le colibri est le seul oiseau butineur.  


    FAUX

    Certaines espèces de sucriers, autres oiseaux tropicaux, assurent aussi la pollinisation des fleurs.



          165 - La reproduction des fleurs passe par la pollinisation.  


    VRAI

    Dans chaque fleur, on trouve des étamines portant des milliers de grains de pollen. Pour rencontrer les organes femelles, le grain émet un petit tube qui achemine les gamètes mâles jusqu'à l'ovule. Cet acte s'appelle la pollinisation. Elle peut se faire au gré du vent ou par le biais d'animaux et d'insectes: bourdons, abeilles, papillons, mouches, guêpes, coléoptères, ont le premier rôle.



          166 - Sans les insectes pollinisateurs, 85% des fleurs disparaîtraient de la terre.  


    VRAI

    Il n'y aurait plus de melons, de cerises, d'aubergines, de concombres ou de fraises, car ces fruits et ces légumes dépendent totalement du passage des insectes sur leurs fleurs.



          167 - Les as de la débrouille: Des branches en guise de pieds-de-biche.  


    Une simple tige, une brindille, une épine ou une petite branche pour attraper de la nourriture inaccessible sont sans doute les instruments les plus utilisés dans la nature par nos amis les animaux. A Sumatra, les orangs-outans transforment de petites branches en pieds-de-biche pour ouvrir les cemengangs, fruits à l'enveloppe urticante. Malins, ils évitent ainsi d'être piqués. Aux Galapagos, le pinson-pic se sert d'une épine de cactus pour extraire les insectes de l'écorce des arbres. Sa technique: coincer la pique dans son bec pour déloger sa proie. Autre méthode, tout aussi efficace, chez la corneille de Nouvelle-Calédonie: avec des mouvements brusques de la tête, elle agite sa pique dans les trous. Son but: que la larve de capricorne se sente agressée et morde la tige à laquelle, du coup, elle reste attachée par les mandibules. L'oiseau n'a plus alors qu'à l'extraire délicatement pour faire bombance. Intrigués, les scientifiques ont cherché pourquoi la corneille se donnait tant de mal. C'est parce que lesdites larves sont tellement riches, notamment en lipides, qu'il lui suffit d'en manger quelques-unes pour couvrir ses besoins nutritionnels journaliers. Un bénéfice qui ne lui a pas échappé.



          167 - Les as de la débrouille: Un petit coussin... mine de rien !  


    Astucieux, les animaux ne puisent pas seulement dans l'arsenal fourni par la nature, ils confec-tionnent également des outils. Les corneilles, toujours elles, sont capables de casser l'extrémité d'une brindille pour en faire un crochet. Elles façonnent aussi les feuilles en outil large ou étroit, ou large à une extrémité et étroit à l'autre, avec une forme d'escalier entre les deux extrémités, ce qui nécessite plusieurs étapes dans l'élaboration. Les feuilles inspirent aussi les mandrills, singes d'Afrique centrale. Ils les froissent, puis roulent des chrysalides à l'intérieur pour les débarrasser de leurs poils urticants avant de les manger. Un orang-outan a même été observé se protégeant les mains et les pieds à l'aide d'un coussinet de feuilles alors qu'il fourrageait dans un arbre épineux. En Sierra Leone, pour accéder aux fruits du kapotier, arbre dont le tronc est couvert d'épines, les chimpanzés se fabriquent des sortes de tongs à l'aide d'une petite branche coincée sous le pied. Une fois en haut, ils assemblent branches et feuilles pour former un coussin et s'asseoir confortablement dessus avant de passer à table.



          169 - Les as de la débrouille: L'enclume plutôt que le marteau.  


    Les bricoleurs le savent bien: le marteau est un outil sacrement pratique. A défaut, les vautours percnoptères choisissent avec soin une pierre et cassent les œufs d'autruche avec. Mais, en fonction de la situation, une enclume, c'est encore mieux. Une grande pierre plate peut convenir parfaitement. Les chimpanzés y cassent les noix. Sans elle, il leur faut cinq ou six fois plus de temps. Les grives, elles, y fracassent les escargots. Flottant sur le dos, la loutre de Californie maintient une pierre plate en équilibre sur son ventre et frappe les coquillages jusqu'à leur ouverture. Des pics creusent des trous dans des enclumes en bois pour y briser des noisettes qui, sans cela, rouleraient. Encore plus fort, les chimpanzés stabilisent leur enclume de fortune en la calant avec une pierre. « Ici, l'animal utilise un outil pour en améliorer un autre, explique un biologiste et directeur de recherche au CNRS. Certes, cela reste rudimentaire, mais cela montre aussi l'ingéniosité de l'animal. »



          170 - Les as de la débrouille: Des oiseaux peintres en bâtiment.  


    Les exemples d'ingéniosité sont légion. Le gorille sonde l'eau avec un bâton pour s'assurer qu'il a pied. Certains oiseaux à berceau construisent des nids de parade uniquement pour séduire leur femelle et appliquent de la peinture (fruits écrasés) à l'aide d'un morceau d'écorce tenu dans le bec en guise de pinceau. Les rats-taupes se protègent de l'ingestion de particules nocives en maintenant entre leurs incisives un copeau de bois ou une enveloppe de céréales. Les éléphants réussissent, eux aussi, à résoudre certains problèmes à l'aide d'outils: des bâtons pour atteindre une friandise hors de portée et des branches en guise de chasse-mouches. Pour les tenir, ils utilisent leur trompe, un organe habile ayant une sensibilité tactile proche de celle de la main des singes. On retrouve deux exemples d'usage d'outils chez les dauphins: le premier concerne des spécimens en captivité qui grattaient les parois de leur aquarium avec des morceaux de tuile tenus dans la bouche afin d'en déloger les algues pour les manger; le second se déroule en Australie, où des femelles dauphins protègent leur museau avec une éponge de mer, une tradition qui se transmet de mère en fille. Avant de partir en quête de nourriture, elles explorent un lit d'épongés et en choisissent une en forme de cône qu'elles placent sur leur bec. Elles peuvent alors racler le corail à la recherche de proies sans se blesser.



          171 - Les as de la débrouille: Des savoir-faire qui se transmettent aux petits.  


    Les scientifiques sont tous d'accord: la vie sociale constitue un développement de l'intelligence. Plus le groupe est complexe, plus les individus tiennent compte du comportement de l'autre. Si un animal invente une nouvelle technique, ses congénères peuvent réagir en trouvant une alternative ou en l'imitant. Des chercheurs japonais ont été parmi les premiers à en avoir la preuve en étudiant des macaques à qui ils avaient donné des pommes de terre. Une femelle de l'île de Koshima s'est mise à tes rincer dans l'eau de mer. Cette méthode élimine les grains de sable et donne du goût. Les jeunes l'imitèrent très vite, bientôt suivis par les adultes. La preuve que la transmission existe bel et bien chez nos amies les bêtes. Parmi ces savoir-faire, le plus époustouflant est sans aucun doute l'utilisation de plantes médicinales par les grands singes pour soigner leurs problèmes intestinaux, le paludisme entre autres. Transmis de génération en génération, ces remèdes sont aujourd'hui très sérieusement étudiés par les laboratoires pharmaceutiques.



          172 - Si... humains: La leçon d'humanité des macaques.  


    « D'année en année, de nouvelles découvertes montrent que les animaux sont beaucoup plus subtils que ce que nous pensions. Des chercheurs en neurosciences (études du système nerveux) ont montré que l'animal était capable d'émotions, contrairement à ce qu'affirmaient Descartes et ses successeurs qui en avaient fait une machine n'éprouvant rien, ne ressentant rien, donc ne souffrant pas, d'où certains abus avec les animaux d'élevage, heureusement en passe d'être corrigés. » Les scientifiques sont les premiers fascinés par ce qu'ils découvrent. Dans les années 60, une expérience a lieu pour savoir si les macaques étaient capables de compassion. Un singe est entraîné à recevoir de la nourriture s'il tire sur quelque chose. Dans un deuxième temps, il obtient toujours une friandise mais, parallèlement, il envoie un choc électrique à un autre macaque. Assez douteuse du point de vue éthique, cette expérience, qui ne pourrait plus être menée aujourd'hui, a néanmoins permis de démontrer une chose extraordinaire: certains macaques ont refusé de tirer, donc de se nourrir, pendant cinq jours; l'un d'eux a même résisté durant douze jours. Ayant expérimenté eux-mêmes la douleur causée par une décharge, ils ont imaginé la souffrance et décidé de ne pas l'infliger à un de leurs congénères. A méditer !



          173 - Si... humains: Les chimpanzés se consolent entre eux.  


    « Nous savons aujourd'hui que les neurones miroirs, découverts dans les années 90, jouent un rôle fondamental dans les processus affectifs comme l'empathie, soit la compréhension des émotions de l'autre, ce dont sont capables certains animaux comme les grands singes », explique un primatologue et éthologue américain. Ce dernier a pu observer dans un zoo l'étonnante réconciliation de deux mâles chimpanzés qui venaient de se battre. « Peu après la bagarre, l'un des deux a tiré la main de l'autre. Alors les deux singes se sont embrassés. » Les chimpanzés pratiquent aussi la consolation. En cas de conflit, lorsqu'un mâle s'est battu avec un autre mâle et qu'il crie, un troisième larron arrive et pose le bras sur lui pour le rassurer. Ces neurones miroirs interviennent aussi dans l'apprentissage par imitation. Une expérience avec des dauphins est très significative. Un dresseur exécutait des mouvements sur le bord d'un bassin, le dauphin faisait comme lui. Quand l'homme levait son bras droit, le dauphin dressait sa nageoire droite. Lorsqu'il a levé sa jambe, le dauphin a levé sa queue ! Il a fait bien plus que copier une action physique; il s'est montré capable d'établir un rapport entre le corps de l'homme et le sien.



          174 - Si... humains: Miroir, miroir, dis-moi que je suis moi...  


    Dans les années 70, un psychologue américain s'est interrogé sur la capacité à comprendre que le reflet dans le miroir était le sien. Cette aptitude existait-elle chez les animaux ? Pour le savoir, il a soumis un chimpanzé au test du miroir. Cela consistait à habituer l'animal au miroir et à son reflet. D'abord étonnés, les singes ont commencé par chercher si l'un d'eux n'était pas derrière la glace. Très vite, ils ont compris qu'il s'agissait d'eux. Ils ont alors utilisé l'objet pour examiner des parties invisibles de leur corps. Les scientifiques ont ensuite compliqué l'exercice. Ils ont endormi les singes et placé une marque colorée sur leur front. Inodore, celle-ci ne pouvait être détectée que dans le miroir. En s'y regardant, les chimpanzés ont aussitôt touché leur front et reniflé leur doigt pour en déterminer l'identité. Ils avaient conscience d'eux, un détail qui apparaît chez l'homme vers l'âge de 18 mois. Les primates ne sont pas les seuls à réussir ce test. Eléphants et dauphins l'ont passé avec succès... ainsi qu'une pie. Rappelons que les corvidés, famille à laquelle appartiennent les pies, les corneilles, les corbeaux et les geais, font partie des oiseaux les plus intelligents avec les perroquets.



          175 - Si... humains: L'homme, un animal comme les autres.  


    « Une vraie révolution scientifique s'est produite ces vingt dernières années. Nous avons découvert que nous étions entourés de créatures intelligentes. Devant cette évidence, certains assurent que l'homme est un animal comme les autres, ce qui est une pensée extrême, tout comme le refus de considérer l'homme comme un primate. L'homme est un animal particulier du fait de sa prodigieuse intelligence. Il parle, écrit, invente des outils sophistiqués, manie des concepts abstraits... A voir tourner le monde, on se demande s'il utilise cette intelligence à bon escient, sans compter qu'elle lui donne aussi une vraie responsabilité envers les bêtes. »



          176 - Des surdoués à poil et à plume: ALEX le perroquet arithméticien.  


    La capacité à identifier une quantité constitue, chez de nombreuses espèces, une condition essentielle de survie. Il est en effet important de ne pas se lancer seul dans une attaque face à un groupe, même s'il est réduit à deux individus, ou de savoir évaluer la quantité de nourriture que l'on vise avant de dépenser beaucoup d'énergie pour l'atteindre. Mais de là à compter comme nous, il y a un pas, franchi par Alex, un perroquet gris du Gabon qui réussissait à aller jusqu'à 6. Cet oiseau prodigieux savait parler (150 mots), mais aussi nommer des objets, des couleurs, utiliser des notions abstraites - « aucun », « différent », « similaire » - et même additionner le nombre d'objets qui lui était présenté. Par exemple: 4 bleus et 2 verts, soit 6 objets en tout !



          177 - Des surdoués à poil et à plume: AKEAKAMAI le dauphin qui répond.  


    En bonne élève, Akeakamai a vite appris à nommer les objets qui l'entourent et à exécuter les ordres. Blé sait répondre aux questions! Elle a été entraînée à utiliser deux pagaies représentant tes mots « oui » et « non ». L'expérience se déroule ainsi: on lui lance des objets avant de l'interroger: untel est-il dans l'eau ? Si la réponse est « oui », il touche la pagaie correspondante. Dans la négative, il fait l'inverse. Incroyable! Avec les grands singes, les dauphins font partie des animaux les plus intelligents de la planète.



          178 - Des surdoués à poil et à plume: WASHOE la guenon qui parle.  


    Avez-vous déjà entendu parler de Washoe, ce chimpanzé femelle qui parlait le langage des signes dans les années 60 ? Comme tout enfant muet, elle avait appris les gestes en écoutant et en regardant ses parents adoptifs ! Roger et Deborah, codirecteurs du Chimpanzee and Human Communication Institute, à Washington, l'ont élevée comme leur propre enfant. Très vite, Washoe fut capable d'utiliser plus d'une centaine de signes. Mais le plus extraordinaire arriva un peu plus tard, lorsqu'elle transmit le langage des signes à Loulis, son fils adoptif. Comment ? En prenant sa main, en lui donnant la bonne position et en lui faisant répéter les signes plusieurs fois. Dar et Tatu, deux autres chimpanzés, ont participé à l'expérience et se sont révélés eux aussi prodigieux. Aujourd'hui, ils leur arrivent fréquemment de faire la causette entre eux en utilisant le langage des signes.



          179 - Des surdoués à poil et à plume: La chienne à la mémoire d'éléphant.  


    En trois ans, elle a appris 1022 mots ! Telle est l'incroyable performance de Chaser, une chienne border collie. Deux chercheurs américains, voulaient tester les capacités de mémorisation et de compréhension des chiens, et savoir à quel point ils pouvaient comprendre notre langage. Autant dire que Chaser ne les a pas déçus! Quand ils ont arrêté l'expérience, elle n'avait même pas atteint sa limite d'apprentissage. Plus remarquable, elle établit une distinction entre des catégories d'objets et les classe par fonction ou par forme. A titre de comparaison, ses aptitudes correspondent à celles d'un enfant de 3 ans. Chaser, un cas unique ? Certainement, car elle a bénéficié pendant trois ans d'un entraînement intensif de quatre ou cinq heures par jour, mais Rico, un autre border collie, a réussi à apprendre plus de 200 mots. Les chercheurs s'intéressent de plus en plus aux compétences canines. Mais fallait-il attendre ces tests scientifiques pour avoir la preuve de leur intelligence ? Tous ceux qui ont un chien s'en rendent comptent quotidiennement...



          180 - Des surdoués à poil et à plume: ROCKY une lionne de mer championne de logique.  


    Rocky avait 10 ans lorsqu'elle commença à travailler avec des chercheurs. Elle apprit d'abord les noms d'objets familiers (ballon, ballon blanc, Frisbee, grand cône, petit cône...), puis des mots qui se rapportaient à des actions (apporter, toucher, prendre...). Ses instructeurs lui proposaient toujours trois termes. Par exemple: ballon blanc, nez, toucher. Dans ce cas précis, elle devait toucher le ballon avec son museau. Elle démontra très vite qu'elle comprenait parfaitement ces phrases simples. Les chercheurs se demandèrent si elle saurait saisir des symboles plus abstraits. Ils conçurent un ensemble graphique incluant des dessins d'objets et des chiffres. Le résultat fut positif. Elle se révéla capable de comprendre des associations inédites. Elle appliquait un processus logique appelé « équivalence » dont on pensait alors qu'il était propre aux humains. Elle prouva ainsi qu'elle était capable de « penser » d'une manière relativement similaire à la nôtre.



          181 - Seuls les humains pratiquent l'élevage.  


    FAUX

    Les fourmis raffolent du miellat, un liquide sucré et gluant sécrété par les pucerons. Certaines espèces rapportent des œufs de pucerons dans la fourmilière. Une fois nés, les insectes sont élevés dans des chambres spéciales. Et les fourmis, heureuses, ont leur miellat sous la main.



          182 - Les pieuvres font preuve d'intelligence.  


    VRAI

    A ce titre, elles intéressent énormément les scientifiques. Des expériences ont montré leurs capacités à apprendre, à analyser et à réagir face à une situation en faisant travailler leur cerveau. Elles sont notamment capables de dévisser le couvercle d'un bocal si celui-ci contient de la nourriture. Qu'elles aient réussi à comprendre qu'il fallait tourner et non pas uniquement soulever, ça laisse baba !



          183 - Le chat est moins intelligent que le chien.  


    FAUX

    Le comportement félin, encore peu étudié par les scientifiques, est très différent de celui du chien. Des chercheurs ont pourtant mis en évidence son lien à son maître, ce qui remet en question l'idée qu'il serait plus attaché à sa maison qu'aux humains. Nous savons aussi que le chat se forge des images mentales de situations qu'il associe à des émotions et qu'il peut les anticiper. Voilà pourquoi le chat s'enfuit à la vue de sa caisse de transport. Cette faculté à établir un lien entre un objet et sa signification est une preuve incontestable de son intelligence. Beaucoup de chats sautent sur les poignées de porte pour les ouvrir.



          184 - La tristesse n'existe pas chez le chien.  


    FAUX

    II la montre même par des mimiques faciales. Lorsqu'il est gai, le bord de ses yeux et les commissures de ses lèvres remontent, son regard est vif et ses oreilles sont portées plus haut. En cas de tristesse, c'est tout l'inverse: bord des yeux et commissures des lèvres tombants, regard terne et oreilles portées bas.



          185 - Les baleines pratiquent la technique de la pêche au filet.  


    VRAI

    A dix ou douze, elles entourent un banc de poissons tout en expulsant des bulles d'air. Elles forment ainsi un rideau de bulles qui aveugle leurs proies. Pour se défendre, les poissons se rassemblent et tournent en rond. Les baleines resserrent lentement le cercle et n'ont plus qu'à se servir. Similaire à celle des pêcheurs, cette technique nécessite une formidable coordination.



          186 - Votre chien est capable de vous reconnaître sur une photo.  


    VRAI

    Trois chercheurs japonais, ont placé des chiens devant un écran plasma sur lequel passaient des photos du visage de leurs maîtres parmi ceux d'inconnus. En même temps, le chien entendait la voix de son maître ou celle d'un étranger. Résultat: lorsque le visage d'une personne qu'il ne connaît pas est associé à la voix de son maître, le chien regarde beaucoup plus longtemps l'écran que lorsqu'il s'agit de la tête de son maître et de sa voix. Dans le premier cas, il manifeste un air surpris, comme s'il comprenait qu'il y a quelque chose qui cloche. Pour les chercheurs, il s'agit d'une preuve que les chiens mémorisent l'image du visage de leur maître et qu'elle s'imprime dans ses neurones quand il entend sa voix.



          187 - Les abeilles se parlent en dansant.  


    VRAI

    A son retour à la ruche, l'abeille dite « éclaireuse » exécute une danse. Elle transmet ainsi aux autres des informations très précises sur le type de source alimentaire qu'elle a découvert et son emplacement.



          188 - Il cicatrise ses plaies en les léchant.  


    FAUX

    Dans la nature, l'animal n'a pas le choix. Il le fait pour débarrasser sa blessure des éventuels corps étrangers (cailloux, débris de végétaux) qui pourraient s'y trouver, mais cela n'enraye pas une infection. La salive peut, au contraire, inoculer des microbes pathogènes. Il vaut donc mieux nettoyer la lésion avec de l'eau savonneuse ou un antiseptique dilué dans de l'eau. Appliquez éventuellement une pommade cicatrisante et protégez avec un pansement.



          189 - Sa truffe est chaude, il a de la fièvre.  


    FAUX

    Ce que vous percevez en touchant la truffe varie selon l'écart de température entre son corps et l'extérieur. Il est fiévreux avec le nez qui coule dans un environnement frais ? Sa truffe sera fraîche et humide. A l'inverse, s'il est en bonne santé et en plein soleil, elle sera chaude. Donc, pour savoir s'il a de la fièvre, le seul moyen est de la mesurer avec un thermomètre. Il a 38-39°C, tout est normal. Au-dessus de 39,5°C, il a de la fièvre. Consultez rapidement un vétérinaire.



          190 - Il ne faut surtout pas lui donner de lait en cas d'intoxication.  


    VRAI

    Le lait facilite l'assimilation par l'organisme des produits toxiques avalés. Le bon réflexe reste d'appeler au plus vite le centre antipoison de votre ville.



          191 - Il craint les piqûres de moustique.  


    VRAI

    Surtout si les insectes se sont attaqués à des zones fines et dépourvues de poils comme le ventre, les mamelles, le pavillon des oreilles ou la truffe. Dans la plupart des cas, ces piqûres ne représentent pas de danger pour lui, mais elles peuvent provoquer une allergie. Attention toutefois si vous habitez ou séjournez dans le sud-est de la France, car le phlébotome, genre de petit moustique, peut lui transmettre la leishmaniose, une maladie chronique et mortelle. Pour cette raison, le port d'un collier à base d'insecticide (sans danger) est conseillé en zone méditerranéenne.



          192 - Les tiques s'enlèvent avec une pince à épiler.  


    FAUX

    La tique sécrète une résine qui maintient son rostre dans la peau du chien. Lorsqu'on utilise une pince à épiler, on retire la tête mais pas les pièces buccales qui peuvent entraîner l'apparition d'un granulome inflammatoire susceptible de se transformer en abcès. Evitez aussi de frotter votre chien avec de l'éther ou de l'alcool. Face à ces agents désinfectants, la tique réagit en vidant ses glandes salivaires ; elle risque ainsi de lui inoculer des microbes. Un crochet spécifique et facile d'emploi, mis au point par un vétérinaire, permet un retrait complet de la bestiole.



          193 - Il souffre du mal des transports.  


    VRAI

    En voiture, en avion, en train ou en bateau, il peut être malade. Signe avant-coureur: il bave abondamment avant de vomir. Consultez tout de même un vétérinaire: il peut s'agir de stress ou d'un problème d'oreille interne. Il prescrira le médicament préventif adapté. Dans tous les cas, évitez de nourrir votre animal juste avant le départ.



          194 - Les puces de chat s'attaquent aux chiens.  


    VRAI

    La puce du chat (CtenocepbaJides felis) est capable de se reproduire et de se nourrir aussi bien sur le chat que sur le chien. Elle s'attaque aussi à l'homme e t aux autres animaux de compagnie.



          195 - Il élimine ses parasites en mangeant de l'herbe.  


    FAUX

    L'herbe ne peut pas faire office de vermifuge car elle ne contient pas de principes actifs capables de détruire les vers intestinaux. Le traiter (une ou deux fois pas an) se révèle donc nécessaire. En fait, l'herbe contient des fibres et, lorsqu'il en mange, il s'assure un bon transit intestinal. Il s'agit peut-être d'un très vieux réflexe: les carnivores sauvages mangent le contenu de l'estomac de leur proie herbivore pour cette même raison.



          196 - Vieux, il n'a plus besoin d'être vacciné.  


    FAUX

    Avec l'âge, son système immunitaire est fragilisé et son organisme a plus de mal à se défendre contre les attaques microbiennes. Même s'il ne sort presque plus, les risques de contamination persistent: germes rapportés de l'extérieur sur vos chaussures; visite d'amis avec leur propre chien...



          197 - Ses dents sont autonettoyantes.  


    FAUX

    Une belle dentition est chez lui aussi un signe de bonne utilisation de la brosse à dents ! Dans la nature, la mastication des poils, des os et des tendons d'une proie permettent un brossage naturel. Le chien domestique, lui, a besoin de votre aide.



          198 - Comment avez-vous fait le lien entre les troubles du comportement canin et le dysfonctionnement de la thyroïde ?  


    Réponse du vétérinaire: II y a dix-sept ans, j'ai soigné un whippet. La thérapie comportementale classique avec prescription d'anxiolytiques, puis d'antidépresseurs n'apportait aucune amélioration. Renoncer, c'était le condamner à l'abandon ou à l'euthanasie. Je l'ai donc emmené voir un docteur, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (94). C'est lui qui a établi le lien entre ce type de troubles et des problèmes hormonaux. Aujourd'hui, avec des années de pratique, je constate que plus de 50% des cas de troubles comportementaux ne répondant ni aux anxiolytiques ni aux antidépresseurs sont liés à une hypothyroïdie.



          199 - A quoi sert cette glande ?  


    Réponse du vétérinaire: Située devant la trachée, elle agit en véritable chef d'orchestre, régulant le métabolisme des cellules du corps. Elle intervient dans l'équilibre émotionnel, l'état de vigilance et la sensibilité aux variations de l'environnement. Elle produit deux hormones, la T3 et la T4, qui agissent à tous les niveaux: peau, muscles, poils, sang, foie, cerveau. En cas de déséquilibre, des perturbations apparaissent. Les chiens souffrent généralement d'hypothyroïdie. Les cas d'hyperthyroïdie canine, presque toujours d'origine cancéreuse, sont rares et fréquemment fatals.



          200 - Quels sont les signes qui doivent alerter ?  


    Réponse du vétérinaire: L'hypothyroïdie se manifeste de manière assez banale: fatigue constante, frilosité, prise de poids, ce qui explique qu'elle soit souvent diagnostiquée tardivement. Le cas classique, c'est un chien de 5 à 7 ans, gros, apathique, déprimé, frileux, fatigué pour un rien, bref, vieux avant l'âge... Les problèmes cutanés chroniques (poils secs qui tombent, alopécie aux zones de frottement comme le collier ou le harnais) sont également fréquents. Mais il existe aussi des cas atypiques comme déjeunes chiens de moins de 1 an souffrant d'un amaigrissement. Curieusement, dans ce cas précis, l'insuffisance d'hormones T4 est souvent accompagnée d'un excès d'hormones de croissance. Du coup, ces jeunes chiens sont plus grands que la normale, dégingandés. Les maîtres qui ont choisi une race pour sa petite taille ont même parfois l'impression d'avoir été trompés.



          201 - Comment établissez-vous votre diagnostic ?  


    Réponse du vétérinaire: Je pressens la perturbation thyroïdienne à'certains indices. Le jeune chien qui a tout eu pour être un animal équilibré (mère attentive, sevrage effectué au bon moment, etc.) et qui, malgré tout, se montre hyperactif est un signe caractéristique. J'écoute alors attentivement les remarques du maître. S'il me dit par exemple que son chien garde sa gamelle, mais ne mange pas ses croquettes, qu'il se nourrit par fringales, boit plus que la normale, ce sont autant d'indices supplémentaires. L'examen dermatologique révèle presque systématiquement une peau épaisse. Autre symptôme assez répandu: l'intolérance aux caresses, car le toucher engendre de la douleur, ce qui entraîne parfois un quiproquo malheureux. A tort, le maître peut interpréter le refus de son chien de passer son collier ou d'être brossé comme un problème de dominance. Mais, en tentant d'imposer son autorité, il risque alors de dégrader la relation avec l'animal. Etabli à partir d'une simple prise de sang, le taux de T4 confirme le diagnostic.



          202 - Quelles sont les causes d'un dysfonctionnement thyroïdien ?  


    Réponse du vétérinaire: Il peut s'agir d'une maladie auto-immune. Le chien fabrique alors des anticorps qui détruisent la glande. C'est l'équivalent canin de la maladie d'Hashimoto. Une autre maladie génétique empêche la transformation de l'hormone T4 en T3, car la T4 n'est active dans l'organisme qu'une fois transformée en T3. Autre cause de suspicion: l'environnement. Cela expliquerait en partie l'augmentation, ces cinq dernières années, des problèmes thyroïdiens aussi bien chez les animaux que chez les humains. Les scientifiques étudient actuellement les effets de certaines molécules, comme le bisphénol A, qui se révèlent être des perturbateurs endocriniens.



          203 - Existe-t-il un traitement ?  


    Réponse du vétérinaire: Une supplémentation en lévothyroxine, des hormones thyroïdiennes de synthèse qui n'ont aucun effet secondaire, se révèle généralement spectaculaire. Non seulement les problèmes comportementaux disparaissent rapidement, mais tous les symptômes physiques aussi (peau, digestion...). Seul inconvénient, le traitement doit souvent être suivi à vie.




    L'animal que vous gardez est du sexe opposé au vôtre, c'est ce qu'il y a de plus simple. Si c'est une chienne que vous accueillez et qu'elle n'est pas stérilisée, vérifiez qu'elle n'est pas en chaleur à ce moment-là, sous peine de vivre une vraie galère ! S'ils sont de même sexe, des bagarres sont possibles. La solution: soigner leur première rencontre.

    La bonne attitude:
    Prévoyez une première confrontation entre eux en terrain neutre, dans un parc par exemple. N'hésitez pas à réitérer l'exercice plusieurs fois s'ils sont du même sexe. Si l'endroit est sécurisé, lâchez-les afin qu'ils puissent faire connaissance, établir leurs codes hiérarchiques et jouer ensemble. S'ils s'amusent comme des fous, la partie est gagnée.

    Le jour de la rencontre:
    Juste avant l'arrivée de votre pensionnaire, offrez une grande balade à votre chien pour qu'il se soulage et se détende. Installez le panier du nouveau venu à une distance d'au moins 3 mètres de celui du vôtre. Conservez les prérogatives de votre animal, qui doit rester le maître des lieux. Continuez à lui prodiguer la première caresse et à l'heure des repas, servez-le en premier, en tenant « votre invité » éloigné.


    Les erreurs à éviter:
    Ne surprotégez pas votre chien pour autant. Si vous en faites trop, il risque de finir par jouer les petits chefs ! Ne vous affolez pas si quelques grognements ou babines retroussées ont lieu dans les premières heures, c'est juste que chacun prend ses marques. Si vous avez suivi ces quelques consignes, il est exceptionnel que cela aille plus loin.





    Les chats étant des animaux territoriaux, votre matou ne doit pas se sentir agressé par la présence de l'autre.

    La bonne attitude:
    La première journée et la première nuit, laissez le nouveau venu dans une pièce à part où vous aurez placé sa litière et sa gamelle. Il s'y sentira chez lui et pourra s'y replier en cas d'éventuel conflit. Un temps nécessaire pour que le vôtre s'habitue à l'odeu de cet intrus.

    Le jour de la rencontre:
    Laissez-les faire connaissance librement en votre présence. N'hésitez pas à utiliser des phéromones qui stimulent les relations sociales. S'il s'agit déjeunes chats voire si l'un des deux est encore un chaton, l'envie déjouer pourrait bien être la plus forte. La partie sera alors gagnée ! S'il s'agit de deux chats adultes obligés de cohabiter, on assiste souvent à une tolérance, mais chacun des deux gardant ses distances.


    Les erreurs à éviter:
    Ne les obligez jamais à faire connaissance de plus près. Et si des tensions accompagnées de feulements voire de poils ébouriffés persistent, le mieux est de les tenir séparés l'un de l'autre, surtout en votre absence et la nuit.





    II est nettement préférable que le chien et le chat mis en présence soient déjà habitués à tolérer l'autre espèce. Si le chien poursuit le chat en aboyant, c'est l'échec assuré.

    La bonne attitude:
    Inutile de passer par l'étape des présentations. Comme il s'agit d'une garde provisoire, l'essentiel est de créer un climat pour que chacun accepte la présence de l'autre.

    Le jour de la rencontre:
    Demandez au chien de rester sagement assis à vos côtés, et laissez le chat se promener dans chacune des pièces. Il faut qu'il ait pris ses marques, et qu'il puisse s'échapper ou se réfugier en hauteur s'il a peur. Vous pouvez aussi vaporiser des phéromones sur le chien, pour aider le chat à mieux accepter ce compagnon d'un moment.


    Les erreurs à éviter:
    Tenter de forcer le contact entre eux en les mettant museau contre museau. Un coup de griffes est vite parti. Si le chien (que ce soit celui de la maison ou le pensionnaire) ne laisse pas le chat tranquille, mettez-les chacun d'un côté en interdisant l'accès de certaines pièces au chien.





    Garder l'animal d'autrui est une responsabilité, voire une contrainte. Si celui-ci fait des dégâts ou s'il blesse quelqu'un, l'accident devra être pris en charge par votre assurance. La personne qui garde un animal en est juridiquement responsable. Et s'il se sauve ou s'il est blessé, son propriétaire peut se retourner contre vous. N'hésitez pas à demander au martre d'écrire une lettre datée et signée, avec les dates précises de la garde, laps de temps durant lequel il vous décharge en cas de problème.



          208 - Comment définiriez-vous le diabète sucré ?  


    Cette maladie endocrinienne est due à un dysfonctionnement du système de régulation de la glycémie par l'insuline, hormone sécrétée par le pancréas. Cette dernière peut être produite de manière insuffisante ou plus du tout. L'animal est considéré comme diabétique quand, de manière chronique, son taux de sucre dans le sang est trop élevé.



          209 - Quels sont les symptômes ?  


    Une soif excessive, un besoin fréquent d'uriner, un grand appétit, accompagné de perte de poids, doivent amener le maître à consulter.



          210 - De quelle manière le soigne-t-on ?  


    Chez le chien comme chez le chat, le traitement consiste en une insulinothérapie accompagnée de consignes alimentaires très strictes. L'apport de l'insuline s'effectue par des injections sous-cutanées réalisées par le maître une ou deux fois par jour à heure fixe. Lorsque le diabète sucré est stabilisé - trouver la dose nécessaire d'insuline peut prendre plusieurs semaines -, l'animal retrouve une qualité de vie quasi normale. Chez le chat, dont le diabète est généralement lié au surpoids, il arrive même que, après avoir perdu du poids, il puisse se passer de traitement. Cette rémission ne signifie pas qu'il est guéri à tout jamais. Il est absolument nécessaire de continuer à surveiller attentivement son alimentation et son mode de vie.



          211 - Existe-t-il des contraintes au traitement ?  


    Les chiens doivent prendre leurs repas (matin et soir) de manière très régulière, en laissant douze heures d'intervalle entre les deux. Les piqûres d'insuline doivent absolument être faites à heure fixe et, dans la plupart des cas, à vie. Les chats peuvent garder leurs croquettes à disposition. Enfin, chiens et chats doivent impérativement toujours manger la même chose. La formule des aliments industriels ne doit pas varier (voir encadré). Tout écart peut briser l'équilibre retrouvé et faire repartir l'hyperglycémie.



          212 - En quoi consiste le régime alimentaire ?  


    On doit complètement supprimer les sucres rapides (sucre, miel, gâteaux...) dont l'ingestion fait grimper quasiment instantanément le taux de sucre dans le sang, ce qui nuit à la santé de l'animal et à la stabilisation de sa maladie. Si le maître veut récompenser son animal, il peut opter pour un morceau de légume (pas de fruit) ou un morceau de viande. Il faut par ailleurs privilégier les aliments à index glycémique le plus bas, là encore pour éviter une montée rapide du taux de sucre. Cet index traduit l'effet de l'aliment sur la glycémie. Le plus simple est de leur donner des aliments diététiques spécialement conçus pour le diabète et prescrits par le vétérinaire. Les petits plats faits maison peuvent être envisagés, à condition de s'en tenir aux proportions et aux ingrédients là encore prescrits par le vétérinaire, ce qui est fastidieux.



          213 - Peut-on prévenir cette maladie ?  


    En augmentation constante chez les animaux comme chez les humains, cette pathologie est souvent liée à l'obésité, tout particulièrement chez le chat. La masse grasse entraîne une résistance à l'insuline: l'organisme doit alors en sécréter plus, parfois jusqu'à épuisement des cellules sécrétrices ! Alors, la meilleure prévention reste encore de maintenir son animal svelte, de l'encourager à faire de l'exercice et de ne pas lui donner de sucreries.



          214 - Le border Collie.  


    Un complice à toute épreuve..
    Comme toujours avec les chiens de berger, le border collie est très attaché à son troupeau, donc à sa famille qu'il aime voir réunie autour de lui. n est capable d'apprendre un grand nombre de tâches, à la grande joie des enfants. Volontaire et dynamique, il n'arrête pas une seconde et a tout le temps besoin d'être en mouvement. A vous de mettre un frein à cette hyperactivité qui peut être exacerbée par l'excitation des enfants. Docile, il prendra un air soumis et tout rentrera dans l'ordre.
    Petit plus: Obéissant, ardent, équilibré, il met son intelligence au service des siens.




          215 - Le Cocker Anglais.  


    « T'as d'beaux yeux, tu sais ! »
    Ses oreilles tombantes et son regard triste ont fait sa réputation mais, qu'on ne s'y trompe pas, c'est un joyeux luron. Vif et joueur, il a besoin d'activités: grandes balades, canicross ou agility. Un vaste jardin et des enfants avec qui courir, sauter, et c'est le bonheur ! Mais attention ! malgré sa gentillesse, il doit être bien encadré si vous ne voulez pas le voir faire la loi. Son seul défaut: il apprécie la compagnie jusqu'à devenir collant. Toutefois ne le rabrouez pas, il ne cherche qu'à faire plaisir.
    Petit plus: Son intelligence et son caractère très câlin.




          216 - Le Golden Retriever.  


    Un amour de bête.
    Beau, affectueux, dévoué, il remporte tous les suffrages. Sa bonne réputation et son caractère facile ne doivent toutefois pas exclure une solide éducation. Il aime jouer, se promener, rencontrer ses congénères avec lesquels il s'entend plutôt bien. Ce fou d'espace - il a besoin de courir et de se dépenser - s'adapte parfaitement à la vie en appartement du moment qu'il est en famille. D éprouve une réelle passion pour les siens et déborde d'amour pour les enfants avec lesquels il fait preuve d'une patience d'ange et d'un seuil de tolérance très élevé.
    Petit plus: Sa joie de vivre éclaire le foyer.




          217 - Le chien d'Eau Portugais.  


    Une célébrité outre-Atlantique.
    Depuis que Bo, le chien des Obama, est devenu « First Dog » à la Maison-Blanche, cette race est sortie de l'anonymat. Outre l'air décoiffé et rigolo que lui donnent ses longs poils frisés, il est impétueux, volontaire, batailleur, et se révèle un joueur infatigable. Mais rassurez-vous, il appréciera aussi une longue séance de câlins. On lui prête un poil hypoallergénique, mais cela n'a pas été confirmé scientifique-ment. Pour son équilibre, offrez-lui régulièrement des ébats dans son élément favori, l'eau.
    Petit plus: II adore les enfants et sait faire preuve d'une grande délicatesse avec les tout-petits.




          218 - Le Caniche.  


    La joie de vivre incarnée.
    Fougueux et malicieux, le caniche est un des chiens préférés des Français depuis des décennies. Avec son style bien à lui, c'est un sacré numéro ! Drôle et intelligent, il sait se faire le complice de tous les membres de la famille. Côté éducation, il a besoin d'une main de fer, mais dans un gant de velours. Une attitude trop rigide peut le braquer, et cette forte tête peut alors devenir un chien névrosé, agressif et... jappeur. Quand il est bien dans sa peau, c'est un adorable compagnon très attaché à ses maîtres et toujours prêt à participer.
    Petit plus: Il a une vraie passion pour la nouveauté.




       219 - La tique, un petit vampire.  

    La tique vit dans les hautes herbes. Elle s'agrippe au chien, enfonce son rostre sous la peau et suce le sang jusqu'à en être gorgée. Elle peut transmettre diverses maladies dont la piroplasmose qui se traduit, au départ, par une fièvre, des urines foncées et une boiterie.

    Comment la détecter ?
    Elle est facile à repérer par sa taille: de 5 à 10 mm.

    Le traitement:
    Utilisez un tire-tique qui permet de retirer le rostre: s'il reste en place, il peut provoquer une infection. Bien désinfecter avec un antiseptique.

    La prévention:
    Utilisez des répulsifs en spray, en pipette ou en collier. Depuis trois ans, il existe également un vaccin contre la piroplasmose, conseillé si l'animal fait de grandes balades à l'extérieur.



       220 - Le sarcopte de la galle, un mal souterrain.  

    Invisible à l'œil nu, cet acarien pond dans des galeries qu'il creuse sous la peau. Extrêmement contagieuse, la gale se transmet par simple contact avec d'autres chiens. Elle est transmissible à l'homme.

    Comment la détecter ?
    Démangeaisons intenses aux extrémités des oreilles et aux coudes et lésions croûteuses et suppurantes avec pelade. L'animal se gratte et se mordille sans arrêt.

    Le traitement:
    L'emploi d'acaricides. Si l'animal n'est pas soigné rapidement, les conséquences peuvent être très graves, surtout pour les chiots.

    La prévention:
    S'il a séjourné dans une pension, faites un traitement par sécurité. La gale se transmet en effet souvent dans les chenils et les collectivités de chiens.



       221 - Les parasites internes, des intrus intestinaux.  

    Ce sont tous les vers, ronds ou plats, qui infestent les intestins. Contrairement à une idée reçue, ils ne se voient pas dans les selles.

    Comment la détecter ?
    Troubles du transit (diarrhée) et démangeaisons anales typiques. Le chien s'assoit et frotte son anus contre le sol en avançant à l'aide de ses pattes avant.

    Le traitement:
    Par vermifuge.

    La prévention:
    Vermifugez votre chien deux fois par an.



       222 - Le phlébotome, une rencontrer la nuit !  

    Le phlébotome ressemble à un moustique, mais c'est une mouche. Seule la femelle pique et uniquement la nuit, n ne se rencontre que dans la moitié sud de la France. D est le vecteur d'une maladie souvent mortelle, la leishmaniose.

    Comment la détecter ?
    C'est difficile d'autant plus que les symptômes de la leishmaniose - chute des poils, amaigrissement, problèmes cutanés, saignements de nez... -n'apparaissent que plusieurs mois (entre trois et dix-huit) après la piqûre.

    Le traitement:
    Des préparations à base d'antimoine que l'on administre sous forme d'injections pendant plusieurs semaines. Pas toujours bien supporté par l'animal.

    La prévention:
    Dans une région infestée, le port d'un collier enduit de deltaméthrine (insecticide et répulsif actif cinq mois). Ou, tout bête mais efficace: faire rentrer son chien avant la tombée de la nuit. En cas de courts séjours dans une région à risque, on peut se contenter d'un répulsif antiphlébotome en pipette.



       223 - L'aoûtat, un danger tapi dans l'herbe.  

    A la fin de l'été, les microscopiques larves orangées de ces acariens attaquent de leur salive corrosive la peau fine des oreilles, des pattes ou du ventre des chiens. Les aoûtats ne sont pas dangereux. Ils meurent au bout de quatre jours, mais l'inflammation persiste plus longtemps.

    Comment la détecter ?
    Démangeaisons avec lésions dues au grattage.

    Le traitement:
    Rien de particulier.

    La prévention:
    Les sprays antiparasitaires et les colliers antitiques sont aussi efficaces contre les aoûtats.



       224 - La puce, une vraie peste.  

    Ce minuscule insecte (2 mm) a une salive allergisante qui provoque d'épouvantables démangeaisons !

    Comment la détecter ?
    Le chien se gratte frénétiquement, parfois jusqu'au sang. En s'infectant, les lésions prennent même parfois l'aspect de plaques d'eczéma. On peut trouver des puces ou leurs crottes (petits points noirs et luisants) notamment sur l'arrière-train de l'animal.

    Le traitement:
    Antipuces et désinfection de l'environnement et des autres chiens et chats alentour.

    La prévention:
    Poudre, spray ou pipettes antiparasitaires aux actifs naturels antipuces. Les colliers antiparasitaires sont efficaces, mais peuvent provoquer des allergies.




    La langue comme gant de toilette.
    Certains, comme la girafe de boue destinés à la fois à ou l'okapi, particulièrement bien équipés, arrivent même à se nettoyer les yeux et les oreilles du bout de leur langue, très longue et très souple. Les mères lèchent leurs petits pour les laver et les protéger des contaminations microbiennes et parasitaires et, en même temps, les marquer de leur odeur. S'ajoutent à cela quelques pratiques hygiéniques comme les bains de boue destinés à la fois à faire la chasse aux parasites et à soigner la peau. Et si les petits cochons, que l'on accuse d'être sales, se roulent dans leurs excréments, c'est tout simplement parce que les conditions d'élevage ne leur donnent généralement pas accès à de la boue. Car, comme leurs cousins sauvages les sangliers, ils en ont tout particulièrement besoin pour leur épidémie.




    Esprit d'entraide de rigueur.
    Même en baignant dans l'eau jour et nuit, les poissons doivent se débarrasser de parasites, poux ou petits crustacés. Les plus gros font appel à des poissons nettoyeurs ou à des crevettes qui papouillent entre leurs écailles, farfouillent sous leurs nageoires, s'aventurent même dans leur bouche et ressortent par les branchies. Une solidarité que l'on retrouve chez les perroquets, qui se grattent entre eux les endroits impossibles à atteindre seuls, ou chez les singes lorsqu'ils s'épouillent. Car la toilette, si elle est nécessaire à leur survie, est aussi un moment de détente et un lien social.




    Accros aux bains... d'eau, de poussière ou de fourmis.
    S'ils le peuvent, presque tous les oiseaux prennent un bain quotidien pour dépoussiérer leur livrée. Us ébouriffent leur plumage, plongent la tête sous l'eau et battent des ailes pour produire une cascade de goutte-lettes. Une fois trempés, ils lissent leurs plumes, surtout les longues rémiges, essentielles au vol, dont ils raccrochent tous les filaments séparés. Pour imperméabiliser leur plumage, les oiseaux aquatiques s'enduisent d'une huile qu'ils extraient d'une glande située à la base du croupion. D'autres espèces -alouettes, roitelets, moineaux-adorent les bains de poussière. Ils se frottent au sol, s'y roulent, puis secouent leurs plumes pour les débarrasser de la terre et, avec elle, des microbes et des parasites. La palme de l'originalité revient aux geais, merles, pies et étourneaux, adeptes des bains de fourmis ! Certains s'accroupissent sur des fourmilières, les ailes bien écartées, et attendent l'invasion des insectes. D'autres, plus pressés, prennent même des fourmis dans leur bec pour les poser sur leurs plumes ! Le but ? S'imprégner de l'acide formique éjecté par les fourmis affolées, aux propriétés antiparasitaires. Autre curiosité: certains oiseaux se placent au-dessus des cheminées pour s'imprégner de leurs émanations. Là encore, ces comportements répondent à un besoin d'hygiène, la fumée mettant à mal les parasites.



          228 - Une même portée peut avoir plusieurs pères.  


    VRAI

    Le rituel de séduction dure des heures, voire des jours, avant que la chatte ne cède aux avances du mâle qui la convoite. Le coït en lui-même est très court. Après l'acte, les « amoureux » se séparent, se débarbouillent, puis renouvellent l'opération. La chatte peut alors choisir un autre partenaire.



          229 - Ils ne rêvent pas.  


    FAUX

    Le chat connaît des phases de sommeil profond, de six minutes environ chacune - qui représentent de 20 à 25% de la durée totale de son endormissement -, durant lesquelles il rêve.



          230 - L'ovulation de la femelle est provoquée par l'accouplement.  


    VRAI

    L'accouplement stimule et déclenche le relâchement de l'œuf pour la fécondation. Les ovules produits par les ovaires mettent deux jours à atteindre l'utérus, mais les spermatozoïdes du mâle restent viables plusieurs jours dans les voies génitales de la femelle.



          231 - Les chattes connaissent le phénomène de la ménopause.  


    FAUX

    Avec l'âge, les périodes de chaleur s'espacent, mais ne cessent pas complètement. Les femelles sont toutefois moins fécondables et les difficultés lors de la mise bas sont plus nombreuses. Il est donc déconseillé de faire se reproduire une chatte âgée.



          232 - Ils orientent leurs oreilles en fonction des bruits.  


    VRAI

    Ils sont même capables de les orienter indépendamment l'une de l'autre et jusqu'à presque 180 degrés pour capter et canaliser les sons. Un chat à l'écoute semble balayer l'espace avec deux petits radars. Supérieure à celle du chien, son ouïe est remarquable: il entend presque deux octaves au-dessus de ce que perçoit notre oreille.



          233 - Il faut leur couper les moustaches.  


    FAUX

    Les vibrisses, communément appelées moustaches, font partie de leur équipement sensoriel. Elles leur servent d'indicateurs et, après le crépuscule, elles deviennent encore plus précieuses que les yeux. C'est grâce à elles que, postés devant un trou, ils devinent la présence d'une proie. Un chat amputé de ses moustaches serait infirme.



          234 - Seules les femelles peuvent être tricolores.  


    VRAI

    Pour une raison génétique. Les individus tricolores sont roux, noir et blanc, or le gène de la couleur rousse est lié au chromosome X. Les chromosomes fonctionnent par paires, et le gène de la couleur rousse doit être présent sur les deux pour s'exprimer. Le sexe masculin est déterminé par une paire formée d'un chromosome X et d'un Y; le sexe féminin, par deux chromosomes X. La couleur rousse ne se rencontre donc que chez les femelles.



          235 - Ils ont tous la truffe rose.  


    FAUX

    C'est effectivement la couleur la plus fréquente, mais certaines races à la robe foncée comme le british blue, le bombay ou le chartreux ont souvent une truffe sombre.



          236 - Leurs coussinets sont très sensibles.  


    VRAI

    En adhésion constante avec le sol et dotés d'une multitude de cellules sensorielles, les coussinets leur permettent d'appréhender leur environnement. Grâce à ce contact, ils sont informés des moindres bruits et vibrations comme le trottinement d'une souris.



          237 - Ils peuvent sauter cinq fois leur hauteur.  


    VRAI

    Cette performance - l'équivalent d'un saut de 9 mètres pour un homme de 1,80 mètre - est possible grâce aux muscles situés autour de la colonne vertébrale, le long du dos, des lombes et de la queue, qui sont à la fois élastiques et très toniques.



          238 - Leur fourrure est constituée de trois sortes de poils.  


    VRAI

    Les poils plus ou moins longs de la partie visible de la fourrure s'appellent les jarres puis il y a les barbes, raides et rêches, et enfin la bourre, couche de sous-poils doux et bouclés qui sert d'isolation thermique. Mais il existe cependant des exceptions: certaines races, comme le rex devon au pelage court et bouclé, sont dépourvues de bourre; d'autres, comme le persan, n'ont pas de barbes, d'où la douceur de leur fourrure.



       239 - L'embarras du choix.  

    Crevettes naines, atyopsis et palémonides sont les trois grandes familles proposées dans le commerce.

    Les naimes:
    Comme leur nom l'indique, elles sont de petite taille: de 1,5 à 4 cm au maximum. En recherche permanente de nourriture, sur le fond de l'aquarium, mais aussi au milieu des plantes et sur les différents éléments de décoration (rochers, racines...), elles ont l'avantage d'être toujours visibles. Parmi les stars: la crevette abeille tricolore, la cristal rouge, la panda à bandes noires et blanches et la verte qui varie du brun clair au vert-bleu. Séduisantes et faciles à vivre, elles sont conseillées aux débutants.

    Les atyopsis:
    Concernant l'apparence, elles sont assez proches du groupe des naines. Dans la nature, elles vivent dans des ruisseaux de montagne aux eaux rapides. Il est donc nécessaire, en aquarium, d'instaurer un courant suffisamment fort, ainsi qu'une très bonne alimentation en oxygène.

    Les palémonides:
    A la différence des deux premiers groupes, les crevettes de cette famille sont dotées de véritables pinces. Les mâles Macrobrachium, l'une des plus grosses espèces (8 cm), peuvent être relativement agressifs. Il est donc recommandé de ne prévoir qu'un seul mâle par aquarium et de l'associer à deux ou trois femelles. Habituées à vivre à l'état naturel au sein de populations denses, les espèces plus petites comme la crevette fantôme Macrobrachium lanchesteri ou la crevette Macrobrachium kulsiense se montrent, quant à elles, beaucoup plus tolérantes vis-à-vis de leurs congénères. Toutes les crevettes étant grégaires, il est préférable d'acheter d'entrée un petit groupe de cinq ou six individus au minimum. En effet, en se retrouvant à une ou deux, elles se sentiraient en position.



          240 - Attention à la colocation !  


    S'occuper de crevettes est aussi facile que de prendre soin de poissons. Il suffit de bien respecter la phase d'adaptation, assez lente, au moment de leur introduction dans l'aquarium.

    A savoir: Contrairement à la plupart des poissons, toutes les espèces de crevettes réagissent très mal aux polluants présents dans l'eau. Le cuivre, notamment, se révèle un poison mortel. Il faut donc s'assurer de la pureté de l'eau et se méfier des désinfectants. L'aquarium doit également être correctement et copieusement planté. Il est recommandé d'incorporer un sol nutritif avant d'étaler une couche de sable fin, foncé de préférence pour mettre en valeur les formes et les couleurs des crevettes. La température doit osciller entre 18 et 28 °C selon les espèces. Dernier point et non des moindres, les crustacés sont des proies faciles. Un poisson combattant, si beau soit-il, fera courir un risque certain au crustacé ! Choisissez donc de les associer à des poissons petits et calmes.



          241 - Coquettes, elles changent souvent de tenue.  


    Un débris qui ressemble à une crevette morte ? Pas d'inquiétude, il ne s'agit que d'une vieille carapace vide. Le corps des crevettes est recouvert, comme celui de tous les crustacés, d'une enveloppe de chitine rigide appelée exosquelette. L'animal qui grandit se débarrasse régulièrement de cet habit devenu trop étroit. Au moment de la mue, la nouvelle carapace est encore molle et a besoin d'un certain temps avant de durcir complètement. Durant cette période, les crevettes, particulièrement vulnérables, restent généralement cachées.



          242 - Un chien.  


    On l'achète ou on l'adopte:
    A l'achat, comptez de 600 à 1500 € avec un pedigree; sans, de 100 à 700 €. Quant à l'adoption, le prix dépend des refuges. Exemple: 140 € en Touraine, 150 € en région parisienne. L'avantage, en plus de faire un heureux: il est déjà vacciné, stérilisé et tatoué. Adresse des refuges sur spa.asso.fr.

    On le nourrit:
    De 250 à 400 € environ de croquettes par an pour un chien de taille moyenne (de 10 à 15 kg).

    On le soigne:
    Environ 150 € la première année pour les vaccins, 70 € pour la puce électronique. Vous le faites stériliser ? La moyenne est de 150 € pour un mâle, de 250 à 300 € pour une femelle. L'écart des tarifs peut être important d'une région à l'autre.

    On l'équipe:
    Entre le sac, la corbeille, le collier et la laisse... prévoyez de 120 à 150 €.



          243 - Un chat.  


    On l'achète ou on l'adopte:
    Son prix démarre à 50 € pour un chat de gouttière et peut s'envoler jusqu'à 2 000 € pour un sphinx ! A la SPA, l'adoption coûte en moyenne 100 €, vaccins, tatouage et stérilisation compris.

    On le nourrit:
    On le nourrit Entre 200 et 250 € par an.

    On le soigne:
    Comptez 180 € en moyenne pour les vaccins, 70 € pour la puce électronique. En ce qui concerne la stérilisation, comptez 60 € pour un mâle et 120 € pour une femelle (pour cette dernière, l'écart peut varier de 65 à 270 €).

    On l'équipe:
    Minou aura besoin d'une cage de transport, d'un bac à litière et d'une pelle, d'une brosse, de jouets, de deux écuelles... Total pour son bien-être: de 60 à 70 €, auxquels vous devrez ajouter le coût de la litière, en moyenne 100 € par an.



          244 - Un rongeur.  


    On l'achète ou on l'adopte:
    Un hamster coûte de 5 à 15 €. Si vos enfants préfèrent un cochon d'Inde, ce sera un peu plus cher: de 12 à 35 €. Hs rêvent d'un lapin nain ? Prévoyez de 15 à 40 €.

    On le nourrit:
    Pour leurs repas, vous devrez faire le plein de granulés et de foin, soit entre 2 et 5 € en moyenne par mois, plus des fruits et des légumes pour le lapin, autour de 6-7 €.

    On le soigne:
    Pas de vaccin pour le hamster ou le cochon d'Inde, en revanche le petit lapin sera vacciné tous les ans contre la myxomatose et la maladie hémorragique virale, soit environ 70 € par an.

    On l'équipe:
    Une cage, des accessoires (jeux, biberon, écuelle) lui seront nécessaires. Budget: entre 20 et 80 € en moyenne. A cela s'ajoute la litière, autour de 3-4 € par mois.



          245 - Un cheval.  


    On l'achète ou on l'adopte:
    Au prix de son acquisition, de 800 jusqu'à 3 000 € environ, s'ajoutent les dépenses pour son entretien. Vous devez le mettre en pension ? Les frais mensuels, hébergement compris, varient de 150 à 250 € en moyenne au pré et de 300 à 500 € en box.

    On le nourrit:
    Si vous avez un pré, prévoyez de 400 à 800 € par an pour le foin.

    On le soigne:
    Comptez une vaccination annuelle, entre 40 et 60 €, la visite du maréchal-ferrant tous les deux mois en moyenne, entre 50 et 70 € environ l'intervention, le vermifuge quatre fois par an, soit au total des frais compris entre 65 et 100 €.

    On l'équipe:
    Pas d'achat particulier à prévoir pour son entretien si le cheval est en pension ; en revanche ; si vous l'avez au pré, il faudra investir dans l'équipement (licol, clôture électrifiée...), au minimum 300 €.




    Votre chien traîne la patte ? Inutile de vous alarmer tout de suite ou encore de vous inquiéter au premier coup de cafard. « Il faut différencier la dépression profonde de la tristesse passagère qui, si elle ne dure pas, est une oscillation normale des émotions ». Vous venez de déménager ou de rentrer de vacances ? Votre chien est peut-être perturbé par ce changement d'environnement. Laissez-lui le temps de (re)trouver ses repères !

    Les bonnes réactions:
    Prenez sa température pour vérifier qu'il n'est pas malade et aidez-le à sortir de cette mauvaise passe ! Jeux ou sorties au parc: essayez de le restimuler. « Assis », « Va chercher la balle »: donnez-lui des ordres simples, sans oublier de le récompenser. Attention à ne pas tomber dans l'excès de gâteries, « il penserait que vous encouragez son état déprimé ».





    La campagne de la SPA nous l'a rappelé tout l'été: « Un animal ne pleure pas, il souffre en silence. » Eh bien ! observez-le attentivement et essayez de décoder les signes qui attestent de son mal-être.

    Facile à diagnostiquer, la dépression aiguë.
    Hypersornnie, perte d'appétit et de plaisir vous mettront la puce à l'oreille. Il ne salive plus devant sa gamelle, ne remue plus la queue quand vous l'emmenez en promenade ou lui lancez sa balle. Plus rien ne l'intéresse, excepté son panier, dans lequel il passe des journées entières à dormir.


    Plus difficile à déchiffrer, la dépression chronique.
    Elle s'installe après une dépression aiguë non traitée. Sommeil perturbé, appétit capricieux... votre anima passe de la douceur à l'agressivité sans que vous sachiez pourquoi
    .





    D'une semaine à dix jours se sont écoulé! sans évolution positive ? Réagissez.

    Première étape:
    Pas de diagnostic sans examen physique. Commencez par consulter un vétérinaire pour vérifier qu ne souffre pas de problèmes organiques.


    Deuxième étape:
    Si aucune pathologie n'a été détectée, prenez rendez-vous avec un vétérinaire comportementaliste (liste des spécialistes sur zoopsy.com). Ce « psy pour chien » ne fera pas passer Médor sur le divan, mais préférera s'entretenir avec vous dans son cabinet ou à domicile (cela lui permet d'observer l'animal dans son cadre de vie). Vous lui décrirez ses symptômes, ses occupations... ou votre vie de famille. Place ensuite au traitement, qui passera par des médicaments (antidépresseurs, homéopathie...) ou une thérapie compor-tementale. L'objectif ? Redonner à votre animal appétit et goût à la vie en relança son activité par des jeux et des exercices à pratiquer à domicile. Comptez de un à trois mois pour une dépression aiguë, de deux à six mois pour une dépression chronique. Et si votre animal est atteint de maladie incurable ? « On ne pourra pas le guérir, mais améliorer sa dépression ».





    Mieux vaut parfois prévenir que guérir. Votre animal a été attaqué par un autre chien et se terre dans son coin ? En cas de violent traumatisme, n'attendez pas le délai d'observation réglementaire et amenez-le chez le vétérinaire. Plus vous attendez, plus le chos sera difficile à soigner. De même, si sa vie est en danger, qu'il refuse de boire ou de manger, consultez en urgence.



          250 - Dans tous les cas, on va chez l'allerqologue.  


    Vous avez un animal et votre enfant semble y être allergique ? Rendez-vous chez l'allergologue qui vérifiera, avec des tests cutanés, s'il possède des anticorps qui signent une allergie. Longtemps, les médecins ont conseillé d'office d'éloigner le fauteur de troubles de la maison. Aujourd'hui, ils se montrent moins catégoriques, car l'attachement d'un enfant à son compagnon à quatre pattes est souvent fort: mieux vaut tout tenter avant de prendre cette mesure drastique.
    Vous avez chez vous un petit allergique et lui, ou ses frères et sœurs, réclament un animal ? L'avis de l'allergologue est essentiel. Il va faire des tests. Si le compagnon souhaité est un chat et que votre bambin est allergique à ce félidé, vous n'aurez pas d'autre solution que de refuser... et de lui proposer à la place un compagnon peu allergisant, un poisson rouge, par exemple. C'est moins affectueux, mais c'est mieux que rien ! Si les tests ne révèlent pas la présence d'anticorps, la situation est plus ambiguë. « II est quand même préférable d'éviter de prendre un animal, explique un, allergologue et homéopathe. Mais chaque cas est particulier. »



          251 - Chien et chat, même combat.  


    « De tous les animaux, c'est de très loin le chat qui pose le plus de problèmes ». D'abord, en raison de sa présence fréquente dans les foyers: réduction des espaces de vie et manque de jardins ont amené les Français à s'y intéresser plus qu'au chien. Ensuite, parce qu'il est omniprésent dans le foyer: difficile de lui interdire l'accès à une pièce, de l'empêcher de sauter sur un lit... Enfin, parce que les protéines qu'il fabrique sont particulièrement allergisantes et qu'elles sont persistantes: six mois après le départ d'un chat, on peut encore être pris de rhinite ou de quintes de toux. Ces petites molécules sont de plus très asthmogènes, parce qu'elles pénètrent profondément dans les poumons.
    De nombreuses mesures devront être prises au domicile si l'un des membres de la famille est allergique:

    Laver l'animal une fois par semaine... si vous y parvenez car bien des chats ne se laissent pas faire ! Solution de repli: passer régulièrement un gant humide sur son pelage.
    Fermer systématiquement la porte des chambres pour l'empêcher d'y accéder.
    Eviter les meubles capitonnés et les moquettes, ce sont de véritables pièges à poils.
    Veiller à ce que votre aspirateur soit équipé d'un filtre Hepa de niveau 13 au minimum et le passer au moins deux fois par semaine, y compris sur les matelas, les canapés et les fauteuils.
    Le cas échéant, une désensibilisation visant à immuniser progressivement l'enfant peut être préconisée. Pendant plusieurs années, il devra prendre des gouttes par voie sublinguale afin de « tolérer » l'animal. Mais les désensibilisations au chat et au chien sont moins efficaces que celles aux acariens, aux pollens ou au venin des hyménoptères. On peut aussi entreprendre un traitement homéopathique en utilisant, pour commencer, des dilutions très hautes d'allergènes de poils de chat (30 CH), puis en les diminuant progressivement. L'objectif: abaisser le seuil de sensibilité afin que l'enfant soit moins réactif aux allergènes en question. C'est un peu l'équivalent d'une vaccination.
    Enfin, si vous hésitez à l'envoyer en vacances chez sa grand-mère à cause de Minette, rien de plus simple: fournissez-lui un traitement préventif. La pratique la plus fréquente consiste à commencer une cure d'anti-histaminiques la veille du départ. Et mettez des corticoïdes dans sa valise, au cas où. Autre solution: « Je propose, dans la mesure où l'allergène a été mis en évidence par l'allergologue, une dilution en 15 CH dudit allergène, 5 granules à prendre un jour sur deux, associée à un traitement symptomatique en fonction des manifestations cliniques présentées par le patient. Par exemple: si les éternuements et la rhinorrhée prédominent, ce sera Allium cepa 15 CH, si ce sont surtout des démangeaisons ou de l'urticaire, Apis mellifica 15 CH » explique l'allergologue. Si ça marche, on conserve le même traitement la fois d'après. Si c'est insuffisant, on adapte.
    Le chien est moins allergisant que le chat, cependant les mesures à prendre sont les mêmes: lavage régulier, interdiction d'accès aux chambres et, éventuellement, désensibilisation (les résultats sont acceptables). Et, bien entendu, traitement préventif, qu'il soit allopathique (antihistaminique...) ou homéopathique (en fonction des symptô-mes), avant la mise en contact avec l'animal.



          252 - Nac en cage, on pense à nettoyer !  


    Les animaux en cage sont aussi très fréquents dans les maisons. Traditionnellement, c'étaient les oiseaux, dont les déjections peuvent parfois être allergisantes. Mais, de plus en plus, les petits ron-geurs (lapins, hamsters, cochons d'Inde) et carnivores (gerbilles, gerboises, furets...) sont venus prendre place dans le cœur de nos enfants. D'où le développement d'allergies à ces NAC (nouveaux animaux de compagnie). La solution ? Nettoyer leur cage et changer leur litière très régulièrement, si possible chaque jour et, dans tous les cas, au moins une fois par semaine. Vous éviterez ainsi que les uri-nes, qui peuvent être très allergisantes, ne stagnent. A noter que les femelles, dont les hormones stimulent moins la sécrétion de sébum, provoquent souvent moins de réactions allergiques que les mâles.



          253 - Cheval, des gants pour limiter le contact.  


    Autre ami à quatre pattes très allergisant, le cheval. Certes, il ne hante pas nos maisons, mais la vogue de l'équitation met de nombreux jeunes en contact régulier avec les équidés. Beaucoup d'enfants présentent des manifestations allergiques une fois inscrits au club de poney. Toutefois, comme l'explique l'allergologue, elle-même cavalière, mère et grand-mère de passionnés d'équitation: « A la suite d'une étude que j'ai menée, 0,5% seulement des petits se sont révélés vraiment allergiques aux poils et aux squames de cheval. Des allergies souvent graves par la brutalité et l'importance des manifestations cutanées (urticaire) et œdémateuses, pouvant aller jusqu'à l'œdème de Quincke ou des symptômes respiratoires évoluant en crise d'asthme. Tous les autres enfants étaient allergiques aux acariens que l'on retrouve en grande quantité dans une écurie, sur les poils, dans la poussière, les toiles d'araignée... »
    Les conseils de cette experte: commencer par adopter les bons réflexes. « Passer l'étrille et le bouchon vers le bas, ne pas taper la brosse contre le mur, voire faire panser son cheval par les autres, monter avec des gants pour limiter les contacts et surtout ne jamais se frotter les yeux. » C'est seulement dans les cas d'allergies intenses et brutales qu'il faudra arrêter de monter. Autre cas de figure: un enfant dans la famille est très allergique au cheval, alors qu'un de ses frères ou sœurs est un cavalier émérite. La solution ? Demander à ce dernier de se déshabiller au club hippique dans un endroit propre, sans poils ni squames de chevaux, avant de mettre ses vêtements d'équitation dans un sac fermé et de prendre une douche; ou, si c'est impossible sur place, de le faire dès son arrivée au domicile, afin de rapporter le minimum d'allergènes à la maison. Car on ne désensibilise pas au cheval. On peut seulement utiliser des traitements symptomatiques (antihistaminiques, bron-chodilatateurs, homéopathie...).