L a d i é t é t i q u e |
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Et si c'était plutôt conjoncturel? Car, dès l'entrée à l'hôpital, on se trouve confronté à la privation de certaines libertés liées à l'organisation de chaque
établissement: respect d'horaires étranges (7 h, 11 h, 18 h), menus imposés selon les pathologies (sans sel, sans sucre, sans graisses, sans fibres, sans
lactose, etc.), réglementation liée à la sécurité alimentaire... sans parler des soins qui n'ouvrent guère l'appétit et des traitements qui dénaturent le
goût.
«La restauration est la dernière roue du carrosse», reconnaît un directeur des ventes chez un fournisseur d'une clinique parisienne.
«Lorsque les budgets sont en baisse, c'est souvent ce poste qui en pâtit le plus», renchérit une directrice marketing.
Des Clan (Comité de liaison alimentation nutrition) réunissent l'ensemble des acteurs concernés par l'alimentation et engagent des réflexions autour d'axes
d'amélioration. L'été dernier, pour la première Journée nationale de l'alimentation à l'hôpital intitulée «Alors, c'est bon ?», un menu identique pour tous
les hôpitaux français a été proposé à des milliers de patients ainsi qu'à l'ensemble des personnels: duo du jardinier, effiloché de canard et sa râpée de
pomme de terre, faisselle et fraises !
Une même volonté anime une directrice de clinique à Paris.
Un peu partout, recettes maison et spécialités locales sont mises à l'honneur: pâté aux pommes au centre hospitalier de Monbrison, éclade de moules
à l'hôpital de Saintes, terrine de lapin au génépi et brioche aux pralines dans un hôpital à Sallanches... De leur côté, les prestataires de
services ne sont pas en reste!
Indispensable pour avoir des os solides, le calcium permet aussi de lutter contre les caries, la nervosité, les problèmes de spasmophilie ou d'insomnie.
Mais sans vitamine D, il n'est rien. Celle-ci favorise en effet sa fixation dans le tissu osseux. Bonne fille, la vitamine D a en outre des vertus
anticancer et renforce notre système immunitaire.
De la vitamine C, on sait qu'elle soutient l'immunité, aide à la circulation et à la cicatrisation. On sait moins qu'elle peut multiplier par sept la
quantité de fer absorbée ! Antifatigue par excellence, ces deux nutriments sont préconisés pour les personnes anémiées, les femmes enceintes, celles qui
ont des règles abondantes (perte de fer) et/ou qui mangent très peu de viande rouge. Les propriétés antiinfectieuses du fer en font aussi un acteur
important de nos défenses immunitaires.
Préconisé pour préserver l'équilibre nerveux et musculaire, éviter le stress, la fatigue et la spasmophilie ou encore réguler le transit intestinal,
le magnésium est essentiel à de nombreuses fonctions dans l'organisme. C'est pourquoi une carence se fait durement ressentir, en particulier avant les
règles ou au moment de la ménopause, quand les bouleversements hormonaux rendent les femmes plus vulnérables. Pour favoriser son passage à l'intérieur
des cellules, rien de tel que la silice, un oligoélément constituant du collagène, qui joue aussi un rôle fondamental dans la santé des os.
Ces deux nutriments agissent main dans la main. En effet, associé à la vitamine E, le sélénium participe à l'activité de la glutathion peroxydase, une
enzyme qui protège les cellules contre les radicaux libres impliqués dans le vieillissement précoce et l'apparition ou l'aggravation de nombreuses maladies
(cardio-vasculaires, cancers, Alzheimer, Parkinson, sida...).
4 - Le cresson.
Le chouchou des yeux.
Son goût:
Subtilement piquant, il est apprécié en salade mais aussi en potage.
Ses points forts:
Des taux exceptionnels en vitamines pro-A et C, en lutéine mais aussi en zéaxanthine. Ses bienfaits:
II suffit de 100 g pour couvrir près de 100 % de nos besoins journaliers en vitamine C, réputée pour son rôle anti-infectieux. Cette vitamine protège, en
plus, nos yeux de la cataracte, grâce à ses puissantes propriétés anti-radicalaires. Mais le cresson ne s'arrête pas là: il contient de la provitamine
A ; 75 g couvrent la totalité des AJR (apports journaliers recommandés) qui, outre qu'elle favorise la vision nocturne, contribue aux défenses antioxydante
s de la rétine. Enfin, il est particulièrement riche en lutéine et en zéaxanthine, deux caroténoïdes qui protègent de la dégénérescence maculaire liée à
l'âge (DMLA). Le cresson est également très riche en vitamine K, nécessaire à la fabrication des protéines participant à la coagulation du sang et à la
formation des os, ainsi qu'en iode, indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde.
5 - La frisée.
L'assurance jeunesse.
Son goût:
Un peu amer, il rappelle celui de la chicorée, dont la frisée est une cousine.
Ses points forts:
Sa teneur en bêta-carotène, en potassium et en manganèse. Ses bienfaits:
Le bêta-carotène est une des vitamines les plus polyvalentes car elle favorise, entre autres, la croissance des os et la formation des dents, maintient une
belle peau, protège des infections et garantit une bonne vision nocturne. Cela tombe bien: 100 g de frisée couvrent la moitié des apports nutritionnels
conseillés ! Elle contient aussi du potassium qui lui confère des propriétés diurétiques naturelles. Enfin, elle est source de vitamines K et C, de fer,
de fibres et de manganèse, un oligoélément nécessaire à la sécrétion de l'insuline, et qui participe à la lutte contre les radicaux libres, responsables
majeurs du vieillissement.
6 - La laitue.
L'aide minceur.
Son goût:
Légèrement sucré, il est apprécié de tous, y compris des enfants.
Ses points forts:
Sa grande richesse en fibres et en potassium. Ses bienfaits:
Le potassium est un très bon diurétique. En augmentant la sécrétion urinaire, il favorise l'élimination des toxines et aide à prévenir la rétention d'eau.
Les fibres, elles, ralentissent l'absorption des sucres, ce qui limite la survenue d'hypoglycémies, sources de grignotages. Elles favorisent également
l'élimination des graisses par les voies naturelles tout en accélérant le transit intestinal. Autant dire qu'à elle seule, la laitue fait le travail
d'au moins deux compléments alimentaires minceur ciblés ! Elle renferme également des omégaS, du calcium, du phosphore et d'autres vita-mines et
oligoéléments (magnésium, fer, cuivre...). Un conseil, préférez les feuilles vertes, plus riches en vitamines, au cœur... même s'il est plus tendre !
7 - C'est périmé et alors ?
LA DATE LIMITE DE CONSOMMATION (DLC), TOUT LE MONDE CONNAÎT. MAIS UNE MAJORITE DE FRANÇAIS LA NÉGLIGE. PETITE REVISION.
Avant toute chose, il y a date limite et date limite:
La mention «A consommer jusqu'au..» signale que, au-delà du jour indiqué, la consommation de l'aliment peut présenter un éventuel danger pour la santé.
Au contraire, la mention «A consommer de préférence avant..,» indique la date limite d'utilisation optimale (DLUO), autrement dit le moment au-delà duquel
les qualités gustatives ou nutritionnelles du produit peuvent s'altérer, sans pour autant mettre immédiatement la santé en péril. Par principe de précaution,
il est recommandé de respecter ces dates de péremption. Toutefois, 57% des Français avouent ne pas en tenir compte. Cette pratique est-elle sans risque?
Les produits laitiers:
Jusqu'à quand ?
Yaourts, fromages blancs ou fromages peuvent être utilisés jusqu'à deux semaines après leur date limite de consommation, à la condition que ces
produits aient une apparence saine (lait bien blanc, sans moisissures en surface ni odeur acre). En revanche, pour les produits type Actimel, composés de
ferments lactiques vivants, mieux vaut s'en tenir à la DLC si l'on veut conserver intactes leurs propriétés nutritionnelles.
Quels risques ?
Quasiment aucun car, avec le temps, les produits laitiers s'acidifient et les bactéries pathogènes ont plus de mal à s'y développer. Toutefois, si, en ouvrant le pot, vous
découvrez un dépôt verdâtre, surtout jetez-le ! Les crèmes desserts et mousses:
Jusqu'à quand ?
Deux ou trois jours au grand maximum après leur date de péremption, mais pas au-delà car ces produits contiennent du sucre et des
protéines, substances dans lesquelles les bactéries se développent à merveille.
Quels risques ?
Principalement une intoxication alimentaire, avec diarrhée et vomissements à la clé. Le lait en bouteille ou en brique:
Jusqu'à quand ?
Si le lait est stérilisé et a été stocké dans de bonnes conditions (lieu pas trop chaud, bouteille ou brique intacte...), on peut le boire jusqu'à deux semaines
après sa date de péremption. A l'inverse du lait frais qui doit être consommé dans les délais indiqués.
Quels risques ?
Tant que la bouteille est fermée et qu'elle n'est pas gonflée -signe que le lait a fermenté-, il n'y a aucun risque. En revanche, le lait peut perdre son bon
goût et ses vertus vita-miniques. Mais dès que la bouteille est ouverte, vous devez utiliser son contenu dans les 48 heures. Au-delà, il devient un véritable
bouillon de culture ! Les œufs:
Jusqu'à quand ?
Jusqu'à quatre semaines au-delà de leur DLC, à condition que la coquille ne soit pas abîmée, car c'est elle qui les met à l'abri des moisissures et autres
bactéries.
Quels risques ?
Aucun, si la coquille est intacte. Dans le cas contraire, ou si elle a été rincée pour retirer des souillures, elle peut laisser entrer les germes, en
particulier la salmonelle, une bactérie responsable de graves intoxications alimentaires. Toutefois, quelle que soit sa date de validité, ouvrez l'oeil
: si, en cassant l'œuf, vous constatez que le jaune n'est pas ferme et que le blanc n'est pas transparent, ne le mangez pas. La charcuterie:
Jusqu'à quand ?
Ne dépassez jamais la date indiquée sur le paquet, car les graisses, les protéines et les sucres qui entrent dans la composition de la charcuterie en font un
milieu de culture idéal pour les bactéries. Une fois ouverts, consommez les pâtés, foie gras, rillettes et jambon... dans les 24 à 48 heures.
Quels risques ?
Vous courez au-devant d'ennuis gastriques, voire de la listériose. une maladie gravissime qui peut évoluer vers une méningite. Le poisson et les coquillages:
Jusqu'à quand ?
Il ne faut surtout pas dépasser la date de péremption car, en vieillissant, le poisson et les fruits de mer produisent une substance toxique pour notre
organisme.
Quels risques ?
Vous pouvez développer une intoxication alimentaire, parfois très grave. De même, si un poisson ou un coquillage ne sent pas bon (odeur forte), évitez
de le consommer. Les sodas jus de fruits frais:
Jusqu'à quand ?
Jusqu'à un mois au maximum après la fin de leur DLUO pour les jus de fruits ou jusqu'à six mois pour les sodas, à condition que ces boissons aient été stockées
au frais et à l'ombre.
Quels risques ?
Aucun sur le plan de la santé, mais les jus de fruits perdent de leur vitamine C, les sodas, de leurs arômes et les sodas light n'auront plus de goût sucré. Les produits surgelés:
Jusqu'à quand ?
Qu'ils soient industriels ou faits maison, qu'il s'agisse de poisson, de viande, de fruits ou de légumes, mieux vaut respecter la DLC des produits surgelés.
En effet, pour une conservation optimale, ils doivent être maintenus à - 18 °C. Or, dans nos réfrigérateurs-congélateurs, la température avoisine le plus
souvent - 5 à - 10 'C. rarement plus. Certes, c'est froid, mais pas suffisamment: dans ces conditions, les bactéries se développent lentement, mais sûrement.
Quels risques ?
Une intoxication alimentaire, surtout avec des produits comme le poisson, les coquillages, les gâteaux à la crème... Les conserves:
Jusqu'à quand ?
Plusieurs années après leur date de péremption, à la condition que la boîte ne soit ni déformée ni rouillée.
Quels risques ?
Si la boîte de conserve est intacte et que son couvercle n'est pas bombé, il n'y a aucun risque à consommer ce qu'elle contient, même des années après sa date
de péremption. Dans le cas contraire, jetez-la, quelle que soit sa DLUO, car elle peut être infectée par une bactérie responsable du botulisme, une affection
neurologique grave.
8 - Des contraintes qui tuent le goût.
D'où vient donc cette tradition du « mal manger » ?
Tout cela influence notre regard sur l'alimentation à l'hôpital, qui sera nécessairement moins bonne qu'à la maison! Quant à satisfaire tout le monde
lorsqu'on sait qu'un milliard de repas par an sont servis dans les établissements de santé en France, cela relève du casse-tête chinois!
L'organisation même du repas requiert l'intervention de nombreux professionnels (médecins, soignants, diététiciens, responsables de restauration, cuisiniers, directeurs
d'établissement, prestataires extérieurs...), «au point que l'on finit par ne plus savoir qui se trouve au début de la chaîne», déplore un
diététicien. Bien souvent, les cuisines se trouvent au sous-sol. Ce qui explique en partie pourquoi un repas arrive froid ou, au contraire, carrément
atomisé. En effet, les systèmes de remise à température - qui coûtent la bagatelle de 15 000 à 20 000 € - ne sont pas toujours utilisés de manière
optimale: pour aller plus vite, le personnel a tendance à faire chauffer les plats à fond. Résultat: choc thermique assuré! Ajoutons la pénurie de
main-d'œuvre, et voilà les soignants, pas toujours disponibles à l'heure des repas, chargés de distribuer les plateaux...
9 - A 5 euros le repas... faut pas rêver.
Que dire également des contraintes économiques ?
Quand on sait qu'un repas revient en moyenne entre 2,50 et 3,50 € (matières premières) ou entre 5 et 6 € avec la main-d'œuvre, et que ce
poste, ne représente que 2,8 % du budget d'exploitation totale, «on ne peut pas s'attendre à un menu trois étoiles», admet une patiente, qui rêve
d'un plateau de fromages digne de ce nom.
10 - Le room service, une bonne idée.
Conscients du problème, les établissements de santé réagissent et s'organisent.
Seul hic, cette action était ponctuelle. Pour qu'elle devienne pérenne, il suffirait d'un peu de volonté. Comme dans
un institut à Marseille, un modèle du genre. «La qualité de la restauration dépend du budget que l'on y consacre et de la "pression" que
l'on met sur les fournisseurs», admet un responsable hôtelier d'un institut. Dans cet établissement, le choix du malade est une priorité.
Sûrement parce qu'un comité de patients a pris le taureau par les cornes. «Grâce à ce "contre-pouvoir", reconnaît cet ancien directeur d'hôtel, les
horaires des repas ont été décalés de quarante minutes, ce qui permet de réduire le jeûne nocturne. A côté des miniviennoiseries et du jus de
fruits frais du petit déjeuner, le pain que nous servons, fabriqué par un boulanger, est celui que j'aime manger chez moi. Enfin, pour répondre aux
fluctuations de l'appétit des malades qui sont en chimiothérapie, nous proposons un room service ou des plateaux-découverte composés de miniverrines.»
Et pour que la qualité reste constante, ce perfectionniste goûte régulièrement les plats avec une diététicienne. De leur côté, certain
fournisseur, s'adapte. Résultat, 50% des repas sont à la carte et 90% des patients sont satisfaits.
11 - Qui se nourrit bien se rétablit mieux.
La nourriture est un soin à part entière qui doit s'intégrer dans la prise en charge globale du patient.
«Nous avons longtemps fait appel à de grands noms de la restauration collective, mais la qualité ne cessait de se dégrader. Du coup, on a tout changé:
organisation de la cuisine, prestataire de services, équipe». Aux fourneaux désormais, «Monsieur surgelé» et sa farandole de plats surgelés. Ou plus
exactement un chef étoilé et collaborateur d'un maître de la gastronomie francaise. Au menu? Bœuf bourguignon, sauté de porc au caramel, pavé de saumon sauce
Colombo... Le truc en plus? La touche finale. Herbes, épiées, présentation, tout est étudié dans le détail, et cela fait toute la différence: les
assiettes reviennent vides.
Contre toute attente, ces exemples sont loin d'être isolés. Dans un hôpital publique de Marseille, on utilise près
de 1000 litres d'huile d'olive pour une cuisine «ave l'accent»... et l'on ne s'étonne pas que les patients de l'hôpital soient accros à
la ratatouille! Dans un institut de Toulouse, établissement spécialisé dans le traitement des patients atteints de cancer, l'équipe ne se contentent
pas de réaliser une cuisine de tradition à faire saliver les habitués des meilleurs restaurants du Sud-Ouest - produits frais,
confit, cannellonis aux fruits de mer... -, si un malade souhaite quelque chose de spécial, ou bien si c'est son anniversaire, son vœu sera
exaucé !
12 - Bientôt cinq fruits et légumes par jour.
Sachant qu'un patient qui s'alimente bien supportera mieux les soins.
Ainsi un fournisseur de repas chouchoute les mamans avec Maternea, un programme à la carte. L'arme fatale? Un chariot de douceurs pour
combler les petits creux à tout moment de la journée. Depuis 2004, un groupe propose à chaque personne hospitalisée «Itinéraire du patient»,
une carte hebdomadaire de menus adaptés à son intervention et à sa situation particulière, avec des possibilités de remplacement: en tout, 15
déclinaisons de régimes et de textures, 17 repas sous contrainte médicale (chirurgie, hémodialyse...) et de 14 à 28 repas normaux dans les 36
établissements qui l'ont adopté et affichent 8l% de patients satisfaits.
N'hésitant pas à surfer sur l'air du temps, pour la première fois, le
bio a même fait son entrée à l'hôpital d'Arras à l'occasion de la Semaine du goût. Tout comme les fameux «cinq fruits et légumes par jour» qui,
d'ici à 2011, devraient tenir compagnie aux personnes hospitalisées tout au long de la journée, sous la forme de jolies corbeilles de fruits frais
et de saison, afin qu'elles puissent les partager avec leurs proches. Merci qui? Le ministère de Votre Alimentation, ainsi que s'est auto-proclamé
le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pèche en 2009.
13 - Calcium + Vitamine D.
Le couple qui booste les os.
Les meilleures sources de calcium:
Les fromages à pâte cuite (le parmesan en tête), ceux à pâte persillée de type roquefort ou bleu d'Auvergne, les sardines en conserve, le saumon,
les produits laitiers (lait de brebis, de chèvre, de vache, yaourts), certains oléagineux (graines de sésame, amandes douces, noisettes) et légumes
(persil, haricots blancs, cresson). Mais aussi quelques eaux minérales: Talians, Hépar, Contrex, Rozana, Quézac... Les meilleures sources de vitamine D:
L'huile de foie de morue, les poissons gras, les huîtres, les champignons et le jaune d'œuf. Rien ne vaut cependant la vitamine D que l'on synthétise
par la peau grâce à la lumière naturelle du jour, à condition de sortir de chez soi au moins une demi-heure par jour. La meilleure association:
Des sardines à la tomate en conserve sur une tranche de pain grillé, le tout parsemé de copeaux de parmesan façon bruschetta.
14 - Fer + Vitamine C.
Le duo antifatigue.
Les meilleures sources de fer:
Moules, foie, abats, boudin noir, cacao, huîtres, lentilles, haricots blancs et viande rouge. Les meilleures sources de vitamine C:
Cassis, persil, poivron, kiwi, papaye, citron, ciboulette, chou-fleur, cresson, fraises, chou rouge cuit, choux de Bruxelles, orange ou citron pressés. La meilleure association:
Une viande rouge ou des abats, saupoudrés de persil ciselé en fin de cuisson.
15 - Magnésium + Silice.
L'union déstressante.
Les meilleures sources de magnésium:
Cacao, noix du Brésil, graines de tournesol et de sésame, bigorneaux, germes de blé, escargots, amandes, bulots. Les meilleures sources de silice:
Bière de malt d'orge, dattes séchées, haricots blancs, épinards, mangue mûre, banane, riz complet, melon, ananas... et aussi certaines eaux minérales
(Rozana, Arvie, lie Boulou). La meilleure association:
Une salade d'épinards au citron, parsemée de graines de sésame.
16 - Sélénium + Vitamine E.
Les alliés jeunesse.
Les meilleures sources de sélénium:
Noix du Brésil, rognons, foie, poisson, fruits de mer, escalope de dinde, porc, œufs, pâtes aux œufs... Les meilleures sources de vitamine E:
Huiles de germe de blé, de soja, de tournesol, margarine au tournesol... La meilleure association:
Préparé en papillote, arrosé d'un filet d'huile de tournesol.
17 - Un concentré de protéines.
« Avec environ 23 g/100 g, la volaille est une excellente source de protéines de haute valeur biologique ».
Championnes pour booster nos muscles, celles-ci sont le principal constituant de nos hormones, des enzymes qui nous permettent de digérer et des
anticorps qui font barrage aux agressions microbiennes.
Le plus:
Les protéines sont riches en acides aminés essentiels - notamment le tryptophane -, que l'organisme convertit en sérotonine, l'hormone de la bonne
humeur.
18 - Peu de matières grasses.
« Mine de rien, c'est la viande la plus légère qui soit, souvent bien moins calorique que la viande rouge et équivalente à certains poissons comme la
truite. Les graisses étant surtout situées sous la peau, elles peuvent s'éliminer facilement, contrairement
à la viande rouge, dont le gras est généralement disséminé dans l'ensemble des tissus. » Evidemment, toute la basse-cour n'est pas logée à la même
enseigne: la dinde (aliment minceur par excellence) et le poulet, talonnés de près par le coquelet et la pintade, affichent entre 4 à 6 % de
matières grasses, tandis que les volailles les plus grasses (oie, poule, chapon) varient de 15 à 20 %.
Le plus:
Ces graisses présentent un bon profil, avec peu de matières grasses saturées (environ 30 % contre 40 à 50 % pour les viandes rouges) et une forte
proportion d'acides gras insaturés et d'acides gras polyinsaturés. Même le canard gras, qui décroche pourtant la palme côté lipides (28,1 g/100 g de
confit), tire son épingle du jeu: on présente moins de risques de maladies cardio-vasculaires et de mauvais cholestérol dans le Sud-Ouest que dans
le Nord.
19 - Un effet coupe-faim garanti.
Du fait de sa richesse en protéines, la volaille possède un effet rassasiant élevé, « ce qui permet de réduire la ration énergétique de chaque repas
et de limiter les envies de grignoter ».
Le plus:
La consistance de ces petites bêtes à plumes, surtout celle du blanc, nous pousse à bien mâcher. Or on sait aujourd'hui que prendre le temps
de mastiquer participe à la perte de poids et ce, indépendamment de toute modification alimentaire.
20 - Des vitamines à foison.
Dépourvus de glucides, ces volatiles fourmillent de vitamines, notamment du groupe B, comme la vitamine B3 - 100 g couvrent 50 % des AJR
(apports journaliers recommandés) - qui diminue les taux sanguins de cholestérol et de triglycérides, la B6 (25 % des AJR), qui participe au bon
fonctionnement du système nerveux central, et la B5 (15 % des AJR), l'amie de nos cheveux.
Le plus:
Des travaux récents montrent que les vitamines du groupe B participent activement au développement et au maintien des fonctions cérébrales dites
cognrtives (réflexion, mémorisation...).
21 - Des minéraux à gogo.
Les volailles sont également une mine de zinc (100 g de poulet en apportent de 2 à 3 mg, soit de 20 à 25 % des AJR), un puissant
antioxydant indispensable au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Et, à l'instar de toutes les viandes, elles sont une excellente
source de fer - entre 1 et 2 mg/100 g, avec une mention spéciale pour le pigeon (20 mg/100 g) -, facilement assimilable par l'organisme, ce qui
en fait un aliment de choix, surtout pour les futures mamans.
Le plus:
En mangeant de la volaille, on couvre aussi une part importante des besoins de l'organisme en magnésium et en phosphore, ce dernier contribuant au
renforcement des os et des dents.
22 - II facilite la digestion.
Non seulement il possède une action
protéolytique qui lui permet de prédigérer les protéines, mais son fort taux d'acidité s'attaque aux particules de graisses contenues dans notre
alimentation et les fragmente en mille morceaux. Autant dire que, grâce à lui, les sucs gastriques de l'estomac, qui jouent un rôle important dans
notre digestion, s'attaquent beaucoup plus facilement aux aliments ingérés et peuvent plus rapidement les dissoudre. Aussi, pensez à finir votre
repas avec une salade verte vinaigrée !
23 - Il est bon pour le cœur.
Grâce à sa richesse en antioxydants
et en vitamine B12, réputée protectrice du système cardio-vasculaire, le vinaigre entretient les artères et aide à garder longtemps un cœur en
pleine forme. Il présente en outre des vertus contre l'hypertension, l'acide acétique ayant la propriété de diminuer la pression sanguine. Enfin,
différentes études montrent qu'il diminue le taux de mauvais cholestérol (LDL), la palme de l'anticholestérolémie revenant sans conteste au vinaigre
de cidre. En effet, ce dernier contient une quantité importante de fibres, en particulier de la pectine. Or celle-ci a la particularité, d'une part,
de réduire l'absorption du cholestérol alimentaire par l'organisme, d'autre part, de favoriser l'élimination du mauvais cholestérol présent dans le
sang.
24 - Il booste notre vitalité.
Le vinaigre renferme des vitamines,
surtout celles du groupe B, fortifiantes, ainsi que de la vitamine D qui favorise l'absorption du calcium dans les os. S'il est issu du cidre, il
possède en plus de la vitamine A antioxydante et une grande quantité de vitamine B9, antifatigue. C'est par ailleurs une source de minéraux
indispensables au bon équilibre de l'organisme: il contient du magnésium (22 mg/100 g) antistress, du calcium (6 mg/100 g) pour des os solides,
du phosphore (9 mg/100 g) bon pour les neurones et du potassium (100 mg/100 g) qui contribue au bon fonctionnement rénal. Enfin, il apporte des
acides aminés que le corps ne sait pas fabriquer.
25 - Il affine notre ligne.
Différentes études, suédoises
notamment, montrent qu'ajouter quelques gouttes de vinaigre à son alimentation augmente plus vite la sensation de satiété. Cela permet de réduire
la quantité de calories ingérées. Ces travaux précisent que, à long ternie, la perte de poids pourrait aller jusqu'à 500 g par mois ! Selon une
autre étude - japonaise cette fois -, le vinaigre est aussi un brûleur de graisses: l'acide acétique empêche le gras d'être stocké dans le corps.
26 - Il nous préserve des microbes.
Si le vinaigre constitue la base de
nombreuses marinades, ce n'est pas un hasard: son acidité lui confère une puissante action antibactérienne. C'est pourquoi il fait merveille en cas
de mal de gorge, d'angine ou de laryngite. Pour profiter de ses bienfaits, mélangez une cuillerée à café de vinaigre de cidre avec une cuillerée à
café de miel dans un verre d'eau chaude et buvez aussitôt.
27 - L'huile d'olive.
Obtenue à partir d'olives noires,
elle renferme de 70 à 80% d'acides gras mono-insaturés oméga 9. Selon sa qualité et son origine, elle est plus ou moins riche en antioxydants
(vitamines E et A, poïyphénols).
Ses vertus:
Les oméga 9 font baisser le mauvais cholestérol sanguin (LDL) et maintiennent le bon (HDL), parti-cipant ainsi à la prévention des mala-dies
cardio-vasculaires, des cancers et des affections auto-immunes.
L'info +:
Optez pour une huile première pression à froid, plus riche en antioxydants.
28 - L'huile de tournesol.
Issue des graines noires du
tournesol, la première pression à froid est riche en vitamine E et en acides gras polyinsaturés oméga 6.
Ses vertus:
Une cuillère à soupe contient 45% de l'apport quotidien recommandé en vitamine E, antivieillissement et anticholestérol.
L'info +:
L'excès d'oméga 6 nuit à l'assimilation des oméga 3 et bloque celle des antioxydants. A ce titre, ils seraient promoteurs de certains cancers,
en particulier celui du sein.
29 - L'huile de colza.
Produite à partir des graines
séchées, elle se distingue par sa richesse en acides gras polyinsaturés oméga 3 et un rapport très bien équilibré entre oméga 3 et oméga 6. Elle
est également bien pourvue en vitamine E et en acides gras mono-insaturés.
Ses vertus:
Les oméga 3 contribuent à la réduction des triglycérides sanguins. Ils réduisent les phénomènes de coagulation sanguine, donc le risque de thrombose.
Ils rendent enfin les membranes cellulaires plus souples, facilitant le transport des nutriments à l'intérieur des cellules, et produisent des
effets antiallergiques et anti-inflammatoires...
L'info +:
Préférez une huile bio, car les corps gras ont tendance à concentrer les pesticides.
30 - L'huile d'arachide.
Extraite de la cacahuète, c'est une huile bien pourvue en vitamine E ainsi qu'en oméga 6 et 9, mais pauvre en oméga 3.
Ses vertus:
Bien qu'elle soit riche en graisses saturées, elle est compatible avec tous les régimes, anticholestérol compris.
L'info +:
Prudence en cas d'allergie à la cacahuète.
31 - L'huile de noix.
Très riche en acides gras
polyin-saturés avec un rapport bien équilibré entre oméga 3 et oméga 6, elle présente un taux élevé en vitamines E et D, en provitamine A ainsi
qu'en lécithine, une substance essentielle au bon fonctionnement du cerveau, des systèmes nerveux et cardiovasculaire, du foie et de plusieurs
autres organes.
Ses vertus:
Elle augmenterait les capacités intellectuelles et physiques.
L'info +:
Choisissez une bouteille de verre teinté, qui protège les omégaS de la lumière et évite la présence des polluants (phtalates, bisphénols...)
retrouvés parfois dans les huiles en contact prolongé avec le plastique.
32 - Diviser par deux un calcul efficace.
1 - Les féculent du plat principal:
Des pommes de terre avec le poulet rôti ? Prenez une demi-portion et complétez par des légumes verts: le repas sera moins calorique et vous serez rassasiée.
2 - Les jaunes d'œufs:
Si une recette indique six jaunes d'œufs, mettez-en trois et remplacez les autres par des blancs. Le résultat sera aussi onctueux et, pour trois jaunes
économisés vous aurez gagné 120 Cal, 15 g de lipides et 850 mg de cholestérol.
3 - Le sucre:
1 sucre = 20 Cal. Si on sucre deux cafés (ou thés) chaque jour, on atteint 14 400 Cal. en un an. Or 1 kg de graisse = 7 000 Cal. Bilan: en sucrant un café sur deux,
on perd un kilo par an.
33 - Chasser l'excès de sauce.
Vous êtes invitée et on vous sert une salade verte
vraiment trop assaisonnée ? Glissez un petit morceau de mie de pain sous les feuilles: il absorbera le trop plein d'huile ni vu ni connu.
34 - Adopter la bonne position.
Dès que vous êtes debout, prenez l'habitude de rentrer
votre ventre en serrant les abdominaux, et de contracter les fessiers. Un petit exercice facile à faire à tout moment pour se muscler en douceur. Et aussi pour
arborer une ligne impeccable quelle que soit sa tenue.
35 - Résister ? Pas si difficile...
Mmmh ! Et si on reprenait un dernier petit chocolat ?
Brossez-vous vite les dents avec un dentifrice mentholé: envolée, l'envie d'un énième praliné !
36 - Petit déjeuner malin.
Après des agapes, remplacez le traditionnel petit
déjeuner et son cortège de viennoiseries, brioches, beurre et confiture par un petit déjeuner protéine façon mùesli croustillant: de quoi rééquilibrer des menus pas
très raisonnables.
37 - Evitez les excès et les déséquilibres.
L'équilibre acide-basique, vous
connaissez ? Pour fonctionner correctement, notre organisme a besoin d'un pH sanguin équilibré. S'il est trop bas, il en résulte une acidité excessive
aux conséquences multiples. Or cette acidité dépend directement de notre alimentation. Si l'on mange trop salé, trop gras, trop sucré et/ou si
l'on boit trop d'alcool, on a une alimentation acidifiante. Pour rétablir l'équilibre, notre corps va devoir aller puiser des substances basifiantes
dans ses réserves, c'est-à-dire... dans nos os ! Le résultat: une fuite de calcium, de magnésium et de potassium préjudiciable à la bonne santé
de notre dos. Si l'on ajoute à cela qu'une alimentation déséquilibrée est généralement source de surpoids, un facteur aggravant des problèmes de
dos, on l'aura compris: mieux vaut privilégier une alimentation riche en fruits et en légumes basifiants et pauvre en calories vides
(sans vitamines, minéraux ni oligoéléments) !
38 - Nourrissez vos muscles..
Pour qu'ils soient toniques et
efficaces, il faut les approvisionner en acides aminés que l'on trouve principalement dans les poissons, les œufs et la viande. Les protéines
végétales sont également recommandées, à condition d'associer systématiquement une portion de céréales (blé, épeautre, seigle, riz, avoine) avec
une portion de légumineuses (lentilles, pois chiches...), de manière à regrouper tous les acides aminés essentiels. Préférez les céréales complètes,
car elles sont plus riches en vitamines et en minéraux que les céréales raffinées.
39 - Misez sur les anti-inflammatoires naturels.
Les poissons gras et les huiles
riches en oméga 3 (colza, cameline) stimulent la transformation des calories en énergie dans tout le corps, muscles compris. Du coup, ils sont plus
toniques. De plus, plusieurs études scientifiques l'ont validé: des déficits en acides gras essentiels augmentent les pathologies inflammatoires.
Alors, si vous souffrez régulièrement de sciatique ou autre, n'hésitez plus: inscrivez-les à vos menus. Les femmes qui souffrent de douleurs
lombaires pendant les règles pourront également faire des cures de trois mois d'huile d'onagre ou de bourrache, car leurs oméga 6 sont eux aussi
précurseurs de substances anti-inflammatoires.
40 - Mastiquez bien..
Pour que l'organisme puisse assimiler
tous les micronutriments apportés par les aliments, ceux-ci doivent être décomposés en éléments plus simples. Ce processus de fragmentation, appelé
digestion, commence dans la bouche. En mâchant plusieurs fois chaque bouchée, les aliments sont imprégnés de salive, laquelle contient des enzymes
digestives. Quand ce travail n'est pas fait, la digestion est beaucoup plus longue, ce qui fatigue estomac, foie, pancréas... autant d'organes
qui peuvent générer des douleurs dorsales. De plus, cela favorise l'installation des mauvaises graisses, source de surcharge pondérale, et une moins
bonne assimilation des vitamines et des minéraux, à l'origine de carences.
41 - Choisissez les modes de cuisson sains.
En plongeant les légumes dans l'eau
bouillante, leurs vitamines et leurs minéraux sont partiellement détruits. Pour cette raison, privilégiez les modes de cuisson qui, d'une part, les
préservent, d'autre part, évitent de cuire les huiles, car elles se dégradent à la chaleur (il suffira de les ajouter après la cuisson, ainsi, elles
seront parfaitement assimilées). Au choix: la vapeur douce dans un cuit-vapeur électrique ou dans un récipient type couscoussier; la cuisine à
l'étouffée ou le tagine, tout aussi diététique; la papillote dans une feuille de papier sulfurisé au four (préférable à l'aluminium, suspecté
d'être cancérigène).
42 - Luttez contre le stress.
Le stress est bien connu pour
engendrer des tensions musculaires. Grâce à ses propriétés relaxantes, tant sur le plan nerveux que musculaire, le magnésium est un bon antidote.
Seulement voilà: le stress engendre des mécanismes physiologiques qui en sont grands consommateurs. C'est le début d'un cercle vicieux: une déficience
s'installe, le stress a tendance à s'amplifier et les maux de dos avec. En temps normal, les apports recommandés sont de 400 mg par jour, mais le
stress fait augmenter la dose à 600 mg. Les céréales complètes (sarrasin, millet, avoine et blé) ou encore le quinoa en contiennent entre 130 et
204 mg pour 100 g. Puisez aussi dans les eaux minérales comme Contrex, Hépar ou Quézac, qui délivrent environ 80 mg par litre. Utilisez-les pour
votre thé, vos infusions, vos soupes et même pour faire cuire le riz et les pâtes. Les poissons et les fruits de mer sont également une source
intéressante. Tout comme les oléagineux (amandes, noix, noisettes) ou encore le tofu soyeux. L'idéal est de répartir une dose de ces aliments
sur les trois repas.
43 - Elle donne du peps.
Sportif ou abonné au « coup de mou »
de l'hiver, vous trouverez en elle votre panacée... La châtaigne est très riche en glucides (38 mg/100 g, soit deux fois plus que la pomme de terre),
dont les deux tiers sont constitués d'amidon, un sucre lent qui apporte de l'énergie longue durée. Ce fruit renferme également une belle quantité de
vitamines B, en particulier de la Bl et de la B2 (100g de châtaignes couvrent environ 20% de nos besoins), essentielles à la conversion des glucides
en énergie au niveau cellulaire.
44 - Elle recharge en minéraux.
Son apport global dépasse 1,2g aux
100g, ce qui est exceptionnel. Elle apporte du fer (1,3 mg/100g) et, surtout, du magnésium, antifatigue. Une portion de 100g permet ainsi de couvrir
15% des apports quotidiens recommandés. De quoi faire le plein de ce minéral qui manque cruellement à notre alimentation. Sa richesse en minéraux
ne s'arrête pas là. En plus du fer et du magnésium, ce fruit est un réservoir à potassium, indispensable à la bonne marche de notre organisme:
il atteint le niveau record de 600 mg aux 100g ! Il contient également du phosphore (107 mg/100g), l'aliment préféré de nos neurones, ainsi que du
calcium (29 mg/100g), le chouchou des os solides.
45 - Elle fait baisser le cholestérol.
Elle fait baisser le cholestérol
La châtaigne contient plus de 4g de lipides aux 100g (c'est beaucoup plus que dans la pomme de terre, par exemple, où l'apport lipidique ne dépasse
pas 0,4g pour 100g). Mais attention, ce n'est que du bon gras, constitué pour les deux tiers d'acides gras insaturés. A raison de 25g de châtaignes
par jour, soit l'équivalent d'une poignée, ce fruit fait baisser de 9 à 16% notre taux de cholestérol. Autre qualité: ses modes habituels de
préparation (grillée, cuite à la vapeur ou à l'eau) ne nécessitent pas l'adjonction de matières grasses, un atout de plus dans la lutte contre
le cholestérol. Enfin, ses bonnes graisses ne sont pas les seules à agir pour notre santé cardic-vasculaire; ses fibres aussi, en favorisant
l'élimination du mauvais gras par les selles. Or la châtaigne fait partie des fruits qui en sont le mieux pourvus, avec un apport de 5g aux 100g.
46 - Elle aide à prévenir les cancers.
Une propriété qu'elle doit à sa
richesse en vitamines C (40 mg/100g, soit autant que le pamplemousse) et E (58 mg/100g, soit environ 5 cuillères à soupe d'huile de tournesol).
Antioxydantes, celles-ci aident à combattre les radicaux libres, accélérateurs du vieillissement de nos cellules, et protègent contre l'apparition
des cancers du pancréas, de l'œsophage, du colo-rectum et de la prostate.
47 - Elle favorise la satiété.
Bien qu'elle vaille son pesant de
calories, la châtaigne peut aussi être une alliée dans la lutte contre les kilos. En effet, il n'est pas nécessaire d'en manger de grandes quantités
pour être rassasié: au bout de 3 ou 4 châtaignes avalées, la faim a disparu. Cela tient bien sûr à sa richesse en fibres, mais aussi en protéines
(3g/100g) qui procurent rapidement un effet de satiété. Quant à son apport en glucides lents, il permet d'éviter les petits creux à distance des
repas.
48 - Le petit déjeuner on le décale.
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Quitte à sauter un repas, mieux vaut
éviter que ce ne soit le petit déjeuner car après le jeûne de la nuit, le corps a besoin de se réhydrater et de recharger ses batteries pour attaquer
la journée. Ce premier repas fournit également des apports dont le manque sera difficile à combler aux autres repas: il a été prouvé que les vitamines
et minéraux absents le matin ne sont pas récupérés au cours de la journée. « Sans compter que, à 10 h, vous serez sans doute pris d'un sérieux coup
de barre et que vous arriverez affamé à midi, assure une diététicienne. Vous risquez alors de vous jeter sur les aliments les plus gras et sucrés,
néfastes pour votre santé comme pour votre ligne. » Toutefois, si l'appétit n'est vraiment pas au rendez-vous, ne vous sentez pas obligé de manger
dès le saut du lit ! « Commencez par boire un grand verre d'eau afin de réveiller votre système digestif et de réhydrater votre organisme. Puis,
vers 10 h, prenez un yaourt à boire, un fruit et une petite boule de pain ou une barre de céréales », conseille la diététicienne.
49 - Le déjeuner on le remplace.
Si vous savez qu'à midi vous ne
pourrez pas déjeuner (un dossier urgent, une course à faire...), anticipez en prenant un petit déjeuner de roi. Au menu: une boisson chaude, du jambon,
des œufs ou de la viande froide pour leur apport en protéines rassasiantes, un fruit pour faire le plein de vitamines et des produits céréaliers
(pain, biscottes, flocons d'avoine, muesli) pour leur apport en glucides lents. Attention toutefois aux céréales au chocolat, au miel ou glacées au
sucre, qui affichent jusqu'à 40% de glucides, ainsi qu'aux viennoiseries, qui sont très riches en graisses. C'est une réunion importante ou un
coup de stress qui vous a coupé l'appétit ? Si vraiment vous n'avez pas faim, tant pis, vous mangerez plus tard !
Vers 14 h ou 15 h, quand un
petit creux se fera sentir, craquez sans culpabiliser pour un en-cas - composé d'un produit laitier, d'un fruit et d'un morceau de pain -,
accompagné d'une boisson chaude ou froide. Evitez en revanche les biscuits ou la barre chocolatée, trop riches en graisses et en sucre. Le soir,
si vous n'avez ni déjeuné ni grignoté au cours de l'après-midi, vous risquez fort d'être affamé. « Pour caler les plus gros appétits, il convient
de commencer le repas par un plat de crudités ou une soupe. Les fibres des végétaux ont la particularité
d'être coupe-faim. Faites suivre cette entrée de viande ou de poisson pour les protéines, accompagné d'une portion de féculents et de
légumes à volonté. Terminez par un laitage et, éventuellement, un fruit si vous avez encore faim. » Mangez selon votre appétit et surtout
pas deux fois plus sous prétexte de compenser le déjeuner manqué: cela ne servirait à rien d'autre qu'à vous ballonner et à vous faire
prendre du poids.
50 - Le dîner on peut l'oublier.
Si vous avez bien mangé à midi ou
que votre collation vous a calé, vous pouvez vous passer de dîner sans crainte. « Tout simplement parce que nous avons moins besoin d'énergie en fin
de journée. Comme nous nous apprêtons à dormir, l'organisme, les muscles et le cerveau vont être mis au repos et consommeront moins de calories
pour fonctionner. Sans compter que l'on dort mieux quand on a moins à digérer. » Un petit creux dans la nuit ? Retenez-vous de vider la boîte
de biscuits ou de vous préparer un sandwich au fromage. Ces calories nocturnes ont toutes les chances de vous faire prendre du poids ! Les
spécialistes conseillent soit de prendre une boisson chaude, type tisane, agrémentée d'une cuillère à café de miel, soit de manger un produit
laitier (les protéines ont la propriété de rassasier pour longtemps).
51 - Il aide à mincir.
En dépit de ce que pourraient laisser
présager son goût sucré et sa texture onctueuse, le potiron est un légume très léger: il apporte 20 kcal aux 100 g, soit à peine plus que l'endive ou
la laitue ! Composé presque exclusivement d'eau (plus de 92%), il est idéal pour retrouver ou garder la ligne, car il remplit assez rapidement
l'estomac et apaise ainsi durablement la faim. De ce fait, pris au début du repas, sous forme de soupe par exemple, son effet rassasiant vous
empêchera de vous jeter sur des aliments plus énergétiques.
52 - Il donne du peps.
Sa couleur vitaminée le clame haut et
fort: le potiron est un véritable abécédaire de la forme. Source de vitamine C stimulante (il en contient 7 mg aux 100 g, bien protégés par son écorce
épaisse), il apporte également des vitamines A et E antioxydantes et presque toutes celles du groupe B, avec une plus forte concentration en B8
(antifatigue) et B9 (laquelle, absorbée avant et pendant la grossesse, prévient les malformations congénitales du nourrisson).
53 - II participe à notre équilibre minéral.
Le potiron fait partie des légumes les
plus riches en minéraux et oligoéléments: l'apport global s'élève à plus de 750 mg aux 100 g, dont près de la moitié est constituée par du potassium,
indispensable au bon fonctionnement rénal. Il renferme également du magnésium, du calcium et du fer. Enfin, il contient du manganèse, du soufre, du
zinc et du cuivre qui interviennent dans de nombreux métabolismes cellulaires.
54 - Il protège notre cœur.
Ce légume aide efficacement à prévenir
les maladies cardio-vasculaires, et ce pour plusieurs raisons: tout d'abord parce qu'il diminue le taux de cholestérol sanguin grâce aux pectines qu'il
contient. Ces fibres piègent les particules de cholestérol alimentaire et permettent d'en limiter partiellement l'absorption. Les graines de potiron
sont également très riches en acides gras insaturés qui protègent des maladies cardio-vasculaires. Enfin, il renferme une quantité record de potassium
(323 mg aux 100 g) et un très faible taux de sodium (moins de 2 mg aux 100 g). Grâce à cette composition, le potiron aide à réguler la pression
artérielle, ce qui en fait un allié de choix contre l'hypertension.
55 - Il prévient les maladies degénératives.
Grâce à sa forte teneur en vitamines
antioxydantes, le potiron réduit les risques de développer certains cancers, comme ceux de la prostate, du sein et du poumon. Autre atout santé: il
suffit d'une portion de 200 g pour couvrir l'ensemble des besoins quotidiens de l'homme en vitamine A. Or celle-ci a la propriété de protéger nos yeux
de certaines maladies, notamment la cataracte.
56 - Il garantit une belle peau.
A l'origine de sa jolie couleur jaune
orangé, on trouve le bêta-carotène, aussi appelé provitamine A. Le potiron est composé, en effet, à plus de 80 % de cette substance, au point d'en
être l'un des légumes le plus riches qui soient, après les carottes et les épinards. Or le bêta-carotène, lorsqu'il s'accumule dans l'organisme,
procure un teint éclatant. Il a aussi des propriétés antioxydantes, ce qui signifie qu'il aide à prévenir le vieillissement prématuré de la peau.
A savoir: plus le potiron est coloré, plus il est riche en bêta-carotène.
57 - Il stimule le transit intestinal.
Ce légume s'illustre par sa richesse
en fibres: 1,3 g aux 100 g. Cela en fait l'ami des intestins paresseux, qu'il relance en douceur. Cet effet est renforcé par sa teneur en mannitol, un
glucide aux vertus légèrement laxatives. Même les intestins les plus sensibles peuvent en manger sans problème: le potiron étant toujours consommé
cuit et souvent mouliné (potage, purée, gratin, tarte, flan...), ses fibres sont particulièrement bien tolérées.
58 - Le gluten, c'est quoi ?
C'est une protéine
présente dans l'amidon de certaines céréales, en particulier le blé, le seigle, l'orge et, dans une moindre mesure, l'avoine. Le riz, le
maïs et le sarrasin en sont, quant à eux, dépourvus. Petit moyen mnémotechnique pour retenir les principales céréales à risque: dites
«sabo(t)» (S comme seigle, A comme avoine, B comme blé et O comme orge).
59 - Dans quels aliments le trouve-t-on ?
Dans les produits
céréaliers tels que le pain, les pâtes, les biscuits et les pâtisseries, bien sûr. Mais, en réalité, partout, puisque l'immense majorité
des plats cuisinés, des sauces et des glaces contient de l'amidon de blé. On en trouve même dans certains yaourts, dans la charcuterie,
les fromages à tartiner, les mélanges d'épices ou encore la bière ! En revanche, les produits frais (viandes, poissons, fruits et légumes)
en sont dépourvus. La solution pour ne pas ingérer de gluten: cuisiner maison et remplacer les farines et les produits céréaliers par
des équivalents à base de mais, de riz ou de pomme de terre.
60 - Pourquoi est-il aussi utilisé ?
Parce que le gluten a
de multiples propriétés. A la fois élastique et visqueux, c'est lui qui donne de la cohésion à nos biscuits et à nos pâtisseries, qui aide
le pain à lever et qui épaissit les sauces et les plats préparés. Les industriels, qui doivent se creuser les méninges pour rendre
agréable la consistance des mets qu'ils préparent, le savent bien: pas facile de faire des biscuits croustillants ou une sauce onctueuse
sans gluten !
61 - Comment y devient-on intolérant ?
Le gluten est en principe
métabolisé au niveau de l'intestin. Mais, chez certaines personnes, l'ingestion d'aliments en contenant induit une inflammation et
une réaction immunitaire (production d'anticorps), responsables de symptômes désagréables (ballonnements, diarrhées et autres douleurs abdominales...).
Au fil du temps, ces inflammations à répétition entraînent une destruction des « villosités intestinales ». La muqueuse
qui, normalement, est plissée pour mieux digérer les nutriments, devient lisse... Cette altération a pour conséquence une
malabsorption de nombreux nutriments et provoque des signes aussi variés que fatigue, déminéralisation osseuse,
amaigrissement, anémie ferriprive ou encore dépression...
62 - Est-ce qu'on en guérit ?
Non, quand on a une
maladie coeliaque, on l'a à vie. Mais elle se soigne sans médicament, uniquement par une éviction des produits contenant du gluten.
« II "suffit" de mettre en place un régime pour que tout rentre dans l'ordre, note un gastro-entérologue. Les symptômes disparaissent
et la muqueuse intestinale se reconstitue... » Certains
supportent des petites quantités de gluten, tandis que d'autres réagissent à de simples traces. A chacun d'adapter son régime en
fonction de la gravité de sa maladie. « De nombreux cœliaques supportent bien l'avoine ».
63 - Peut-on malgré tout aller au restaurant ?
Oui, si vous renoncez
aux plats mijotes, aux sauces, aux gratins, aux produits panés, aux fritures... Autant dire que votre repas se résumera le plus souvent
à une grillade accompagnée de riz ou à une salade composée (à condition que la sauce soit faite maison)... Avec un fruit en dessert ! A
noter que certains restaurants proposent des menus adaptés pour les personnes ayant une maladie cœliaque
(www.mappemonde.net/carte/restaurant-sans-gluten/france.html). Il existe même des restaurants dont l'ensemble de la carte est
dépourvu de gluten !
64 - Et si on est invité chez des amis ?
Si c'est pour une pizza
party, mieux vaut décliner. En revanche, si vos amis connaissent votre maladie et si vous les avez sensibilisés au fait que même des
traces de gluten sont nocives pour vous, ils peuvent tout à fait élaborer un menu qui soit sain et savoureux pour tous. Une petite
«éducation» sera nécessaire, car ils ne pourraient deviner, sans votre aide, que prendre un peu de beurre sur la pointe d'un couteau
qui a servi à couper le pain ou touiller des légumes avec une spatule en bois utilisée précédemment pour tourner une sauce peut vous
rendre malade. De votre côté, pensez bien sûr à apporter votre pain !
65 - Où trouve-t-on des aliments sans gluten ?
Dans les boutiques bio,
les magasins de diététique, sur des sites Internet spécialisés et, depuis peu, en supermarchés.
Le fait que certains distributeurs proposent désormais des produits facilement identifiables sans gluten est un progrès qui simplifie
sacrement la vie des mamans. Elles peuvent enfin faire les courses pour toute la famille dans le même magasin !
66 - Les produits en grandes surfaces valent-ils ceux des magasins bio ?
Oui. Ces produits ont
été élaborés selon des cahiers des charges rigoureux et ont la caution de l'Afdiag. Qui plus est, leur coût est en moyenne de 30% moins
cher que dans les épiceries spécialisées. Mais leur gamme reste réduite (essentiellement des pains, des fonds de pizza, des pâtes
alimentaires et des biscuits), tandis que les magasins spécialisés proposent un large choix de mets.
67 - Ça coûte cher ?
Ces produits sont
difficiles à élaborer. Ils sont donc forcément plus onéreux que les produits standards. Néanmoins, l'Assurance-maladie prend en charge
une partie du coût. En pratique, comme les
médicaments, ils ont une vignette qu'il faut envoyer à son centre de Sécurité sociale pour se faire rembourser.
68 - Peut-on faire quelques écarts de temps en temps ?
D'une façon générale,
il faut respecter un régime strict... Mais que se passe-t-il si on veut y déroger ? «Mieux vaut un couscous une fois de temps en temps
qu'une miette de pain tous les jours». Pourquoi ? Parce qu'une miette de pain chaque jour suffit à
entretenir l'inflammation et donc les altérations de la muqueuse intestinale. Le couscous, lui, va vous amener à ingérer une bonne
quantité de gluten, vous aurez sans doute des ballonnements... mais c'est moins dangereux pour la muqueuse qu'une inflammation
chronique.
69 - Est-ce qu'on peut être malade sans le savoir ?
Oui, il peut y avoir peu
ou pas du tout de symptômes digestifs. Les seuls signes repérables sont alors ceux de la malnutrition. « Chez l'adulte, il n'est pas rare
qu'une maladie cœliaque se révèle par des fractures à répétition dues à une carence en calcium, ou une infertilité, ou encore la mise
au monde d'un bébé de petit poids de naissance ». On estime qu'une personne sur 300 est touchée, à des niveaux
divers.
70 - Ce sont des micro-organismes vivants.
VRAI
Les probiotiques sont des bactéries ou des levures vivantes, présentes dans la flore intestinale dès notre naissance. Cette flore (appelée également
microbiote) est elle-même impliquée dans notre état de santé. Mais ce n'est pas tout: ces micro-organismes, présents essentiellement au niveau du côlon,
contribuent à la digestion des aliments, synthétisent certaines vitamines (B et K), fabriquent des acides gras, réduisent la perméabilité intestinale
ou encore rétablissent le microbiote quand il a subi des perturbations temporaires (alimentation inadaptée, gastro-entérite aiguë...).
71 - On les trouve seulement dans les produits laitiers.
FAUX
Outre les yaourts, les laits fermentes comme le kéfir et les fromages frais, les probiotiques sont présents dans la choucroute, les olives de bonne
qualité, l'hydromel (une boisson alcoolisée à base de miel mis à fermenter pendant deux mois avec des bactéries et des levures), le jus d'avoine ou
encore le pain au levain. Cependant, c'est dans les compléments alimentaires que l'on en trouve le plus, entre 4 et 60 milliards par sachet ou par
comprimé.
72 - Ils luttent contre la diarrhée et le syndrome du côlon irritable.
VRAI
La diarrhée est l'un des sujets les mieux étudiés, avec un haut niveau de preuve obtenu dans le traitement et la prévention des
diarrhées infectieuses de l'enfant, ainsi que dans la prévention des diarrhées associées aux antibiotiques, à tous les âges. Les probiotiques sont
aussi le traitement idéal en cas de syndrome du côlon irritable, qui associe un transit irrégulier à des ballonnements et à des douleurs abdominales...
à condition de trouver la souche ou l'association qui convient le mieux. Il faut cependant avoir écarté au préalable une intolérance au lactose
et/ou une contamination excessive du tube digestif par Candida albicans, un champignon. Car si ces causes ne sont pas traitées, les probiotiques
ne pourront être bénéfiques que temporairement, c'est-à-dire pendant la durée de la cure.
73 - Il y a plus de 400 familles de probiotiques.
VRAI
Et on est encore loin de toutes les connaître ! Mais on sait le rôle bénéfique que jouent trois grands types de bactéries amies - lactobacilles,
bifïdobactéries et streptocoques - dans notre flore intestinale où cohabitent près de 100 000 milliards de bactéries, réparties en 1000 espèces.
74 - Le problème, c'est qu'on ne sait pas quelles souches utiliser.
VRAI et FAUX
Grâce aux méta-analyses synthétisant les résultats des essais thérapeutiques déjà effectués, on est en passe d'établir une fiche technique pour chaque
probiotique. Leurs effets cliniques dépendent de la souche ou des associations sélectionnées, mais aussi de la dose et de la durée d'administration.
C'est pourquoi, avant d'entreprendre une cure, il est recommandé de demander conseil à un thérapeute ou à un pharmacien.
75 - II faut en prendre quand on est sous antibiotiques.
VRAI
Pendant la durée d'un traitement par antibiotiques, surtout s'ils sont à large spectre, il est préférable de consommer des probiotiques. Pourquoi ?
Parce que, en même temps qu'ils tuent les mauvaises bactéries, responsables de l'infection, ils éliminent aussi en partie les bonnes. Il faut alors
aider au rétablissement d'une flore équilibrée, ce qui évitera entre autres la survenue de mycoses (intestinale, gynécologique...).
76 - De l'autisme à l'ulcère, ils peuvent tout soigner.
FAUX
Pour l'instant ! Leur efficacité a été démontrée dans la prévention de l'entérocolite ulcéro-nécrosante du prématuré, qui peut mettre la vie de ces
enfants en danger. D'autres essais laissent entrevoir des pistes prometteuses dans la prévention d'infections respiratoires, la constipation, l'ulcère
d'estomac, les infections vaginales, le risque de cancer du côlon... En revanche, dans d'autres pathologies comme l'obésité, le diabète, les
dyslipidémies, l'autisme, la prévention d'infections de l'appareil urinaire ou celle du VIH, les données sont encore très insuffisantes et
nécessitent des travaux complémentaires.
77 - On les accuse de faire grossir.
VRAI et FAUX
A dose normale (deux yaourts par jour), voire en cure de temps en temps et en quantité adaptée, les probiotiques ne font ni grossir... ni mincir. Mais
une récente étude a mis en lumière que l'obésité serait associée à un déséquilibre de la flore intestinale, avec une augmentation relative d'une famille
de probiotiques, les firmicutes, au détriment d'une autre, les bactéroidètes. Des recherches sont en cours pour déterminer si ce déséquilibre est la
cause ou la conséquence de la prise de poids; néanmoins, l'instauration d'un régime hypocalorique permet un retour à un profil bactérien similaire
à celui des sujets minces.
78 - Il faut faire des cures régulièrement.
FAUX
Si l'apport quotidien en laitages, en fibres végétales et en bonnes graisses est assuré, si l'alimentation est fraîche et le moins industrielle possible,
si la consommation de sucres, enfin, est pondérée, il n'y a pas de raison que la flore se déséquilibre, sauf accident de parcours: traitement par
antibiotiques ou anti-inflammatoires, intervention chirurgicale, anes-thésie, radiothérapie... Dans ces cas, une cure peut se montrer bénéfique.
79 - Ils peuvent aider à prévenir les allergies.
VRAI
Quand l'immunité est trop réactive, comme c'est le cas pour les allergies, les probiotiques permettent de calmer ces défenses trop combatives. Une étude
a ainsi montré que l'administration de Lactobacillus rhamnosus GG à des femmes enceintes pendant quatre semaines avant l'accouchement, puis à des
nourrissons à haut risque d'allergie pendant six mois, avait entraîné une réduction importante de la maladie atopique précoce.
80 - En voyage, ils sont parfaits pour éviter la turista.
VRAI
Lorsque l'on consomme une nourriture hors de ses habitudes, le tube digestif n'est pas préparé à se défendre contre des germes qu'il ne connaît pas.
Avant de partir dans certains pays à risque, et pendant toute la durée du séjour, une cure de probiotiques peut vous sauver la mise à condition
d'avoir choisi une formule spécifique « voyage », qui contiendra les souches nécessaires permettant de lutter contre les germes pathogènes du monde
entier.
81 - Prébiotiques et probiotiques, même combat.
FAUX
Les prébiotiques sont des fibres nourricières pour les probiotiques. Pour optimiser l'effet d'une cure, on peut donc y ajouter des prébiotiques. Mais
si cette méthode est indiquée dans la majorité des cas, elle peut être déconseillée si l'intestin est sensible.
82 - Ils renforcent les défenses immunitaires.
VRAI
Les parois intestinales renferment plus de cellules immunitaires que toutes celles du reste de l'organisme. Le ventre est donc le siège principal de
l'immunité: il permet de se défendre contre de nombreux microbes. Or on a observé que le microbiote joue un rôle essentiel dans le développement et
la maturation de ce système immunitaire intestinal, notamment durant les quatre à six premiers mois de vie. Ainsi, si la flore intestinale du bébé
fonctionne bien et si on l'aide avec ces bactéries amies présentes dans le lait maternel et certains laits infantiles, ce sont toutes ses défenses
anti-infectieuses qui s'en trouvent renforcées. Au contraire, si son alimentation est inadaptée ou la prise d'antibiotiques fréquente
(en cas d'otites à répétition, par exemple), cette évolution peut être durablement affectée.
83 - Je force sur les fruits et les légumes.
Ces pourvoyeurs de vitamines et de
minéraux représentent un atout de taille dans la lutte contre l'hyper-tension, car ils sont riches en potassium, nécessaire à l'évacuation du sodium
présent dans les cellules. Les apports journaliers recommandés sont de 3,5g de potassium (au lieu d'une consommation actuelle d'environ 2g), un
chiffre relativement facile à atteindre si l'on mange cinq portions de fruits et de légumes par jour, crus ou cuits, de préférence à la vapeur ou
à l'étouffée - le potassium se dispersant dans l'eau de cuisson. Parmi les végétaux à privilégier: les fruits et les légumes secs, les oléagineux,
les céréales complètes (blé, quinoa, boulghour...), les bananes, les épinards, les avocats...
84 - Je lève le pied côté sel.
Un gramme de sel renferme 400mg de
sodium, indispensable à notre organisme puisqu'il permet le passage de nombreux nutriments à l'intérieur de nos cellules. Revers de la médaille:
absorbé en trop grande quantité, ce minéral a tendance à s'accumuler à l'intérieur desdites cellules et à gêner leur fonctionnement. De plus, il est
intimement lié à l'eau dans l'organisme, c'est pourquoi manger très salé donne souvent envie de boire. A la clé, une augmentation du volume sanguin
responsable d'une élévation de la pression dans les artères. La solution ? Limiter sa consommation de sel en recourant, le plus possible, à des
aliments frais et en ne salant les plats qu'au dernier moment (l'effet gustatif est plus important et l'apport s'en trouve diminué).
85 - J'opte pour les bonnes matières grasses.
Les oméga 3 (huiles de colza, de noix,
de lin, poissons gras, œufs de poules nourries aux graines de lin...) protègent les artères des dépôts de cholestérol, garantissant ainsi une
bonne circulation du sang. Or nous en consommons de 0,10 à 0,20g/jour, quand l'idéal serait d'en absorber 1,3g environ. Pour y parvenir, c'est
facile: il suffit de manger quotidiennement, au choix, une cuillerée et demie à soupe d'huile de noix ou de colza, une demi-cuillerée à café
d'huile de lin, 50g de maquereau ou, enfin, 65g de saumon...
86 - Je bois la juste dose de café.
La caféine est une substance
hyper-tensive qui réduit le calibre des vaisseaux. Mais cet inconvénient n'apparaît qu'à partir de quatre tasses par jour. Si on ne dépasse pas les
trois tasses quotidiennes, l'effet serait même bénéfique sur le système cardio-vasculaire. Selon une étude en cours menée par Astrid Nehlig, directrice
de recherche à l'Inserm, ce sont les acides chlorogéniques (polyphénols) du café qui compenseraient l'hypertension provoquée par la caféine.
87 - L'amie des intestins délicats.
La vanille agit à plusieurs niveaux
sur le système digestif. En stimulant les sécrétions enzymatiques et gastriques, elle facilite la digestion et réduit les ballonnements. De par
ses propriétés antiseptiques, elle désinfecte le bol alimentaire. Enfin, son complexe aromatique en fait un très bon régulateur de l'appétit,
capable notamment de diviser par deux la consommation de chocolat chez les accros aux sucreries. C'est aussi une solution pour avoir la main
plus légère sur le sucre, car elle contient naturellement du glucose, du fructose et du saccharose. Ce mélange forme en outre, dans le tube
digestif, des mucilages qui calment les inflammations.
88 - L'alliée des organismes fatigués.
En tonifiant le système nerveux,
son huile essentielle lutte contre la fatigue et l'anxiété, ce qui a pour effet d'améliorer la mémoire et la concentration. A recommander aussi en
cas de mélancolie, de neurasthénie et même de baisse de la libido. Une étude du CNRS a, par ailleurs, démontré que son odeur favorisait également
le bien-être des bébés prématurés et, en particulier, leurs performances respiratoires. Comme toutes les épiées, enfin, la vanille a un pouvoir
thermogénique, c'est-à-dire qu'elle pousse naturellement l'organisme à transformer tous les nutriments (minéraux, sucres...) en carburant pour
le corps et le cerveau.
89 - Une cure de jouvence à elle seule.
Le secret antivieillissement de
cette gousse parfumée? La vanilline, qui contient des phénols et de l'acide phénolique. Ces molécules antiradicalaires luttent contre l'oxydation
des cellules, permettant à notre organisme de mieux se défendre contre les diverses pollutions, le stress oxydatif et le vieillissement cellulaire.
De plus, il a été démontré que les activités antioxydantes des épiées se conservaient même après la cuisson. Alors, n'hésitez plus: parfumez
viandes, poissons, gâteaux et compotes de ces savoureux bâtons, votre organisme vous dira merci !
90 - L'amande, l'atout fibres.
Avec environ 15 mg de fibres pour
100g, l'amande concurrence les pruneaux et les céréales au son pour relancer en douceur le transit intestinal et procurer, en prime, un effet
rassasiant. Plusieurs études ont également démontré qu'une alimentation riche en fibres permettait de réduire le risque de cancers de
l'œsophage, de l'estomac et du côlon, et diminuait celui de développer un diabète de type 2. Et ce n'est pas tout ! Ce fruit à écale
est aussi une très bonne source de calcium: 100g apportent 248 mg du précieux minéral, soit deux fois plus qu'un fromage blanc nature.
Bien que ce calcium soit moins biodisponible que celui des produits laitiers, l'amande peut ainsi pallier l'apport insuffisant des personnes
n'aimant pas le lait ni ses dérivés.
91 - La noisette, la bonne fée de l'hiver.
Pour stimuler les défenses
immunitaires, il n'y a pas mieux ! Ce fruit oléagineux contient en effet du soufre, un oligoélément qui renforce les muqueuses respiratoires
(du nez, des bronches...) et nous préserve des maladies ORL. La noisette est également source de cuivre, qui lutte contre les maladies infectieuses
comme la grippe; de fer, l'ennemi de l'anémie; de magnésium contre le stress; et de phosphore contre la fatigue intellectuelle et les insomnies.
Pour couronner le tout, elle contient toutes les vitamines du groupe B, indispensables à la bonne marche de notre organisme, notamment la
vitamine B9 qui, absorbée avant et pendant la grossesse, limite les risques de malformations fœtales.
92 - La noix, le coup de pouce antifatigue.
Ce fruit est l'un des plus
concentrés en minéraux: la noix contient du potassium (690 mg/100 g), déterminant pour le développement musculaire, la performance sportive
et la récupération; du phosphore (510 mg/100 g), stimulant pour la mémoire ; du magnésium antistress (130 mg/100 g); du calcium (61 mg/100 g),
indispensable à la solidité des os; et du fer (2,4 mg/100 g). Autant dire qu'elle représente un aliment de choix pour les sportifs ou les
adolescents qu'elle stimule en douceur. En outre, elle est très bien pourvue en vitamines du groupe B dont l'acide folique B9, ainsi qu'en
vitamine B12, réputée antifatigue. Petit plus: la noix est l'un des fruits à écale les plus riches en vitamine E. Cette vitamine antioxydante
est un véritable élixir de jeunesse puisqu'elle ralentit le vieillissement cutané. Seul hic: sa richesse en histamine peut déclencher, chez
certaines personnes, un mécanisme allergique à l'origine d'aphtes.
93 - La pistache, l'amie du cœur.
Environ 90% des graisses contenues
dans ce fruit sont des acides gras insaturés, qui ont pour propriété de faire baisser le taux de mauvais cholestérol. La pistache est également
une excellente source de potassium (avec 1040 mg/100 g, c'est le fruit le plus riche en ce minéral), qui aide à réguler la tension artérielle
et à limiter le durcissement des artères coronaires, responsable, à terme, d'infarctus. Autres qualités appréciables: elle contient des
antioxydants, les polyphénols (3 g/30 g), bénéfiques pour le cœur, et des fibres qui permettent de réduire l'absorption du cholestérol
alimentaire. Selon une étude américaine, la consommation de 30 g de pistaches quatre ou cinq fois par semaine entraînerait ainsi une réduction
du risque de maladies cardio-vasculaires pouvant aller jusqu'à 51%.
94 - Il dope notre organisme.
Le poireau fait partie des légumes d'hiver les plus riches en vitamines: il contient de la provitamine A et de la vitamine G (environ 18 mg/100 g dans le blanc et 30 mg dans le vert), antioxydantes, et presque toutes les vitamines du groupe B, indispensables à la bonne marche de notre organisme. Il est notamment bien pourvu en B9 qui, absorbée avant et pendant la grossesse, permet de prévenir les malformations congénitales du nourrisson. Ce légume est également l'un des plus riches en minéraux: avec la présence de potassium (256 mg/100 g); de phosphore, bon pour le cerveau; de magnésium antifatigue; de fer, idéal pour les personnes anémiées; et de calcium, indispensable à la solidité de notre squelette. Il est enfin source d'oligo-éléments tels que le cuivre, le zinc, le manganèse, le sélénium ou encore l'iode. Grâce à cette richesse nutritionnelle, il dope notre énergie et se révèle un formidable allié santé pour affronter les rigueurs de l'hiver.
95 - Il permet de lutter contre les infections urinaires.
Parce que le poireau est un légume qui stimule l'élimination de l'eau au niveau rénal, il est particulièrement recommandé en cas de cystite, de lithiase et autres infections urinaires. Il doit ses bienfaits diurétiques aux fructosanes - des glucides principalement présents dans le blanc du légume - et au potassium.
Le conseil: En le dégustant sous forme de bouillon, vous augmenterez, en prime, votre consommation d'eau.
96 - Il nous protège de certaines maladies.
Le poireau est source de vitamines A, C et E antioxydantes, réputées pour lutter contre les radicaux libres présents dans l'organisme. Il participe ainsi à la prévention de certains cancers, notamment ceux de l'estomac, du sein, du poumon ou du côlon. Ce légume est excellent aussi pour le cœur... Grâce à ces mêmes antioxydants, il aide à protéger contre les maladies cardio-vasculaires. Les pectines qu'il contient permettent également de diminuer le taux de cholestérol sanguin. Ces fibres ont la particularité de piéger les particules de cholestérol alimentaire et d'en réduire l'absorption. Enfin, la vitamine E et le potassium dont il regorge améliorent la circulation sanguine, luttant contre l'hypertension artérielle et la formation de caillots, responsables de thromboses.
97 - Il améliore notre transit.
On le sait, les fibres augmentent le volume des selles et accélèrent leur évacuation. Le poireau en contient 3,5 g/100 g, soit plus que la carotte (3 g/100 g) ou le navet (2 g/100 g). Une portion de 200 g apporte 30% des besoins quotidiens. Autant dire qu'il joue un rôle primordial dans la régularisation du transit ! Même après la cuisson, ses fibres restent présentes, ce qui en fait l'un des légumes les plus actifs contre la constipation. Le revers de la médaille: les personnes qui ont les intestins sensibles doivent veiller à consommer uniquement le blanc, car le vert, même cuit, risque de provoquer irritations et flatulences.
98 - Il nous aide à garder la ligne.
Le poireau est « le » légume minceur par excellence. Composé d'eau à plus de 90%, il remplit vite l'estomac, d'où un effet rassasiant particulièrement utile à ceux qui veulent perdre du poids: consommé au début du repas, il permet d'apaiser rapidement la faim et évite de se jeter, par la suite, sur des aliments très énergétiques. De plus, il présente un faible apport calorique (25 kcal/100 g, soit environ 50 kcal/la portion), à condition de ne pas le noyer sous la vinaigrette ou la mayonnaise !
L'idéal: Une portion (200 g environ) accompagnée de deux cuillerées à soupe de vinaigrette, pas plus.
99 - Les yaourts aident à prévenir la dermatite atopique.
VRAI
Un bébé sur cinq est concerné par cet eczéma d'origine allergique. En cause, selon l'hypothèse fréquemment admise: notre excès d'hygiène. Nos enfants grandiraient dans
un environnement trop propre. Rarement en contact avec des bactéries, leur système immunitaire, désœuvré. « déraillerait » un petit peu. La présence, dans
les yaourts et les laitages fermentes, de probiotiques. ces micro-organismes vivants amis de la flore intestinale, limiterait ce risque.
Mieux: l'absorption de probiotiques par des femmes enceintes ayant des antécédents d'atopie permettrait aussi de protéger leur bébé.
La bonne quantité: 2 ou 3 yaourts ou portions de lait fermenté par jour.
100 - Le chocolat est mauvais pour les artères.
FAUX
A condition d'être riche en cacao (70% de cacao au minimum), c'est une excellente source de polyphénols qui favorisent la dilatation des vaisseaux et des artères.
Il possède en outre des propriétés anti-inflammatoires et permet de fluidifier le sang. Enfin, le chocolat fait baisser la tension artérielle et réduirait le risque
d'éclampsie (poussée d'hypertension artérielle, parfois responsable d'un œdème cérébral) chez la femme enceinte.
La bonne quantité: De 20 à 40g de chocolat noir par semaine.
101 - L'oignon est un allié contre le cancer.
VRAI
Tout comme l'ail, le chou, le radis, le brocoli, le cresson ou le curcuma, l'oignon contient des glucosinolates, autrement dit des composés qui, une fois absorbés,
donnent naissance à des isothiocyanates chargés de bloquer la prolifération des cellules cancéreuses et de les empêcher de former des métastases. Autre atout, les
isothiocyanates jouent un rôle détoxiquant qui permet la neutralisation des substances cancérigènes comme le brûlé qui se forme sur les aliments cuits au barbecue
ou comme les pesticides qui se trouvent dans l'environnement...
La bonne quantité: Au moins trois ou quatre oignons par semaine.
102 - Le poisson atténue les symptômes dépressifs.
VRAI
Un des facteurs de la dépression serait l'inflammation, qui modifie en effet la transmission des médiateurs chimiques (noradrénaline, sérotonine, dopamine...)
au niveau du cerveau. Or le poisson gras (maquereau, sardine, saumon, hareng...) est riche en oméga 3, de puissants anti-inflammatoires chargés, entre autres,
d'entretenir la souplesse des membranes qui entourent les neurones. Résultat, une meilleure réceptivité aux neuromédiateurs et des symptômes (fatigue, idées
noires...) atténués. Prudence tout de même: la consommation régulière de poissons gras ne remplace pas les traitements anti-dépresseurs, qui doivent être conservés.
La bonne quantité: Une portion deux ou trois fois par semaine.
103 - Les artichauts altèrent la flore intestinale.
FAUX
Ces légumes, à l'instar des topinambours, des salsifis, de la chicorée et des oignons, contiennent de l'inuline, une fibre soluble prébiotique qui nourrit les bonnes
bactéries de notre flore intestinale, favorisant leur multiplication. Résultat, une flore équilibrée, garante d'un bon transit et d'une immunité renforcée. Revers
de la médaille, cette modification - et non altération - de la flore peut parfois s'accompagner de flatulences. Pour limiter cet effet désagréable, il suffit
d'introduire ces légumes sur la table avec modération, si l'on n'y est pas habitué, puis d'augmenter progressivement leur consommation.
La bonne quantité: Au moins un artichaut par semaine.
104 - Les épina/ds luttent contre la dégénérescence de la macula.
VRAI
Tout comme les autres légumes à feuilles vert foncé (chou, céleri, salade...), ils renferment des caroténoïdes impliqués dans la protection contre la maladie de
la rétine appelée DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge). Explications: la macula, région centrale de la rétine, concentre une forte densité de lutéine et
de zéaxanthine, deux pigments jaunes de la famille des caroténoïdes. Ces pigments filtrent la composante bleue de la lumière, responsable de la formation de radicaux
libres, tandis que leur action antioxydanteet et anti-inflammatoire contribue à réparer les lésions du stress oxydatif engendré par le tabac, le soleil, la pollution...
La bonne quantité: Une portion par jour.
105 - L'avoine et l'orge font baisser le cholestérol.
FAUX
Ces deux céréales sont riches en bêta-glucanes. des fibres solubles très viscrueuses qui emprisonnent et évacuent par les voies naturelles les acides biliaires
(produits dans le foie par l'oxydation du cholestérol, chargés de briser les graisses dans l'intestin, puis récupérés et recyclés). Privé de cette récupération du
cholestérol, le foie va chercher à en capter dans le sang. Résultat: une diminution d'environ 5% du cholestérol sanguin. Autre avantage, les béta-glucanes (présents
aussi dans la cannelle) limitent l'absorption des glucides, réduisant ainsi la glycémie et le recours à l'insuline chez les diabétiques de type 2. Attention !
leur consommation ne remplace pas le traitement médicamenteux.
La bonne quantité: 3g de bêta-glucanes. soit environ 50 g de flocons d'avoine ou de grains d'orge par jour.
106 - Le thé vert est déconseillé pour la santé des dents.
VRAI
D'après les résultats d'une étude publiée dans le journal Prévention Magazine, boire du thé vert chaque jour permet au contraire de réduire de 20% la perte de dents
liée aux maladies parodontales. D'autres études avaient déjà montré que les catéchines antioxydantes du thé vert pouvaient bloquer l'action des bactéries présentes
dans la plaque dentaire, à l'origine de ces maladies.
La bonne quantité: 2 tasses de thé vert par jour.
107 - Vinaigre et cornichons sont recommandés en cas de diabète.
VRAI
Riches en acide acétique, ces aliments diminuent la vidange gastrique et ralentissent la libération des sucres présents dans l'estomac. Bilan: une réduction très nette
de la glycémie après le repas, une action appréciée des diabétiques pour qui l'élévation de la glycémie concourt à l'apparition de complications oculaires, rénales,
cardio-vasculaires...
La bonne quantité: Une cuillerée à soupe de vinaigre, de cornichons ou d'un autre aliment vinaigré à chaque repas.
108 - Cannelle.
Pour des digestions légères.
D'où vient-elle ?:
Originaire du Sri Lanka et d'Inde, elle est également cultivée dans toutes les régions tropicales, notamment aux Philippines et aux Antilles.
Partie utilisée:
L'écorce. Arôme et saveur:
Douce. Plus parfumée en poudre. Ses bienfaits:
Grâce à ses huiles essentielles (aldéhyde cinnamique et eugénol) aux vertus antiseptiques, elle peut aider à traiter les affections ORL. Mais elle contient aussi
des tanins qui protègent la muqueuse digestive, des mucilages qui facilitent la gaz et dans la lutte contre la diarrhée. En association avec le gingembre, elle est
souvent utilisée pour « réchauffer » l'organisme en cas de refroidissement. Enfin, elle stimule la circulation, notamment au niveau des extrémités (doigts et orteils). Recette d'ailleurs:
En Inde, elle est utilisée comme contraceptif après un accouchement. On ne vous conseille pas la méthode !
109 - Gingembre.
Pour le tonus.
D'où vient-il ?:
Principalement d'Asie (Chine, Thaïlande, Indonésie) et du Brésil, mais aussi, de façon plus générale, des tropiques (sols riches et humides).
Partie utilisée:
Le rhizome. Arôme et saveur:
Un peu piquant et poivré, légèrement citronné et camphré. Ses bienfaits:
C'est un excellent antiseptique en cas d'infections gastrointestinales (grâce à la présence d'oléorésine). Il est également efficace contre les flatulences, les
indigestions, les coliques, le mal des transports et les nausées chez la femme enceinte. Autre atout, un principe amer (le gingérol) aux propriétés stimulantes.
Enfin, le gingembre améliore la circulation, notamment au niveau des extrémités, et peut contribuer à faire tomber la fièvre. Recette d'ailleurs:
En Chine, on prescrit du gingembre frais en cas de refroidissement, de fièvre, de douleurs musculaires, et du gingembre sec pour venir à bout du «froid intérieur»
avec mains glacées, visage pâle...
110 - Clou de girofle.
Contre la douleur.
D'où vient-il ?:
Autrefois cultivé dans les îles Moluques (Indonésie), le giroflier se développe aujourd'hui partout où règne un climat tropical maritime (Tanzanie, Malaisie,
Madagascar, ouest de l'Inde, Brésil...).
Partie utilisée:
Les boutons floraux non éclos. Arôme et saveur:
Fort, âcre et astringent. Ses bienfaits:
Son huile essentielle, riche en eugénol (jusqu'à 85%), constitue un puissant antiseptique et un analgésique. Le clou de girofle est particulièrement apprécié pour
soulager les maux de dents. Autre composant de l'huile essentielle, l'acéteugénol agit contre les spasmes digestifs douloureux. Enfin, ses tanins soulagent les
ballonnements et les coliques. Les clous de girofle sont également recommandés en cas d'asthénie physique ou intellectuelle. Recette d'ailleurs:
Aux Moluques, on les pique dans des oranges pour chasser moustiques et mites.
111 - Curcuma.
Contre l'inflammation.
D'où vient-il ?:
Il est exploité dans toute l'Asie du Sud-Est, mais aussi en Jamaïque, en Haïti, en Afrique, aux Antilles... sur des sols bien drainés avec un climat humide.
Partie utilisée:
La racine séchée et réduite en poudre. Arôme et saveur:
Musqué, avec une nuance d'amertume. Ses bienfaits:
Riche en huile essentielle (cétone terpénique) et en curcumine (colorant naturel qui donne au curcuma sa jolie couleur jaune vif), c'est à la fois un antibactérien
et un antioxydant (plus actif que la vitamine E). Le curcuma est également recommandé contre les inflammations (arthrite notamment). Il agit aussi sur les problèmes
digestifs, il stimule la sécrétion de la bile. Appliqué en cataplasme sur la peau, le curcuma soigne efficacement le psoriasis et certaines mycoses, comme le pied
d'athlète. Revers de la médaille, à forte dose, il peut irriter la muqueuse gastrique et provoquer nausées et vomissements. Recette d'ailleurs:
En Inde et en Chine, on l'utilise pour traiter la jaunisse..
112 - Noix de muscade.
Contre les crampes.
D'où vient-il ?:
Originaire des îles Moluques, le muscadier pousse généralement dans les régions tropicales.
Partie utilisée:
L'amande du fruit. Arôme et saveur:
Chaude et âcre. Ses bienfaits:
Très riche en huiles essentielles (jusqu'à 15%), la noix de muscade est un excellent décontractant musculaire. Non contente d'ouvrir l'appétit, elle atténue les
nausées, traite la diarrhée et soulage les douleurs abdominales. Attention, consommée en grande quantité (une noix par jour), elle aurait un effet hallucinogène et
toxique (à cause de la myristicine et du safrol). Recette d'ailleurs:
En Inde, on applique une pâte de noix de muscade sur les zones atteintes d'eczéma et de teigne.
113 - Piment.
Pour la ligne.
D'où vient-il ?:
Des régions tropicales (Mexique, Afrique, Inde).
Partie utilisée:
Le fruit. Arôme et saveur:
Piquant et peut mettre la bouche en feu. Ses bienfaits:
Riche en capsaïcine, le piment stimule la production d'adrénaline et de noradrénaline, deux substances qui permettent de brûler les graisses et les sucres de réserve.
Résultat: une perte de poids facilitée. Autres avantages, ce principe actif pourrait prévenir la formation de caillots sanguins et soulagerait de nombreuses
inflammations. Le piment est aussi bien pourvu en vitamine C, utile pour le tonus et contre les infections ( 150 à 180 mg/100 g contre 10 à 25 mg pour la tomate);
en vitamine A, nécessaire à la vision nocturne et à la peau; et en acide folique, indispensable à la reproduction cellulaire. Enfin, le piment facilite la digestion
en stimulant la sécrétion des sucs gastriques, favorise l'élimination des toxines en augmentant la transpiration, et décongestionne le nez en cas de rhume. Revers
de la médaille, il peut être irritant, notamment en cas d'hémorroïdes, et est vivement déconseillé aux personnes souffrant d'un ulcère. Recette d'ailleurs:
Dans de nombreux pays, on applique du piment de Cayenne sur les engelures non ouvertes pour calmer la douleur et améliorer la circulation.
114 - Bouchées de poulet.
OUI aux bouchées de poulet.
La partie la plus maigre, le blanc de poulet, n'apporte que 102 calories pour 100 g et fournit assez de protéines (82,76%) pour enclencher le processus rassasiant. En
plus, il abonde en phosphore (220 mg pour 100g), bon pour les os et l'énergie. Pour que les brochettes soient tendres, découpez le blanc en lamelles et faites-les cuire
à la vapeur 15 minutes, assaisonnées de quelques épices (paprika, curry ou piment d'Espelette) ou d'un mélange d'herbes séchées. Piquez-les ensuite avec un bâtonnet
et consommez-les chaudes ou froides.
115 - Viande des Grisons.
NON à la viande des Grisons.
Réputée maigre, cette charcuterie à base de viande de bœuf séchée ne contient certes pas de graisses, mais sa fabrication industrielle y ajoute du sucre
(environ 0,5 g pour 100 g) ainsi que du lactose (environ 0,5 g pour 100 g). Or les glucides à l'apéritif sont déconseillés, car ils élèvent brutalement le taux de
sucre dans le sang, un processus néfaste pour la prise de poids. De plus, la quantité de sel peut dépasser les 4 g pour 100 g (pour mémoire, la dose quotidienne
recommandée est de 5-6 g).
116 - Tranches de concombre.
OUI aux tranches de concombre.
C'est le légume le moins calorique (10 calories pour 100 g), et pour cause: il est composé à 96% d'eau, ce qui rafraîchit et désaltère en été. Il agit aussi sur la
rétention d'eau et améliore la circulation sanguine. Bourré de calcium, de fibres et de sels minéraux, il se consomme de préférence avec la peau (à choisir donc bio,
sans pesticides) car c'est là que se nichent les vitamines A et E antivieillissement.
117 - Tortilla chips.
NON aux tortilla chips.
Ce maïs transformé en grosses chips mexicaines coupées en triangle est gorgé de sel et d'huile. De plus, il contient du sirop de glucose, ce qui en fait un aliment à
index glycémique très élevé.
118 - Tzatziki.
OUI au tzatziki.
Cette sauce au yaourt à la grecque se concocte aussi avec du fromage blanc à 0%. Ajoutez du concombre émincé, des feuilles de coriandre (plante digestive) et de menthe
(antistress) finement coupées, de l'ail, du sel et du poivre. L'huile d'olive est facultative.
119 - Sauce tartare.
NON à la sauce tartare.
Pour accompagner les bâtonnets de crudités, évitez cette sauce de 463 calories pour 100 g, qui cumule plusieurs graisses, contenues dans la mayonnaise, le jaune
d'oeuf et l'huile.
120 - Galettes de son d'avoine.
OUI aux galettes de son d'avoine.
Le son d'avoine est l'aliment le plus riche en fibres et il absorbe certaines calories du repas qui suit ! Les galettes se préparent comme des pancakes: mélangez 2
cuillères à soupe de son d'avoine avec 1 cuillère à soupe de son de blé, 1 œuf, 2 cuillères à soupe de fromage blanc à 0% et une pincée de sel. Faites-les
dorer à sec dans une poêle antiadhésive.
121 - Blinis.
NON aux blinis.
Gorgé de beurre dans la recette traditionnelle, le blini dépasse les 300 calories pour 100 g. Une addition qui s'alourdit encore avec l'ajout de crème fraîche dans le
tarama ou en accompagnement du saumon fumé. De plus, il contient du sucre, et le beurre est souvent remplacé, dans la fabrication industrielle, par de l'huile de palme,
riche en acides gras trans.
122 - Purée de tomates.
OUI à la purée de tomates.
Préparez-la vous-même, afin d'avoir l'œil sur la dose et la qualité de l'huile, à choisir de préférence bio (1 cuillère à soupe apporte 90 calories). Mélangez 2 tomates
fraîches coupées en morceaux avec 300 g de tomates séchées, riches en lycopène antioxydant (3,2 mg pour 100 g). Ajoutez une dizaine de câpres, 1 gousse d'ail, le jus
de 1/2 citron, du sel, du poivre, des herbes de Provence, arrosez d'un filet d'huile d'olive et passez au mixeur.
123 - Tapenade douves noires.
NON à la tapenade douves noires.
C'est délicieux, mais ses 478 calories pour 100 g - dont près de 50% de lipides, les vertes sont moins grasses - n'ont rien à envier au saucisson (473 calories pour
100g). Et c'est sans compter les toasts de pain grillé qui vont avec, soit environ 50 calories par petite tranche !
124 - Crevettes grises.
OUI aux crevettes grises.
Ce sont des mines de calcium (jusqu'à 160 mg pour 100 g), de magnésium (100 mg) et leur sélénium en fait un aliment antioxydant qui protège des radicaux libres. Leurs
rares calories se nichent essentiellement dans leurs protéines, et leurs quelques acides gras polyinsaturés de bonne qualité contiennent 40% d'oméga 3.
125 - Rillettes de poisson.
NON aux rillettes de poisson.
Celles que l'on trouve au rayon frais, de fabrication industrielle, sont un véritable nid d'additifs: des épaississants, des stabilisants ou des arômes artificiels pour
le goût crabe, saumon ou encore Saint-Jacques. Attention aussi aux ajouts de crème fraîche ou d'huile ! De quoi annihiler tous les bienfaits du poisson.
126 - Crème de haricots verts.
OUI à la crème de haricots verts.
Ils sont riches en antioxydants et en minéraux (potassium, calcium). Après les avoir équeutés, coupés en morceaux et cuits pendant 15 minutes dans de l'eau bouillante
salée, mixez-les avec 1/2 gousse d'ail frais émincé. Puis ajoutez de la crème de soja ou du fromage blanc à 0% (1 cuillère à soupe pour 400 g) et assaisonnez selon
votre goût. Servez dans des verrines.
127 - Guacamole tout prêt.
NON au guacamole tout prêt.
Si une simple purée d'avocat faite maison ne dépasse pas les 150 calories pour 100 g, il n'en va pas de même du guacamole fabriqué industriellement (et indissociable
des tortilla chips). Additionné d'huile et d'autres matières grasses comme la crème fraîche, il peut vite atteindre les 400 calories pour 100 g.