F o r m e |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1 - Joyeux le NIA (Now l Am).
Importée des Etats-Unis, cette activité
(traduire «Maintenant je suis») s'inspire du jazz et des arts martiaux non violents. Chaque cours est découpé en sept petites chorégraphies faciles
à suivre. Le mélange des genres est surprenant: on mime la danseuse de Broadway, on griffe l'air comme un chat, on peint les nuages... Une discipline
très inventive !
Cela fait du bien au corps.
Très complète, chaque séance renforce les muscles des jambes, des fessiers, du dos et des bras. Les étirements
développent souplesse et coordination. Le travail cardio-vasculaire n'est pas en reste, mais il s'effectue en douceur, avec des moments de détente entre
deux séquences plus toniques. On retrouve vite l'équilibre, la mobilité et l'amplitude, très utiles au quotidien.
C'est bon pour le mental.
Le NIA libère
les émotions et délie les plus timides, car ce n'est pas la précision du geste qui compte, mais la faculté d'improvisation et l'affirmation de soi. Les
musiques entraînantes aident au lâcher-prise: on peut même chanter si on en a envie.
2 - Sportive la capoeira.
Véritable phénomène au Brésil, la capoeira est un art martial mêlé à des danses africaines.
Au son d'une musique festive, les participants forment une ronde (la roda) à l'intérieur de laquelle, à tour de rôle, deux personnes entrent pour lutter,
sans perdant ni gagnant car le but est surtout d'esquiver l'adversaire.
Cela fait du bien au corps.
La capoeira privilégie le travail des membres inférieurs,
mais fortifie aussi presque tous les autres muscles. Les échanges de coups (rarement portés) et les déplacements sont toniques, sollicitant les réflexes,
la souplesse et la coordination au point que de plus en plus de femmes sont séduites.
C'est bon pour le mental.
Les sens doivent constamment être en éveil
car il faut s'adapter aux tactiques de l'autre. Autre intérêt: grâce à l'émulation du groupe, plus que l'esprit de compétition, on cultive le sens du
partage.
3 - Taoïste le wutao.
Créé à Paris, cet art corporel prend ses racines dans le taoïsme, philosophie chinoise aujourd'hui
largement répandue en Occident, fondée par Lao-Tseu et organisée autour de la notion de qi (l'énergie vitale du corps). Le wutao se pratique dans toutes les
positions: allongé au sol, assis et debout. Son but: une prise de conscience de la colonne vertébrale, grâce au mouvement ondulatoire. De là découlent
toutes sortes de spirales, d'oscillations, de torsions et de mouvements harmonieux.
Cela fait du bien au corps.
La fluidité des enchaînements stimule à
la fois souplesse des articulations et tonicité des muscles. La respiration, volontairement sonore, est très importante: elle rythme les mouvements de
chacun et aide à se concentrer sur le moment présent. Les nombreux étirements, très amples dans l'espace, évacuent les tensions et déverrouillent les
corps les plus raides.
C'est bon pour le mental.
Le wutao permet un travail d'ouverture au niveau de la cage thoracique, ce qui libère les émotions. De
son côté, l'assouplissement du cou et de la tète, siège de nos pensées, favorise l'intelligence créatrice. Mais le plus important, c'est le bien-être
ressenti: rien de tel pour chasser les sentiments négatifs et les pensées qui tournent en rond!
4 - Relaxant le stretching dansé.
Différemment appelées (stretching dansé, Mind and Body), ce sont des petites chorégraphies
libres, parfois aidées d'accessoires comme des ballons. Plus ludiques que le stretching classique. elles ont aussi pour but l'assouplissement mais elles se
pratiquent sur une musique relaxante, la fluidité de la danse en plus.
Cela fait du bien au corps.
Assouplir les tendons et les articulations permet de retrouver une bonne mobilité. Très
utile pour les sédentaires qui souhaitent prévenir les petits maux de l'âge. Autre atout: ces stretchings actifs musclent tout le corps en douceur et sans
courbatures.
C'est bon pour le mental.
Ouvert à tous, le stretching dansé détend après une bonne journée de travail. Le lâcher-prise
opère rapidement. Et, au fil des séances, on reprend confiance en soi dans les gestes du quotidien car le corps est moins raide.
5 - Équilibré le qi gong de la femme.
Gymnastique chinoise ancestrale, le qi gong vise à accorder le corps et l'esprit. La
particularité du qi gong de la femme est qu'il harmonise l'équilibre hormonal, très lié à l'état émotionnel. Il aiderait ainsi à prévenir les règles
douloureuses, les fibromes et les kystes ovariens, entre autres.
Cela fait du bien au corps.
Les bouleversements hormonaux qui jalonnent la vie d'une femme
(puberté, maternité, ménopause...}, non contents de modifier la silhouette, fragilisent l'organisme. Ce qi gong développe une perception positive de son
corps. Place à la relaxation, avec des gestes lents et une respiration apaisée, et à l'auto massage des seins pour favoriser la circulation sanguine.
Les mouvements du bassin et du ventre stimulent l'énergie et procurent de la souplesse.
C'est bon pour le mental.
Le bien-être se fait sentir dès la première séance: on prend du recul et on gère mieux le
stress. Un bon début pour acquérir un équilibre nerveux jusqu'alors fluctuant.
6 - Le rafting.
Le rafting, du rodéo sur l'eau.
C'est quoi ?
Ce sport consiste à descendre des rivières comportant des rapides à bord d'un gros radeau pneumatique à fond souple, entouré de boudins sur lesquels on
s'assied, muni d'une pagaie. Selon la taille du raft, de six à douze personnes peuvent embarquer, sans oublier le barreur professionnel
- le «rafteur» - chargé, quant à lui, de guider les équipiers. Au gré des courants et des obstacles, le raft avance, accélère, tourne sur lui-même ou se
cabre. Un véritable rodéo aquatique dans une nature le plus souvent magnifique. Les qualités requises ?
Aucune condition physique particulière n'est exigée, si ce n'est une bonne maîtrise de la natation. Selon la force du courant, des bras solides et une
certaine endurance peuvent également se révéler des alliés précieux. Pour qui ?
Cette activité est accessible aux débutants qui pourront s'initier en famille sur des cours d'eau plutôt calmes, comme aux sportifs confirmés, adeptes de
rapides et de courants violents. Quel matériel ?
Une vieille paire de baskets qui ne craignent pas l'eau. Le raft, les pagaies, le casque, le gilet de sauvetage et, si nécessaire, la combinaison en néoprène
sont prêtés par les clubs.
7 - Le kayak de rivière.
Le kayak de rivière, une descente tout schuss.
C'est quoi ?
Le kayakiste d'eau vive est assis dans son embarcation, jambes allongées, et utilise pour avancer une pagaie double qu'il fait pivoter à droite et à gauche.
Son objectif: jouer avec les courants, zigzaguer entre les obstacles (rochers, branches...) et même, parfois, dégringoler le long de cascades. Les qualités requises ?
Savoir nager et connaître les courants, ainsi que certains gestes de base du kayak (le maniement de la pagaie, l'esquimautage - autrement dit le rétablissement
du bateau,..). Mais aussi avoir un dos, des épaules et des bras musclés, car ce sport les sollicite énormément, surtout dans les accélérations brutales.
Recommandés également: des abdos en béton, pour éviter de trop forcer sur le dos, ainsi que des cuisses et des mollets résistants, car la position assise,
jambes allongées, étire leurs muscles en permanence. Enfin, une bonne souplesse générale s'impose pour amortir chocs et chutes, ainsi qu'une excellente
coordination pour contrôler ses gestes! Pour qui ?
Les personnes en bonne forme physique, avec un cœur solide à même de répondre aux sollicitations brusques et intenses. Émotifs, s'abstenir ! Rapidité
et maîtrise de soi sont en effet de rigueur pour faire face aux nombreuses situations imprévues (chavirage, chute...). Quel matériel ?
Kayak, pagaie, combinaison, bottillons en néoprène et casque, sont prêtés par les clubs.
8 - La pirogue polynésienne.
La pirogue polynésienne, la plus exotique des sorties en mer.
C'est quoi ?
Une embarcation, appelée aussi va'a, dont la stabilité est assurée par un balancier (ama) unique. Elle peut accueillir de un à six rameurs équipés d'une pagaie
simple qui s'utilise alternativement à droite, puis à gauche. A l'origine en bois, les pirogues polynésiennes sont désormais fabriquées en matériaux
composites. Stables et légères, elles permettent de franchir les vagues vers le large, mais aussi de revenir en surfant. Côté compétition, il existe deux
types d'épreuves: les courses de vitesse en lagon (les distances sont de 500 à 1500 mètres) et les marathons en haute mer (de 30 à plus de 150 kilomètres),
avec ou sans changement d'équipes. Version loisir, la pirogue polynésienne permet de se faire plaisir rapidement et de goûter aux sensations de glisse
bien connues par les surfeurs. Les qualités requises ?
Nul besoin d'être en excellente condition physique, il suffit de savoir nager. Mais attention, esprit d'équipe et dépassement de soi sont bienvenus, voire
essentiels. Chez les pros, une bonne endurance est souhaitable car le système cardio-vasculaire est mis à rude épreuve lorsqu'il faut, par exemple, tenir
la cadence sur de longues distances. Pour qui ?
Tous ceux qui veulent combiner à la fois plaisir et musculation. A l'instar du kayak, ce sport fait travailler
le corps de façon symétrique et l'ensemble des groupes musculaires est sollicité: jambes et cuisses pour transmettre la puissance et l'énergie au reste
du corps, bras, épaules, dos, et enfin abdominaux pour ramener la pagaie vers soi. Quel matériel ?
Pirogue, pagaie et gilet de sauvetage sont généralement prêtés par les clubs. Mais à vous d'apporter une vieille paire de baskets ou des chaussons en néoprène,
sans oublier votre maillot de bain, sport d'eau oblige !
9 - L'aviron.
L'aviron, une glisse à l'envers.
C'est quoi ?
Le seul sport où l'on avance dos à la marche, à l'exception du barreur qui regarde droit devant! Le bateau peut accueillir de un à huit rameurs, assis chacun
sur un siège qui coulisse sur deux rails, les pieds coincés dans des chaussures fixées au sol, un aviron (comprenez rame) dans chaque main (ou tenu à
deux mains). Le principe? Propulser le bateau en poussant sur les jambes en même temps qu'on plonge l'aviron dans l'eau. Lorsqu'il est bien réalisé, le
mouvement, assez technique, s'enchaîne de façon fluide et sans à-coups. On doit avoir l'impression que l'embarcation glisse sur l'eau. Les qualités requises ?
Pas besoin d'avoir une super condition physique, il faut juste savoir nager. Une bonne coordination peut également aider car il faut non seulement synchroniser
ses propres mouvements, mais aussi être en rythme avec les autres lorsque l'on navigue à plusieurs. L'esprit d'équipe est de rigueur! Pour qui ?
Tous ceux qui rêvent d'une musculature harmonieuse. L'aviron est en effet un sport très complet. Il sollicite les jambes et les cuisses au moment de la poussée,
les bras, les épaules et la poitrine lors des mouvements de traction de l'aviron dans l'eau, et même le bas du dos et les abdominaux. Quel matériel ?
Bateau et avirons sont prêtés. Côté vestimentaire, prévoyez un short un peu long pour protéger l'arrière des cuisses (qui peuvent légèrement frotter sur les
rails en fin d'extension), un tee-shirt ou un coupe-vent, s'il fait frais.
10 - Le Speed Sail.
C'est quoi ?
Une sorte de skateboard géant (de 1,60 à 2 m) à grandes roues, la taille est adaptable selon la force du vent et le niveau du pilote (plus elle est
grande, plus on va vite - on peut atteindre les 90 à 100 km/h!). Les qualités requises ?
Avoir déjà une maîtrise de la planche à voile (équilibre, connaissance du vent...), une bonne condition physique et ne pas avoir peur des chutes car,
même à faible voilure, la planche atteint rapidement une vitesse de 15-20 km/h. On peut donc se faire mal en tombant. Quel matériel ?
Une tenue imperméable pour éviter d'être trempé lors du passage de baïnes (cuvettes séparées de la mer par un banc de sable). Indispensables aussi, des
chaussures fermées (une vieille paire de baskets fera l'affaire) et des lunettes pour se protéger des projections de sable. Speed Sail, casque, protections
(genouillères et coudières) et harnais pour s'arrimer au wishbone sont généralement fournis par les clubs.
11 - Le mountainboard.
C'est quoi ?
Une grande planche, à mi-chemin entre le skate et le snowboard, équipée de suspensions et de grosses roues crantées. On se positionne dessus les pieds
perpendiculaires à la planche, coincés dans des straps pour ne pas glisser, et c'est parti ! Les qualités requises ?
Des cuisses solides pour garder la position jambes fléchies et des chevilles souples, car ce sont elles qui permettent d'orienter la planche et d'enclencher
les virages. Recommandé: des abdos et des lombaires renforcés, pour l'équilibre. Quel matériel ?
Planche et protections (coudes, genoux, poignets) sont fournies par les clubs. Les plus aguerris peuvent s'en procurer dans les magasins de sport.
12 - La cani-rando.
C'est quoi ?
Une randonnée pédestre où l'on se laisse tirer par un chien de traîneau, relié à la taille par une longe que l'on fixe d'un côté à sa ceinture, de l'autre
au harnais de l'animal. Aidé par la puissance de traction du chien, on peut parcourir de plus longues distances sans fatigue ou s'essayer à la course.
Idéal pour motiver les enfants à marcher. Pour des questions de sécurité, la cani-rando est toujours encadrée par le musher, car l'animal obéit plus
facilement à son maître. En effet, ces chiens ont l'habitude de courir en meute l'hiver, attelés à un traîneau. Ils sont donc puissants. Mais il est
possible de choisir l'animal en fonction du niveau de chacun. Les qualités requises ?
Aimer les chiens et avoir envie de communiquer avec eux. Mais aussi, côté enfant, être âgé d'au moins 7-8 ans, car il faut pouvoir retenir l'animal dans
les descentes, même si le musher est là pour calmer son ardeur. Version course, la cani-rando nécessite une sangle abdominale renforcée et un dos solide,
car c'est en contractant cette zone que l'on peut freiner l'animal. Quel matériel ?
Le harnais, la longe et la ceinture sont fournis sur place. Côté tenue, prévoyez des vêtements amples et des chaussures qui maintiennent bien les chevilles.
13 - Le stand up paddle.
C'est quoi ?
Un long et large surf sur lequel on se tient debout et que l'on propulse à l'aide d'une grande pagaie faisant office de gouvernail. Ensuite, libre à chacun
de prendre de la vitesse pour surfer sur les vagues ou de voguer le long de la côte, d'où le surnom de longe-côtes qu'on lui attribue en France. Les qualités requises ?
Il suffit de savoir nager et d'avoir un peu le sens de l'équilibre, même si la largeur de la planche facilite l'apprentissage. Quel matériel ?
Un maillot de bain ou, si vous êtes frileux, une combinaison. La planche, la pagaie et le leash (fil élastique qui relie le pied à la planche pour ne pas
la perdre quand on tombe à l'eau) sont prêtés par les clubs.
14 - La course d'orientation.
C'est quoi ?
Mi-jeu, mi-sport, cette activité consiste à découvrir à pied ou à VTT, voire à skis l'hiver, un circuit matérialisé par des balises en s'aidant d'une carte
spéciale d'orientation et d'une boussole. Les qualités requises ?
Pour la pratiquer en loisir, un peu d'endurance et de concentration suffisent. En compétition, une très bonne condition physique s'impose car il faut souvent
courir durant tout le parcours pour arriver le premier. Une bonne réflexion stratégique, une prise de décision rapide et une excellente maîtrise de soi pour
trouver le meilleur itinéraire, malgré la pression, sont également nécessaires. Quel matériel ?
Un pantalon ample, des chaussures de sport et des guêtres pour se protéger des ronces. Indispensables aussi, la boussole et la carte d'orientation IGN...
Enfin, selon le type de course pratiqué, un VTT ou des skis de fond.
15 - Le tir à l'arc.
C'est quoi ?
Traditionnellement, il s'agit de viser le centre d'une cible située à une distance variable. Mais ce sport présente des variantes: le tir en campagne,
avec 24 cibles réparties le long d'un parcours en pleine nature; le tir nature, avec un parcours de 23 cibles représentant des animaux sauvages; le tir
en 3D, enfin, qui utilise des cibles grandeur nature. Les qualités requises ?
Des bras et des épaules solides pour armer l'arc et maintenir la position sans bouger jus qu'au lâcher de la flèche, ainsi que des abdos en béton pour
garantir la stabilité du tronc. Il faut aussi être capable de retenir son souffle tout le temps de la visée. Enfin, le tir à l'arc nécessite de la
concentration, de la précision et, à un haut niveau, une bonne résistance au stress. Quel matériel ?
Aucun, puisque l'arc et les accessoires (palette pour protéger les doigts, bracelet pour le bras...) sont fournis par les clubs.
16 - Une tenue ad hoc.
Évitez les vêtements trop serrés qui peuvent comprimer la taille et ralentir la
circulation sanguine des jambes mise à mal par une position assise prolongée. Quand il fait chaud, portez du coton et prévoyez une serviette en
éponge pour couvrir entièrement votre siège si vous comptez rouler court vêtu. N'imaginez pas pouvoir conduire correctement avec des talons aiguilles
(si vous êtes une femme) ou en tongs, et encore moins pieds nus, vous risqueriez de commettre des erreurs de pilotage ou d'être gêné si vous
deviez piler à la dernière minute. Les baskets en toile légère sont idéales du fait de la finesse de leur semelle (tant décriée par les podologues
pour la marche!) qui offre une meilleure précision de conduite à l'endroit des pédales et génère moins de crampes.
17 - Une bonne assise.
Pour des questions de visibilité, mieux vaut choisir l'assise le plus haute possible
dans les réglages du siège conducteur. Les genoux sont légèrement fléchis pour éviter d'avoir mal aux jambes au bout d'un certain temps derrière le
volant. Afin d'atténuer les tensions au niveau du dos, des épaules et de la nuque, crispés par le stress consécutif à une conduite sur une longue
distance, le siège ne doit pas être complètement droit mais un peu en arrière, à 120°, le crâne appuyé contre l'appui-tête. Quant aux bras, pour
les mêmes raisons, ils sont quasiment tendus, les deux mains reposant à peine sur le volant.
18 - Des lunettes adaptées.
«Au volant, la vue c'est la vie», avertit la Prévention routière. En effet, 90%
des indications nécessaires à la conduite sont fournies par l'œil. Or les problèmes de vue et la baisse due à l'âge des performances visuelles
sont à l'origine de nombreux accidents de la route. Des études ont montré qu'un conducteur sur trois présente un défaut optique et semble l'ignorer.
Il est donc nécessaire, pour sa sécurité et celle des autres, de faire contrôler sa vue avant de prendre le volant et de la corriger si nécessaire.
Les jours de beau temps, il est également conseillé de porter des lunettes de soleil pas trop foncées (catégorie 3 au maximum) pour pouvoir conduire
sans gêne.
19 - La nuit, prudence...
La conduite nocturne présente de nombreux attraits: températures fraîches, pas
d'embouteillages et enfants qui dorment. Pourtant, ce n'est pas la panacée. La nuit, l'acuité visuelle baisse, la vision des contrastes et des
couleurs s'atténue et l'appréciation du relief est perturbée. Si vous souhaitez quand même partir après le coucher du soleil, adaptez votre vitesse
et augmente les distances de sécurité. Méfiez-vous également de la somnolence dont on ne se rend pas toujours compte à temps. Sur autoroute, elle
est responsable d'un accident mortel sur trois. Dès les premiers signes -bâillements, paupières lourdes, besoin de changer de position souvent,
période d'absence -, arrêtez-vous et dormez une vingtaine de minute: au minimum. Évitez par ailleurs de conduire entre 3 h et 6 h du matin, il a
été établi que c'est le moment où l'on s'endort le plus facilement.
20 - La concentration, une priorité.
Outre une bonne vue, la conduite exige une vigilance de tous les instants. Ne
vous laissez pas distraire par les innombrables gadgets qui ont envahi les tableaux de bord et qui peuvent être sources d'accident. Abandonnez le
réglage du GPS, de la musique ou de la station de radio à votre copilote. Laissez également votre téléphone portable sonner dans le vide ou
arrêtez-vous prudemment (pas sur la bande d'arrêt d'urgence !) avant de répondre. Conduire ou téléphoner, il faut choisir. En faisant baisser
attention les réflexes, papoter au téléphone en roulant multiplie par cinq le risque d'accident. Une mauvaise habitude qui, du reste, est
sanctionnée par le Code de la route (usage d'un téléphone tenu en main en conduisant = 35 € d'amende + 2 points de retrait).
21 - Vive les pauses régulières !
La fatigue augmentant les temps de réaction, un arrêt s'impose toutes les deux
heures. Buvez un café, mangez un sandwich, passez aux toilettes, marchez un peu, mais aussi calmez les enfants (difficile de rester vigilant avec
une marmaille qui hurle à l'arrière !). Profitez-en pour étirer le dos, la nuque, les bras et les épaules. Ces pauses sont
particulièrement utiles pour récupérer et permettre de reprendre le volant en meilleure forme, ou le passer directement à un autre conducteur si
la fatigue se fait sentir. En route, certains signes avant-coureurs doivent de toute façon vous inciter à vous arrêter: picotement des yeux,
raidissement de la nuque, douleurs dans le dos, regard qui se fixe... Sachez que dix-sept heures de veille active équivalent à 0,5g d'alcool
dans le sang en termes de baisse de la concentration, de diminution des réflexes et de rétrécissement du champ visuel... Ces faits sont une
réalité, tenez-en compte !
22 - Des aliments choisis.
Buvez de l'eau plate régulièrement, surtout si vous avez mis la climatisation qui
a tendance à dessécher. Les problèmes de déshydratation peuvent rendre le trajet pénible car ils entraînent fatigue, maux de tête et troubles de
l'attention. Côté alimentation, grignotez des fruits plutôt que des chips ou des sucreries qui vont finir par vous donner mal au cœur.
Prenez un repas équilibré le midi et le soir - un sandwich poulet-crudités, suivi d'une compote peuvent faire l'affaire -, sans trop forcer sur
les féculents qui ont tendance à favoriser l'endormissement.
23 - Les stimulants autorisés.
Ni alcool ni drogue au volant, cela va de soi. Rétrécissement du champ visuel,
sensibilité accrue à l'éblouissement, diminution des réflexes, altération de l'appréciation des distances..., près d'un accident mortel sur trois
implique un conducteur avec un taux d'alcool dépassant 0,5g/litre, ce qui correspond à un peu plus d'un verre de vin ou de bière. Méfiez-vous
également de certains médicaments sur lesquels figure un pictogramme et lisez attentivement leur notice avant de prendre la route. Côté stimulants,
les seules boissons admises sont le café, le thé et le soda pour vous donner un petit coup de fouet.
24 - 3 exercices pour être au top !
1 - Debout, jambes écartées, mains sur les hanches.
Faites des cercles avec votre bassin sans bouger le haut du dos: 10 fois dans un sens, 10 fois dans l'autre. Cet exercice relance la circulation
sanguine des membres inférieurs.
2 - Debout, jambes écartées de la largeur du bassin.
Levez un bras, la paume à l'horizontale, comme si vous vouliez soulever le ciel avec. L'autre bras, la paume à l'horizontale également, pousse vers
le sol. Lorsque vous inspirez, poussez fort des deux bras pour étirer la colonne vertébrale, puis relâchez en expirant. Répétez 5 fois.
3 - Même position que pour l'exercice 2, mais les bras pendent le long
du corps. Laissez tomber votre tête à droite et restez 10 secondes en respirant profondément par le ventre. Revenez doucement et répétez le même
exercice à gauche afin de décrisper les muscles du cou.
25 - On gagne en endurance.
De fait, quand la peau, même protégée par une crème filtrante, est exposée au
rayonnement solaire, la capacité du sang à transporter l'oxygène augmente et c'est tout l'organisme qui en bénéficie, à commencer par le système
cardio-vasculaire: mieux oxygéné, le muscle cardiaque ralentit sa cadence, ce qui améliore l'endurance. De même, les poumons adoptent un rythme
respiratoire plus lent qui les soulage. Cet effet dure plus de cinq jours et, pour peu que l'on pratique avec régularité, les bénéfices n'en seront
que plus importants. L'exposition au soleil se fera progressivement, pour habituer le corps en douceur. Les personnes à la peau blanche, avec des
taches de rousseur, des yeux bleus et des cheveux blonds ou roux devront se montrer très prudentes, car le coup de soleil commence dès les quinze
premières minutes. Et l'été, les activités s'effectueront en dehors des heures chaudes (11h - 18h).
26 - On améliore préparation et récupération.
Autre avantage du soleil: il réchauffe rapidement les muscles. Cela ne dispense pas
de pratiquer un échauffement, mais il n'en sera que plus efficace. En effet, sous l'intervention combinée de la chaleur et des infrarouges solaires,
l'irrigation sanguine du muscle augmente. Comme l'action est locale (c'est le muscle exposé qui bénéficie des rayons UV), cela peut éviter des
claquages et l'on se blesse plutôt moins. De même, la chaleur assouplit les ligaments et leur fait gagner en élasticité. Ainsi, une étude américaine
menée sur un groupe d'étudiants a montré que, sous l'effet de l'ensoleillement, la forme musculaire était améliorée de 50% et le temps de
récupération, réduit de 30%. Bien entendu, il est recommandé de s'hydrater en conséquence car, à courir ou à pédaler sous le soleil, on transpire
plus qu'en salle !
27 - On retrouve un bon moral.
On connaît les effets de la luminothérapie contre la dépression saisonnière hivernale.
Ce qu'on sait moins, c'est qu'une partie de la population (en majorité des femmes) sujette à cette dépression continue d'en subir les symptômes même
en été. La raison ? Entre voiture, bureau, domicile et magasins, on évalue actuellement à 90% le temps passé par chacun de nous à l'intérieur. En
réalité, c'est toute l'année que l'organisme a besoin de soleil ! En effet, les rayons solaires stimulent par l'intermédiaire des yeux les récepteurs
des cellules du système nerveux, et ce, même si l'on porte des lunettes fumées. Pour que nos rythmes biologiques (alternance nuit-jour, changements
de saison, etc.) s'effectuent harmonieusement, il faut renouer avec l'extérieur en pleine journée. De plus, le sport stimule la production
d'endorphines, des substances fabriquées par le cerveau sous l'effet de l'oxygénation liée à l'effort. Celles-ci bloquent les pensées négatives
et agissent sur l'anxiété. Autant dire que la combinaison activité physique et soleil potentialise notre forme psychique !
28 - On fait le plein de vitamine D.
On l'appelle vitamine car on peut la trouver dans certains aliments (œufs,
beurre...), mais en quantité sans commune mesure avec celle produite par la peau sous l'action du soleil (jusqu'à 90%) ! C'est pourquoi, aujourd'hui,
on la désigne de plus en plus sous le nom d'hormone solaire. La vitamine D stimule de nombreux processus, en particulier celui de l'hypophyse qui
contrôle le système hormonal. Elle dynamise le système immunitaire pour combattre les allergies et résister aux infections. Enfin, elle aide le
corps à utiliser efficacement le calcium (et le magnésium, son allié) pour les os et les dents, mais aussi les reins et les intestins. Autant dire
que son rôle est essentiel ! On considère que de quinze à trente minutes d'exposition solaire par jour suffisent pour faire le plein. Cependant,
selon l'étude Suvimax (étude menée en France sur les vitamines), plus de 10% des adultes auraient un déficit en vitamine D...
29 - Le training urbain.
La ville se transforme en une
piste géante où l'on pratique, en groupe et sous la direction d'un coach bénévole, cardio-traininget renforcement musculaire. Côté tenue, préférez
de vraies chaussures de sport aux tennis de ville, qui peuvent engendrer des lésions au niveau des articulations et abîmer la voûte plantaire.
Comment se déroule le parcours ?
Il démarre par des étirements sur le rebord des fontaines, suivis d'un jogging ponctué d'exercices toniques. On remonte à l'envers les escaliers
mécaniques (mortel pour les mollets !), les chaises métalliques des squares servent d'haltères ou d'appui pour effectuer des flexions sur une
jambe, les bancs sont réservés aux pompes, quant aux tables de ping-pong en ciment, les plus sportifs sautent dessus à pieds joints... Ce qu'on y gagne ?
Finie la routine, avec cet environnement qui change sans cesse et incite à varier les plaisirs. Les sportifs de rue apprécient aussi l'échange, bien plus spontané que dans une salle fermée.
30 - Le street basket.
Le terrain à ciel ouvert ou playground
s'improvise en installant deux paniers mobiles pour les deux équipes (ou un seul panier pour deux ou trois joueurs). Pour favoriser l'organisation
de tournois, il peut être homologué par la Fédération française de basket-bail elle-même (qui loue également les paniers mobiles et offre ballon
et tee-shirts).
Comment se déroule le jeu ?
Les règles sont négociées au départ. Plus le niveau est élevé, plus elles se rapprochent du basket de club. Le but ? Marquer le plus de points
possible. Ce qu'on y gagne ?
Sans arbitre, il y a moins de contraintes et pas de coup de sifflet. C'est la règle de l'auto arbitrage: les joueurs gèrent leurs actions et ne
remettent pas en question leurs tirs manques.
31 - Le street foot.
Depuis qu'on peut installer des
buts de pro en quelques secondes grâce à leur système auto déployant (à partir de 25 € en magasins de sport), les matchs font fureur dans les
quartiers tranquilles !
Comment se déroule la partie ?
Les équipes sont constituées de cinq joueurs dont un capitaine. L'objectif: marquer le maximum de buts en un temps record. Au foot de rue il n'y
a aucun arrêt de jeu, sauf pour laisser passer une ambulance, un véhicule de police ou les pompiers. Par ailleurs, les tacles pour s'emparer du
ballon sont interdits, bitume oblige. De même, les corners, les hors-jeu et les touches n'existent pas. Ce qu'on y gagne ?
Les joueurs peuvent utiliser les arbres, les bancs et les murets pour faire rebondir le ballon, par exemple.
32 - Je modifie mon alimentation.
Si l'été est la saison des crudités, des glaces et des plats froids, la cinquième
saison, plus humide, nécessite une cuisine plus chaude pour lutter contre les refroidissements. Misez sur les légumes qui poussent sous terre (carottes,
navets...) ou juste à sa surface (potimarrons...). Les premiers champignons sont aussi les bienvenus. Côté cuisson, il convient d'arrêter les fritures
et les grillades et de leur préférer les plats mijotes, à la vapeur ou toute autre cuisson lente comme les papillotes. En diététique chinoise, chaque
saison possède sa saveur et c'est le goût sucré qui caractérise la saison terre. A vous donc le riz au lait, le lait de coco, la polenta et la crème
Chantilly, qui détendent et relaxent grâce à leur douceur. Vous n'aimez que le salé ? A l'instar des personnes qui raffolent des sucreries, c'est le
signe d'un déséquilibre de l'élément terre chez vous. Pour revenir à l'équilibre, prévoyez des menus qui réuniront les cinq saveurs des cinq
saisons: sucrées pour l'été indien, piquantes pour l'automne, salées pour l'hiver, acides pour le printemps et, enfin, amères pour l'été.
33 - Je change d'activités.
Durant l'été indien, on privilégiera des loisirs en rapport avec la terre, qui aident
à se recentrer. S'ils sollicitent en prime la vue, l'odorat ou le toucher, ce sera tout bénéfice, car stimuler ses sens donne de l'énergie. Ainsi, les
promenades en forêt durant lesquelles on fait le plein d'odeurs de sous-bois sont souveraines. Le chant est également bénéfique, car on chante les pieds
solidement ancrés au sol, ce qui permet au fameux qi de traverser tout le corps jusqu'à la tête. Enfin, s'adonner à la sculpture, à la poterie, ou
visiter des expositions sur ces thèmes nous invitent à nourrir notre « terre intérieure ».
34 - J'équilibre mes émotions.
Les changements de saison, en particulier ceux qui nous rapprochent de l'hiver, peuvent
engendrer des angoisses. Les jours sont plus courts et la prise de conscience du temps qui passe suscite parfois de la mélancolie, quand elle ne
perturbe pas le sommeil. Pour chasser le manque d'entrain et la lassitude, pratiquez la méditation ou le yoga, qui favorisent le recentrage. L'idéal
est de réserver à cet exercice un quart d'heure par jour, en début ou en fin de journée. De nombreuses postures ouvrent la cage thoracique et étirent
le dos pour libérer les émotions. De même, les massages énergétiques comme le shiatsu et le tui na, qui agissent par pression sur les points
d'acupuncture, favorisent le rééquilibrage de l'énergie en cas d'état anxieux.
35 - Je privilégie le jaune et le beige.
Les couleurs, selon les principes du feng shui, ont un effet sur le corps: elles
peuvent, au choix, le stimuler ou l'apaiser. Celles liées à l'été indien sont le jaune et tous les dégradés de beige jusqu'au brun. Pour favoriser votre
recentrage, choisissez des vêtements dans ces teintes. Un seul habit, même un foulard, suffit. Et si ces couleurs sont absentes de votre logement,
offrez-vous un bouquet de fleurs ou un plaid dans ces tons. Ils harmoniseront les énergies et instaureront calme et sérénité dans la maison.
36 - Je me masse.
L'humidité propre à la cinquième saison peut se traduire par une sensation de lourdeur,
notamment dans les jambes et dans l'estomac. Les femmes y sont particulièrement sensibles, d'où cellulite, cedèmes et ballonnements. Côté jambes, il
importe de stimuler la circulation sanguine par une activité physique, mais aussi par des auto massages, avec ou sans huile: de cette manière, les
frictions exercées par la main sur la peau accélèrent la circulation du sang (et de l'énergie par la même occasion !) tout en produisant une
bienfaisante chaleur. La digestion a également besoin d'être stimulée par des massages. On peut les pratiquer autour du nombril, mais aussi en d'autres
endroits du corps. En effet, selon les Chinois, nos organes sont liés entre eux par des circuits énergétiques (méridiens) qui traversent tout le
corps. Le méridien de l'estomac passant au niveau du visage. vous pouvez soulager vos problèmes digestifs en massant vos joues de haut en bas, puis
de bas en haut avec les paumes. Pour finir, posez vos pouces sous les os des pommettes et pressez vers le haut.
37 - La bonne posture.
« Pensez au haut du corps comme s'il s'agissait d'une maison et
solidifiez-le. » Dans cette maison, le toit est constitué par les épaules, les quatre murs par les muscles du dos (lombaires et dorsaux) et du
ventre (obliques et abdos) et le plancher par le périnée. On ne peut pas avoir le ventre plat si l'on ne se tient pas droit et si les muscles
précités ne sont pas toniques.
Le mouvement: Baissez les épaules, rapprochez et abaissez les omoplates « comme si vous vouliez les mettre dans les poches du jean », enfin
redressez le dos. Rentrez légèrement le nombril pour maintenir les organes sans les comprimer, en respirant normalement. Contractez le périnée - comme
si vous vous reteniez d'uriner - et gardez la position au moins une minute.
Ça sert à quoi ? En rentrant le ventre régulièrement, d'abord vous en prenez conscience, ensuite vous le faites travailler en profondeur. En
vous redressant, vous adoptez une posture corporelle droite et forte, indispensable pour un ventre plat.
Quand ? Au moins cinq fois par jour: en promenade, dans le bus, devant votre ordinateur, en réunion... Plus vous le ferez, plus vous affinerez
votre ventre.
Surtout intéressant pour qui ? Pour tous ceux qui, cambrés, « portent » leur ventre en avant ou ceux qui ont le dos rond et le ventre relâché.
Ils y gagneront tout de suite une plus jolie silhouette.
L'astuce: Remplacez tous les éventuels grignotages par une poignée d'amandes riches en fibres, qui améliorent le transit (pensez à en avoir
sur vous). Buvez de l'eau en même temps, pour une meilleure satiété.
38 - La bonne respiration.
« La respiration abdominale raffermit le ventre. » En contractant les muscles en
douceur sur une respiration profonde, mine de rien, on les fait travailler un maximum.
Le mouvement: Allongez-vous sur le sol, un coussin plat sous la tête pour que celle-ci soit dans l'alignement de la colonne vertébrale.
Commencez par détendre la nuque en faisant une dizaine de petits mouvements de oui et de non. Puis inspirez l'air et expirez-le par la bouche le
plus longtemps possible en commençant par contracter le périnée, puis en rentrant le ventre, comme si le nombril devait « toucher » la colonne. A
la fin de l'expiration, relâchez et inspirez normalement.
Ça sert à quoi ? A renforcer le périnée et les muscles transverses, qui constituent la couche profonde des abdos et assurent le gainage du
ventre.
Quand ? Dès que l'on a un moment pour s'allonger au calme. Il suffit d'enchaîner cinq respirations profondes, ce qui ne prend pas plus d'une
minute. L'idéal est de réaliser cet exercice trois ou quatre fois par jour.
Surtout intéressant pour qui ? Pour celles qui ont des petites fuites urinaires dues à un accouchement ou à l'âge, ou qui n'arrivent pas à sentir
leur périnée. En tonifiant ces muscles profonds, on parvient à contenir les organes présents dans la cavité abdominale, d'où un effet ventre plat
visible.
L'astuce: Pensez à bien mastiquer les aliments (vingt secondes chaque bouchée) pour faciliter la digestion et buvez de l'eau pour mieux
éliminer les déchets.
39 - Le bon auto massage.
« Le ventre est émotionnellement fragile. Un souci, et aussitôt il se crispe. Lui
donner régulièrement de la chaleur et de la douceur est un bon moyen d'évacuer les nœuds et de le faire dégonfler. »
Le mouvement: Allongé sur un lit, dessinez, avec la main droite bien à plat, une dizaine de cercles sur le ventre dans le sens des aiguilles
d'une montre. Puis, toujours avec le plat de la main droite, poussez le ventre vers le côté gauche et ramenez-le du bout des doigts vers la droite.
A répéter dix fois lentement, en se concentrant sur la respiration, surtout l'expiration qui, comme l'inspiration, doit se faire par le nez: chassez
l'air de vos poumons le plus possible pour mieux le renouveler.
Ça sert à quoi ? En massant et en faisant bouger le ventre à la manière d'une vague, vous l'oxygénez, lui donnez une meilleure vascularisation,
le rendez plus souple et le stimulez. Résultat, un transit amélioré.
Quand ? Le matin avant de se lever, à jeun de préférence, pour mettre les intestins en route tant que les muscles sont détendus. Vous pouvez
aussi le faire à d'autres moments de la journée, à condition d'être à distance de la digestion (trois heures après les repas), sinon la sensation
risque d'être désagréable. Le soir, au retour du travail, c'est aussi une bonne façon de se détendre.
Surtout intéressant pour qui ? Pour ceux qui ont des petits problèmes de constipation. Avec cet auto massage tous les matins, on a moins de
ballonnements et un meilleur confort digestif tout au long de la journée.
L'astuce: Pour augmenter l'efficacité digestive du massage, on peut verser dans le creux de la main deux ou trois gouttes d'huile essentielle
de basilic, de fenouil ou de menthe poivrée, mélangées à une huile de massage neutre (argan, bourrache...).
40 - 14 ans, l'âge fatidique.
Quels arguments les parents peuvent-ils avancer à leurs ados pour les encourager à
protéger leur cœur en pratiquant un sport régulièrement ? Ils peuvent bien sûr miser sur leur envie de séduire et d'avoir un corps plus ferme,
mais ce n'est pas suffisant.
« Il faut aussi leur proposer des activités différentes de celles qu'ils pratiquaient plus jeunes et susceptibles de leur plaire ». L'expérience
des salles de sport qui s'ouvrent aux adolescents est, à ce titre, intéressante. « L'âge fatidique, c'est 14 ans: en général, c'est le moment où ils
décrochent de leur activité physique préférée ». Depuis près de trente ans,
ces clubs parisiens sont ouverts aussi bien aux enfants (en danse ou en arts martiaux, à partir de 5 ans) qu'aux adultes (en cardio). Il y a deux ans,
a été mis en place un cours de cardio réservé non pas aux plus de 18 ans, comme c'est systématiquement le cas, mais aux ados. Une
heure qui combine un circuit avec des machines et un travail au tapis, sous le contrôle d'un professeur. « Nous avons monté ce projet car les
jeunes nous demandaient d'aller sur les machines comme les adultes. » Face au succès rencontré, l'expérience, testée à l'origine dans un seul
club, a été étendue aux sept autres l'année suivante.
41 - La gym zapping.
Le cours, par petits groupes d'une quinzaine d'ados le mercredi et/ou le samedi
après-midi, dure une heure. Il commence par un parcours de cardio-training alternant les différents appareils: dix minutes en moyenne sur chaque
machine.
« Il faut changer rapidement, les jeunes sont plus impatients que les adultes et la lassitude arrive vite, constate un coach
sportif. Ils alternent le stepper et le vélo pour se faire les jambes, le rameur pour le haut du corps et le tapis de course pour se défouler,
le tout pendant environ trente minutes. Après, on passe à la seconde partie de la leçon, le renforcement musculaire, ce qui les intéresse beaucoup
"pour le look", ajoute-t-il. Ils font sur le tapis ou avec des machines quelques premiers mouvements de musculation: des pompes ou des petites
séries avec une barre, une quinzaine de fois seulement, avec une charge faible. Ils ne doivent pas atteindre le stade de la fatigue musculaire. »
En dehors de les faire bouger en s'amusant, le premier objectif du coach est de les amener à se redresser (ils se tiennent souvent la tête en
avant) et à bien se placer en leur apprenant à « se grandir » avec des élastiques ou des bâtons. « Ce travail postural est très important
à leur âge, car c'est la période où ils peuvent prendre de mauvaises positions qu'ils garderont plus tard. » Cette sensibilisation est une
priorité, mais elle se fait en douceur parce qu'ils ne viennent pas officiellement pour cela...
42 - Se muscler sans s'ennuyer.
Les jeunes ne s'inscrivent pas pour « faire du cardio » et renforcer leur capacité
cardio-vasculaire. Ils y vont pour le gain de « volume », la tonification des muscles (côté garçons), la perte de poids, le renforcement des abdos et
des fessiers (côté filles), et aussi pour retrouver des copains, s'amuser sur les machines... Sarah, 15 ans, cherchait une activité « pour l'aider
à perdre du poids en étant encouragée par un prof». Lucille, 13 ans, était « obligée par ses parents de faire du sport: alors, les machines avec des
copines, c'est plus drôle que la danse » ! Julien, 15 ans, se trouvait maigre et voulait avoir « plus de volume » mais, surtout, être « dans une
ambiance cool ». Quant à Valentin, 16 ans, il en avait assez du judo et de « se mettre la tête par terre. J'aime bien "transpirer", mais sans
compétition, note-t-il. Ici, on est entre copains; et cela n'empêche pas que, trois mois plus tard, j'ai les bras plus musclés, je me tiens
mieux et je commence à me trouver bien ».
43
- La convivialité d'abord.
Le coach leur donne un programme personnalisé; il les encourage en ayant l'œil
pour corriger une mauvaise position. Même s'ils viennent pour améliorer leur look, « pas question de faire croire aux garçons qu'ils vont avoir des
biscotos de déménageur. Ils sont en pleine croissance, il ne faut pas les faire travailler avec des charges, ils se feraient
mal aux articulations. Selon leur développement, ils font des séries de musculation simple. De même, on ne va pas laisser les filles imaginer qu'elles
vont maigrir en faisant du stepper si elles continuent à grignoter ». L'intérêt de ces salles est que « les jeunes y vont pour la convivialité qu'ils y trouvent ». Pour lui, inutile de leur
édicter des règles, il faut leur donner le goût de bouger; « se mettre à leur portée et trouver ce qu'ils aimeraient faire ». Le cardio-training
peut être l'une des solutions...
44 - Le moniteur, un rôle phare.
Que ce soit dans l'eau ou dans l'air, les baptêmes à sensations repoussent les
frontières de nos limites et nous font accéder à une autre dimension. Quand on plonge pour la première fois de sa vie, on en sort généralement ébloui,
à double titre: non seulement on a réalisé son rêve de se déplacer sous l'eau, mais on est heureux d'avoir surmonté l'appréhension de ne pas pouvoir
respirer normalement.
« Le baptême supprime toute anxiété vis-à-vis de l'apprentissage. C'est comme une promenade accompagnée ». Le principe repose
toujours sur l'accompagnement par un moniteur
expert: le novice doit pouvoir s'en remettre en toute confiance à celui qui lui ouvre les portes de sa passion... C'est pourquoi les encadrants
sont la plupart du temps des personnes chevronnées, diplômées dans leur domaine d'activité. « La voltige aérienne se fait avec un champion du monde;
le baptême en avion de chasse, avec un ancien pilote de l'armée de l'air.
Ils partagent avec le débutant une expérience, des émotions; ils franchissent ensemble une limite. » Cet échange, souvent évoqué dans les récits
des « premières fois », fait la réussite de ces baptêmes qui rendent, en quelques minutes, le sport plus accessible.
45 - Souvent le début d'une passion.
Le plus difficile est de faire le premier pas; mais, une fois effectué, il ouvre
en général la voie à une pratique assidue. L'exemple de la plongée sous-marine est parlant: depuis 2000, dans toutes les piscines de France comme
dans les clubs des bords de mer, on peut effectuer un baptême.
Résultat: un sport confidentiel s'est ouvert au grand public. Une personne sur trois
qui fait cette expérience devient plongeur et, en dix ans, le nombre de licenciés a été multiplié par deux. Pour le pilotage, c'est plus onéreux
et compliqué, mais un certain nombre de personnes deviennent des passionnés et passent leur brevet de pilote après 40 ans. L'une des découvertes
les plus prisées actuellement est la chute libre en tandem. Seule une petite vingtaine de sociétés la propose dans toute la France. C'est,
« l'expérience la plus extrême au monde: on est à plus de 4 km de la terre,
sans parachute, et on peut s'orienter comme un oiseau. On vole, on flotte »...
46 - Parfois des déceptions.
Un homme témoigne de sa « chute libre »: « Sensation grandiose de se jeter dans
le vide, puis une descente de 50 secondes à 200 km/h, comme si de rien n'était ! Soudain, l'altimètre indique 1500 m. Déjà? C'est trop court ! »
Il n'est pas le seul à en redemander !
Piloter une voiture de course, le rêve de beaucoup d'hommes, est l'un des cadeaux les plus offerts, mais
souvent l'un des plus frustrants car le nombre de tours de circuit est limité par le prix. Le risque: en avoir rêvé, s'y être préparé et ne pas
être comblé ! On peut aussi avoir l'envie d'essayer et se retrouver contraint d'y renoncer. Il partait sans appréhension pour son premier
vol dans un petit avion quatre places, mais... « c'est physiologique chez moi: les manèges, le bateau, le car en montagne, quand cela bouge trop,
je ne supporte pas ». Malade et descendu à temps, il en a gardé le souvenir mémorable d'avoir tenu les commandes une dizaine de minutes: « C'est
une sensation unique ! » Pas écœuré, il attend qu'on lui offre « le baptême en hélicoptère, pour voir » !
47 - Pour l'amour du risque.
Ces baptêmes plaisent bien sûr aux sportifs car, « outre le souci d'avoir la maîtrise
d'eux-mêmes, ils aiment en général le risque ». Nous avons aussi rencontré des « drogués de l'adrénaline »: « Sitôt leur premier saut en
parachute effectué, ils rêvaient de recommencer. » Pour autant, si l'angoisse est très présente, mieux vaut ne pas se forcer. Ces expériences doivent
être vécues « par plaisir et pour s'épanouir, non pour se prouver quelque chose », avertissent tous les intervenants du secteur.
48 - L'extrême a le vent en poupe.
Comme il suffit d'aimer les aventures nouvelles et que le baptême fait rarement appel
à des qualités physiques, on peut se lancer à n'importe quel âge.
Seules les disciplines à forts battements cardiaques (parachutisme, chute libre,
plongée, parapente, etc.) exigent un certificat médical. L'idée vous tente ? Une chose est sûre: comme l'affirment tous les dirigeants de ces
entreprises « chercheurs de rêves », il reste d'autres activités à découvrir. On parle du sky-surf - le surf tracté par un avion - ou d'expériences
encore plus folles, comme des baptêmes de survie en Amazonie ou sur la banquise sous la tutelle d'un chaman... « Dans vingt ou trente ans,
un vol en stratosphère sera aussi accessible qu'un Paris-New York aujourd'hui. Ce type d'activité est une tendance de fond
et plus elle est extrême, plus le client est content. » On n'en a pas fini avec les sensations fortes !
49 - LE Kin-Ball.
Un jeu de ballon hors normes.
C'est quoi ?
Le Kin-Ball a été inventé en 1986 par un professeur d'éducation physique québécois, pour donner envie aux gens de pratiquer une activité
à la fois sportive et ludique. Pari gagné ! Le principe du jeu: trois équipes de quatre personnes doivent à tour de rôle envoyer et rattraper un
ballon de plus de 1 mètre de diamètre (mais pesant à peine 1 kilo) avant qu'il ne touche le sol. Esprit d'équipe et synchronisation de rigueur. C'est bon pour quoi ?
Le Kin-Ball développe l'endurance, l'agilité et la souplesse car les glissades et autres fentes avant sont fréquentes pour rattraper le ballon. De son
côté, le haut du corps est sollicité pour le renvoyer. Ce sport tonifie aussi les muscles des cuisses et les fessiers car il faut sans cesse se
baisser, courir, s'arrêter, repartir brusquement... Quel matériel ?
Une tenue de sport avec une paire de tennis adaptée aux surfaces lisses ou aux parquets, des genouillères de volley-ball en mousse pour éviter de se
blesser quand on fait des glissades et, bien sûr, le ballon, généralement prêté par les clubs ou associations. Il est aussi possible de s'en procurer
sur www.kin-ball.fr. Où se renseigner ?
Fédération Kin-Ball France: 06 60 57 19 97.
50 - Le plumfoot.
Le volant avec les pieds.
C'est quoi ?
A l'instar du badminton, le plumfoot (ou shuttlecock, son appellation internationale officielle) se pratique avec un volant, sur un terrain séparé en
deux par un filet accroché à environ 1,50 mètre du sol. Mais les ressemblances s'arrêtent là, car ce sport consiste à renvoyer le volant avec les pieds,
et non avec une raquette ! A la fois spectaculaire et convivial, le plumfoot prône l'esprit d'équipe (il est possible déjouer à trois contre trois)
ainsi que des valeurs de respect via un cérémonial (salut au début et à la fin de chaque set) qui rappelle ses origines asiatiques. En effet,
c'est le sport national au Vietnam. C'est bon pour quoi ?
La souplesse des membres inférieurs, notamment les adducteurs (muscles situés à l'intérieur des cuisses) car il faut être capable de lever la jambe
suffisamment haut pour faire passer le volant au-dessus du filet. Le cœur est également sollicité, surtout dans les parties en simple où les
déplacements sont rapides et nombreux. Enfin, la vivacité et la concentration sont de rigueur pour suivre le volant des yeux et le réceptionner avant
qu'il ne touche le sol. Quel matériel ?
Une tenue de sport ample, une paire de tennis et un volant constitué d'une base en caoutchouc dans laquelle viennent s'insérer des plumes d'oie. On
peut s'en procurer sur www.plumfoot.net. Où se renseigner ?
France plumfoot: 06 64 26 75 04.
51 - L'aéro boxe.
Un mélange de boxe et d'aérobic.
C'est quoi ?
Créée en 1991 par une ancienne championne du monde de kick-boxing, l'aéro boxe consiste à effectuer des mouvements de boxe anglaise (coups
de poing uniquement) sur fond musical. Les crochets, uppercuts et autres parades s'enchaînent selon une chorégraphie plus ou moins rapide sans que les
coups soient portés. C'est bon pour quoi ?
Le cœur et les jambes sont renforcés par tous les déplacements rapides et les sautillements permanents. Les bras (notamment les triceps) et les
épaules sont également sollicités dans les mouvements de coups de poing, surtout lors de l'entraînement sur sac. Quant aux abdos, ils ne sont pas en
reste puisqu'ils assurent le gainage du corps indispensable aux enchaînements de coups de poing et autres directs. Résultat: on brûle des calories
et on se défoule tout en s'amusant. Quel matériel ?
Une tenue de sport et des tennis. Les gants utilisés pour frapper dans les sacs sont généralement prêtés par les clubs. Sinon, vous pouvez acheter des
mitaines renforcées avec du gel ou des gants de boxe dans la plupart des magasins de sport. Enfin, pas besoin de protections puisque les coups ne sont
pas portés au niveau du visage. Où se renseigner ?
Fédération française de boxe anglaise: 01 49 42 23 72.