B i e n - ê t r e . . .   m i e u x - ê t r e    


Vos cheveux vous parlent.
Savez-vous décrypter les messages qu'ils vous envoient? Il suffit d'apprendre à les regarder.

  • Sont-ils le reflet de notre santé ?
  • Faut-il s'inquiéter quand on les perd ?
  • Le stress les fait-il tomber ?
  • Est-il vrai qu'en les analysant on peut retrouver la trace de médicaments ?
  • Est-il normal que leur volume diminue ?
  • Existe-t-il des femmes chauves ?
  • Un blanchiment prématuré peut-il être un symptôme du vitiligo ?


  • La meilleure façon de mâcher.
    Cette première étape de la digestion a un effet sur notre santé et même sur notre poids !

  • Vous vous sentez ballonné...?
  • Un impact sur le poids.
  • Mangez... à table !


  • Aliments c'est bon ou pas ?
    À quoi tient la réputation d'un mets? A la rumeur, le plus souvent! Mise au point.

  • Mais si, ils sont sains !
  • Pas si bien que ça...


  • Les bons réflexes.
  • Je me méfie du sable.
  • Je choisis ma margarine.
  • Je mange anti-âge.
  • Je cours avec mon chien.


  • Le miel un allié en or.
    100% naturel, excellent pour la santé... on peut s'en faire un ami sans culpabiliser..



    L'olive une huile en or.
    Avec elle, tous les coups sont permis! En santé, beauté, cuisine ....

  • Coup de jeune.
  • Coup de bleu.
  • Coup de vieux.
  • Coup de peigne.
  • Coup de pression.
  • Coup de feu.
  • Coup d'éclat.
  • Coup de filet.
  • Coup de sang.


  • Boissons énergisantes...énergétiques ?
    Différentes de celles réservées aux sportifs, leurs compositions permettraient de stimuler le corps et l'esprit.



    Le sel est-il irremplaçable ?
    On en mange trop. C'est un fait, pas une fatalité. Il existe des solutions à portée de main.



    Boostez votre immunité.
    Plus on pratique une activité sportive, mieux on est armé contre les petits virus...



    Mieux être, 4 bons réflexes.
  • Je régule mon rythme cardiaque avec de la musique.
  • J'affine ma taille grâce aux produits laitiers.
  • Je prends soin de mes artères grâce au zinc.
  • Je fais la sieste pour mieux mémoriser.


  • Vieillir heureux...
    Vivre longtemps c'est bien, mais est ce vraiment un plus si ce supplément de vie b'est pas fait de bien être, de liberté et de plaisir ?

  • Un environnement qui change.
  • Manger, boire: de bonnes habitudes à prendre.
  • Retrouver un sommeil d'enfant.
  • Tout ce qui est bon pour le moral.
  • Pour être bien dans son âge.


  • Prendre soin de sa prostate.
    Une alimentation saine, du sport, du sexe: voilà les trois clés pour préserver cer organe.



    Boire et manger quand vient l'été.
    Quelques judicieux conseils, faciles à appliquer, pour s'alimenter et s'hydrater correctement quand les températures augmentent.

  • Mangez en quantités suffisantes.
  • Variez votre alimentation.
  • Buvez avant d'avoir soif.
  • Faites du repas... une fête !



  • Les bons gestes du quotidien.
    Vous souffrez du dos ? Appropriez-vous les techniques d'un kinésithérapeute. À appliquer dans la vie de tous les jours avant, pendant et après la crise !
    Exercez-vous à pratiquer vos gestes de tous les jours en douceur et pensez toujours à garder votre colonne vertébrale droite.


  • Se lever du lit.
  • Se baisser pour ramasser un objet.
  • Porter un sac lourd.
  • Courir pour rattraper son petit-fils.
  • Conduire.
  • Travailler devant un ordinateur.
  • Être debout dans le bus.
  • Faire ses courses.


  • Mal au dos. Je fais quoi pour me sentir bien ?
    Ce famaeux "mal du siècle", connu et redouté par 80% des français, frappe à tout âge.
    Marche à suivre pour se faire du bien.


  • J'ai un tour de rein.
  • Je suis totalement "bloqué".
  • Je ressens un pincement jusque dans la jambe.
  • J'ai mal au cou.
  • Je souffre énormément depuis que je suis tombée.
  • J'en ai plein le dos.


  • Mal de dos. Médecin, kiné, je vais voir qui ?
    Chaque spécialiste soulage les problèmes de dos selon un protocole spécifique à sa formation.
    Trouvez celui qui va convenir à nos attentes.


  • Le médecin généraliste.
  • Le médecin rhumatologue.
  • L'ostéopathe.
  • Le kinésithérapeute.
  • Le chiropracteur.


  • Auto-shiatsu, les points qui soulagent.
    Les techniques ancestrales basées sur les pressions de doigts permettent de rétablir l'énergie bloquée du corps.
    Si le but est de rééquilibrer l'ensemble pour soigner le corps dans sa globalité, certains points s'avèrent efficaces pour soulager le dos.


  • Mal au dos.
  • Douleurs lombaires.
  • Inflammation.
  • Tensions de la nuque.
  • Gênes au coccyx.


  • Je ne veux pas avoir froid.
  • J'oublie ma fibre écolo.
  • Je prévois un surmatelas.
  • Je me mets au yoga bikram.
  • J'abuse du petit galanga.
  • Je me couvre la tête et j'enfile mon cache-nez.
  • Je m'offre un pack douillet.
  • J'adopte chaufferettes et chaussettes high-tech.


  • Je veux avoir la pêche.
  • Je découvre l'Idogo.
  • Je me dope à la schisandra.
  • Je me mitonne une soupe coup de fouet.
  • Je me convertis au vinaigre himalayen.
  • Je pratique une sieste flash.
  • Je m'abonne à l'e-coaching.
  • Je me dépayse.


  • Je ne veux pas tomber malade.
  • Je ne zappe pas le poivre.
  • Je parie sur la rose musquée.
  • Je fais 5 000 pas par jour.
  • Je m'assure 15 microgrammes de vitamine D par jour.
  • Je mise sur le zinc.
  • Je carbure aux huiles essentielles.
  • J'utilise l'échinacée "in situ".
  • Je bois rouge.


  • Je veux rester zen.
  • Je ne quitte plus mon agenda bien-être.
  • Je teste ma cohérence cardiaque.
  • Je croque 20 g d'amandes chaque jour.
  • J'investis dans un super oreiller.
  • Je m'allonge sur un tapis suédois.
  • J'essaie le griffonia.
  • Je noue un pacte avec les algues.
  • J'opte pour la danse africaine.


  • Café, l'ami des femmes.
    Le breuvage préféré des français a bien plus que du tonus à nous offrir ! Révélations...



    Un sucre peut en cacher un autre.
    À l'état naturel, le fructose est peu consommé. Mais son sirop, présent dans notre alimentation, a des effets néfastes pour la santé.



    Ménopause ayez le réflexe plantes.
    Les végétaux aident à mieux vivre cette étape de la vie. Et pas seulement ceux riches en phytœstroqènes.

  • Premier recours: les phytohormones.
  • Bouffées de chaleur: il n'y a pas que le soja.
  • Utiles contre la sécheresse des muqueuses...
  • ... et les douleurs articulaires.
  • Un bon moyen pour réguler l'humeur et le sommeil.
  • Vérifiez l'absence de contre-indications.


  • Pourquoi je dors mal ?
    A peine levée et déjà fatiguée. Pourquoi notre sommeil est-il parfois si peu réparateur ? Réponses et solutions faciles, sans médicaments.

  • Je suis une incorrigible couche-tard.
  • Je respire mal pendant mon sommeil...
  • Mon dîner a tendance à plomber ma nuit.
  • Détente express avant de se coucher.
  • Et si c'était le moral qui flanchait ?
  • Et le lit dans tout ça ?
  • Je me lève toutes les deux heures pour aller aux toilettes.
  • Une micro-sièste ?
  • Je transpire comme une dingue la nuit.


  • Je me fait masser en institut.
    Rien de tel que prendre un rendez-vous pour renforcer notre motivation et accélérer les résultats.

  • Pour les pressées.
  • Pour une grande sensorialité.
  • Pour une action ciblée.
  • Pour les fans de sensations fortes.
  • Pour les adeptes des enveloppements.


  • Haro sur le froid
    En ville, à la campagne ou à la montagne, les nouveaux textiles permettent de rester au chaud
    quand le thermomètre plonge au-dessous de 0°C. Conseils très pros...


  • Un tissu tout doux.
  • Une polaire ou une microdoudoune.
  • Rien ne vaut le Gore-Tex.
  • Les zones à protéger en priorité.


  • 8 conseils pour l'après fête.
    Les repas de fêtes, c'est avant tout du bonheur, mais souvent aussi beaucoup d'excès.
    Alors, pour récupérer rapidement, à vous les astuces d'une aromathérapeute.


  • Plongez dans un bain salé.
  • Goûtez aux délices d'un hammam avec gommage.
  • Eliminez avec les plantes.
  • Massez-vous avec des huiles essentielles.
  • Pensez aux granules homéopathiques.
  • Offrez-vous une sieste.
  • Bougez et oxygénez-vous.
  • Buvez, mais pas n'importe quoi.


  • Décalés mais en forme !
    Le travail en horaires atypiques se développe. Stressant pour l'organisme, il engendre de nombreux maux,
    surtout au niveau du cœur et du cerveau. Heureusement des parades existent pour prévenir ses effets néfastes.


  • Des compensations sur le plan personnel.
  • Des répercussions parfois graves sur la santé.
  • Travail de nuit on prévient le coup de pompe.
  • Travail de 6h00 à 14h00, on évite tout grignotage.
  • Travail de 14h00 à 22h00, on veille à dîner sur place.


  • Mon cœur, je le fais battre plus vite !
    Pour voir rapidement des résultats sur la silhouette et maintenir la perte de poids,
    rien de tel que d'activer son muscle... cardiaque, donc son corps !


  • Le yog'n dance.
  • Le bungy pump.
  • Le vélo indoor.
  • Le programme déesse.
  • Le circuit training aquatique.


  • Mon ventre, je le mets au vert !
    Pour améliorer nos fonctions digestives et mincir plus facilement,
    commençons par manger plus nature, plus léger et plus énergique.


  • Je mise sur la néodétox.
  • J'adopte les tisanes minceur.
  • J'apprends à connaître les super aliments.
  • Je mange plus "veggie".


  • Les plantes gui aident (enfin !) à bien dormir.
    Difficultés d'endormissement, réveils nocturnes... selon l'Institut national du sommeil et de la vigilance,
    40% des Français présentent un trouble du sommeil. Au cas par cas, découvrez votre alliée naturelle.


  • Impossible de trouver le sommeil.
  • Le stress me tient éveillé une partie de la nuit.
  • Je fais souvent des cauchemars.
  • A peine levé, je me sens fatigué.
  • Je me réveille sans pouvoir me rendormir.
  • J'ai un sommeil agité.
  • Ma digestion m'empêche de fermer l'œil.
  • Mon conjoint ronfle trop fort.


  •       1 - Sont-ils le reflet de notre santé ?   


     Très nettement, oui. «Des cheveux ternes et cassants peuvent indiquer déséquilibre hormonal, fatigue, stress ou carences alimentaires en fer et en oligoéléments, explique un dermatologue. Les cheveux gras, quant à eux, peuvent refléter l'abus d'aliments gras et sucrés, un excès d'hormones mâles, du stress, des problèmes de constipation ou de surpoids. Enfin, si leur texture a récemment changé sans raison (autres que grossesse, ménopause...), cela peut révéler un déficit en iode impliqué dans certains troubles de la thyroïde.»



          2 - Faut-il s'inquiéter quand on les perd ?  


     «II est absolument normal de perdre quelques cheveux. Tous les jours, nous en perdons sans nous en rendre compte. Et si la chute semble plus importante en automne ou au printemps, c'est que cette période coïncide habituellement avec le renouvellement de nombreux cheveux», explique le Dr X, médecin spécialiste en microgreffe capillaire. «Lorsque l'on perd ses cheveux par poignées, il faut consulter et envisager un bilan sanguin, ajoute le Dr X. Il peut s'agir d'un problème de thyroïde ou d'un manque de fer, fréquents chez les femmes.»



          3 - Le stress les fait-il tomber ?   


     Le stress affaiblit le système immunitaire et peut également avoir une influence sur la chute des cheveux. Les bouleversements hormonaux (grossesse, ménopause), les chocs psychologiques importants ou les suites opératoires peuvent aussi les faire tomber, le plus souvent de manière temporaire.



          4 - Est-il vrai qu'en les analysant on peut retrouver la trace de médicaments ?  


     Les cheveux retiennent les toxines. On peut y retrouver toutes sortes de traces: médicaments, alcool, substances dopantes ou illégales comme la drogue. Pour preuve, lors du procès Festina en 2000, les prélèvements capillaires sur l'un des cyclistes aux cheveux longs ont révélé son programme de dopage sur deux ans! Moralité: plus un cheveu est long, plus il est bavard...



          5 - Est-il normal que leur volume diminue ?  


     Oui, notamment chez les femmes: à la ménopause, la baisse du taux d'oestrogènes entraîne un affinement et un assèchement de la tige des cheveux, de même que certaines zones du corps perdent leurs poils (pubis) pour en enrichir d'autres (poils au menton). Un troc pileux dont on se passerait bien!



          6 - Existe-t-il des femmes chauves ?  


     Certaines femmes souffrent d'alopécie androgénétique (perte de cheveux liée à un facteur génétique) qui se traduit, comme chez l'homme, par une sensibilité accrue du follicule pileux aux hormones mâles. Chez les femmes, contrairement aux hommes, la chute consiste en une raréfaction globale des cheveux, sans plaques chauves. Certaines pathologies comme la pelade (maladie auto-immune: les globules blancs attaquent les follicules pileux et empêchent la pousse des cheveux) peuvent aussi provoquer une perte de tous les cheveux et poils. On parle dans ce cas de pelade universelle.



          7 - Un blanchiment prématuré peut-il être un symptôme du vitiligo ?  


     Cette affection auto-immune détruit les cellules responsables de la pigmentation de la peau et des cheveux; privés de mélanine, ils blanchissent avant l'heure. D'autres pathologies provoquent un grison-nement prématuré: anémie pernicieuse, maladie de Basedow (cause la plus fréquente d'une hyperthyroïdie). A moins que ce ne soit tout simplement lié a un patrimoine génétique hérité de vos parents, totalement inoffensif !



          8 - Vous vous sentez ballonné... ?  


     Vous vous sentez ballonné après les repas et contrôlez difficilement votre poids? Peut-être devriez-vous vous intéresser à votre façon de mâcher les aliments car la mastication fait partie du long processus de digestion. C'est un travail en chaîne, où chaque étape a son importance et des répercussions sur les suivantes. Réflexe buccal acquis au cours de notre troisième année, la mastication permet de broyer les aliments, mais aussi de les humecter de salive, riche en enzymes. Il en résulte un mélange visqueux qui peut être facilement avalé: le bol alimentaire. Cette prédigestion est très importante puisqu'elle permet de soulager le fastidieux travail de l'estomac. Au contraire, plus on avale de grosses bouchées, plus la période de digestion s'allonge, les aliments pouvant rester jusqu'à dix heures dang le tube digestif! On sait aussi qu'une bonne mastication permet de libérer plus facilement les nutriments (glucides, lipides, vitamines, minéraux...), qui seront ainsi mieux absorbés au niveau de l'intestin.



          9 - Un impact sur le poids.  


     «Mettre un aliment dans la bouche entraîne un mouvement buccal qui, via un nerf, en informe l'hypothalamus, cette zone du cerveau qui nous signale que nous avons assez mangé. Il faut vingt minutes pour percevoir les signaux de satiété. C'est pourquoi il est si important de prendre le temps de mâcher: avant ces vingt minutes, on peut engloutir quantité d'aliments sans calmer sa faim pour autant!», nous explique un nutritionniste, Une étude britannique a montré que, à l'inverse, prendre le temps de mastiquer participait à la perte de poids, indépendamment de tout changement alimentaire. Enfin, la mastication permet de libérer la flaveur des aliments (odeur et goût) qui va renseigner immédiatement le cerveau sur leur nature et lui permettra d'ajuster les portions en fonction des besoins de l'organisme et de limiter ainsi les excès de graisse et de sucre.



          10 - Mangez... à table !  


     Comment faire en sorte de bien mastiquer? Tout d'abord en prenant le temps de se mettre à table. Le street-food, cette tendance qui consiste à avaler un sandwich, un hamburger ou une portion de pâtes dans la rue, dans le métro ou au bureau, ne nous laisse aucune chance de mâcher suffisamment longtemps pour que cela soit bénéfique à notre santé. Autre impératif: même si nos habitudes alimentaires nous orientent malheureusement vers des produits de plus en plus mous tels que soupes, purées, hamburgers, pain blanc, viennoiseries, smoothies..., nous devons redonner la priorité aux aliments à index masticatoire élevé: crudités, fruits, pain, pâtes et riz complets, viandes blanches et rouges, légumineuses... Eh oui, nos grands-mères avaient raison!



          11 - Mais si, ils sont sains !  


     L'avocat est certes gras mais, bonne nouvelle, ses lipides sont des graisses insaturées qui participent à maintenir notre taux de bon cholestérol et à limiter notre cholestérol total. Par ailleurs, ce fruit est très riche en vitamine E, excellente non seulement pour le cœur, mais également pour la peau. Seul inconvénient: ses 140 calories pour 100g. Mais mieux vaut se priver de toutes les graisses cachées des produits industriels que de ce concentré exceptionnel de nutriments.
    Quant au ketchup, c'est certainement l'une des meilleures sauces à mettre sur nos tables. Tout d'abord parce qu'il ne contient pas de graisses. Dans une cuillère à soupe de ketchup, il y a neuf fois moins de calories que dans la même quantité d'huile ! De plus, il est fabriqué à partir de tomates qui sont généralement trop mûres pour la vente au détail, mais qui regorgent de lycopène, un pigment qui protège nos cellules du vieillissement et participe ainsi à limiter le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancer, en particulier de la prostate. Un seul impératif: opter pour du ketchup sans sirop de glucose-fructose ni additifs, avec de la tomate comme premier ingrédient - à la différence d'une sauce barbecue, qui contient plus de sucre que de tomate... en poudre, qui plus est.



          12 - Pas si bien que ça...  


     A l'inverse, s'il n'y a aucun problème à consommer de temps en temps des céréales au petit déjeuner, il est préférable d'éviter d'en manger tous les jours. Hormis les céréales brutes comme les flocons d'avoine ou les mueslis traditionnels, leur transformation nous prive de leurs vitamines et minéraux originels. Qui plus est, leur traitement à des températures élevées rend leur sucre très rapidement assimilable, le pire scénario pour notre poids et notre santé !
    Même constat pour les biscottes ! Nous sommes nombreux à penser qu'elles sont moins caloriques que le pain. Pourtant, c'est exactement le contraire ! Le pain, toutes catégories confondues, apporte en moyenne 253 calories pour 100g, contre 350-400 pour les biscottes. En outre, ces dernières contiennent de deux à trois fois plus de lipides (souvent des graisses saturées). Enfin, comme pour les céréales du petit déjeuner, la transformation subie les appauvrit et supprime de surcroît tout effort de mastication, ce qui est préjudiciable quand on cherche à contrôler son poids !



          13 - Je me méfie du sable.  


     Construire des châteaux sur la plage est un plaisir qui peut réserver de mauvaises surprises. Selon une étude épidémiologique américaine, le contact avec le sable serait responsables de troubles digestifs et de diarrhées pour 13% de ceux qui creusent et 23% des «ensablés» volontaires. S'il n'est pas question d'interdire ces jeux, la douche s'impose dès le retour de la plage.



          14 - Je choisis ma margarine.  


     Recommandées pour protéger notre système cardio-vasculaire, certaines sont pourtant à éviter car leur prix, souvent attrayant, masque une liste d'ingrédients qui laissent à désirer. Pour plus de sûreté, choisissez des margarines avec 17% de graisses saturées au maximum, un minimum d'additifs et zéro graisses hydrogénées.



          15 - Je mange anti-âge.  


     Le contenu de notre assiette a un impact direct sur la santé... de notre peau, révèle une nouvelle étude portant sur plus de 700 Japonaises. Celles qui consommaient davantage de lipides avaient une peau plus élastique et celles qui privilégiaient les légumes présentaient moins de rides. Conclusion: une bonne salade avec un filet d'huile d'olive ou de colza, voilà la meilleure des crèmes anti-âge.



          16 - Je cours avec mon chien.  


     Des vétérinaires d'Amsterdam se sont amusés à comparer le poids des chiens à celui de leur maître. Leur constat est sans appel: l'excès de poids des chiens est proportionnel à celui des propriétaires. En cause, une alimentation trop riche et un manque de promenade. A vos laisses !



          17 - Moins de calories et plus de nutriments.  


     C'est d'autant plus dommage que le miel peut se substituer avantageusement au sucre: non seulement il apporte, à dose égale, 100 calories de moins, mais il a aussi un pouvoir sucrant plus élevé, ce qui permet d'utiliser une quantité plus faible. De plus, contrairement au sucre qui ne contient pratiquement que du saccharose, la composition du miel est beaucoup plus complexe, avec des glucides dont une majorité de fructose.
    Certes, il s'agit toujours de sucre, mais qui ne se comporte pas de la même façon une fois ingéré: il élève moins la glycémie dans le sang, une différence de taille quand on sait que des variations glycémiques répétées et excessives sont associées à une augmentation du risque de développer une affection chronique: maladies cardio-vasculaires, cancers, diabète, obésité... Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, contrairement au sucre qui n'apporte que des calories vides, le miel cache des petits trésors essentiels pour notre santé: des minéraux (potassium, calcium, magnésium), des vitamines, principalement du groupe B, des acides aminés....



          18 - Des pouvoirs cicatrisants et antiseptiques.  


     Depuis l'Antiquité, on utilise des applications de miel sur les brûlures et les plaies infectées. Aujourd'hui, les scientifiques ont démontré ses propriétés cicatrisantes et antibactériennes. Ainsi, certains services hospitaliers français l'utilisent avec succès en pansements après une chirurgie viscérale, pour accélérer la cicatrisation et limiter les infections. Mais on peut aussi bénéficier de ses propriétés en prenant plaisir à le déguster. Car ses agents anti-bactériens sont utiles pour lutter contre les infections ORL (maux de gorge, toux...) et différentes bactéries de l'intestin associées à la diarrhée et à la dysenterie (Escherichia coli, Salmonella). Enfin, les scientifiques s'y intéressent aujourd'hui de très près pour diminuer l'acidité gastrique responsable du reflux gastroœsophagien. Mais pas question d'en donner aux bébés de moins de 1 an pour soulager leur reflux ! En effet, le miel est susceptible de contenir des spores de Clostridium botulinum et peut générer le botulisme infantile chez les petits dont la flore intestinale est « immature ».



          19 - Coup de jeune.  


     Antirides Ses antioxydants et sa bonne teneur en vitamine E en font une arme redoutable contre le vieillissement. Démaquillant et crème de nuit Appliquez quelques gouttes sur le visage pour le démaquiller, massez, rincez à l'eau, faites pénétrer l'excédent. Ne rincez plus: au petit matin, votre peau sera celle d'un bébé. Exfoliant Frottez-vous le corps avec du savon noir (composé d'huile et d'olives noires macérées), rincez et ôtez au gant de gommage le film qu'il laisse sur la peau. Adoucissant Enduisez-vous le corps généreusement. Laissez agir vingt minutes, puis plongez-vous dans un bain chaud.



          20 - Coup de bleu.  


     Une dégustation d'huile, dans les règles de l'art, se fait dans des verres bleus pour éviter que sa couleur n'influence le jugement du testeur.



          21 - Coup de vieux.  


     Contrairement au bon vin, elle doit être consommée relativement vite. D'ailleurs, de plus en plus de producteurs affichent son millésime sur la bouteille.
    Un conseil: Achetez une huile de l'année, à la rigueur de la précédente. La lumière faisant rancir en dix jours, préférez les conditionnements métalliques et/ou rangez-la dans un placard. Une fois entamée et fermée, elle peut se conserver un an.



          22 - Coup de peigne.  


     Pour sublimer des cheveux secs et épais, mélangez une cuillère à soupe à votre masque habituel. Appliquez en insistant sur les pointes mais en évitant le cuir chevelu. Laissez une petite heure. Rincez, coiffez et admirez !



          23 - Coup de pression.  


     Exit l'appellation «première pression à froid », depuis que les olives ne sont plus pressées après fermentation, mais centrifugées après cueillette. « Extraction » est devenu la norme, « à froid » équivaut à « premier jus » (le résidu pouvant être centrifugé à nouveau). « Vierge extra » ou « vierge » ? Cela dépend notamment du taux d'acidité mais, dans les deux cas, l'huile n'est pas raffinée: c'est un pur jus de fruits pressés.
    Un conseil: Choisissez de petits contenants pour jouer sur la diversité, vous pourrez ainsi varier les plaisirs avant que les dates limites d'utilisation (DLU) ne soient atteintes.



          24 - Coup de feu.  


     Côté cuisson, elle se dégrade à partir de 210°C contre 180°C pour les autres graisses. Mieux vaut alors cuire une viande dans un filet d'huile d'olive qu'au beurre.



          25 - Coup de d'éclat.  


     La nacre de vos perles fait grise mine? Pour les nettoyer en profondeur (tous les deux ans), déposez quelques gouttes d'huile sur un chiffon doux, frottez délicatement et laissez sécher à l'air libre.



          26 - Coup de filet.  


     En grandes surfaces, la majorité des huiles d'olive est élaborée avec olives picual de la région de Jaén, en Andalousie. Les différences de goût tiennent aux périodes de ramassage et aux assemblages faits par les marques pour assurer à leur huile un goût constant.



          27 - Coup de sang.  


     Grâce à ses oméga 9 (la plus riche dans ce domaine) et à ses polyphénols, elle augmente le bon cholestérol (HDL) et fait baisser le mauvais (LDL), participant ainsi à la prévention des problèmes cardio-vasculaires.



          28 - De la taurine sans taureau.  


     La taurine est un acide aminé que l'on a découvert initialement dans la bile de taureau, d'où le parti pris par la marque leader de se référer à la puissance et à la force de cet animal de combat. Mais on la trouve naturellement dans l'alimentation et notre corps sait aussi la fabriquer. « Certes, ces boissons nous apportent, grâce à la taurine de synthèse, des quantités nettement supérieures à ce que l'organisme produit, mais, pour l'instant, même à ces doses, les effets sur les performances cognitives n'ont pas été démontrés. Côté performances physiques, certains travaux suggèrent une légère amélioration, mais ces résultats restent très discutables. » Quant à la caféine, là non plus, rien de majeur puisqu'une tasse de café en apporte autant qu'une cannette énergisante. Rien ne permet de recommander la consommation de ces boissons pour améliorer les performances, que l'on soit sportif ou non.



          29 - Ayons soif de modération !  


     Bien que le doute persiste sur les effets à long terme d'une consommation importante de taurine, aujourd'hui la toxicité de ces boissons n'a pu être montrée dans le cadre d'une consommation modérée, soit deux cannettes au maximum par jour. En revanche, d'autres risques ont été identifiés clairement: en boire avec de l'alcool retarde les effets soporifiques de ce dernier, ce qui entraîne une surconsommation alcoolique avec des risques accrus de coma, de chute et d'accident. Malheureusement, c'est surtout dans les bars et les discothèques que ces boissons sont les plus consommées, et les premières cibles sont encore une fois les plus jeunes !



          30 - Un grain contre un autre.  


     Même si la grande majorité de nos apports provient des produits industriels (pain, charcuterie, fromage...), il est possible, grâce à quelques bons réflexes, d'abaisser notre consommation quotidienne. Ainsi, on trouve de plus en plus de sels de substitution, qui remplacent, en partie ou en totalité, le chlorure de sodium (le nom savant du sel) par du chlorure de potassium.
    Ce nutriment, dont les effets bénéfiques sur la santé sont maintenant établis, a notamment pour propriété de limiter les effets hypertenseurs du sodium. Il existe aussi des algues séchées aromatisées à saupoudrer: leur goût, iodé et riche en arôme, offre une autre solution pour relever les plats. On peut enfin recourir au gomasio, un condiment d'origine japonaise. C'est un mélange de sel et de graines de sésame très légèrement torréfiées (grillées dans une poêle), qui permet de diminuer la part de sel au profit des graines de sésame.



          31 - Un test concluant.  


     Pour autant, ces produits peuvent-ils vraiment remplacer le sel d'un point de vue gustatif ? Verdict d'un chef étoil', après une dégustation à l'aveugle sur une pièce de bœuf aux petits légumes: la préparation, moitié chlorure de sodium, moitié chlorure de potassium, s'en sort plutôt bien. « Même si le grain semble très fin, en bouche ce produit s'apparente vraiment au sel. »
    Les algues aromatisées aux herbes de Provence l'ont aussi agréablement surpris. « Le petit goût iodé mélangé aux herbes se marie très bien avec la viande et les légumes.» En revanche, le chlorure de potassium pur a déçu. « Je suis gêné par une certaine acidité et un goût métallique. » Quant au gomasio, le chef l'utilise régulièrement. Car la bonne nouvelle, c'est qu'il est facile de se déshabituer du goût salé. Il suffit de limiter les doses doucement: en une dizaine de jours, on peut diminuer de 20% son apport sans même s'en rendre compte avec, cerise sur le gâteau, une meilleure perception des flaveurs apportées par les aliments !



          32 - Un héritage de nos ancêtres.  


     « Le système immunitaire est tout simplement boosté pendant et après l'activité physique. Sous l'effet de l'adrénaline (une hormone de l'effort), les globules blancs qui représentent notre armée de défense quittent leurs bases, c'est-à-dire la rate, les ganglions et les vaisseaux, pour mener le combat contre nos agresseurs. » Toute cette mécanique bien huilée serait un héritage du paléolithique. A l'époque, lorsque l'on se mettait à bouger et à courir, ce n'était pas dans une salle de fitness ou sur un stade pour perdre du poids, mais dans un environnement hostile pour chasser. D'où la nécessité de disposer d'un système immunitaire très efficace afin de faire face aux blessures.



          33 - Attention aux excès.  


     Trois millions d'années plus tard, pas besoin de surentraînement pour doper naturellement notre système immunitaire ! L'effet bénéfique de l'activité physique a été démontré dès trois séances par semaine. Il s'agit de pratiques modérées, à la limite de l'essoufflement: marche rapide, jogging, vélo, natation... pendant 30 à 60 minutes. Et, cerise sur le gâteau, cet effet protecteur se poursuit durant les deux jours qui suivent l'activité. Il suffit donc d'effectuer une séance par exemple les lundi, mercredi et vendredi pour être mieux protégé tout au long de la semaine. A l'inverse, quand nous en faisons trop, notre système de défense semble s'épuiser et devient nettement moins efficace. Différentes études ont montré qu'une pratique sportive intensive pendant une longue période diminue, voire supprime, certains constituants du système immunitaire jusqu'à plusieurs heures après l'entraînement. On a ainsi constaté que le nombre d'infections respiratoires augmentait parallèlement à la dose d'entraînement chez un groupe de marathoniens. Conclusion: de la mesure avant toute chose !



          34 - Je régule mon rythme cardiaque avec de la musique.  


     La musique ne fait pas qu'adoucir les mœurs ! Une étude allemande vient de montrer qu'elle a un effet très favorable sur le rythme cardiaque et les flux sanguins cérébraux. Les chercheurs ont notamment constaté qu'avant une intervention une musique relaxante se révèle tout aussi efficace pour détendre le patient que les anxiolytiques.



          35 - J'affine ma taille grâce aux produits laitiers.  


     Des chercheurs ont étudié les réserves adipeuses des femmes de 33 à 53 ans. Résultat: plus les apports de calcium sont importants, plus le tour de taille est faible ! Une raison de plus pour faire son stock de yaourts, d'autant que, aujourd'hui, la supplémentation en calcium est déconseillée (sauf avis médical particulier), à cause de ses risques cardio-vasculaires.



          36 - Je prends soin de mes artères grâce au zinc.  


     Deux travaux (l'un américain, l'autre britannique) montrent que ce micronutriment, reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, participerait à la protection de nos artères en préservant leur souplesse. A mettre à votre menu: huîtres, œufs, poissons gras, légumes secs...



          37 - Je fais la sieste pour mieux mémoriser.  


     C'est ce que suggèrent des travaux allemands qui ont étudié la mémorisation d'informations avec ou sans sieste. Résultat sans appel: 40 minutes seulement de sommeil permettent de mémoriser 40% d'informations supplémentaires, des données durablement enregistrées et protégées dans une zone spécifique du cerveau.



          38 - Un environnement qui change.  


     À une certaine période de la vie, les ressources diminuent obligatoirement et autour de ce problème se greffe souvent avec beaucoup d'angoisse l'idée de dépendance. Pourtant on peut toujours se renseigner auprès d'une personne compétente pour connaître ses droits de pension (assistante sociale, médecin ou votre pharmacien).

    La qualité du logement est une nécessité pour vivre heureux. Un logement vétusté ou inadapté fait souvent le lit des difficultés de tous les jours. Autant des escaliers, une cuisine mal aménagée, une luminosité insuffisante ne sont pas remarquables lorsqu'on est en pleine possession de ses moyens. Autant avec l'âge, des pathologies comme une insuffisance cardiaque, une incapacité, rendent tout maintien à domicile difficile voire impossible. De nos jours, la longévité progressant, on ne vit plus les choses de la même manière: la famille est souvent éclatée, et on ne voit plus se côtoyer deux ou trois générations dans les grandes maisons familiales qui ont fait le bonheur de tous. L'espace occupé doit être adapté et sûr afin de limiter les efforts et les tâches d'entretien.

    Enfin, l'entourage affectif a changé: on perd de vue les parents ou amis avec qui on a souvent passé de bons moments, puis ceux avec qui on a fait sa carrière professionnelle. La solitude prend le pas sur la vie sociale. Par contre des tas d'as-sociations, de groupes de mémoire, de clubs seniors abordant tous les loisirs foisonnent dans les quartiers et les villages. Même à un grand âge, on peut se faire des amis !



          39 - Manger, boire: de bonnes habitudes à prendre.  


     L'alimentation est importante car la dénutrition touche 15% des seniors vivants à domicile et 50% vivants à l'hôpital. Cela aggrave de nombreuses pathologies et favorise la dépression, qui se remarque beaucoup moins chez les seniors. De même certains médicaments peuvent devenir toxiques si la posologie n'est pas adaptée en fonction d'une dénutrition (hypoalbuminémie). Ce n'est pas parce que l'on vieillit que l'on doit manger moins, même si les dépenses physiques sont moins importantes. Il faut aider le corps à se mettre en appétit par de petits exercices, en variant les repas, en rajoutant des épices et en mangeant plus souvent en de petites quantités. Un atout essentiel est celui d'une bonne dentition: ne pas hésiter à consulter un dentiste et à faire contrôler sa prothèse, peut être mal adaptée. Attention certaines molécules peuvent provoquer des gonflements des gencives.

    Souvent, après 50 ans, de petits problèmes de reflux gastro-oesophagiens interviennent avec des remontées acides. Il existe aujourd'hui des traitements tout a fait efficaces, qui pourront vous être recommandés par votre médecin ou votre pharmacien. En cas de constipation évitez les laxatifs irritants, demandez conseil à votre pharmacien. Essayez de prendre vos repas en bonne compagnie, d'épicer vos plats avec des aromates enrichis en légumes et fruits pour les fibres et de les prendre très régulièrement si possible 4 fois par jour, le dîner ne devant pas être pris trop tôt pour éviter un trop long jeûne nocturne. Bien sûr manger de tout !

    Quant à la boisson, sachant que le vieillissement fait perdre la sensation de soif, elle ne doit pas être oubliée, surtout en périodes estivales de canicule et même en hiver où l'on a tendance à surchauffer les appartements. L'eau peut être remplacée par des bouillons, de la tisane, du thé, jus de fruits, de l'eau aromatisée, gelée de fruits comme dessert (eau de fruits pris en gelée).



          40 - Retrouver un sommeil d'enfant.  


     Toute personne d'un certain âge n'est pas vouée à ne pas dormir et avoir des idées noires. Certes, avec les années, l'endormissement et le réveil se décalent et les rythmes se modifient. Ces pauses entre les phases de sommeil fatiguent et favorisent les assoupissements dans la journée, d'où une incidence sur les activités. Il y a quelques recettes simples pour favoriser un meilleur sommeil. S'exposer à la lumière du jour, ne pas se coucher trop tôt et se lever à la même heure, faire une seule sieste qui n'excède pas une heure, faire de l'exercice (une petite marche) qui favorise l'endormissement, éviter les repas lourds le soir et si le sommeil a des manques, lire, faire des mots croisés en attendant que le train du sommeil repasse.

    Car mauvais sommeil et anxiété vont souvent de pair: boule dans la gorge, oppression, battements de cœur, envies d'uriner, mènent à une consultation du médecin pour éliminer une cause organique. Quelquefois des médicaments viennent en aide mais une courte psychothérapie de soutien peut être aussi d'un réel secours pour remédier à cette anxiété.

    À cette situation s'ajoute parfois un problème d'incontinence qui a un retentissement psychologique sur la personne. Il faut en parler très rapidement au médecin car plus le problème est traité tôt, plus la guérison est envisageable. Un changement d'environnement, une perte de mobilité, une infection urinaire et certains médicaments agissant sur le système nerveux central peuvent être des facteurs déclenchants. Pour la nuit, des protections de plus en plus confortables, efficaces et discrètes assurent une hygiène parfaite. Le volume des boissons ne devant pas être réduit, on préférera reporter la majorité des prises de liquides sur la première partie de la journée.



          41 - Tout ce qui est bon pour le moral.  


     Un habitat adapté et facile, quelques amis, une hygiène de vie régulière et une activité physique, un suivi médical, des aides sociales et un sommeil retrouvé: le moral remonte et tout va mieux. Pour aider encore mieux notre organisme, des compléments alimentaires ont fait leur apparition.

    Des scientifiques ont observé à la surface du globe terrestre de grandes disparités de taux dedépression selon que les populations mangeaient du poisson ou non. L'EPA et la DHA deux acides gras poly insaturés de la série Oméga 3 sont présents dans la chair des poissons des mers froides et en faible quantité dans notre alimentation. Les acides gras Oméga 3 semblent concourir à notre bonne santé cardio-vasculaire et avoir une incidence bénéfique sur notre moral. Plusieurs graines renferment de l'acide alpha-linoléique: colza, soja, citrouille, noix, tandis que plusieurs poissons gras sauvages comme le saumon, le maquereau, la sardine ou le hareng apportent de l'acide éicopentaénoïque (EPA) ou de l'acide docosahexaénoîque (DHA), dérivés de l'acide linoléique.

    Pour obtenir 1,3 g d'Oméga 3, il faut consommer 2 ml d'huile de noix, 100 g de saumon, 200 g de thon blanc, 260 g de sardines. Mais les saumons ont une teneur en Oméga 3 très variable selon le lieu de pêche, l'espèce, leur nourriture, leur âge. Les compléments alimentaires à base d'Oméga 3 sont donc utiles et pratiques à condition qu'ils soient fiables et stables et leur origine garantie sans polluants. Il existe un procédé Epax qui débarrasse le poisson de tout polluant. Attention au surdosage, tout de même. Les doses conseillées sont de 1,6 g pour les femmes et 2 g pour les hommes. Au delà de 9 g, des troubles de la coagulation sanguine peuvent apparaître !



          42 - Pour être bien dans son âge.  


     Nous acceptons mal l'altération de notre image aussi, quelques petits efforts nous permettent de garder moral et fière apparence pour notre entourage, car ce résultat vaut bien quelques soins. Un conseil chez votre pharmacien vous permettra de récolter quelques traitements et conseils pour la toilette et l'entretien de la peau qui s'affine et s'assèche avec l'âge, car les glandes sébacées sont moins actives. Des crèmes vitaminées et nourrissantes apporteront souplesse et hydratation. Des crèmes spécifiques atténueront les petites taches brunes situées sur les parties du corps exposées au soleil. Quant aux cheveux, ils peuvent être embellis avec des shampoings doux et des crèmes et vous tiendrez compte de leur fragilité en espaçant permanentes et teintures. N'oubliez pas aussi que le tabac fait obstacle à la régénération des tissus et brouille le teint. Le soleil accélère le vieillissement cellulaire, alors n'en abusez pas même si ses rayons sont nécessaires à la synthèse de la vitamine D, nécessaire à la fixation du calcium.

    Le respect de ces conseils de prévention ne peut qu'aider à échapper à bon nombre d'affections qui viennent avec l'âge, mais la garantie de vieillir heureux se construit tout d'abord dans la tête. Il faut, comme à chaque étape de l'existence, savoir renoncer à certains bonheurs pour en apprécier d'autres et le rôle de l'entourage est essentiel à nos aînés pour y parvenir.



          43 - Mettez-le au rouge.  


     Première stratégie: prendre l'habitude de diminuer son apport énergétique au quotidien. En effet, l'excès calorique favorise l'obésité qui est un facteur de risque de très nombreux cancers, dont celui de la prostate. On lève aussi le pied sur les graisses saturées que l'on retrouve dans la charcuterie, les viandes rouges et les fromages, car elles participent à la fabrication de certaines substances responsables du développement des tumeurs. Les études montrent que, consommées en grande quantité, elles augmentent de deux à trois fois le risque de développer un cancer de la prostate... et d'en mourir au bout de cinq ans ! En revanche, place aux tomates - de préférence cuites - avec un peu d'huile, quelles que soient la forme (soupe, sauce, coulis...) et la variété. Elles contiennent du lycopène, un antioxydant très puissant qui a la capacité de s'accumuler dans la prostate, la protégeant ainsi d'un cancer.



          44 - Pas une semaine sans bouger.  


     Deuxième stratégie: faire du sport pour limiter ou diminuer son tour de taille. Eh oui ! la bedaine n'est pas qu'une affaire d'esthétique ! Elle est aussi impliquée dans les maladies cardio-vasculaires, le diabète et l'hypertrophie de la prostate. On a ainsi montré une relation entre tour de taille, taille de la prostate et troubles mictionnels. Au programme: des sports d'endurance comme le jogging, la marche, le vélo ou la natation, associés à des sports de résistance comme la musculation, le tennis...



          45 - L'amour et la fidélité aussi.  


     Dernière stratégie, qui ne pourra qu'emporter l'adhésion de ces messieurs: faire l'amour. C'est ce qui ressort de plusieurs études publiées dans des revues scientifiques faisant autorité. Elles démontrent que l'éjaculation reste protectrice même à un âge avancé et que la masturbation est tout aussi efficace. Enfin, argument de choc en faveur de la fidélité: les maladies sexuellement transmissibles multiplient par deux le risque de développer ce cancer.



          46 - Mangez en quantités suffisantes.  


     L'été, on a souvent moins d'appétit. Mais le corps, lui, a tout autant besoin pour bien fonctionner du « carburant » que lui apportent les aliments. La solution ? Mangez en petites quantités, mais plus souvent, et conservez un équilibre entre protéines, laitages, céréales, fruits et légumes.



          47 - Variez votre alimentation.  


     L'été est la saison des fruits et légumes frais, excellents pour votre santé... Et à des prix accessibles ! Profitez-en pour varier les saveurs et les plaisirs en composant de belles salades, agrémentées de riz, maïs, jambon, poulet... Et de succulentes tartes aux fruits rouges, bourrés d 'antioxydants et de vitamines !



          48 - Buvez avant d'avoir soif.  


     Chez les seniors, la sensation de soif a tendance à s'estomper, et le risque de déshydratation guette. Buvez avant d'avoir soif. Avec la hausse des températures, n'hésitez pas à boire beaucoup plus et plus souvent (sauf contre-indication médicale). Buvez frais, mais pas glacé. Évitez l'alcool, qui ne fait vraiment pas bon ménage avec la chaleur...



          49 - Faites du repas... une fête !  


     N'oubliez jamais qu'il n'y a rien de plus agréable que de partager un repas en famille ou entre amis. L'été, un déjeuner pris dehors tous ensemble - s'il ne fait pas trop chaud - sera le point d'orgue d'une belle journée, commencée sur un marché plein d'odeurs et de couleurs vives, et poursuivie dans la cuisine à préparer de quoi régaler vos invités.



          50 - Se lever du lit.  


     Au réveil, le corps est "à froid". Allongée, la colonne a récupéré 10% de sa hauteur, mais, en se levant, les disques intervertébraux se tassent de nouveau et les muscles doivent se remobiliser.


    Plier les jambes et rouler sur le côté (celui sans douleur). Sortir les pieds du lit, pousser sur les bras et s'asseoir naturellement.



          51 - Se baisser pour ramasser un objet.  


     Plier les jambes si la colonne n'est pas souple, ou se courber vers l'avant.


    En se redressant, dérouler le dos lentement, vertèbre après vertèbre, (comme s'il fallait les réempiler les unes sur les autres), pour éviter tout risque de déchirure.



          52 - Porter un sac lourd.  


     Porter la charge près de soi (plus on écarte le bras, plus c'est lourd).


    Diviser le poids en deux (si c'est possible) pour équilibrer. Ceci afin de ne pas risquer de contractures, ni, à terme, de rétractions musculaires sur le côté qui force.



          53 - Courir pour rattraper son petit-fils.  


     Courir à petites foulées et s'accroupir dès que l'on peut attraper l'enfant.

    Une fois à genoux, le relever dans les bras avec la force des jambes et des abdominaux.


    Éviter de se pencher en avant en le saisissant, car l'élan, ajouté au poids de l'enfant, fait une grosse pression sur le dos.



          54 - Conduire.  


     Régler son siège, à un angle de 115° entre le tronc et les cuisses afin d'être légèrement penché en arrière (90°= la verticale) pour que les dorsales et les lombaires soient bien appuyées contre le siège, la tête posée sur l'appui-tête.


    Pour les longs trajets, s'équiper d'accoudoirs: ils soulagent les trapèzes et aident les cervicales à se relâcher. Le régulateur de vitesse permet d'éviter le mouvement d'accélérateur de la jambe droite qui, à force, provoque des tensions et creuse les lombaires.



          55 - Travailler devant un ordinateur.  


     Trouver la bonne posture à la verticale: pieds à plat sur le sol, bouger d'une fesse à l'autre et d'avant en arrière pour être bien installé sur le bassin.

    Se lever toutes les heures pour éviter de créer des tensions.


    Se pencher de temps en temps, comme pour chercher quelque chose parterre; en remontant doucement, tirer sur les muscles.



          56 - Être debout dans le bus.  


     Pour ne pas désaxer le bassin, s'appuyer contre une paroi ou, si on est deux, dos à dos, les pieds bien posés, en légère fente, l'un devant l'autre.


    Si c'est impossible, coller puis décoller ses pieds avec des mouvements d'essuie-glace pour trouver le bon écart.



          57 - Faire ses courses.  


     Ne pas tirer son caddie (ou sa valise) derrière soi par une main, comme tout le monde le fait.


    Le pousser devant soi, les deux mains sur la barre (ce qui évite la rotation du buste "tiré" par le bras). La charge et le corps restent dans le même axe.



          58 - J'ai un tour de rein.  


     Symptômes: je ressens une douleur vive dans le bas du dos. Seuls, la position allongée et le repos me soulagent.

     Ce peut être quoi ? Une lombalgie aiguë commune, une lombalgie chronique (plus de 6 mois), de l'arthrose ou un lumbago.

     Quelle en est l'origine ? La lombalgie simple est souvent provoquée par un faux mouvement et guérit généralement en quelques jours. Elle devient chronique lorsque, à force de sollicitations, les disques perdent de leur épaisseur, ce qui est le cas pour l'arthrose. Cette pathologie provoque une usure plutôt liée au vieillissement (vers 70 ans, elle concernerait 75% des dos). Faute d'amortisseur, la colonne est plus raide; résultat, on a du mal à se baisser ou à enfiler ses vêtements. S'y ajoutent parfois des excroissances de l'os près des articulations (ostéophytes ou becs de perroquet). ~» Je fais quoi ? Je consulte pour traiter la douleur. Afin d'éviter l'ankylose, j'essaie de bouger, sans faire d'efforts intenses. Je donne priorité à la marche (rapide ou non), au vélo ou à la natation.



          59 - Je suis totalement "bloqué".  


     Symptômes: j'ai comme une ceinture de plomb au niveau des lombaires. La douleur est intense. Une seule position ne me fait pas souffrir: m'incliner vers l'avant ou sur le côté.

     Ce peut être quoi ? Un lumbago.

     Quelle en est l'origine ? C'est la conséquence d'un effort mal contrôlé, d'un faux mouvement ou parfois même... d'un éternuement !

     Je fais quoi ? Je prends les antalgiques et les myorelaxants que me prescrit le médecin. Je me remobilise progressivement. Une fois guéri, je fais 10 minutes de gym douce et une bonne marche de 40 minutes par jour.



          60 - Je ressens un pincement jusque dans la jambe.  


     Symptômes: Symptôme: une vive douleur part des lombaires et irradie dans la jambe. Je ne peux pas me pencher en avant et ne sup-porte plus de rester assis.

     Ce peut être quoi ? Une lomboradiculalgie (douleur lombaire qui va suivre le nerf sciatique ou le nerf crural). On peut la ressentir derrière la cuisse (sciatique) ou devant (cruralgie ou fémoralgie). Radio ou scanner confirment le diagnostic.

     Quelle en est l'origine ? Elle peut être due à une hernie discale, faire suite à un lumbago ou révéler une arthrose. Conséquence de l'usure ou de mauvaises postures à répétition, les disques qui relient les vertèbres se sont abîmés, n'amortissent plus les mouvements et la colonne vertébrale a perdu en mobilité. Parfois, le noyau du disque gélatineux qui permet l'articulation entre les vertèbres est sorti de son logement et peut comprimer une racine nerveuse (hernie).

     Je fais quoi ? Je prends les antalgiques prescrits par le médecin et je me mets au repos. Je reprends une activité dès que la douleur s'est apaisée.



          61 - J'ai mal au cou.  


     Symptômes: je ne peux pas tourner la tête. J'ai la sensation d'avoir le cou pris dans un étau.

     Ce peut être quoi ? Un torticolis (l'équivalent d'un lumbago au niveau du cou), une arthrose (après 40 ans, une personne sur deux en souffre) ou, plus rarement, une névralgie cervico-brachiale (le nerf est comprimé et la douleur descend dans le bras).

     Quelle en est l'origine ? Toute tension due à une mauvaise position (en voiture, dans un lit trop mou, lors d'un après-midi de jardinage...) peut générer des contractures musculaires. Si je souffre d'arthrose, il est normal de me sentir temporairement "rouillé" le matin.

     Je fais quoi ? Je dois faire attention à ne pas rester trop longtemps courbé sur une tâche, à ne pas me coucher sur le ventre et à éviter de m'asseoir près d'un climatiseur. Si je pratique une activité qui oblige à pencher la tête, je pense à me redresser environ toutes les heures et j'adopte un collier souple en mousse Cl (de 10 à 15 € en pharmacie, pris en charge par l'Assurance maladie, sur prescription). Sinon, je fais régulièrement travailler cette zone en effectuant des petits mouvements: je penche ma tête sur le côté, alternativement à droite et gauche.



          62 - Je souffre énormément depuis que je suis tombée.  


     Symptômes: j'ai une douleur dans le dos qui est survenue après une chute pourtant sans gravité.

     Ce peut être quoi ? Une fracture de vertèbre liée à l'ostéoporose (âge moyen: 67 ans), car l'os devient poreux et moins résistant.

     Quelle en est l'origine ? Une chute ou éventuellement un petit effort.

     Je fais quoi ? Je vois mon médecin qui me prescrira une ostéodensitométrie pour mesurer ma densité osseuse. En dehors des éventuels médicaments, je dois me conformer à une alimentation riche en calcium et en vitamine D et m'entraîner à marcher régulièrement au soleil en dehors des heures trop chaudes.



          63 - J'en ai plein le dos.  


     Symptômes: à chaque contrariété, mon dos me fait systématiquement souffrir.

     Ce peut être quoi ? Le dos peut être la "zone de faiblesse" (cela peut être le cas de migraines, d'infections urinaires, etc.) des personnes stressées. Pour les acupuncteurs, l'anxiété génère plutôt des lombalgies (la peur correspond aux reins) et les douleurs cervicales manifes-tent les soucis que l'on garde pour soi (retenue/cou).

     Quelle en est l'origine ? Le stress joue surtout sur le dos lorsque l'on se sent dévalorisé.

     Je fais quoi ? Je tente de "reprendre ma place", de me réaliser d'une façon ou d'une autre, en tout cas de sortir de l'ombre. Sur le plan physique, un cours de gym douce par semaine et 40 minutes de marche quotidienne m'aideront.



          64 - Le médecin généraliste.  


     Son rôle: diagnostiquer le problème, commencer le traitement et orienter éventuellement vers un spécialiste.

     Son protocole: à partir d'un questionnaire, le médecin détermine l'intensité (diffuse ou aiguë) et la chronicité (persistante ou fugace) de la douleur. Il pratique un examen clinique pour en déterminer l'origine: psychologique (stress, dépression, fatigue...), mécanique (répétition d'un mauvais mouvement ou faux mouvement), arthrose ou symptôme d'une maladie (cancer, problème de reins, d'estomac. ..). À la première consultation, il prescrit souvent des anti-inflammatoires pour faire passer la crise.

     Son meilleur conseil: "À ceux qui souffrent de lombalgies, je recommande de bien s'échauffer, surtout par temps froid, avant de porter de lourdes charges. Dans les cas d'arthrose, il est essentiel de mieux utiliser son corps fans la gestuelle quotidienne (pour s'asseoir, ramasser un objet) avec des exercices de gymnastique type Mézières ou Feldenkrais", explique un médecindecin généraliste.



          65 - Le médecin rhumatologue.  


     Son rôle: soulager les douleurs de dos dues aux maladies dégénératives et rééduquer médicalement les capacités fonctionnelles motrices.

     Son protocole: sa mission prioritaire est d'identifier la localisation et l'origine de la douleur afin de déterminer si elle est d'ordre mécanique (95% des cas) ou pas. En effet, certaines douleurs sont dites "piège", car elles n'ont pas pour origine la colonne vertébrale mais le rein, le pancréas ou l'estomac. Le diagnostic posé, il soulage le patient avec des anti-inflammatoires ou analgésiques. Si la douleur est chronique, il peut la traiter avec des antidépresseurs même en absence de fond dépressif.

     Son meilleur conseil: "Une fois que j'ai pratiqué des infiltrations locales et superficielles à visée antalgique pour endiguer la phase aiguë, j'engage mes patients à se remettre à bouger en douceur entre les mains d'un kiné et dans leur vie quotidienne. La sédentarité est néfaste après cette phase aiguë: il faut aider le corps à retrouver sa souplesse et une bonne masse musculaire", préconise un rhumatologue.



          66 - L'ostéopathe.  


     Son rôle: soulager et lever les blocages qui entravent la mobilité du dos.

     Son protocole: à partir d'une manipulation douce du corps, d'une palpation de toute la colonne, d'étirements, de pressions énergétiques ou relaxantes, l'ostéopathe s'applique à replacer la structure osseuse dans le bon positionnement, n vérifie si la région douloureuse est le site primaire ou secondaire du blocage. Une séance dure de 45 minutes à une heure et n'est pas remboursée par la Sécurité sociale (sauf si l'ostéopathe est médecin).

     Son meilleur conseil: "Beaucoup de problèmes seraient évités si les patients adaptaient leurs efforts à leurs compétences physiques. Enfin, lorsque l'on choisit la résolution ostéopathique, préférer consulter un médecin ostéopathe qui aura un diagnostic médical et des solutions thérapeutiques élaborées étape par étape", affirme un médecin ostéopathe.



          67 - Le kinésithérapeute.  


     Son rôle: soulager, rectifier les déséquilibres vertébraux et éduquer.

     Son protocole: le kinésithérapeute effectue des consultations médicales remboursées par la Sécurité sociale. Ses clients lui sont, la plupart du temps, recommandés par un médecin pour un suivi sur une dizaine de séances de 10 à 15 minutes. Pour soulager la douleur, il privilégie les massages relaxants ou les enveloppements à base de boue. Pour rétablir les capacités fonctionnelles, corriger les déséquilibres vertébraux, il fait pratiquer des exercices de gym, avec ou sans machine, ou encore de l'électrostimulation, si la mobilité est réduite.

     Son meilleur conseil: "La sédentarité est la pire des conditions pour le dos. Pour avoir une colonne vertébrale saine, il faut la protéger et la soutenir par des muscles bien toniques et assurer son bon alignement par des mouvements ni trop brusques ni trop saccadés. Un poids déforme permet de diminuer la charge qu'il a à supporter", indique un kinésithérapeute.



          68 - Le Chiropracteur.  


     Son rôle: ajuster un dérangement de la mécanique des vertèbres pour rétablir un flux nerveux optimal.

     Son protocole: le chiropracteur a recours à des ajustements (qui font dire à certains qu'il "fait craquer") sur les différentes parties du corps, et notamment au niveau de la colonne vertébrale. Son objectif est de retrouver le bon alignement entre deux vertèbres adjacentes mal placées pour que flux nerveux circule bien. S'il est moins bien innervé, le nerf affaibli provoque des douleurs, des brûlures ou des engourdissements.

     Son meilleur conseil: "Une vie saine et exempte de maux de dos passe systématiquement par le mouvement. Pratiquez une activité physique qui correspond à vos compétences et faites des exercices, aussi bien de tonification que d'étirement", explique un chiropracteur.



          69 - Mal au dos.  


     Faire des pressions de la pulpe du majeur sur le trajet de la ride du lion, à partir du milieu du front jusqu'au milieu des sourcils.




          70 - Douleurs lombaires.  


     Faire des pressions de la pulpe de l'index du milieu du front jusqu'à la racine des cheveux.




          71 - Inflammation.  


     Stimuler les points situés au-dessus des narines de part et d'autre du nez. Alternative frictionner de haut en bas toute la zone le long des ailes du nez.




          72 - Tensions de la nuque.  


     Stimuler le point situé à mi-chemin entre la base de l'auriculaire et la première ligne de la paume, sur le côté.




          73 - Gênes au coccyx.  


     Stimuler le point qui se trouve sous la pointe du nez, entre les bords avant des narines.




          74 - J'oublie ma fibre écolo.  


     N'en déplaise aux amateurs de naturel, coton et laine sont dépassés ! Contre le froid, mieux vaut superposer plusieurs vêtements fins, idéalement en polyester ou en polyamide, qui retiennent des couches d'air isolantes entre eux et que l'on « épluche » selon les besoins. Si les vêtements de sport sont fabriqués aujourd'hui dans ces matières, ce n'est pas un hasard ! Les textiles modernes isolent du vent et de la pluie, tout en conservant la chaleur et en évacuant la transpiration. Une marque fait même mieux: sa collection Breath Thermo (sous-vêtements, accessoires...) absorbe l'humidité dégagée par le corps et la transforme en chaleur. A la clé, jusqu'à 2°C de plus l'hiver !



          75 - Je prévois un surmatelas.  


     Ceux qui n'y ont pas eu recours pour affronter la chaleur (modeste) de l'été peuvent encore l'acquérir afin d'éviter les draps glacés. Il permet en effet de régler au degré près matelas, couette et oreiller. Frais l'été, il se fait cocooning en hiver, l'eau circulant dans ses tubulures pouvant varier de 18 à 48°C. Ainsi, on gardera la chambre à 18°C, l'idéal pour la santé.



          76 - Je me mets au yoga bikram.  


     Parce que le froid contracte les muscles qui tirent sur les articulations, occasionnant nombre de douleurs (torticolis, par exemple), c'est le bon moment pour découvrir le bikram. Si, comme tout yoga, il associe des postures (asanas) et des exercices de respiration qui stimulent le corps dans sa globalité, il jouit d'un gros avantage en cette saison: celui de se pratiquer dans une pièce chauffée à 40°C. Ce travail en pleine étuve facilite un étirement profond du corps et une élimination plus rapide des toxines. Mais attention, cardiaques, s'abstenir ! Autre élément à prendre en compte: avec 40% d'humidité, on transpire un maximum. A prévoir, donc: une tenue légère (débardeur, short), une serviette et une bouteille d'eau. Des cours se développent, renseignement sur yogabikram.org.



          77 - J'abuse du petit galanga.  


     Cette plante asiatique possède un rhizome qui rappelle celui du gingembre, avec une saveur plus citronnée. La médecine chinoise l'utilise depuis toujours, car elle « réchauffe le corps », possède des pouvoirs énergisants et combat notamment la diarrhée due au froid. On peut se procurer du galanga frais dans les épiceries asiatiques ou en vrac, en pharmacies, pour se préparer des tisanes (de 0,5 à 1 gramme pour une tasse). Ou simplement en poudre dans les rayons épices bien fournis, pour parfumer nos currys, poissons, volailles ou salades...



          78 - Je me couvre la tête et j'enfile mon cache-nez.  


     A nos bonnets ! En effet, 30% de la déperdition de chaleur se fait par la tête. Quant à l'écharpe devant le nez, elle évite de respirer un air trop froid qui empêche la muqueuse nasale déjouer son rôle de barrière antimicrobes. Ces accessoires sont indispensables, a fortiori en cas de problèmes respiratoires chroniques ou d'hypertension. En effet, un sujet exposé deux minutes, tête nue, à une température de 4°C peut voir sa pression artérielle passer de 12/8 à 17/11, sous l'effet vasoconstricteur du froid. Le cholestérol grimpant aussi, tout comme le taux sanguin de fibrinogène (protéine impliquée dans la formation de caillots), les personnes au cœur fragile doivent veiller à bien s'équiper.



          79 - Je m'offre un pack douillet.  


     Le coffret « Ma petite bouillotte » contient un livret avec des conseils pour se dorloter chez soi et une minibouillotte pour se réchauffer, soulager ses tensions musculaires et ses maux de ventre.



          80 - J'adopte chaufferettes et chaussettes high-tech.  


     Pour éviter les pieds et les mains gelés en hiver, il existe aujourd'hui de petites chaufferettes. Une fois sorties de leur emballage, elles diffusent de la chaleur en quelques minutes au contact de l'air. On les glisse alors dans une poche, un gant ou une chaussure où elles agiront durant douze heures. Des équipes de ski les ont adoptées. Autres solutions pour les petons glacés: des mi-chaussettes microencapsulées, dont le jersey thermorégulateur résiste à cent lavages. Ou ces chaussettes dont les fibres renferment des biocéramiques qui massent naturellement les pieds et émettent, au contact de la peau, des infrarouges qui la réchauffent. Si on a la peau fragile, on peut aussi tester ce baume anti-pieds froids, qui hydrate en même temps. Enfin, une marque innove avec des bottes (mais aussi des vestes et des gants) à chauffage intégré, à régler sur simple pression du doigt.



          81 - Je découvre l'Idogo.  


     Inventé en Allemagne, ce dérivé du qi gong se pratique avec un bâton qui facilite les mouvements et accroît encore son effet vitalisant grâce à l'acupression exercée sur la paume des mains. Les bienfaits sont immédiats: redressement de la posture, amélioration de la souplesse et de l'équilibre, évacuation du stress, augmentation de la capacité respiratoire et, surtout, regain d'énergie. « Des sportifs aux seniors, en passant par les asthmatiques ou les personnes en rééducation, l'Idogo s'adresse à tous. Le bâton s'utilise même pour pratiquer des automassages, c'est dire ! » renseignement sur idogo-france.com.



          82 - Je me dope à la schisandra.  


     On connaît l'importance d'une flore en bon état pour résister aux infections, les trois quarts de nos cellules immunitaires se trouvant dans l'intestin. Ce nouveau complément alimentaire a été élaboré pour nous donner, en prime, la pêche tout l'hiver. Son secret ? Outre ses douze vitamines et sept minéraux, il associe aux trois souches de probiotiques une liane chinoise pour chasser la fatigue, ainsi que du ginseng et de la coenzyme QlO stimulants. A raison d'un comprimé le matin avec un verre d'eau.



          83 - Je me mitonne une soupe coup de fouet.  


     Dès que l'automne s'installe, rien de tel en effet qu'une bonne soupe purifiante et survitaminée pour nous donner du punch. La recette idéale: 1 kg de carottes, 2 cm de gingembre frais, 1 orange bio, 1 cuillère à café de cumin en poudre, 1 branche de romarin, du sel et du poivre. Grattez les carottes, coupez-les en tronçons, rincez-les puis plongez-les dans une grande casserole d'eau bouillante salée avec le romarin effeuillé. Couvrez et laissez cuire vingt minutes à feu moyen. Pendant ce temps, rincez et pressez l'orange, râpez le zeste, ainsi que le gingembre pelé. Ajoutez-les dans la casserole, de même que le cumin. Salez, poivrez et poursuivez la cuisson encore dix minutes, puis mixez pour obtenir une consistance crémeuse. Une recette qui conjugue plaisir et efficacité, à mettre régulièrement au menu.



          84 - Je me convertis au vinaigre himalayen.  


     Le tarbu est un petit arbre sauvage du nord de l'Inde, qui pousse à plus de 4000 mètres d'altitude. De ses fruits on extrait un jus extrêmement riche en vitamines (A, C, E, K et provitamine A), qui stimule, fortifie l'organisme, ralentit le vieillissement et aide à digérer les excès alimentaires. Pour profiter de ses bienfaits, consommez-en une cuillère rase par jour, que ce soit dans une salade, en remplacement du vinaigre, ou en touche acidulée dans les recettes.



          85 - Je pratique une sieste flash.  


     Cette petite pause en cours de journée est tout sauf du temps perdu ! Comme le montrent des études récentes, elle permet, d'une part, de regagner en concentration et en énergie, et diminue, d'autre part, les risques de diabète, d'infection, d'hypertension, de troubles de l'humeur, baissant de près d'un tiers la mortalité cardio-vasculaire. Encore faut-il connaître les règles élémentaires d'une « bonne sieste ».

    Elle intervient idéalement entre 13 h et 15 h. « Si on a envie de dormir après le déjeuner, ce n'est pas qu'une question de digestion. En effet, notre organisme est physiologiquement programmé pour se reposer à ce moment ».

    Il n'est pas obligatoire de s'allonger dans le noir. On peut tout aussi bien s'installer sur un canapé, dans un bon fauteuil ou simplement poser la tête quelques instants sur son bureau.

    Dormir n'est pas indispensable. Se relaxer, « débrancher » et somnoler suffisent à recharger les batteries.

    Programmer une sonnerie au bout de vingt minutes est conseillé. Si on est en dette de sommeil, on risque de s'endormir vraiment. Or un somme plus long nous plongerait dans un sommeil profond, duquel on risque d'émerger vaseux. Il pourrait en outre perturber le bon déroulement de la nuit suivante.



          86 - Je m'abonne à l'e-coaching.  


     Améliorer son endurance, son bien-être, sa silhouette: le coach en ligne n'a pas son pareil pour nous aider à retrouver du tonus. Après une analyse de notre condition physique et de notre alimentation, il nous compose un programme d'entraînement personnalisé à base de fiches et de vidéos. Il ne reste plus qu'a, faire preuve d'un peu de volonté !



          87 - Je me dépayse.  


     Rien de plus efficace que de petites coupures régulières pour recharger ses batteries... Une suggestion: aller se faire fouetter par l'air vivifiant du Cotentin et retrouver son âme d'enfant sur ses plages de sable blond avec le séjour « pêche à pied » proposé par un hôtel à Barneville-Carteret.



          88 - Je ne zappe pas le poivre.  


     Si le curcuma fait figure de panacée depuis quelques années, les épiées plus classiques possèdent aussi d'intéressantes propriétés antioxydantes et anti-infectieuses. Ainsi, le poivre aide non seulement l'organisme à digérer et à éliminer, mais se révèle aussi précieux face aux rhumes, bronchites et autres laryngites hivernales. Noir, blanc, gris ou rosé, il lutte contre la fièvre et facilite l'élimination des mucosités. Seules contre-indications: souffrir d'un ulcère à l'estomac ou d'une crise d'hémorroïdes.



          89 - Je parie sur la rose musquée.  


     On connaît ses vertus régénérantes pour la peau, mais cet églantier sauvage peut aussi être utilisé pour prévenir et soigner le syndrome grippal, grâce à sa teneur très élevée en vitamine C (1800 mg pour 100 g). Une gamme propose désormais une tisane qui rechargera également nos réserves en magnésium, dont les fruits de la rosé musquée sont bien pourvus.



          90 - Je fais 5 000 pas par jour.  


     Une étude de novembre 2010 l'a encore démontré: l'exercice physique diminue le nombre d'infections respiratoires de l'hiver et les rend moins sévères. Sans compter son effet protecteur vis-à-vis d'affections plus graves comme les maladies cardio-vasculaires et le cancer. Si vous avez du mal à caser des séances de sport dans vos journées, pas de panique. Vous pouvez vous dépenser en marchant, à raison de 5 000 pas par jour au minimum. Pour savoir si vous atteignez l'objectif, équipez-vous, dès le saut du lit, d'un podomètre qui se clippe à la ceinture. Si vous êtes loin du compte, celui-ci vous permettra de vous améliorer de façon ludique et mesurera les progrès réalisés en descendant du bus une station plus tôt ou en promenant les enfants plus longtemps. Un bon stimulant !



          91 - Je m'assure 15 microgrammes de vitamine D par jour.  


     Le corps fabriquant l'essentiel de cette vitamine sous l'effet du soleil, nous sommes nombreux à en manquer au cœur de l'hiver, alors qu'elle participe à nos défenses anti-infectieuses et à notre vitalité. Bonne nouvelle, les huiles Isio 4, élaborées pour protéger le cœur, ont revu leur formule de façon à ce que deux cuillerées à soupe par jour couvrent la quasi-totalité de nos besoins en vitamine D. Une aubaine pour tous ceux qui mangent trop peu de poisson, l'aliment qui en est le plus riche.



          92 - Je mise sur le zinc.  


     Ce n'est pas un hasard si les experts américains le préconisent en cas d'épidémie de grippe H1N1 ! Ce minéral stimule nos globules blancs et diminue la capacité de reproduction des virus. Une étude menée en juin 2010, effectuée contre placebo, a prouvé qu'une supplémentation préventive de quatre mois diminue le nombre d'épisodes infectieux hivernaux chez les enfants. Pour atteindre les 12 mg quotidiens, il faudrait manger souvent des huîtres (70 mg pour 100 g) et autres fruits de mer, ainsi que de la viande rouge. Mais, pour la majorité d'entre nous, les compléments alimentaires sont plus facilement disponibles.



          93 - Je carbure aux huiles essentielles.  


     Leur action bactéricide, antiseptique et antivirale a été largement prouvée. Une marque d'aromathérapie lance un nouveau coffret « hiver » regroupant des huiles essentielles bio de niaouli, de citron et d'eucalyptus. En cas de syndrome grippal: trois gouttes de niaouli et d'eucalyptus en Motion sur le thorax, trois fois par jour pendant sept jours. Contre les maux de gorge: une goutte de citron et une de niaouli dans une cuillère à café de miel trois fois par jour. Rappelons que ces actifs très puissants sont à doser avec parcimonie et à tenir hors de portée des enfants.



          94 - J'utilise l'échinacée "in situ".  


     La découverte des propriétés immunostimulantes de cette plante ne date pas d'hier. Mais un expert américain en plantes médicinales apporte une précision utile à ceux qui voudraient l'utiliser pour combattre les infections hivernales (rhumes, angines, pharyngites...). Il vaut mieux la prendre sous forme de gouttes ou de comprimés à laisser dissoudre dans la bouche. En effet, les essais prouvent que le contact direct avec les muqueuses lui assure une action nettement plus efficace que sous forme de comprimés.



          95 - Je bois rouge.  


     A entendre vanter les vertus des crucifères, on en oublie que la betterave rouge crue recèle aussi minéraux, vitamines et oligoéléments (magnésium, calcium, fer, potassium, vitamines A et C. biotine et acide folique). Pour bénéficier rapidement de ses bienfaits, passez-la à la centrifugeuse, après l'avoir pelée et coupée en morceaux. Le jus obtenu est bon pour le foie, la vésicule et le système cardio-vasculaire, mais c'est surtout un puissant allié contre les infections.



          96 - Je ne quitte plus mon agenda bien-être.  


     Empli de conseils pour méditer, se masser, jardiner, contempler, oser, il se consulte sans retenue pour vivre à fond chaque journée. Et aussi calmer le jeu si notre planning tend à s'emballer.



          97 - Je teste ma cohérence cardiaque.  


     Si notre cœur peut s'emballer sous le coup d'une émotion, l'inverse aussi est vrai: il peut s'apaiser pour peu qu'on lui en offre la possibilité. Une perspective intéressante, car calmer le rythme cardiaque entraîne détente et bien-être. Pour y parvenir, c'est facile: il suffit d'amplifier sa respiration. Des programmes de cohérence cardiaque permettent de visualiser sur ordinateur la courbe du cœur, ainsi que celle de la respiration, afin de ralentir et d'harmoniser les deux. De nombreuses études ont prouvé que trois minutes par jour suffisent à réguler le système nerveux et à diminuer la tension artérielle.



          98 - Je croque 20 g d'amandes chaque jour.  


     Les fruits à coque sont les amis de notre système nerveux, notamment l'amande. Pourquoi ? Cest la plus riche en magnésium et en tryptophane, un acide aminé précurseur de sérotonine, l'hormone du bien-être. Sachant que le magnésium aide à lutter contre le stress; que près d'un quart des femmes en manquent et que 20 g d'amandes (une poignée) apportent 50 mg de magnésium, soit environ 15 % des apports journaliers recommandés... le remède est tout trouvé ! Dernier atout: de récentes études confirment que leur consommation quotidienne aide à lutter contre le diabète de type 2 et à réduire le « mauvais » cholestérol.



          99 - J'investis dans un super oreiller.  


     Rien de pire pour nos nerfs qu'un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, sans compter qu'il entame nos défenses immunitaires. Or, si l'on sait que l'on doit changer de literie au moins tous les dix ans, on oublie en général qu'un bon oreiller est tout aussi primordial.

    Premier impératif: Le renouveler tous les deux ans car, au bout de ce laps de temps, 10% de son poids est constitué d'acariens. A moins d'opter pour les nouveaux venus à base de flocons en latex naturel, dans lequel les acariens se multiplient beaucoup plus difficilement, comme l'a montré une étude préalable de l'Institut Pasteur.

    Deuxième règle: Renoncer aux superpositions ou au duo oreiller-traversin, surtout si l'on souffre du dos et des cervicales. Notre colonne vertébrale doit être dans la même position à plat que quand on se tient debout: tête et cou alignés. Une bonne raison pour tester les modèles « ergonomiques » qui comblent juste le creux de la nuque, décontractant les muscles et favorisant la circulation sanguine. Autre recours pour ceux qui ont du mal à s'y habituer, les oreillers « à mémoire de forme ».



          100 - Je m'allonge sur un tapis suédois.  


     Ce petit matelas reprend le principe des picots pour masser et soulager les contractures du cou, des épaules et du dos. Il est aussi simple qu'efficace: quinze minutes par jour suffisent pour se détendre et chasser le stress.



          101 - J'essaie le griffonia.  


     Une marque a conçu un mélange qui en contient pour lutter contre le stress, les sensations d'angoisse et le mauvais sommeil qui l'accompagnent souvent. Cette plante africaine agit directement sur le taux de sérotonine, qui joue un rôle essentiel dans la régulation de l'humeur, de l'appétit et du sommeil. Pour une meilleure synergie, le complément alimentaire y associe du basilic sacré, qui procure détente et sérénité. Pour une efficacité optimale, prendre un comprimé le matin et deux le soir.



          102 - Je noue un pacte avec les algues.  


     Elles concentrent protéines et nutriments du milieu marin, ce qui leur confère une valeur nutritionnelle exceptionnelle. Elles permettent ainsi d'enrichir notre alimentation en fer, iode, calcium, vitamines et antioxydants (zinc, sélénium). Mais elles contiennent aussi des oméga 3, indispensables pour protéger le cœur, lutter contre l'inflammation et doper le moral. Un tartare d'algues étalé sur du pain, des haricots de mer en guise de légumes, des paillettes séchées à saupoudrer sur le riz, le poisson ou les crudités, quoi de plus facile ? Et rassasiant en plus, bien qu'elles soient très peu caloriques ! Dulses, laminaires ou wakamés sauront ainsi vous séduire (idées de recettes sur bord-a-bord.fr). Et si, décidément, leur goût vous déplaît, il reste une option: la spiruline en comprimés. Selon un médecin, l'idéal est de trouver des comprimés dosés à 850 ou à 1000 mg. A défaut, il faut en avaler de six à dix par jour, la spiruline dévoilant tous ses bienfaits entre 3 et 5 g quotidiens. Autre exigence: pour préserver ses qualités, elle doit être bien protégée de l'air et de la lumière.



          103 - J'opte pour la danse africaine.  


     Rien de tel pour se défouler que se déchaîner au rythme des percussions ! Enchaînements rapides, frappes des pieds et des mains, sauts, cris libérateurs... on renoue avec notre part la plus instinctive et la pins débridée, tout en développant nos muscles et notre endurance. Des cours s'ouvrent partout en France.



          104 - Moins d'accidents vasculaires cérébraux.  


     Autres résultats encourageants, ceux d'une étude parue dans la revue Stroke de l'American Heart Association portant sur une cohorte de Danoises suivies pendant plus de dix ans. Les chercheurs se sont aperçus que les femmes qui consommaient une tasse de café par jour avaient 25% de risque d'accident vasculaire cérébral en moins par rapport aux non-consommatrices. Pour une directrice de recherche Inserm à la faculté de médecine de Strasbourg, plusieurs facteurs peuvent expliquer ces mécanismes protecteurs: en effet, le café contient de très nombreuses molécules dont l'effet antioxydant, permet de limiter l'inflammation au niveau cérébral et de protéger la structure des vaisseaux. Tandis que la caféine aide, de son côté, à réguler la circulation cérébrale. L'association de ces deux effets expliquerait la diminution du risque d'accident vasculaire cérébral.



          105 - Une meilleure mémoire.  


     Il a par ailleurs été démontré que le café pouvait aider les femmes à limiter le risque de déclin cognitif lié à l'âge (perte de nos capacités de concentration, de reconnaissance et de mémorisation) et celui d'apparition de la maladie de Parkinson. Reste la question de la quantité... Pour la directrice de recherche, deux ou trois tasses par jour sont suffisantes pour bénéficier de ces effets protecteurs, sans avoir à craindre d'impact délétère.



          106 - Pratique, mais pas innocent...  


     Rappelons qu'il s'agit d'un sucre naturellement présent dans certains aliments comme les fruits et le miel, que l'on peut aussi obtenir en hydrolysant l'amidon du mais. Après avoir été soumis à des processus enzyma-tiques, le sirop qui en résulte, composé à 45% de glucose et à 55 de fructose, possède un pouvoir sucrant identique à celui du saccharose, mais ses propriétés technologiques sont plus intéressantes pour les industriels. C'est pourquoi il est utilisé pour sucrer les sodas, ainsi que de nombreux aliments (glaces, biscuits, gâteaux, yaourts, crèmes dessert...) On peut facilement le repérer dans la liste des ingrédients sous le nom de sirop de fructose-glucose, de sirop de glucose-fructose ou d'iso-glucose. Pour les scientifiques américains, ce sucre cumule les mauvaises notes: il est moins rassasiant que les autres, ce qui peut entraîner une surconsommation, et contribue au stockage des graisses, ce qui augmente les risques d'obésité, de maladies cardio-vasculaires, de diabète et de cancer. Enfin, toujours selon les auteurs, « ses effets sur le foie seraient similaires à ceux de l'alcool ». Explication: le fructose favoriserait, au niveau du foie, d'une part l'inflammation, d'autre part la synthèse des lipides, donc la concentration des graisses.



          107 - On ne touche pas aux fruits !  


     Mais attention ! pas question de diminuer notre ration quotidienne de fruits... En effet, plus on en mange, moins on consomme de produits industriels sucrés, qui présentent en général le désavantage d'être aussi gras et salés. En outre, les fruits nous apportent des micro-nutriments essentiels comme les vitamines antioxydantes, qui nous protègent justement des maladies précitées. Autre raison pour ne pas les bouder ? Leurs fibres ralentissent l'absorption des sucres, limitant ainsi l'augmentation de la glycémie (taux de sucre dans le sang); enfin, ils nous apportent seulement 30g de fructose en moyenne chaque jour au lieu des 150g fournis par les produits industriels.



          108 - Premier recours: les phytohormones.  


     On appelle ainsi les substances d'origine végétale dont l'activité « mime » l'action des hormones produites par les ovaires. Les plus connues sont les phytœstrogènes du soja. Ce sont également les mieux étudiées depuis que, dans les années 60, on a constaté que les femmes asiatiques, grandes consommatrices de soja, souffraient beaucoup moins que les Occidentales de bouffées de chaleur, d'ostéoporose, de cancer du sein et de maladies cardio-vasculaires. Depuis, les enquêtes, très hétérogènes, n'ont pas réussi à prouver formellement les vertus des deux isofla-vones contenues dans le soja: la génistéine et la daidzéine (elles sont présentes dans le tofu, la farine et le lait de soja, mais pas dans les germes que l'on consomme dans les restaurants chinois). Malgré tout, la North American Ménopause Society considère leur intérêt comme démontré face aux bouffées de chaleur. Leur action est moins spectaculaire que celle du THM, mais il semble qu'elles réduisent au moins les crises de moitié pour une femme sur deux.
    Pourquoi pas pour toutes ? D'abord, la qualité des compléments alimentaires est très inégale et, les concentrations variant énormément de l'un à l'autre, il faut vérifier que l'on absorbe bien une dose suffisante (de 50 à 75 mg au maximum par jour, répartis entre matin et soir). Ensuite, il ne faut pas se décourager trop vite: l'effet commence à se faire sentir au bout de quinze jours et parvient à son maximum de deux à quatre mois après le début du traitement. Enfin, sous l'influence de la flore bactérienne du côlon, la daidzéine se transforme en équol, une molécule beaucoup plus active. Mais seul un tiers des Occidentales possède une flore intestinale capable d'effectuer cette transformation (contre 60% en Asie). « Les probiotiques ne changent rien à cette donnée d'ordre génétique, précise une gynécologue et phytothérapeute. Cependant, les isoflavones vont être plus ou moins bien assimilées selon l'état de notre muqueuse intestinale. C'est pourquoi je conseille de les accompagner systématiquement par un régime riche en fibres et par la prise de probiotiques, mais aussi de prébiotiques, leur carburant. »



          109 - Bouffées de chaleur: il n'y a pas que le soja.  


     Si les résultats des isoflavones restent décevants pour certaines, tout n'est pas perdu pour autant. « Plus de trois cents plantes sont reconnues comme oestrogène-mimétiques, dont une quinzaine est à notre disposition pour un usage thérapeutique: la sauge, l'actée à grappes (ou Cimicifuga racemosa), le houblon, le trèfle rouge, le lien, le kudzu, etc. » Soucieuse de recréer au plus près la production naturelle du corps, la gynécologue phytothérapeute commence néanmoins par utiliser, pour nous délivrer des bouffées de chaleur de la préménopause, gattilier, alchémille, achillée millefeuille ou mélisse (par exemple Prépause, à base entre autres de gattilier et d'alchémille).
    La raison ? Leurs phytohormones copient la progestérone, permettant d'équilibrer l'excès d'œstrogènes qui caractérise cette période. De même, une fois la ménopause bien installée, elle associe systématiquement phytcestrogènes et phytopro-gestagènes (Serepause, Ménostim ou Triolinum Jour et Nuit), tout comme dans le THM. « Ce traitement phytohormonal de base est souvent suffisant, diminution ou même disparition des suées, meilleur tonus physique et psychique, amélioration du sommeil, de la sécheresse cutanée et vulvovaginale. » Si l'on en croit certaines recherches, il est possible qu'il ait aussi d'autres effets bénéfiques en dehors de la ménopause - sur le plan cardio-vasculaire et sur certains cancers. Mais ces promesses doivent encore être confirmées. Parfois, néanmoins, cette prescription de phyto-hormones ne suffit pas. Une phytothérapie symptomatique des troubles qui persistent peut alors venir la compléter. Les bouffées de chaleur surviennent quand l'hypothalamus, qui commande la sécrétion des hormones, se met à fonctionner de façon anarchique. Comme il jouxte le centre cérébral qui contrôle la température du corps, ce dernier, par « contagion », déclenche une dilatation des vaisseaux sanguins inappropriée, source de suées. C'est pourquoi certaines plantes ayant un impact sur la circulation peuvent aussi être appelées à la rescousse en cas de bouffées de chaleur rebelles, tels le ginkgo biloba, l'hamamélis et la vigne rouge.



          110 - Utiles contre la sécheresse des muqueuses...  


     Les phytœstrogènes par voie orale contribuent aussi à nourrir les muqueuses. Mais, s'ils ne suffisent pas, on peut leur ajouter des gélules d'huiles d'onagre, de bourrache ou de germe de blé, riches en acides gras essentiels aux propriétés hydratantes, et renforcer son alimentation en oméga 3 et 6 (poissons gras, huiles de colza et d'olive). Parmi toute la palette de compléments alimentaires pour la ménopause, certains sont enrichis pour lutter contre la sécheresse vulvovaginale comme Triolinum Intime ou Ménophytea Hydratation Intime.



          111 - ... et les douleurs articulaires.  


     Plus rarement évoquées, elles sont très fréquentes et affectent une femme sur trois. Là encore, si les pbytœstrogènes ne suffisent pas, on peut recourir à d'autres plantes en complément. C'est le cas de rharpagophytum (anti-inflammatoire), de la reine-des-prés (qui contient des substances proches de l'aspirine), du peuplier ou du saule blanc. Leur action antirhumatismale et antalgique réduit les poussées douloureuses et augmente ainsi la capacité de mouvement des articulations touchées.



          112 - Un bon moyen pour réguler l'humeur et le sommeil.  


     Enfin l'arrivée de la ménopause s'accompagne, pour certaines femmes, d'une humeur en dents de scie. Eh oui ! les hormones féminines exercent aussi une action sur le système nerveux... Sans compter que cette étape de la vie reste trop souvent synonyme de vieillissement et donc source d'angoisses. Les plantes, une fois de plus, peuvent apaiser cette anxiété et aider à une meilleure gestion du stress (eschscholtzia, ballote noire, passiflore, fumeterre, valériane). Pour celles dont les bouffées de chaleur se conjuguent avec une humeur instable, irritable et des perturbations du sommeil, le phytothérapeute pourra aussi opter pour des compléments à base de mélisse, de hou-blon ou d'actée à grappes, des plantes riches en phytohormones et cannantes. Enfin, pour les quelque 40 % de cinquantenaires chez qui la ménopause a tendance à entraîner une période de petite déprime, le mille-pertuis a largement prouvé son action antidépressive (à prendre quatre semaines). Selon une étude québécoise publiée dans Ménopause, en mars 2009, à raison de 300 mg par jour, il réduirait aussi les bouffées de chaleur et les problèmes de sommeil.



          113 - Vérifiez l'absence de contre-indications.  


     Les plantes de la ménopause sont en vente libre, notamment sous forme de compléments alimentaires. Passer par un phyto-thérapeute reste néanmoins plus prudent: il veillera aux contre-indications (les désordres de la thyroïde interdisent les isoflavc-nes) et aux interactions avec d'autres traitements (le millepertuis fait mauvais ménage avec certains remèdes), n choisira les meil-leures solutions pour chacune et adaptera les doses en fonction des résultats. En outre, il conseillera une alimentation équilibrée et une activité physique régulière qui aident à combattre l'ostéoporose. Certes, des plantes minéralisantes (ortie, prêle) peuvent intervenir pour ralentir la fonte osseuse, mais leur action est moins nette que le traitement hormonal classique et les phytohormones n'ont pas fait la preuve de leur effet préventif en la matière. De nombreuses plantes étant antioxydantes, la phyto-thérapie participe cependant à une action anti-âge globale, qu'on complétera par l'apport éventuel de minéraux et de vitamines.



          114 - Je suis une incorrigible couche-tard.  


     Tard le soir, on est prête à se lancer dans une fournée de muffins et le sommeil ne se fait sentir que vers 1 heure du matin, voire plus... Seul problème: le réveil sonne, lui, à 6 h 30. Cette difficulté d'endormissement porte un nom savant: le « retard de phase ».

    On agit: On éteint l'ordinateur et la télé à partir de 23 heures, car la luminosité de leurs écrans perturbe la sécrétion de mélatonine. On peut aussi limiter cet effet en installant un logiciel qui adapte la luminosité de l'écran selon l'heure de la journée afin de mieux respecter les cycles veille/sommeil et favoriser l'endormissement. Et pour retrouver un rythme normal rapidement, il faut quasiment rééduquer sa phase d'éveil. On com-mence par faire sonner son réveil tous les matins à la même heure. Et on sort du lit sans tarder, car le fait de se mettre debout fait grimper notre tension artérielle, le signe pour notre cerveau qu'il est temps de se mettre en marche. On peut également miser sur un simulateur d'aube. Sa luminosité progressive passe au travers de nos paupières et informe notre cerveau qu'il est l'heure naturelle de s'activer.



          115 - Je respire mal pendant mon sommeil...  


     Si on fume depuis de nombreuses années, la fatigue est sans doute le revers de la médaille: le diamètre des vaisseaux sanguins diminue, on s'oxygène donc moins bien. Mais si on n'est pas fumeuse, une petite forme au matin peut révéler une apnée du sommeil (plutôt après 50 ans): en dormant, la gorge se referme un peu, on ronfle, et si elle se ferme davantage, on ne s'oxygène plus. A force de lutter pour chercher de l'air, on s'épuise. Résultats: des maux de tête et une fâcheuse tendance à somnoler en journée.

    On agit: On commence par prendre rendez-vous pour un examen du sommeil (polysom-nographie) qui confirmera un éventuel problème. Si tel est le cas, pour rétablir le passage de l'air, une seule option: faire de la place. La solution la plus light ? La nuit, porter une « gouttière » buccale, qui fait avancer le menton et la langue de quelques millimètres et dégage ainsi l'arrière de la gorge. « Elles sont faites sur mesure et pas très gênantes ». Lorsque cela ne suffit pas, c'est le chirurgien qui prend le relais en enlevant les amygdales ou en opérant les cloisons nasales pour faciliter le passage de l'air. Des actes généralement remboursés par la Sécurité sociale. Dernière piste de recherche: un stimulateur électrique de la langue pour obliger celle-ci à se contracter à chaque inspiration (ce que nous faisons naturellement lorsque nous sommes réveillées). Affaire à suivre...



          116 - Mon dîner a tendance à plomber ma nuit.  


     Une sensation de lourdeur sur l'estomac au coucher et/ou au lever, des sueurs nocturnes, des réveils fréquents pour boire un verre d'eau... le contenu de notre assiette influe directement sur la qualité de notre sommeil.

    On agit: Tout d'abord en dînant suffisamment tôt: deux heures au moins doivent séparer la fin du repas du coucher. « Le soir, mieux vaut éviter les repas trop riches et trop gras qui demandent de gros efforts à l'organisme pour être digérés et gênent la récupération - physique et mentale -, qui a lieu la nuit ». On opte plutôt pour des pâtes al dente, du riz basmati, des lentilles, des pois chiches... « Ils font doucement grimper le taux d'insuline qui participe à la fabrication de la sérotonine et de la mélatonine, deux hor-mones aux effets sédatif et apaisant ». Dernière recommandation: bannir la caféine à partir de 17 heures, sous toutes ses formes. Exit donc le café, mais aussi le thé, certaines infusions (yerba maté par exemple) et même les sodas, qui donnent un coup de fouet immédiat En revanche, le petit carré de chocolat noir avalé après le dîner est doté d'un effet sédatif (si on n'engloutit pas la tablette).



          117 - Détente express avant de se coucher.  


     « Tant qu'on est réveillée, nos tensions mentale et physique le sont aussi. Inutile d'espérer s'endormir avant de s'en être débarrassée ou, au moins, de se sentir un peu relâchée ». Pour y parvenir, on essaye un exercice dit de « tension détente ». Allongée ou debout, on inspire, on retient l'air quelques secondes, on contracte tout le corps, puis on expire en détendant tous les muscles et avec l'idée de chasser le stress. A répéter 3 fois. Si on est en mode « rumination », il faut impérativement faire diversion pour occuper le mental à autre chose qu'à broyer du noir. On synchronise notre inspiration avec un mot qui évoque te calme (détente, repos) et, au fur et à mesure des respirations, on installe cette idée de plus en plus profondément dans le corps. « Cette respiration calme le système nerveux, explique la sophrologue, à condition de ne pas utiliser le mot "sommeil" car, plus on se focalise sur l'idée de s'endormir, moins on a de chance d'y parvenir. »



          118 - Et si c'était le moral qui flanchait ?  


     Des nuits de plus en plus longues, l'impression de ne pas être capable de se lever le matin, un désintérêt pour les choses qu'on apprécie habituellement, de l'anxiété... Les jours qui raccourcissent et le manque de lumière limitent la synthèse de sérotonine, l'hormone de la bonne humeur. Chez certains, cela se traduit par une dépression saisonnière qui provoque, entre autres, des troubles du sommeil.

    On agit: Selon une étude récente, de 50 à 80% des patients seraient totalement guéris grâce à une cure de luminothérapie ! Il suffit de se poser 30 min chaque jour, pendant trois semaines, à 30 cm d'une lampe aux longueurs d'ondes spécialement étudiées pour booster la production de sérotonine. Aujourd'hui, les chercheurs tentent d'accélérer le processus en se concentrant sur la fraction de la lumière qui serait à l'origine de ces bienfaits. Les scientifiques de chez Philips ont d'ailleurs développé GoLite Blu Energy-light, une lampe ultracompacte qui diffuse une lumière bleue intense dont l'efficacité sur l'humeur et l'énergie est cliniquement prouvée.



          119 - Et le lit dans tout ça ?  


     Matelas et sommier doivent être changés tous les dix ans. » Inutile de les choisir trop fermes. Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas meilleurs pour le dos, mais ils créent des pointes de pression et des tensions musculaires permanentes sur la colonne vertébrale ». Si le surmatelas apporte un effet douillet appréciable, on évite de le rajouter sur un matelas qui n'est pas adapté, car il risque de créer des plis gênants. Quant aux mousses à mémoire de forme, censées révolutionner notre sommeil, les spécialistes sont partagés. Elles ont beau être agréables, elles ne sont pas recommandées à tout le monde. Comme elles ont besoin d'un laps de temps pour reprendre leur forme initiale, il peut y avoir des creux ou des bosses qui entraînent des micro-réveils chez ceux qui bougent beaucoup la nuit. Envie d'un vrai changement ? On casse sa tirelire et on s'achète un lit de 160 x 200 cm. Les tests ont montré que cette taille permettait d'améliorer le sommeil et la vigilance.



          120 - Je me lève toutes les deux heures pour aller aux toilettes.  


     Un besoin pressant d'uriner qui nous tire du sommeil pour seulement 3 gouttes ? « Est-ce que c'est l'envie d'uriner qui réveille ou est-ce parce qu'on ouvre un œil qu'on en profite pour aller aux toilettes ? ». Quand les réveils-pipi se systématisent, mieux vaut consulter: environ 15% des femmes de 18 à 40 ans sont concernées par un problème de vessie, et ce chiffre augmente avec l'âge.

    On agit: En évitant de boire 1 litre d'eau ou de tisane dans les trois heures qui précèdent le coucher. On proscrit aussi les infusions, les compléments alimentaires à base de plantes diurétiques (type queues de cerise...) et on y va mollo sur le vin blanc et le Champagne, qui aggravent les symptômes. Pour retrouver un sommeil réparateur, les spécialistes suggèrent d'associer des traitements comportementaux à une rééducation périnéale. « L'idée est de renforcer le tonus des muscles concernés et, en parallèle, de réapprendre au cerveau à contrôler la vessie et à ne plus se laisser diriger par elle ». On retrouve vite son autonomie après 2 ou 3 rendez-vous avec un urologue et quelques séances chez un kiné ou une sage-femme.



          121 - Une micro-sièste ?  


     Avec 20 minutes de dodo, on accroît sa productivité de 30% ! Alors, même au bureau, on passe le téléphone en mode off, on se cale dans un fauteuil, ou on pose sa tète sur ses bras, comme à l'école. On peut aussi se procurer « l'oreiller pour faire l'autruche », une espèce de grande cagoule moelleuse dans laquelle on glisse la tète pour garder un environnement sombre propice au sommeil.



          122 - Je transpire comme une dingue la nuit.  


     C'est peut-être une histoire d'hormones. La thyroïde qui met le turbo, les œstrogènes et la progestérone en déséquilibre suite à un syndrome prémenstruel...Toutes ces modifications influencent notre sommeil et peuvent rapidement le gâcher. A vérifier auprès d'un endocrinologue ou d'un gynécologue.

    On agit: Un traitement médical pour réguler les désordres de la thyroïde calme rapidement l'impact sur le sommeil. Quant au yoyo hormonal du syndrome prémenstruel, il se caractérise par un surplus d'oestrogènes prenant le dessus sur la progestérone, qui, elle, a plutôt un effet sédatif. « L'huile essentielle de sauge scla-rée aide à rétablir l'équilibre entre ces deux hormones et à atténuer les symptômes gênants de ce trouble, dont les problèmes de sommeil ». On en dilue donc 10 gouttes dans 20 ml d'huile végétale (amande douce par exemple) et on en prélève un peu afin de se masser le bas-ventre chaque matin, sept à dix jours avant l'arrivée des règles.



          123 - Pour les pressées.  


     Le principe: Pratiquer un modelage minceur qui optimise la pénétration de la caféine.

     La séance: L'esthéticienne applique un gel concentré en caféine sur l'ensemble du corps. Ensuite, une huile de massage facilite un palper-rouler et des manœuvres de pétrissage amincissantes, des mollets jusqu'à l'arrière des bras.

     L'avis: On aime l'efficacité des gestes concentrés en 30 minutes et la sensation de légèreté ressentie à la fin.



          124 - Pour une grande sensorialité.  


     Le principe: Désengorger les tissus afin d'affiner la silhouette et de rendre très vite la peau moins rugueuse.

     La séance: En préambule, des gestes relaxants aident à lâcher prise. S'ensuit un ballet de gestes minceur intenses et rythmés, réalisés avec un masque minceur, à la texture moelleuse. Des pressions des doigts achèvent de déloger la cellulite.

     L'avis: La personnalisation du soin - tel le massage du ventre pour les plus stressées - et la légèreté ressentie à la fin sont agréables.



          125 - Pour une action ciblée.  


     Le principe: Une séance courte optimisée par un appareil triple action: il assure un doubli palper-rouler grâce à plusieurs rouleaux, l'ei d'un petit courant électrique brûle-graisse e l'application d'un gel minceur.

     La séance: On décide, avec l'esthéticienne, du nombre de zones à traiter. Généralement deux ou trois, par exemple la culotte de cheval, les fesses et le ventre.

     L'avis: Une technique idéale pour gomir un défaut précis, comme un ventre relâché ou des cuisses rondes. Pratique, cet appareil de palper-rouler ne nécessite pas le port d'un collant spécifique pendant le soin, comme c'est le cas avec d'autres appareils du même type.



          126 - Pour les fans de sensations fortes.  


     Le principe: Ce traitement s'inscrit dans un programme qui alterne soins drainants et soins raffermissants, selon la silhouette.

     La séance: Après diagnostic de la cellulite, l'esthéticienne enchaîne les étapes: des gestes qui relancent la circulation avec un gel caféine, suivis frictions et de pétrissage avec une crème aux épices brûle-graisse, ce qui produit un effet d chaleur surprenant. Puis un modelage à l'huile chasse la cellulite. Le lissage final, avec un gel mentholé froid, laisse une impression de légèreté.

     L'avis: On aime son label bio ainsi que la solution adaptée à la morphologie de chacune.



          127 - Pour les adeptes des enveloppements.  


     Le principe: En deux étapes, d'abord un gommage avec un enveloppement sous couvertur chauffante pour mobiliser les graisses, suivi d'un modelage qui cible les zones à affiner.

     La séance: La texture du gommage permet un premier pétrissage agréable, avant d'être enveloppée au chaud durant 20 minutes. On se rince puis l'esthéticienne utilise un fluide minceur pour des manœuvres précises qui délogent le graisses en insistant sur les zones critiques.

     L'avis: Après une phase très relaxante, on aime le modelage vigoureux. On ressort avec une peau idéalement douce, sans sensation de gras ou d'odeur trop présente.



          128 - Un tissu tout doux.  


     Bonne nouvelle, les textiles à même la peau sont de plus en plus doux. Les fibres naturelles restent les plus chaudes, mais deviennent humides au contact de la transpiration. Le meilleur compromis actuel entre chaleur et respirabihté ? Le mérinos, une laine extrêmement isolante et trois fois plus fine que la laine traditionnelle, issue d'une race de moutons réputés pour leur rusticité et la qualité de leur toison. « C'est une matière intelligente qui agit comme régulateur thermique et qui, naturellement, ne garde pas les odeurs ». Selon son grammage (de 150 à 250 g), elle joue plus ou moins les boucliers antifroid. Mais en cas d'activité intense, les tissus synthétiques se révèlent plus confortables, même si, au bout d'un certain temps, ils emmagasinent l'odeur de transpiration.



          129 - Une polaire ou une microdoudoune.  


     En deuxième couche, on trouve la traditionnelle polaire, qui bouloche en surface pour mieux emprisonner l'air. Revisitée, elle affiche des poils longs et des matières encore plus « cocoon ». Elle peut aussi être moitié synthétique, moitié mérinos à un prix beaucoup plus élevé - autour de 100 € - ou plus ou moins épaisse selon le froid. Sa concurrente directe ? La doudoune plate ultralight, avec ou sans manches, à porter seule ou sous une veste. A l'instar des doudounes classiques, celle-ci se révélera d'autant plus chaude qu'elle sera 100% duvet. Tout en sachant que le synthétique, moins chaud, est plus respirant et plus léger. Il est aussi moins cher et plus facile d'entretien. L'essentiel: opter pour des ouates de qualité.



          130 - Rien ne vaut le Gore-Tex.  


     La troisième couche est en contact direct avec l'extérieur et les intempéries: ce sont les blousons et les vestes équipés d'une membrane Gore-Tex placée comme un film entre le tissu extérieur et la doublure. L'intérêt de cette membrane? Elle contient des pores 20 000 fois plus petits qu'une goutte d'eau et 700 fois plus grands qu'une molécule de vapeur d'eau: la pluie ne peut donc y pénétrer, mais la transpiration peut s'évacuer. A la clé, un vêtement 100% imperméable et respirant pour éviter l'effet frisson. « Si on est bien au chaud dans ses vêtements, on transpire, or l'humidité est conductrice du froid. Il est donc indispensable que la transpiration s'échappe aussi de cette troisième couche ».



          131 - Les zones à protéger en priorité.  


     On l'a vu, ce sont surtout les extrémités qui perdent d'abord la chaleur.
    LES SOUS-GANTS: (en synthétique ou en soie, peu importe) apportent 3 =C de plus. Les gants en Gore-Tex sont idéals en extérieur car ce sont les plus imperméables à l'humidité et au vent.
    LES CHAUSSETTES: sont de plus en plus techniques: les fibres - souvent en polyester - doivent être bien réparties pour un meilleur confort et protéger les zones sensibles. Encore plus chaud et pratique à laver, le mélange polyester-mérinos.
    LES BONNETS: s'ils sont en matière noble à l'extérieur (laine, fourrure) parce que c'est plus joli et plus chaud, doivent être doublés d'une matière polaire pour être encore plus isolants et agréables à porter. Cette dernière épouse la forme du crâne et ne démange pas. Mais à la montagne, pour les skieurs, l'idéal reste la traditionnelle cagoule en polyester, qui garde la chaleur.



          132 - Plongez dans un bain salé.  


     La flesta est finie ? C'est le moment de récupérer ! Détendez-vous de 20 à 30 minutes dans un bain tiède (environ 38°C) additionné de deux poignées de sels de la mer Morte. La chaleur de l'eau permet de décongestionner le foie et de détendre les muscles, mais aussi d'ouvrir les pores de la peau, facilitant ainsi l'élimination des toxines et une meilleure pénétration des minéraux et des oligoéléments, particulièrement concentrés dans ces sels (jusqu'à trente fois pour le magnésium !). A la clé, une action apaisante, défatigante et purifiante.



          133 - Goûtez aux délices d'un hammam avec gommage.  


     Plus encore que le bain, le hammam provoque une transpiration qui concourt à l'élimination des toxines. C'est aussi l'occasion d'effectuer un gommage corporel qui permet de retirer toutes les cellules mortes, afin de laisser la peau respirer à nouveau librement.



          134 - Eliminez avec les plantes.  


     Pour calmer lourdeurs, crampes et nausées, pensez aux tisanes et aux décoctions. A raison d'une cuillerée à café de plante pour 250 ml d'eau, moyennant 2 ou 3 tasses par jour, elles aident à éliminer, à drainer et à stimuler les fonctions hépatiques. En cas d'abus d'alcool, surtout si votre foie était déjà un peu surmené, place à l'infusion de feuilles de chardon-Marie. Riche en silymarine aux propriétés hépatoprotectrices, cette plante aide le foie à traiter et à éliminer les toxines. Contre les maux de ventre et autres spasmes intestinaux, optez plutôt pour une tisane de feuilles de romarin, dont les dérivés terpéniques, phénoliques et les flavonoïdes (surtout l'acide rosmarinique) possèdent de remarquables vertus antispasmodiques, anti-inflammatoires et antibactériennes. Enfin, contre les excès de graisses, misez sur une décoction de racines de pissenlit: elles activent la sécrétion de bile et favorisent la vidange de la vésicule biliaire. Autre intérêt, le pissenlit est source de potassium à l'action diurétique et compte parmi ses fibres l'inuline, dont les propriétés prébiotiques favorisent la multiplication des bonnes bactéries intestinales au détriment des mauvaises.



          135 - Massez-vous avec des huiles essentielles.  


     Celle de céleri, riche en phtalides, est un excellent stimulant du foie et des reins: elle permet de décongestionner et de drainer. Celle de gingembre renferme du gingérol anti-nausées. Celle de basilic exotique possède des vertus antispasmodiques qui aident à détendre les muscles des organes impliqués dans la digestion (estomac, intestins...), tout en assainissant la flore intestinale grâce à son action antibactérienne. Ajoutez une goutte de chacune de ces trois huiles essentielles à une cuillerée à café d'huile de noisette ou de macadamia, dont la particularité est d'être neutre et de pénétrer facilement. Massez-en votre ventre, une ou deux minutes, matin et soir, en allant dans le sens des aiguilles d'une montre (pour suivre le parcours physiologique du bol alimentaire dans le côlon), jusqu'à pénétration complète.



          136 - Pensez aux granules homéopathiques.  


     Aux petits maux les petits remèdes ! Contre la sensation de pesanteur gastrique ou les aigreurs, optez pour Nux vomica 7 CH. Pour dissiper les flatulences et l'inconfort lié à l'abus d'alcool et de graisses, prenez Carbo vegetabilis 7 CH. Enfin, en cas de spasmes intestinaux, adoptez Abies nigra 5 CH. Quel que soit le médicament choisi, laissez dissoudre 3 granules sous votre langue, 3 fois par jour, entre les repas. Cela pendant de 1 à 3 jours, le temps que les symptômes disparaissent.



          137 - Offrez-vous une sieste.  


     S'octroyer un petit temps de sommeil, c'est ménager son foie, sensible à la fatigue et au stress. Autre avantage: dormir favorise la fabrication de leptine, l'hormone de la satiété, alors que le manque de repos, au contraire, incite au grignotage.



          138 - Bougez et oxygénez-vous.  


     Programmez une grande balade en famille, dans un parc ou en forêt. Non seulement la marche favorise l'élimination des graisses, permettant de brûler quelques calories, mais elle facilite la digestion en réduisant la stagnation du bol alimentaire dans le tube digestif et garantit une bonne oxygénation de l'organisme. Or l'élimination des toxines se fait à travers les organes émonctoires que sont le foie, les reins... et les poumons.



          139 - Buvez, mais pas n'importe quoi.  


     Commencez vos journées par un jus de citron dans un verre d'eau tiède (pour respecter la température interne du corps): ce fruit a pour propriétés de tamponner l'acidité de l'estomac, responsable de brûlures digestives, et de stimuler le fonctionnement de la vésicule biliaire, nécessaire à la bonne digestion des graisses consommées en excès. Contrairement à une idée reçue, l'acide citrique qu'il contient - auquel il doit son goût acidulé - est très bien toléré par la paroi digestive. A la fin du repas et avant d'aller vous coucher, désaltérez-vous avec un verre d'eau gazeuse riche en bicarbonates, qui aident, eux aussi, à lutter contre l'acidité générée par l'excès d'aliments gras et salés. En revanche, faites l'impasse sur les sodas, jus de fruits et autres boissons sucrées acidifiantes.



          140 - Des compensations sur le plan personnel.  


     Bien sûr, même si ce décalage est un stress pour l'organisme, on peut être « décalé » et en forme... à condition que ce mode de vie soit choisi. Les inconvénients sont plus faciles à supporter si l'entourage les accepte et si des compensations sur le plan personnel viennent les compenser: la possibilité d'aller chercher les enfants à l'école par exemple ou de prendre les transports en commun sans être bousculé. Certains sont aussi aidés par leurs gènes - ils n'ont pas un gros besoin de sommeil - et ont développé des habitudes compensatoires saines. C'est ainsi que « si l'on est un petit dormeur ou une petite dormeuse, que l'on se nourrit bien, que l'on a une bonne hygiène de vie, que le travail est consenti et qu'il n'y a pas de problème médical particulier, le travail en horaires décalés aura peu d'impact sur la santé. Mais si l'on est un gros dormeur, tendance grignoteur, et que ce rythme est imposé, c'est plus dangereux », indique le Dr Laurence Plumey', nutritionniste à l'hôpital Necker, à Paris.



          141 - Des répercussions parfois graves sur la santé.  


     Le travail de nuit, en particulier, sollicite intensément les mécanismes physiologiques d'adaptation de l'organisme. « Logique, poursuit Laurence Plumey. Nous sommes censés vivre le jour et dormir la nuit et tous les rythmes biologiques, à commencer par celui du cœur, la sécrétion des hormones, la température interne et le sommeil, influencé lui-même par la lumière et la vie sociale, sont réglés sur 24 heures. Quand on travaille la nuit, on bouscule ces rythmes, ce qui entraîne une désynchronisation à laquelle certains vont s'adapter et d'autres pas du tout. » Résultat: de 30 à 50% des travailleurs de nuit cessent leur activité pour des raisons de santé. Les horaires atypiques engendrent, entre autres, une augmentation du risque cardio-vasculaire liée à un surpoids fréquent, lui-même consécutif à des prises alimentaires anarchiques - on consomme davantage de produits gras et sucrés pour « tenir » - et au peu d'activités physiques pratiquées. Ils augmentent chez les femmes enceintes le risque d'accouchement prématuré et seraien t même classés dans le groupe des cancérogènes, en raison notamment d'une plus forte consommation de substances addictives (tabac, alcool...). Et ce n'est pas tout ! «Les personnes qui ont un travail posté pendant dix ans et plus « ont des pertes cognitives plus importantes que les autres (mémoire, attention, vitesse de réaction). Ils ont environ 6,5 ans de vieillissement cérébral de plus que les personnes du même âge », explique un chercheur au CNRS de Toulouse, qui a coordonné l'étude Visât. Il est cependant possible de préserver sa santé mais, pour y parvenir, il existe deux impératifs: récupérer du sommeil et organiser ses repas.



          142 - Travail de nuit on prévient le coup de pompe.  


     Il survient vers 2 ou 3 heures du matin, la période la plus à risque d'accidents du travail car le cortisol, l'hormone stimulante du stress, est à son niveau le plus bas. C'est aussi le moment où l'on éprouve une grande envie de dormir. En effet, la mélatonine, l'hormone du sommeil, quoique contrecarrée par la stimulation des lumières artificielles, commence à faire sentir ses effets (d'où le coup de barre). Enfin, après quatre ou cinq heures de travail, la faim se manifeste en raison d'une baisse de la glycémie. Une petite collation se révèle donc indispensable: privilégiez les protéines (viande, œufs, laitages) et les glucides lents (pain complet), mais aussi les légumes et les fruits. En revanche, évitez le gras (chips...) ainsi que les boissons et les produits sucrés. Une fois chez vous, couchez-vous le plus vite possible afin de bénéficier de l'effet sommeil de la mélatonine, encore présente bien que son taux commence à décroître. Mais avant, prenez un petit déjeuner léger (yaourt et compote ou fruit frais et pain complet). A défaut, la période de jeûne (de 2-3 heures du matin jusqu'au réveil, à 14 heures) serait trop longue.



          143 - Travail de 6h00 à 14h00, on évite tout grignotage.  


     Se lever à l'aube entraîne un déficit en sommeil paradoxal, dont les phases sont plus longues en fin de nuit et donc impossibles à compenser, même en se couchant tôt. Le risque ? Une « fatigue cognitive », c'est-à-dire des difficultés de concentration et une moins grande résistance à la pression. Pour y remédier, levez-vous le plus tard possible le week-end ou quand vous êtes en vacances, histoire de réduire votre « dette ». De plus, quand on manque de sommeil, le corps libère de l'adrénaline et des corticoïdes, qui provoquent une appétence pour le goût sucré, il est donc primordial d'éviter de grignoter. Le mieux pour y parvenir: s'astreindre à trois repas quotidiens (petit déjeuner au réveil, déjeuner vers 14 heures et dîner vers 19 heures) et prévoir une collation vers 9-10 heures du matin « avec le moins de gras et de sucre possible », insiste un docteur, qui préconise un yaourt et un fruit.



          144 - Travail de 14h00 à 22h00, on veille à dîner sur place.  


     Quand on rentre du boulot à 22 heures, le temps de dîner, on n'est jamais au lit avant minuit-1 heure du matin. Même s'il est possible de s'offrir une grasse matinée, se coucher régulièrement tard prive des phases de sommeil riches en sommeil lent, indispensable pour récupérer de la fatigue physique. La solution ? Profitez de vos jours de repos pour vous endormir vers 22 heures. Côté repas, déjeunez avant de partir au travail mais, au lieu de dîner une fois rentré chez vous, prenez si possible votre repas dans l'entreprise, n devra être «ni trop ni trop peu, suffisant pour tenir jusqu'à 22 heures mais pas plus car, la nuit, les sécrétions digestives fonctionnent au ralenti, ce qui risque d'affecter la digestion, bien sûr, mais aussi la vigilance, explique le Dr Plumey. L'idéal : un plat de viande ou de poisson avec des légumes, du pain, du fromage et un fruit ». Impossible de manger sur place ? Prévoyez un goûter vers 16-17 heures et, chez vous, dînez léger: jambon, salade, pain et yaourt, par exemple. Ensuite, à vous un repos bien mérité, riche en sommeil lent dont l'importance sur le système immnni-taire n'est plus à démontrer.



          145 - Le yog'n dance.  


     C'est quoi ? Un mélange, mis au point par une célèbre coach, de yoga dynamique, de danse moderne - à travers des exercices de bras et des plies de jambes - et de barre au sol - avec des battements et des étirements.

     Les résultats minceur ? En passant d'une discipline à l'autre, les muscles sont constamment sollicités, ce qui permet de brûler un maximum de calories sans s'en apercevoir. Au passage, on sculpte sa taille, ses cuisses, ses fesses, ses bras et, comme on fait travailler ses muscles en longueur, on gagne en finesse.



          146 - Le bungy pump.  


     C'est quoi ? Une marche nordique avec des bâtons dits dynamiques, car ils intègrent un système de pompe leur permettant de s'enfoncer et de se détendre comme un ressort.

     Les résultats minceur ? Le corps est davantage propulsé vers l'avant, ce qui rend la marche plus active et la dépense d'énergie plus importante qu'avec des bâtons classiques. La preuve: l heure de marche à 6 km/h = 330 kcal dépensées; l heure de marche nordique à 6 km/h = 455 kcal; 1 heure de Bungy Pump = 530 kcal.



          147 - Le vélo indoor.  


     C'est quoi ? Des séances de 45 à 50 minutes de vélo en salle, dans une ambiance électrique impulsée par un coach, sur une programmation musicale entraînante, façon boîte de nuit; ou en immersion avec visualisation de la course et affichage des performances de chacun sur un écran géant.

     Les résultats minceur ? Pour peu que l'on augmente la résistance afin de simuler la montée de côtes à une cadence modérée, on obtient rapidement d'excellents résultats sur les cuisses et les fesses. Le tout en préservant les articulations.



          148 - Le programme déesse.  


     C'est quoi ? Un programme d'entraînement sur Internet, mené tambour battant par deux coachs grâce à des vidéos de 30 à 45 minutes. Le seul accessoire requis: des haltères munis de poids ajastables, afin de pouvoir les adapter à la zone à travailler et augmenter leur nombre au fil des séances. On peut choisir entre deux niveaux (débutantes et confirmées), associés à un programme alimentaire évolutif.

     Les résultats minceur ? À raison de cinq séances de fitness intenses par semaine pendant dix semaines, on peut voir très vite les progrès, surtout si l'on suit le programme alimentaire. Ce dernier est très strict (hyperprotéiné, avec une option pour les végétariens), donc attention aux kilos rebonds. Mais c'est un bon départ pour intégrer le fitness dans sa vie.



          149 - Le circuit training aquatique.  


     C'est quoi ? Immergée en piscine, on commence par du vélo (aquabiking), on enchaîne avec de la marche ou de la course sur un tapis incliné, on continue par du saut sur un trampoline et l'on finit par une session d'haltères.

     Les résultats minceur ? Le programme est particulièrement efficace si on est en mouvement permanent et si on varie les allures. Les jambes et les bras, en particulier, sont redessinés.



          150 - Je mise sur la néodétox.  


     Rien de tel, pour débarrasser l'organisme des toxines qui l'encombrent et amorcer la perte de poids, qu'une détox d'une semaine. Mais finies les cures tristes du genre « légumes bouillis + fruits pochés + un peu de viande blanche et du poisson un jour sur deux ».

    Du jus d'herbe de blé ou d'orge en poudre, riche en vitamines et en minéraux. On en dilue deux cuillerées à café dans un peu d'eau que l'on boit dès le matin. Dans la journée, on déguste une infusion de rooibos d'Afrique du Sud pour faciliter la digestion.

    De la purée d'amandes riche en oméga 3, étalée sur des tartines craquantes au sarrasin, pour un petit déjeuner sans gluten, mais énergétique.

    Des graines de chia sur les salades, qui ont l'avantage de gonfler dans l'estomac.

    Des smoothies car, si on n'aime pas beaucoup manger des fruits, on peut les boire ! Le Mega Love Boost consiste à mixer dans un blender une demi-barquette de fraises, une pomme, un demi-pamplemousse rosé, puis à ajouter une cuillère à café de pollen pour mieux drainer.



          151 - J'adopte les tisanes minceur.  


     On peut les trouver en sachets ou en vrac bio (en pharmacies, en herboristeries ou en QMS). On les verse dans 200 ml d'eau préalablement portée à ébullition (une grande tasse) et on les laisse infuser pendant 10 minutes (5 minutes pour le thym).

    Pour drainer l'eau en excès Une poignée de queues de cerises.

    Contre la cellulite Une ou deux cuillerées de feuilles de bouleau.

    Pour détoxifler le foie Une ou deux cuillerées de thym.

    Pour un ventre plat Une cuillerée à café de graines de fenouil écrasées.

    Sans oublier... Pour les amateurs de thé, un excellent draineur naturel aux notes évoquant la châtaigne, la noisette et le miel.



          152 - J'apprends à connaître les super aliments.  


     Ils relèvent les plats, accroissent l'énergie et favorisent la perte de poids. On les utilise sous forme de poudres issues du commerce équitable pour agrémenter les sauces, les smoothies, les plats salés, les desserts et les boissons au gré de nos envies. Mais comme ils sont très efficaces, on y va à petites doses, histoire de vérifier l'effet qu'ils produisent sur nous.

    La spiruline Riche en protéines coupe-faim, en vitamines À et B, en calcium, en magnésium et en fer, cette micro-algue contient tous les acides aminés essentiels et même des acides gras insaturés. Une demi-cuillerée à café suffit - au maximum deux cuillerées à soupe quand on est très habitué. » On peut aussi essayer une des deux autres super algues, la chlorelle, à la saveur laiteuse et aux vertus détoxifiantes, ou la klamath, plus piquante, mais euphorisante grâce à la présence d'un acide aminé proche de l'adrénaline.

    Le warana (guarana) Considéré comme un coupe-faim « adjuvant des régimes hypocaloriques », c'est aussi un puissant dynamisant tant physique que psychique. Exhausteur de saveurs, il permet de diminuer la quantité de sel et même de matières grasses dans les recettes et joue les épiées subtiles sur une purée de pommes de terre comme sur les desserts - particulièrement ceux au chocolat. Une cuillerée à café suffit, mais attention ! bien que dépourvu des inconvénients excitants de la caféine, dont il est proche, il ne convient pas aux personnes trop nerveuses. Pour un effet de synergie, il peut être associé à d'autres super aliments comme la maca, un tonifiant au goût épicé; l'acaï, un antioxydant au goût proche du cacao; ou encore la poudre de lueuma, un réconfortant à la texture étonnamment onctueuse.



          153 - Je mange plus "veggie".  


     Faire un repas végétarien une ou deux fois par semaine permet de s'initier en douceur à une alimentation plus saine. Mais où piocher les bons plats ?

    Dans un livre: Sarah Bienaimé, auteure de Croque pousses, recettes pour déguster les plantes cultivées au salon (Alternatives), suggère une grande salade multicolore riche en crudités, avec des pousses d'épinards, du pourpier, des graines germées, des amandes et des lardons à base de tofu fumé (un substitut délicieux à la viande). Un repas frais et rassasiant à compléter, si besoin, avec une galette de sarrasin et un fruit en dessert.

    Sur un site: 123veggie.fr rassemble plus de 200 recettes végétariennes réalisées par des créateurs culinaires avec des produits simples qui se préparent rapidement. On peut même suivre des cours de cuisine !

    Au supermarché On peut y trouver des spécialités végétariennes, en particulier de délicieux falafels, ces boulettes constituées de pois chiches, fèves, coriandre, menthe, épices..., ainsi que des desserts au soja fermentes, riches en protéines de bonne qualité, mais pauvres en matières grasses et sans sucre.



          154 - Impossible de trouver le sommeil.  


     Vingt minutes: selon les experts, c'est le temps moyen nécessaire pour tomber dans les bras de Morphée, une fois couché. Mais pour certains, cela va bien au-delà. Erreur d'hygiène de vie, troubles du rythme circadien... pour vous endormir plus vite, misez sur le houblon. Les fleurs de cette plante renferment des agents sédatifs et hypnotiques à l'efficacité reconnue par l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Mais attention: le houblon contenant des phyto-œstrogènes, son utilisation est contre-indiquée en cas d'antécédent personnel ou familial de cancer du sein ou de l'utérus.

    Le bon mode d'emploi: Mettez trois fleurs séchées de houblon (en herboristeries) dans 25 cl d'eau bouillante. Laissez frémir 10 minutes. Filtrez et buvez-en une tasse 15 minutes avant d'aller au lit. Pour profiter des vertus apaisantes de cette plante et vous mettre dans de bonnes conditions d'endormissement, vous pouvez aussi ajouter l'équivalent d'un verre de tisane dans votre bain à 36-37 °C. Autre astuce: placer sous l'oreiller une petite poche à thé remplie de fleurs de houblon séchées. Leur parfum vous aidera à dormir comme un bébé.



          155 - Le stress me tient éveillé une partie de la nuit.  


     Epuisé, vous l'êtes vraiment, mais vous n'arrivez pas à fermer l'œil, car votre cerveau refuse de se mettre au repos. Sachez que 50% des troubles du sommeil sont liés au stress et à l'anxiété. Pour faire descendre votre nervosité d'un cran et calmer vos cogitations nocturnes, rien de tel que la passiflore. Selon des essais cliniques menés au début des années 2000, cette plante grimpante est aussi efficace pour traiter l'anxiété et la nervosité que l'oxazépam, un anxiolytique de la famille des benzodiazépines. L'accoutumance en moins.

    Le bon mode d'emploi: Optez pour des comprimés dosés à 200 mg de racine de passiflore (en pharmacies et parapharma-cies). Prenez-en deux, environ 30 minutes avant d'aller vous coucher.



          156 - Je fais souvent des cauchemars.  


     Si ce trouble du sommeil se répète plus de quatre fois par semaine, mieux vaut consulter un médecin. Mais s'il survient plus rarement, Eschscbolzia californica, appelée aussi pavot de Californie, vous aidera à en venir à bout. Cette plante renferme un hypnotique naturel de la famille des alcaloïdes qui favorise un sommeil paisible et lutte contre les mauvais rêves.

    Le bon mode d'emploi: Jetez 10 g de fleurs de pavot de Californie (en herboristeries) dans environ 20 cl d'eau frémissante et attendez 4 minutes avant de laisser la préparation infuser 10 minutes hors du feu. Si vous avez remarqué que vos cauchemars se manifestaient après un dîner trop riche, ajoutez une cuillerée à café de camomille et une autre de mélisse à votre préparation. Filtrez, puis buvez votre tasse 30 minutes avant le coucher. Le goût de cette plante vous déplaît ? Préférez alors deux gélules dosées à 200 mg de fleurs (en pharmacies et parapharmacies), à prendre 15 à 20 minutes avant de vous coucher, puis buvez votre infusion de camomille et de mélisse à part.



          157 - A peine levé, je me sens fatigué.  


     Si, après huit heures de sommeil, vous avez l'impression d'avoir encore besoin de dormir, c'est que votre repos n'est pas réparateur. Pour mieux récupérer durant la nuit, ayez le réflexe valériane. Selon l'OMS, les racines de cette plante diminuent le temps d'endormissement, augmentent la durée du sommeil et améliorent la qualité du repos, en particulier lors des phases de sommeil léger.

    Le bon mode d'emploi: Optez pour des gélules dosées à 200 mg d'extrait sec (en pharmacies et parapharmacies). Avalez-en une vers 19-20 heures pour bien vous détendre, puis une autre au coucher.



          158 - Je me réveille sans pouvoir me rendormir.  


     Alors que l'aube est encore loin, vos yeux s'ouvrent tout grands et il est impossible de les refermer avant plusieurs heures ? Si ces réveils sont récurrents, ils peuvent cacher un trouble dépressif. N'hésitez pas à consulter. Le problème est ponctuel ? Dans ce cas, réglez-le avec la laitue sauvage (en herboristeries). Cette plante, un narcotique léger aux propriétés calmantes, est connue pour favoriser le retour du marchand de sable.

    Le bon mode d'emploi: Jetez 30 g de feuilles de laitue sauvage dans 1 litre d'eau frémissante et laissez infuser 10 minutes avant de filtrer. Prenez cette tisane 30 minutes avant d'aller au lit.



          159 - J'ai un sommeil agité.  


     Selon la Haute Autorité de santé, on parle d'insomnie légère si le mauvais sommeil survient une fois par semaine, d'insomnie modérée si les troubles se répètent deux ou trois nuits hebdomadaires et d'insomnie sévère au-delà de quatre nuits difficiles par semaine. Dans le premier cas, misez sur la camomille, souveraine pour traiter les insomnies légères et apaiser une tension nerveuse mineure.

    Le bon mode d'emploi: Laissez infuser deux cuillerées à café de fleurs de camomille séchées (en herboristeries) dans un demi-litre d'eau frémissante, pendant une dizaine de minutes. Prenez-en une tasse 2 heures avant d'aller vous coucher, puis une autre 30 minutes avant.



          160 - Ma digestion m'empêche de fermer l'œil.  


     Votre dîner, trop copieux, vous pèse sur l'estomac et gêne votre endormissement ? Dégainez la mélisse ! Cette plante permet à la fois de mieux digérer nos excès de table, de lutter contre les douleurs abdominales et de favoriser un bon repos. Bien pratique pour dormir du sommeil du juste !

    Le bon mode d'emploi: Laissez infuser un sachet de mélisse (en pharmacies, para-pharmacies et magasins bio) dans une petite tasse d'eau chaude (de 15 à 20 cl). A boire dès la fin des agapes. Le bien-être se fait sentir au bout de 15 minutes.



          161 - Mon conjoint ronfle trop fort.  


     Un ronflement moyen atteint entre 45 et 55 décibels, soit le bruit d'une voix. Mais certains gros ronfleurs poussent la chansonnette jusqu'à 90 décibels, ce qui correspond, en termes de niveau sonore, au passage d'un camion ! Pour diminuer l'intensité des ronflements de votre moitié, optez pour un cocktail de guimauve et de lavande. La première a la propriété d'adoucir la gorge, tandis que la seconde soulage la gêne respiratoire.

    Le bon mode d'emploi: Versez une cuillerée à café de racines de guimauve et une autre de fleurs de lavande dans 20 cl d'eau et laissez frémir 3 minutes, avant de filtrer et de servir. Vous pouvez également sucrer la boisson de votre conjoint avec une cuillerée à café de miel de lavande, histoire d'enfoncer le clou !