L e   j a r d i n   /   L e s   p l a n t e s    


Faites pousser vos teintures.
Le plus grand magasin de couleurs? La nature! Piochez dedans et vos tissus vous diront merci.

  • Bleu.
  • Jaune.
  • Rouge.




  • Belles à croquer.
    Manger des plantes, c'est hypertendance, mais cela ne s'improvise pas !

  • A la mer et a la montagne.
  • Supervitaminées.




  • L'union fait la force.
    Certaines plantes s'aiment, d'autres pas. Pour que règne la paix des ménages, mariez celles qui ont des affinités.

  • Petites fleurs cherchent légumes à dorloter.
  • Les légumes champions de fa cohabitation.
  • Les aromatiques sont des amoureuses fantastiques.
  • Des insectes fidèles en amitié.




  • Mettez-vous au parfum.
    Une fragrance, c'est magique. On se retrouve dans un pays exotique ou sous la tonnelle de notre grand-mère.
    Votre jardin est un moyen de transport olfactif. Profitez-en !


  • Faites du vent et du soleil de précieux alliés.
  • Choisissez des emplacements stratégiques.
  • Pensez aux aromatiques.
  • Jouez avec les saisons.
  • Mariez-les.
  • Misez sur la star des fragrances.




  • Des herbes pas si folles.
    On fait tout pour s'en débarasser, pourtant elles ont des vertus !

  • Elles indiquent la nature du sol.
  • Tout est mauvais dans le chiendent.
  • Le faux semis les piège.
  • La bourse-à-pasteur n'est pas comestible.
  • Elles sont nuisibles.
  • Le paillis limite leur expansion.
  • L'eau chaude est un bon désherbant.
  • Les engrais verts les empêchent de pousser.




  • Potager cultivez votre savoir bio.
    On fait tout pour s'en débarasser, pourtant elles ont des vertus !

  • La qualité du sol...
  • A la différence des pesticides...
  • Banques de graines...
  • Tous les végétaux...
  • Le cycle de la lune...
  • Les maivaises herbes...
  • Le fumier...
  • Vitale, l'eau...




  • Mon agenda d'automne.
    Il est temps de bichonner votre jardin pour qu'il se réveille en forme au printemps.

  • Octobre, l'été indien.
  • Novembre, le mois de transition.
  • Décembre, le grand nettoyage.




  • Savez-vous pailler ?
    Le sol n'aime pas être nu. En toute saison, il a besoin d'une petite couvertue végétale ou minérale
    pour permettre aux plants qu'il nourrit de s'épanouir.


  • Pourquoi faut-il adopter cette technique ?
  • Quels matériaux choisir ?




  • Jardin partagé... convivialité assurée.
    Les lopins de terre gérés collectivement se multiplient. Tout ce qu'il faut savoir pour en profiter !

  • Je cherche l'endroit idéal.
  • J'entreprends les démarches.
  • Je crée mon réseau.
  • Je trouve la bonne formule.




  • Secrets en sous-sol.
    Un beau jardin commence par une bonne terre. C'est en effet grâce à elle que nos plantes ont la pêche !
    Votre jardin est un moyen de transport olfactif. Profitez-en !.


  • On peut connaître la nature du sol de son jardin.
  • Pas de terre fertile sans vers de terre.
  • Tous les terrains ont la même consistance.
  • Bêcher nuit à la vie du sol.
  • Le sol ne doit pas être couvert.
  • Les engrais chimiques sont fertilisants.




  • Les plantes.
  • L'açaï
  • Le panax ginseng
  • L'harpagophytum
  • L'arnica
  • La reine-des-prés
  • La prêle




  • Ces plantes qui éclosent à Noël.
    Leurs couleurs vives illuminent notre maison et rivalisent avec les guirlandes.

  • Le kalanchoé.
  • Le piment d'ornement.
  • Le cyclamen de perse.
  • Le poinsettia.
  • Le cerisier de Jérusalem.




  • 7 conseils pour créer votre espace vert.
    Et si vous profitiez de l'hiver pour aménager votre coin de verdure ?

  • Tracez un plan.
  • Créez des perspectives.
  • Soignez l'espace détente.
  • Distillez judicieusement l'éclairage.
  • Modérez les couleurs.
  • Privilégiez l'eau.
  • Pensez à une aire de jeux pour les enfants.




  • Ces plantes mettent KO les virus.
  • Le ginseng.
  • L'échinacée.
  • La sauge.
  • Le sapin.
  • Le thym.
  • Le romarin.
  • Le gingembre.
  • L'ail.
  • L'eucalyptus.
  • Le saule blanc.




  • Petit lexique du jardinage.
    Pour les nuls... et les moins nuls.
  • Liste alphabétique.




  • 8 bonnes raisons de cultiver son jardin.
    S'il est l'un de nos loisirs préférés, le jardinage est aussi un excellent moyen de cultiver sa santé, de se maintenir en forme, tout en gardant le moral.
    Ne vous en privez pas. La preuve !


  • Une façon de bouger, à tout âge.
  • Un atout pour le cœur.
  • Un remède antistress naturel.
  • De l'énergie et de bons os.
  • Prendre confiance en soi et partager.
  • Des bienfaits jusque dans l'assiette.
  • Une stimulation des sens et de la mémoire.
  • Gain sur toute la ligne.




  • Merci à vous les petites bêtes !
    Elles jouent un grand rôle dans la survie des plantes. Accueillez-les, elles vous le rendront au centuple.

  • Attirez les abeilles.
  • Identifiez les ravageurs.
  • Chouchoutez les insectes bénéfiques.




  • Les végétaux font le mur !
    Créer un jardin vertical, c'est facile et ça peut rapporter gros. De la place et une isolation thermique et phonique

  • La nature.
  • À l'extérieur.
  • À l'intérieur.
  • Le mur.
  • Les prêt-à-installer.
  • Des avantages.




  • Graines de stars !
    Si vous vous contentez de les croquer, vous passez à côté de beaucoup de leurs qualités. Voyez plutôt....
  • Ils ne se conservent... pas si mal.
  • Ils jouent les fées du logis.
  • Ils ne peuvent pas faire des miracles.
  • Ils méritent quelques précautions.
  • Ils donnent un coup de pouce à notre jardin.
  • Ils boosteraient notre énergie.
  • Ils vous rendent belles.


  • Vos plantes vous parlent
    Leur aspect reflète leur état de santé. Repérez les principaux signes su'elles vous adressent avant que leur problème ne s'aggrave.

  • Je suis sensible à la lumière.
  • J'ai besoin d'un régime équilibré pour bien pousser.
  • Arrosez-moi, mais bien !




  • Ortie l'herbe qui tombe à pic.
    Qui s'y frotte s'y pique, d'accord... Mais, sous son abord peu avenant, cette petite plante cache des vertus quasi magiques.

  • Pour concoter la fameuse soupe.
  • Pour fortifier la chevelure.
  • Pour engraisser les plantes.
  • Pour éradiquer les petits boutons.
  • Pour se requinquer avant l'été.




  • Cultivez vert.
    Jardiner bio, d'accord, mais gare aux idées reçues !

  • L'eau de cuisson des pommes de terre ou du riz, une arme contre les herbes indésirables.
  • « Un binage vaut deux arrosages ».
  • Les produits certifiés utilisables en jardinage bio sont inoffensifs.
  • Les plantations raffolent des cendres de cheminée.
  • Le paillis, un bon économiseur d'eau au jardin.
  • Les taupes fuient l'odeur des racines de certaines plantes.
  • Les pommes de terre et le lin, une bonne association...
  • Le hérisson, l'un des meilleurs amis du jardinier.
  • Retourner le sol chaque hiver améliore sa qualité.
  • Au potager, certaines plantes peuvent jouer le rôle d'engrais.
  • L'alternance des cultures au potager permet d'obtenir de meilleurs rendements.
  • Contre les mauvaises herbes, des plantes couvre-sol à la place des feutres horticoles.
  • Qui dit déchet végétal, dit compost.
  • Faire un jardin sans terre, c'est possible.
  • On peut se passer de désherbant « spécial gazon ».




  •       1 - Bleu.  


    BLEU comme le pastel des teinturiers.

    Bisannuelle, Isatis tinctoria L., également appelée guède ou pastel des teinturiers, est assez commune à l'état sauvage dans tout le Midi et dans la Méditerranée (rens. sur bleu-de-lectoure.com). Depuis 1999, la région Midi-Pyrénées en cultive 12 hectares (rens. sur lauragais-patrimoine.fr).

    A quoi ressemble-t-elle?
    Ses petites fleurs jaunes, groupées en volumineuses grappes au sommet d'une tige de près de 1 mètre de hauteur, apparaissent de mai à juin.

    De quelle partie se sert-on ?
    De ses feuilles que l'on récolte principalement de juin à octobre.



          2 - Jaune.  


    JAUNE comme la gaude.

    C'est la teinte la plus facile à obtenir car de nombreuses plantes la produisent. Originaire du pourtour du bassin méditerranéen, la gaude (Réséda luteola L.) pousse spontanément en Europe. Autrefois cultivée dans le Languedoc-Roussillon et dans le nord des Hauts-de-Seine, elle est devenue rare dans certaines régions, il est donc fortement déconseillé de la cueillir. Optez plutôt pour un semis (rens. sur biaugerme.com), facile et décoratif.

    A quoi ressemble-t-elle?
    Plante herbacée, de 0,50 à 1,20 mètre de hauteur, elle présente des feuilles allongées et ses fleurs en hampes jaune pâle s'épanouissent de juin à septembre.

    De quelle partie se sert-on ?
    Des tiges et des feuilles.



          3 - Rouge.  


    ROUGE comme la garance.

    En 1839, on comptait une cinquantaine de moulins à garance dans le Vaucluse, d'où provenaient alors 65% de la production mondiale. Avec les progrès de la pétrochimie, les cultures ont progressivement disparu à la fin du xix6 siècle. Les pays d'Europe qui la cultivaient autrefois ont néanmoins repris son exploitation depuis quelques années.

    A quoi ressemble-t-elle?
    Vivace de la famille des rubiacées, elle porte des fleurs jaunes qui fleurissent en juin-juillet et des baies noires (rens. surwww.garance.free.fr). Autre particularité: ses rhizomes peuvent atteindre jusqu'à 0,80 mètre de longueur

    De quelle partie se sert-on ?
    Des racines et des tiges souterraines, extraites de la fin de l'été au début de l'hiver. Une opération de lavage, de séchage, puis de broyage en fine poudre est ensuite nécessaire.



          4 - A la mer et a la montagne.  


     Rien qu'en Europe, 1500 plantes comestibles ont été répertoriées sur les 12 000 espèces recensées. Outre les orties et les pissenlits présents dans toute la France, profitez de vos déplacements sur le littoral pour en découvrir d'autres, moins communes. «La criste-marine, qui pousse sur les rochers, a un goût de carotte. Sur les estuaires, ne négligez pas les salicornes, à récolter vers la mi-août. On peut aussi consommer les grandes algues, en évitant celles déposées par la marée. Privilégiez plutôt la cueillette sur le lieu de pousse ou après une tempête, lorsqu'elles viennent d'être arrachées et qu'elles sont encore fraîches.» Le printemps ou l'été en montagne sont les meilleures saisons pour cueillir les plantes comestibles (fleurs de calendula, de souci officinal, de pourpier et d'achillée mille-feuille). En hiver, l'amateur appréciera le plantain et les feuilles de pâquerettes.



          5 - Supervitaminées.  


     «Les orties contiennent sept fois plus de vitamine C que les oranges. Tout comme les cynorrhodons, petits fruits rouges qui apparaissent à l'automne sur certains rosiers. Suivant les espèces, leur teneur peut aller de 500 à 5 000mg par 100g, ce qui représente de 10 à 100 fois plus que les agrumes.» L'oxalis, petite plante qui ressemble au trèfle avec ses feuilles trilobées, contient principalement du calcium, du fer et des vitamines A et C. On consomme ses feuilles et ses fleurs qui peuvent être jaunes, rosés ou blanches. Pour l'accommoder et le reconnaître sans se tromper, rendez-vous sur plantainpissenlit.free.fr. Attention ! certaines parties de ces plantes peuvent être dangereuses. C'est le cas du sureau noir. Seules les fleurs (en mai) et les baies noires (à l'automne) de cet arbuste sont à savourer, les parties vertes sont toxiques.



          6 - Petites fleurs cherchent légumes à dorloter.  


     Les fleurs ne se contentent pas d'apporter une jolie palette de couleurs dans votre potager. Elles protègent également les légumes contre les insectes et les maladies. Les choux apprécient particulièrement la compagnie des cosmos et les œillets d'Inde sont très efficaces contre les nématodes, ces vers cylindriques microscopiques qui dévorent les racines des tomates. Quant aux soucis, ils ont la réputation de faire fuir les insectes qui rôdent autour des carottes, des choux et des laitues, tandis que les myosotis, plantés au pied des framboisiers, découragent les vers qui s'attaquent à l'arbuste. Enfin, les capucines tiennent à bonne distance les pucerons et autres mouches blanches qui osent s'en prendre aux tomates, aux choux et aux carottes....



          7 - Les légumes champions de fa cohabitation.  


     Certains légumes se défendent mutuellement contre les parasites et les maladies. Le fenouil dégage une odeur qui fait fuir les limaces, pour la plus grande joie des salades. La carotte repousse la teigne, ou ver du poireau. En contrepartie, celle-ci incommode la mouche de la carotte. Le céleri assure la croissance des pommes de terre, alors que la tomate et le fenouil tiennent la chenille de la piéride (papillon) éloignée des feuilles de chou qu'elle affectionne particulièrement. Grâce à son action antiseptique et répulsive sur de nombreux parasites, l'ail occupe une place de premier choix à proximité des tomates et des salades. De leur côté, les haricots apportent de l'azote aux épinards et chassent les altises, ces petits coléoptères qui adorent les aubergines.



          8 - Les aromatiques sont des amoureuses fantastiques.  


     Les envahisseurs du jardin -pucerons, chenilles, limaces, aleurodes...-n'apprécient guère certains mariages. Déboussolés par des mélanges d'odeurs et de textures, ils ne parviennent plus à se repérer et vont chercher leur pitance ailleurs. Les plantes aromatiques, riches en huiles essentielles, sont les championnes de la lutte contre ces indésirables. L'association fève et sarriette se révèle très efficace contre les attaques de pucerons, alors que la bourrache et la sauge officinale éloignent la redoutable piéride du chou. De leur côté, la lavande et la menthe sont de véritables pièges à pucerons, le mets préféré des coccinelles. Quant au basilic, planté entre des pieds de tomates, il les protège des agressions souterraines des nématodes.



          9 - Des insectes fidèles en amitié.  


     Un grand nombre de plantes (coriandre, fenouil, cerfeuil...) ont signé un pacte d'amitié avec des insectes auxiliaires comme les coccinelles, les syrphes (mouches) ou encore les chrysopes. En échange du gîte et du couvert, ces petites bêtes les débarrassent des insectes nuisibles. Conclusion, n'attendez plus, semez-les vite, car elles vous rendront mille et un services !



          10 - Faites du vent et du soleil de précieux alliés.  


     Première règle, vous devez prendre en compte les éléments naturels et les conditions climatiques. Un jardin trop venté ne garde pas son parfum, pas plus qu'un espace où la chaleur n'est pas maintenue. Pour vous protéger d'un vent dominant, privilégiez une haie d'arbres et d'arbustes caducs et persistants plutôt qu'un mur. En butant net contre un obstacle, le vent devient tourbillon. Emprisonné, il crée des turbulences. Face à une haie de végétaux, même dense, il s'infiltre et tout va bien ! Pour intensifier la chaleur, autre élément important dans la synthèse des parfums, édifiez (sur le principe des potagers clos du XIIe siècle) un petit muret à l'ouest ou au sud. A cette époque, on palissait les arbres fruitiers le long des murs dont les pierres gardent la chaleur du soleil. C'est l'endroit idéal pour installer vos plantes aromatiques.



          11 - Choisissez des emplacements stratégiques.  


     Aux abords de la maison, installez plutôt des grimpantes odorantes (glycine, chèvrefeuille, jasmin étoile, bignone) et des petits arbres à fleurs, à l'instar de Daphne odora aux notes d'oeillet, de jasmin et de jacinthe, à son apogée au cœur de l'hiver. Bon nombre d'herbacées comme les pétunias bleu sombre, les giroflées annuelles, les phlox, les belles-de-nuit ou les tabacs signalent intensément leur présence parfumée au crépuscule, car elles sont poUinisées par des insectes nocturnes tels les papillons de nuit. Placez-les plutôt dans un lieu destiné au repos ou sur une terrasse. Quant aux variétés de petite taille, plantez-les dans des pots que vous surélèverez près d'un passage: cheminements allant de la cabane à outils à la porte d'entrée, allée menant au garage ou au portail... Le cyclamen des Alpes (Cyclamen purpurascens, 10cm de hauteur), aux fleurs du rouge carmin clair à soutenu, embaume de fin juin au début de l'automne et accompagne agréablement vos déplacements.



          12 - Pensez aux aromatiques.  


     Pour parfumer vos petits plats, rien de tel qu'une sélection d'herbes aromatiques méditerranéennes: romarin, thym, sarriette, origan, sauge, lavande ou armoise. Elles embaumeront tout l'été. Sur le rebord de votre fenêtre de cuisine, ou sur votre balcon si vous avez la chance d'en avoir un, plantez-les dans des pots individuels pour leur donner les conditions les mieux adaptées. Le romarin et le basilic préfèrent un terreau bien drainé et une exposition ensoleillée. La menthe et le persil prospèrent dans un sol humide et une exposition ombragée. Le romarin et la sauge à feuilles persistantes survivront à l'hiver s'il n'est pas trop rigoureux. La marjolaine, la ciboulette et la menthe peuvent rester à l'extérieur en toutes saisons, elles reprendront au printemps. Rentrez le basilic et le persil dans une pièce ensoleillée pour l'hiver.



          13 - Jouez avec les saisons.  


     A chaque mois ses variétés parfumées ! Sachez que l'été n'est pas forcément la saison la plus odorante... Etonnamment, les fleurs d'hiver exhalent souvent un parfum plus puissant que les variétés à floraison estivale, tout simplement parce que, les insectes pollinisateurs étant moins nombreux, la plante doit travailler davantage pour les attirer. Au printemps, découvrez les rhododendrons odorants des Pépinières de Kerfandol. En été, les belles-de-nuit offrent un parfum fruité et les héliotropes, de douces senteurs de vanille. De juin à novembre, les pélargoniums ne cessent de fleurir. Optez pour les plus odorants: 'Grey Lady Plymouth' qui sent la menthe, 'Clorinda', l'eucalyptus ou 'Prince of Orange', l'orange. De juillet à octobre, c'est au tour du tabac d'ornement de diffuser son parfum. Les plus enivrants sont les grands tabacs blancs 'Fragrant Cloud' ou 'Sensation' qui s'épanouit en rouge, rosé et jaune pâle. A l'automne, Cosmos atrosanguineus dispensent leurs effluves de cacao tandis que, en hiver, le chèvrefeuille Lonicera fragrantissima distillera sa floraison parfumée, tout comme certaines viornes, le mimosa, le sarcocoque, plusieurs mahonias et Hamamelis mollis.



          14 - Mariez-les.  


     Dans votre écrln végétât, pensez à inclure des espèces odorantes à l'instar du peuplier baumier, du seringat, du lilas, de l'oranger du Mexique ou de l'arbre à papillons (Buddleia davidii). Mais pour jouir pleinement des différentes senteurs, évitez d'installer côte à côte des plantes aux fragrances fortes. Un parfum puissant peut facilement étouffer les plus délicats. Mariez par exemple un lilas de Chine aux magnifiques fleurs parfumées avec des arbustes décoratifs comme les berberis ou les abelias. En général, les variétés à la floraison peu pigmentée (fleurs blanches et jaunes) sont plus odorantes que celles aux coloris vifs. Les senteurs épicées (héliotropes, cosmos chocolat, immortelles de Corse) ou résineuses (laurier-sauce, pin, feuilles d'Eucalyptus gunniï) s'intègrent bien aux parfums sucrés. Les bulbes (jacinthes, lys) se combinent parfaitement avec d'autres plantes, annuelles, bisannuelles ou vivaces. Disposez, par exemple, ceux à floraison printanière (narcisses, iris) dans des massifs où vous aurez déjà installé violettes ou primevères qui couvriront le sol et embaumeront tout l'hiver, avant que les bulbes ne prennent le relais dès mars-avril. Comptant parmi les premières fleurs de l'année, les petits narcisses comme 'Quail' ou 'Tête à Tête' sont du plus bel effet au pied des rosiers encore en sommeil. Certaines espèces ont souvent l'air ternes une fois fanées. Accompagnez-les d'une plante colorée et parfumée qui offrira de l'intérêt le reste de l'année. On peut ainsi faire grimper une petite Cîematis texensis (floraison à la fin de l'été) dans Viburnum farreri (arbuste à floraison hivernale).



          15 - Misez sur la star des fragrances.  


     Depuis 1991, la rosé, la reine des fleurs, bénéficie de ce que les spécialistes du parfum appellent une pyramide olfactive. Comme pour les grands jus, l'obtenteur Henri Delbard a en effet hiérarchisé les notes de ces fleurs si odorantes. Tout en haut de la pyramide, on trouve celles de tête (agrumes et aromates), que l'on respire en premier, puis viennent celles de cœur, plutôt fleuries, vertes, fruitées, épicées, qui constituent la personnalité même de la fleur. On termine par les notes de fond, les boisées, les balsamiques, qui perdu-rent. « Plus de 400 composés volatils ont été à ce jour identifiés, précise Jean-Paul Reynoird, directeur des pépinières Georges Delbard. Nous avons recensé pas moins d'une cinquantaine de variétés parfumées, dont une trentaine ont été décrites. » Parmi les vedettes, citons 'Molinard', riche en notes rosées, damascénées, avec une évolution suivant l'ouverture de notes de pamplemousse vers le tilleul, et 'Chartreuse de Parme', aux dominantes fruitées. Grâce à elles, la création d'un jardin parfumé ressemble à la composition d'une symphonie. A chacun ses notes de prédilection !




    VRAI

    La fumeterre officinale se développe dans un sol calcaire, tandis que le laiteron des champs, la renoncule rampante et la ficaire poussent dans des terres.




    FAUX

    Véritable bête noire du jardinier, c'est pourtant une excellente plante médicinale. La décoction de ses rhizomes (racines) est en effet un diurétique et un antiinflammatoire des voies urinaires. Cette « mauvaise herbe » apaise ainsi les coliques néphrétiques et élimine les calculs rénaux.




    VRAI

    Le faux semis consiste à préparer le sol comme si on allait semer, puis à laisser pousser un peu les herbes folles avant de les biner. Reste à effectuer le vrai semis qui se développera en toute tranquillité.




    FAUX

    Les jeunes rosettes de feuilles de la bourse-à-pasteur (plante annuelle à tiges dressées et velues), crues ou cuites à la vapeur, ont un délicieux goût de chou. Un peu sucrées, ses petites fleurs blanches agrémentent les salades. On peut également extraire le suc de la plante fraîche et l'ajouter à un jus de légumes. Quant aux graines, elles possèdent une saveur piquante qui en fait un excellent condiment. Les oiseaux en raffolent.




    FAUX

    Ce sont avant tout des plantes sauvages nécessaires à l'équilibre d'un jardin. Elles attirent les oiseaux et les insectes qui pollinisent leurs fleurs et éliminent les parasites. Les chardons, par exemple, sont des refuges pour les prédateurs des pucerons, et leurs fleurs nourrissent les abeilles, les coccinelles, les bourdons et 26 espèces de papillons ! En outre, un grand nombre d'entre elles ont des vertus médicinales et sont délicieuses dans nos assiettes.




    VRAI

    Egalement appelé mulch, le paillis consiste à couvrir le sol d'une couche de végétaux - paille, gazon séché, feuilles mortes... - autour des plantes. Cette pratique, qui permet de protéger la terre de l'ardeur du soleil et de la violence de la pluie, freine également efficacement la germination des herbes folles.



          22 - L'eau chaude est un bon désherbant.  


    VRAI et FAUX

    Le désherbage à la lance thermique ou à la vapeur bouillante peut se révéler efficace, mais cette technique détruit la microfaune du sol et altère les caractéristiques chimiques et physiques du sol.




    VRAI

    Entre deux cultures, les engrais verts (technique qui consiste à cultiver des plantes, puis à les détruire et à les enfouir sur place) couvrent le sol et empêchent ainsi la pousse des herbes folles. Les plantes les plus utilisées sont la moutarde, la phacélie, le trèfle, le sainfoin et la luzerne. Cerise sur le jardin, les engrais verts enrichissent la terre et améliorent sa structure, car la plupart ont la propriété de fixer l'azote.




    VRAI

    Argileuse, sablonneuse ou crayeuse, la constitution des terrains varie d'une région à l'autre. Choisir des plantes adaptées à l'acidité ou à l'alcalinité de votre sol ne suffit pas. Il est important d'épandre du compost pour améliorer sa structure et sa fertilité.




    FAUX

    Moins nocifs certes, ils restent tout de même des poisons capables d'affecter des organismes non ciblés. La bouillie bordelaise, efficace contre la tavelure du pommier ou le mildiou de la pomme de terre, nuit aux vers, sensibles à l'accumulation de cuivre dans le sol. La roténone, issue de végétaux exotiques, est aussi active sur les vilains pucerons que sur les gentilles coccinelles.




    VRAI

    Nées en Grande-Bretagne dans les années 70 pour préserver la diversité variétale, ces réseaux de jardiniers semenciers ont été relayés en France une dizaine d'années plus tard. Parallèlement à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) se sont développées différentes associations militantes dont Kokopelli, Le Biaugerme, Ferme de Sainte Marthe, Graines Baumaux et Le Potager d'un curieux. Grâce à la volonté de ces collectionneurs-conservateurs, on assiste aujourd'hui à une incroyable renaissance de variétés anciennes.




    FAUX

    N'y placez pas les feuilles de vos rosiers et de vos arbres fruitiers souffrant de maladies. Votre fertilisant organique diffuserait alors des germes indésirables dans la terre. Evitez également les mauvaises herbes montées en graine afin de ne pas les ressemer !



          28 - Le cycle de la lune a une réelle influence sur la vitalité du jardin.  


    VRAI et FAUX

    Bien qu'aucune étude scientifique n'ait été menée sur le long terme, les jardiniers aguerris et de nombreux livres confirment le pouvoir de la lune sur les cultures. Croissante ou décroissante, descendante ou montante, elle ne se contente pas d'agir sur les marées. Selon l'avancée du cycle, les semis seront plus prospères et les tailles, plus efficaces. A chacun ensuite de planifier ses travaux selon le calendrier lunaire, plutôt complexe entre lune rousse, nœuds lunaires, jours favorables aux légumes ou bénéfiques aux fleurs !




    FAUX

    Si un bon paillage ne suffit pas à les évincer, utilisez un désherbeur thermique. Léger (700 g), ce type de brûleur échauffe brutalement les feuilles sans les carboniser, mais cela entraîne la mort des plantes. Une manipulation rapide qui évite d'avoir à se baisser pour les arracher.




    FAUX

    Vous pouvez tout aussi bien maintenir la fertilité du sol avec d'autres types d'amendements comme les engrais verts (lupins, seigle, moutarde...), les résidus de tonte de gazon séché concentrés en azote ou les algues décomposées riches en humus.




    FAUX

    Les légumes, qui ont besoin de plus grandes quantités d'eau que les fleurs, ne doivent pas tous être arrosés de la même façon. Les légumes feuilles (salades, choux...) réclament une dose d'eau précise et limitée, sinon ils montent et fleurissent. Les légumes racines (carottes, navets...) n'ont pas besoin d'arrosage en été, sauf en cas de forte sécheresse. Trop d'eau favorise leur grossissement au détriment de leur conservation et de leur saveur.




    Elaguez les branches des fruitiers à noyaux (cerisiers, pêchers, abricotiers), espèces qui réagissent à la taille par des écoulements de sève, moins importants en cette saison. Les plaies auront le temps de bien cicatriser et seront totalement refermées à la belle saison.

    Divisez les vivaces âgées pour qu'elles conservent leur vigueur. Enfoncez d'un coup sec une pelle-bêche au fer bien tranchant tout autour de la touffe, soulevez la motte et prélevez les éclats du pourtour. Replantez ailleurs ceux de la grosseur d'un poing possédant des tiges et des racines.

    Déterrez les bulbes à fleur d'été (glaïeuls, dahlias, bégonias, cannas...). Laissez-les sécher à l'air libre quelques jours, enlevez la terre, puis coupez les tiges à 15 cm de longueur. Stockez-les dans des filets ou des cagettes en bois dans un endroit sec, sombre et aéré, entre 5 et 8°C.

    Plantez les bulbes comme les jacinthes, les lys, les tulipes ou encore les crocus. N'hésitez pas à tester le remède de grand-mère 100 % bio, qui consiste à verser quelques gouttes d'huile de ricin au fond des trous pour éloigner les rongeurs.

    Eliminez les fruits pourris restés par terre ou dans les arbres. Il est conseillé de les brûler pour détruire les parasites et les germes de maladies, capables de survivre à l'hiver.

    L'astuce :
    Pulvérisez un fongicide (bouillie bordelaise, prêle...) sur les rosiers et les arbres fruitiers dès que leurs feuilles sont tombées, pour les protéger des maladies.





    Rapprochez pots et bacs des murs de la maison, où ils seront plus à l'abri du froid.

    Semez les astrantias et les phlox, ce sont des vivaces qui ont besoin du froid pour germer.

    Récoltez tous les fruits (pommes, poires, coings...) avant les premières gelées. Stockez les plus beaux au cellier.

    Plantez les arbres, arbustes et rosiers vendus racines nues, en respectant le fameux dicton: «A la Sainte-Catherine [le 25] tout bois prend racine. » Pralinez les racines pour favoriser la reprise, ce qui signifie les plonger dans un mélange d'eau, de compost et d'argile. Placez les points de greffe des rosiers au-dessus du sol. Tassez la terre et arrosez abondamment jusqu'à la disparition totale des bulles d'air.

    Protégez les jeunes plants le temps qu'ils soient parfaitement enracinés. Rassemblez à leur pied une épaisse couche (20 cm) de feuilles mortes bien sèches. Si le posez dessus quelques branches sans trop tasser ou cernez-les d'une miniclôture de grillage.

    Palissez soigneusement les longues tiges des grimpantes qui pourraient être arrachées par des vents un peu forts.

    Rabattez les vivaces, mais attendez la fin de l'hiver pour nettoyer les touffes de celles qui gardent un attrait esthétique, comme les graminées et certains asters.

    Taillez les grosses touffes de noisetier et aussi les cannes de bambou âgées de 3 à 5 ans, qui serviront de tuteurs.

    Vidangez les canalisations extérieures pour éviter que l'eau stagnante ne gèle et ne casse ces installations.

    L'astuce :
    Conservez la cendre de vos feux de cheminée. Incorporée au compost elle l'enrichit en potasse, calcium et phosphore. Attendez! au moins quinze jours! avant de l'utiliser.





    Plantez les aulx, qu'ils soient blancs, rosés ou violets, avant que le sol ne soit durci par le gel. A 15 cm de distance, dans des rangs espacés de 30 cm. A grosses gousses, la variété "Violet de Cadours" donne les meilleurs résultats à cette époque de l'année.

    Brossez les troncs pour enlever les mousses et les lichens, notamment sur les arbres à écorce décorative (érable, prunus, bouleau...).

    Passez la commande des graines et des bulbes à floraison estivale et stockez-les à l'abri du gel.

    Révisez votre tondeuses, la vidange et l'affûtage des lames sont indispensables.

    Travaillez le sol ni trop sec ni trop humide des massifs et du potager à la Grelinette (outil à dents pour bêcher). Inutile d'affiner, les gelées hivernales se chargeront de briser les mottes.

    Profitez des périodes sèches, non venteuses et hors gel, pour débarrasser les arbres des œufs de parasites qui survivent à l'hiver en les badigeonnant d'huiles insecticides.

    Nettoyez les clayettes sur lesquelles sont entreposés vos fruits et légumes.

    Coupez à 30 ou 40 cm toutes les branches des clématites à floraison estivale.

    Secouez si nécessaire les branches qui plient sous le poids de la neige, sous peine de les voir se casser.

    L'astuce :
    Prévoyez pour les oiseaux, précieux auxilliaires du jardinier, des nichoirs et des mangeoires hors de portée des prédateurs.





    Pour limiter l'arrosage et le binage. Grâce à cette couche protectrice, l'humidité du sol s'évapore moins vite et la surface de la terre reste meuble, même en cas de fortes pluies.

    Pour enrichir le sol. Une terre nue s'érode facilement, perdant ainsi les éléments nutritifs et les micro-organismes présents à la surface. En se décomposant, les paillis organiques se transforment en humus.

    Pour éviter le désherbage. Impossible aux mauvaises herbes de sortir la tête de cette couche opaque qui évite aussi aux graines indésirables de pénétrer dans la terre.

    Pour protéger des maladies. Lors des arrosages, la terre n'est plus projetée sur les feuilles. Sèches, elles n'attirent pas les champignons, friands d'humidité.

    Pour recycler les déchets verts. Tontes de gazon, feuilles mortes à l'automne et résidus issus de la taille des haies peuvent constituer un excellent paillis naturel en totale autarcie. Ne prenez que des déchets provenant de plantes saines, pour éviter aux maladies et aux parasites de proliférer !




    Les écorces concassées. Dépoussiérées et débarrassées des particules trop fines ou fibreuses, elles se présentent sous différents calibres. Les minicopeaux sont plutôt réservés aux bacs, les moyens aux massifs, tandis que les gros copeaux garniront les pieds des arbustes. Réservez le mulch d'écorces de résineux aux sols calcaires car il a tendance à acidifier le sol.

    Les coques de fèves de cacao. Broyées, elles apportent en se décomposant des éléments nutritifs de grande qualité. Pour éviter qu'elles ne s'envolent, mouillez-les après leur installation, afin d'inciter leur gomme naturelle à souder les coques entre elles. Toutefois, il faut savoir que leur odeur chocolatée, assez persistante, peut être un avantage ou un inconvénient !

    Les paillettes de lin. Composées de cellulose et de lignine provenant des fibres de lin, ces brindilles ont un pH neutre convenant à tous les types de sols et de plantes. Leur finesse permet d'alléger les sols compacts et lourds. S'imbriquant naturellement, elles offrent peu de prise au vent et font fuir les limaces, qui n'apprécient guère leur contact.

    La pouzzolane. Poreuse et légère, cette roche naturelle extraite des pierres de lave reste stable de nombreuses années. Une couche de 3 cm suffit mais, si vous avez à lutter intensément contre les adventices (plantes qui croissent sans avoir été semées), forcez la dose car ce minéral est vraiment efficace pour résoudre ce problème, sans recours à aucun pesticide.

    L'ardoise. Particulièrement résistantes au vent, les paillettes d'ardoise permettent des aménagements raffinés en association avec des fleurs blanches ou des feuillages argentées. A éviter dans les massifs exposés plein sud, car la pierre chauffe beaucoup plus vite que le bois.

    Les feutres. Ces plaques de fibres végétales compactées sont très résistantes aux intempéries. Réservez les longs rouleaux (10 x 1,05 m) aux haies et aux lignes d'arbustes. Pour les pots, optez pour les disques Cocotex, composés de latex et de fibres de coco 100 % naturelles et biodégradables (0 40 cm).



          37 - Je cherche l'endroit idéal.  


     Pas de jardins partagés dans votre quartier ? Sachez que, dans certaines grandes villes (Paris, Lyon, Lille, Brest, Nantes, Montpellier...), des parcs publics leur réservent maintenant un espace. Vous pouvez organiser une balade exploratoire des terrains en friche autour de chez vous, avec des voisins également intéressés, puis vous adresser à la mairie pour connaître les propriétaires des parcelles vacantes, la plupart du temps des bailleurs sociaux ou le réseau ferré de France. En attendant le développement du futur projet (immobilier ou autre) qui pourrait s'y installer, vous avez souvent plusieurs années devant vous pour profiter des joies du jardinage.



          38 - J'entreprends les démarches.  


     Dans la majorité des communes, le service des parcs et jardins peut vous accompagner dans vos démarches. Le jardin, loué gracieusement, est confié, sous convention, à une association pour une durée d'un an renouvelable jusqu'à cinq fois. Les usagers s'engagent à ouvrir au public deux demi-journées par semaine et à organiser au moins un événement public par saison. Du nord au sud de la Loire, les conditions varient mais l'esprit convivial reste le dénominateur commun. Pour plus de renseignements sur les règles des uns et des autres, tournez-vous vers les correspondants régionaux du Jardin dans tous ses états (rens. surjardins-partages.org).



          39 - Je crée mon réseau.  


     Lors de la première réunion publique, de préférence sur le terrain et avec la complicité des réseaux associatifs locaux, pas d'affolement si quatre-vingts personnes sont présentes alors que la parcelle ne fait que 200 m2 ! En moyenne, un quart seulement des adhérents se révèle très assidu et vient jardiner presque chaque jour. Le jardin partagé ne se réduit pas à la seule activité de la culture de la terre. Organisation d'événements conviviaux, animation d'un site Internet, compte rendu des réunions d'information, relations avec des écoles ou des maisons de retraite, toutes les idées et tous les volontaires sont les bienvenus.



          40 - Je trouve la bonne formule.  


     II n'existe pas de modèle type de jardin partagé. Les échanges avec d'autres associations, directement sur le terrain ou sur la Toile (www.jardinons-ensemble.org, www.jardins.wordpress.com...), vous montrent la diversité des expériences. Certains citadins ne misent que sur des parcelles collectives, d'autres que sur des parcelles individuelles, tandis que d'autres encore combinent les deux. On peut également travailler en petits groupes sur des zones thématiques: potager, plantes aromatiques, fleurs pour des bouquets, création d'une mare pour observer la faune... Beaucoup y intègrent également une démarche écologique: favoriser la biodiversité, récupérer l'eau de pluie, boycotter les pesticides chimiques, installer des nichoirs... Le savoir-faire pour une planète propre s'échange sans compter dans les jardins partagés. On y apprend l'art du compost, du paillage, du purin d'ortie, du comptage d'abeilles ou de papillons, jusqu'à la construction de toilettes sèches (pour les plus motivés !).




    VRAI

    Rien de plus simple ! Il suffit de remplir un bocal avec deux tiers de terre (prélevée dans les premiers 20 cm du sol) et un tiers d'eau. On agite le tout et on laisse reposer. On voit alors apparaître, au fond du bocal, les pierres et les graviers, puis les sables, suivis de l'argile et des limons, de l'humus et, enfin, des débris végétaux non décomposés. Une bonne terre contient de 60 à 65% de sable, 20% d'argile, 10% de calcaire et de 5 à 10% d'humus. A vous ensuite de déterminer, au regard des couches et de leur épaisseur, si votre terre est plutôt sableuse ou argileuse.




    VRAI

    S'il n'y a pas de vers de terre dans votre jardin, ce n'est pas bon signe ! Grands laboureurs, ils creusent des galeries qui sont autant de canalisations pour l'air, l'eau et l'enracinement des plantes. La nuit, ils montent à la surface pour se nourrir de feuilles et de débris organiques qu'ils ingurgitent avec de la terre. Ils déposent ensuite leurs excréments à la surface sous forme de tortillons (turricules) très fertiles. Pour 1 hectare, on estime que 20 à 30 tonnes passent par le tube digestif des vers de terre !




    FAUX

    Ils peuvent être sableux, argileux ou limoneux. Les premiers laissent filtrer l'eau et ne se tiennent pas, même quand ils sont humides. Argileux, ils sont plutôt fuis et collants. Par temps sec, ils se craquellent, alors que, humides, ils se pétrissent comme de la pâte à modeler. Très fins, les limoneux peuvent se travailler, mais ils s'effritent facilement.




    VRAI

    La terre fertile ne mesure pas plus d'une vingtaine de centimètres. C'est là que vivent les millions d'organismes qui l'enrichissent. Certains s'épanouissent au contact de l'air, d'autres préfèrent les profondeurs où il n'y a plus ni air ni lumière. En retournant la terre, ces organismes se retrouvent la tête en bas et ne peuvent plus faire leur travail. Alors troquez la bêche contre une grelinette (outil à dents) qui aère le sol sans le retourner.




    FAUX

    Dans la nature, le sol n'est jamais nu. Les forêts sont couvertes de litière, les prairies d'herbe et de fleurs sauvages. Quand la terre est nue, le vent et le soleil la dessèchent et les grosses pluies la lessivent. La meilleure solution, pour garder un sol humide et léger, consiste à se débarrasser des herbes folles, à réduire l'arrosage et enfin à le couvrir d'un mélange de paille, de tonte de gazon ou de bois broyé. Attention ! ne paillez pas avec des herbes montées en graines et laissez le pied de la plante bien dégagé pour qu'elle puisse respirer.



          46 - Les engrais chimiques sont fertilisants.  


    VRAI et FAUX

    Comme tous les êtres vivants, le sol a besoin de nourriture. Mais pour être en bonne santé, il lui faut une nourriture saine ! Or, si les engrais chimiques lui apportent de l'azote, du phosphore et du potassium (NPK), ils détruisent les micro-organismes qui vivent dans la terre, déséquilibrent les plantes et polluent les nappes phréatiques. Sans compter qu'ils se retrouvent ensuite dans nos assiettes !



          47 - L'açaï.  


    Pour prévenir les claquages.

    Qu'est-ce?:
    Un palmier qui pousse en Amérique du Sud, notamment dans les plaines inondables de la forêt amazonienne, au Brésil. Il doit sa célébrité à ses fruits, consommés sous forme de sorbet par les sportifs brésiliens, en particulier les surfeurs et les joueurs de beach-volley.

    Partie utilisée:
    Les baies rouge pourpre.

    Les bienfaits:
    Les baies d'açaï regorgent d'antioxydants, parmi lesquels des anthocyanes (de dix à trente fois plus que dans du vin rouge), des flavonoïdes et des polyphénols. Résultat, une protection contre le stress oxydatif et les fameux radicaux libres que l'organisme produit en plus grande quantité lorsqu'on pratique une activité physique. Autre atout, leur teneur en acide gras, deuxième carburant des muscles, notamment en oméga 6, appréciés pour leur capacité à limiter les phénomènes inflammatoires liés au sport. Mais ce n'est pas tout: ces trésors de petites baies contiennent des vitamines E et C qui viennent renforcer l'action antioxydante, des minéraux (fer, calcium, potassium...) et des acides aminés, tous indispensables à la croissance, au maintien et à la réparation des tissus. Idéal pour prendre soin de ses muscles pendant et après le sport !

    Contre-indication:
    Aucune.



          48 - Le panax ginseng.  


    Pour doper les performances.

    Qu'est-ce?:
    Une plante vivace forestière de la famille des araliacées (lierre). Panax ginseng pousse en Corée, en Chine, au nord des Etats-Unis et au sud du Canada.

    Partie utilisée:
    La racine.

    Les bienfaits:
    Très bien pourvue en saponines et en ginsénosides, cette plante est considérée comme adaptogène car elle améliore l'ensemble des réactions de défense de l'organisme face aux différents stress (infection, intoxication, choc nerveux, effort physique...}. Ses polysac-charides renforcent également les défenses immunitaires, d'où une meilleure résistance aux infections. Au final, on gagne en endurance et en vitalité, avec des performances physiques et mentales accrues. Dernière qualité, hautement appréciable pour le sportif: le ginseng fluidifie le débit sanguin... ce qui rend les efforts physiques plus faciles !

    Contre-indication:
    A éviter en cas d'hypertension artérielle et si vous souffrez de diabète déjà traité par voie médicamenteuse, car le ginseng peut abaisser le taux de sucre dans le sang et être, dans ce cas, à l'origine d'hypoglycémie. Déconseillé aux femmes enceintes.



          49 - L'harpagophytum.  


    Pour soulager les tendons et les cartilages.

    Qu'est-ce?:
    Une plante à tiges rampantes qui pousse dans les régions désertiques du sud-est de l'Afrique. On l'appelle aussi griffe du diable en raison des pointes acérées dont sont recouverts les fruits.

    Partie utilisée:
    La racine.

    Les bienfaits:
    L'harpagophytum renferme des harpagosides aux vertus analgésiques et anti-inflammatoires. Leur efficacité a été prouvée sur les affections rhumatolo-giques et le traitement des douleurs articulaires, sans que l'on ait pu élucider les mécanismes d'action exacts. Il n'empêche, cette plante est l'amie des sportifs, souvent exposés à une inflammation des tendons et des cartilages ou à leur usure prématurée en raison d'une grande sollicitation ou d'un choc.

    Contre-indication:
    Déconseillé en cas de calculs biliaires, d'ulcères gastriques ou du duodénum ainsi qu'aux femmes enceintes.



          50 - L'arnica.  


    Pour calmer la douleur et l'inflammation.

    Qu'est-ce?:
    Une plante vivace qui pousse dans les régions montagneuses de l'Europe et du sud de la Russie.

    Partie utilisée:
    Les fleurs.

    Les bienfaits:
    Riche en arnicine, l'arnica possède des vertus anti-inflammatoires et antidouleur contre entorses, tendinites et problèmes musculaires. Autre qualité appréciable quand on pratique un sport violent: sa teneur en silice, dont l'action vasoconstrictrice permet d'atténuer les ecchymoses. Enfin, cette belle des montagnes pourrait agir comme un stimulant du système nerveux et renforcer la confiance en soi et le désir de vaincre.

    Contre-indication:
    En usage interne et à haute dose, l'arnica peut provoquer des tremblements.



          51 - La reine-des-prés.  


    Pour éliminer les toxines.

    Qu'est-ce?:
    Une plante herbacée aux fleurs très odorantes qui pousse en Europe, dans les lieux humides.

    Partie utilisée:
    Les feuilles et les fleurs, parfois les racines.

    Les bienfaits:
    Très riche en acide acétylsalicylique, la reine-des-prés est appréciée pour son action analgésique et anti-inflammatoire après un traumatisme, mais surtout pour son action diurétique qui favorise l'élimination des toxines accumulées dans les muscles lors d'un effort. Résultat, une reprise plus facile de l'entraînement, avec moins de courbatures. Enfin, les sommités fleuries renferment un ensemble de composants dont des flavonoïdes, qui viennent renforcer ses propriétés anti-inflammatoires.

    Contre-indication:
    Aucune.



          52 - La prêle.  


    Pour cicatriser les blessures.

    Qu'est-ce?:
    Une plante sauvage très répandue (Europe, Afrique du Nord, Amérique, nord de l'Asie), qui affectionne particulièrement le bord des routes.

    Partie utilisée:
    Les jeunes pousses.

    Les bienfaits:
    Véritable concentré de silice et d'acide silicique, des substances qui jouent un rôle dans le maintien et le renouvellement des tissus conjonctifs, la prêle est utilisée pour accélérer la cicatrisation des plaies et blessures (tendinites, entorses, fractures...). Autres avantages: sa teneur en carbonate de calcium, qui améliore la qualité des muscles, des articulations et des tendons mis à l'épreuve chez le sportif, et son action légèrement diurétique, utile pour éliminer les toxines. Enfin, elle renferme divers minéraux dont du magnésium, nécessaire à la qualité et à la récupération de la masse musculaire, et du potassium, contre les crampes et les douleurs des muscles.

    Contre-indication:
    Aucune.



          53 - Le kalanchoé, l'élu des étourdis.  


    Comme toutes les plantes grasses, le kalanchoé (Kalanchoe blossfeldiana), de la famille des crassulacées, supporte de rester au sec de deux à quatre semaines en hiver. Même ceux qui oublient de l'arroser peuvent bénéficier des bouquets denses de ces fleurs rouges, jaunes, orange ou violettes.

    Soins:
    Trop arrosé, le kalanchoé pourrit et meurt. Mais s'il bénéficie d'une lumière vive et d'une température supérieure à 15°C, il peut s'épanouir plus de cinq années.

    Bon à savoir:
    Un dosage judicieux de la luminosité provoque plusieurs floraisons. Comme toutes les plantes de jours courts (nyctipériodiques), il suffit de le placer dans l'obscurité plus de douze heures par jour pendant six semaines (sous un carton) pour relancer la formation de boutons floraux.



          54 - Le piment d'ornement, une plante qui ne manque pas de piquant.  


    Proche parent de notre poivron, le piment d'ornement (Capsicum annuum), plante annuelle non rustique, présente de beaux fruits jaunes, orange, rouges, violets ou blancs, de forme ovale à conique. Ces jolis petits piments, très décoratifs, sont comestibles, mais d'une saveur particulièrement piquante.

    Soins:
    Arroser peu, mais régulièrement et fertiliser une fois par semaine. Attention ! un air trop chaud et sec fait tomber ses fruits. Pour éviter que ceux-ci ne se rident trop rapidement, placer le pot sur un lit de gravier humide. Et pour le garder au summum de sa forme, il est recommandé de ne pas dépasser les 15°C en hiver.

    Bon à savoir:
    Vous pouvez conserver quelques graines et les semer, en mars ou en avril, entre 22 et 25°C, pour obtenir de nouveaux plants de Noël l'année suivante.



          55 - Le cyclamen de Perse, une belle palette de couleurs.  


    Ses fleurs à pétales frangés et tordus vont du blanc au rosé en passant par l'écarlate et le bicolore. Plante vivace, le cyclamen de Perse (Cyclamen persicum) bénéficie aussi de feuilles délicatement veinées d'argent ou de blanc.

    Soins:
    Débarrassez régulièrement sa base des pétioles ramollis qui pourrissent très vite et coupez les fleurs fanées avec leur tige pour la même raison.

    Bon à savoir:
    Parce qu'il apprécie la fraîcheur (autour de 17°C), on ne le conserve guère après la floraison. Mais, il peut prospérer plusieurs années si vous le laissez en dormance dans une véranda, avant de lui faire passer l'été à l'ombre dans le jardin.



          56 - Le poinsettia, une étoile très romantique.  


    Couronnée de bractées (feuilles) spectaculaires en fer de lance, entourant de toutes petites fleurs jaunes, le poinsettia (Euphorbia pulcherrima) est la vedette incontestée des fêtes de fin d'année. Ce sont justement ses feuilles de couleur: rouge, blanche, et parfois rosé, qui lui ont donné son surnom d'étoile de Noël. Certaines variétés sont aussi bicolores à feuillage panaché blanc et vert et à bractées retroussées.

    Soins:
    Eviter de le placer près d'une source de chaleur car il ne supporte pas l'air sec. Une fois trouvé l'emplacement idéal - peu chauffé et bien éclairé -, gardez le substrat humide en permanence. Et veillez à l'arroser avec de l'eau à température ambiante car il est sensible à l'eau froide.

    Bon à savoir:
    Au moment de l'achat, observez le centre de la rosette des bractées, les véritables boutons floraux. Si les petites boules sont brunes, c'est que la floraison est déjà passée.



          57 - Le cerisier de Jérusalem, un miniarbre de Noël.  


    Rouge orangé, les fruits ronds et charnus du cerisier de Jérusalem (Solanum pseudo-capsicum) lui donnent un côté arbre de Noël et lui ont valu le surnom de pommier d'amour. Ces boules décoratives, qui se colorent progressivement au cours de l'automne, persistent plusieurs mois autour d'un feuillage vert sombre, bordé de blanc pour la variété panachée. Les sujets proposés dans le commerce ne mesurent guère plus de 30 cm de hauteur, mais ils peuvent facilement atteindre 1m si vous les placez à l'extérieur en été.

    Soins:
    Originaire du Brésil, le pommier d'amour apprécie, surtout en hiver, une grande luminosité et une chaleur humide. Pour favoriser sa fructification, bassinez son feuillage tous les jours quand il est en fleurs. En fin d'hiver, rabattez les tiges d'un tiers, rempotez-le et placez-le à l'extérieur après les dernières gelées.

    Bon à savoir:
    Le cerisier de Jérusalem a beau être un cousin des tomates et des aubergines, ses fruits, très attrayants avec leur apparence de gros bonbons ou de petites tomates cerises, sont toxiques.



          58 - Tracez un plan.  


    Commencez par coucher sur le papier tout ce qui est construit autour de la maison: terrasse, clôture, allées, cabane... Etablissez ensuite les zones à planter: haies, massifs, arbres... en notant le nom des végétaux choisis, leur place, leur nombre, le tout à l'échelle. Pensez à respecter les distances de plantation en prenant en compte l'encombrement de vos végétaux lorsqu'ils seront arrivés à maturité. Une fois le plan établi, vous pouvez créer votre jardin vous-même ou le confier à une entreprise spécialisée.



          59 - Créez des perspectives.  


    Que ce soit pour un jardin urbain de 100 m2 ou pour un parc à la française, commencez par déterminer le point de vue le plus intéressant, puis faites en sorte que les regards convergent vers lui. S'il s'agit d'une allée (au minimum 80 cm de largeur) ornée de part et d'autre de végétaux, pensez à placer les plus petits devant et les plus grands vers le fond, pour créer une impression de profondeur. Si vous souhaitez dissimuler certaines choses comme la fenêtre de votre voisin, trajectoire ou un arbre à feuillage persistant comme le cyprès, qui ouvriront une perspective verticale.




          60 - Soignez l'espace détente.  


    Au moment d'installer un coin cosy où prendre ses repas, prévoyez-le par commodité à proximité de la cuisine et sur un terrain en dur (terrasse en bois ou en dalles) pour être sûr d'être au sec même après un orage. Comptez au moins 4 x 4 m pour circuler aisément autour de la table et des chaises. Ombragez cette zone avec une solution pérenne. En attendant que votre pergola soit recouverte des plantes grimpantes que vous avez sélectionnées, fixez solidement un auvent en partant du mur de la maison.




          61 - Distillez judicieusement l'éclairage.  


    Chemin d'entrée, allée menant au garage, escalier descendant vers un portillon, piscine ou bassin, l'objectif est de signaler les contours avec discrétion, dans une optique de sécurisation. Bannissez les candélabres, au profit de bornes de balisage solaires ou de repères enterrés. Au-dessus de la table, si elle est installée sous un auvent, prévoyez, en revanche, une suspension pour éviter que les ombres des convives n'empêchent de voir le contenu des assiettes. Même principe pour éclairer la serrure de l'entrée principale lorsqu'on rentre de nuit.




          62 - Modérez les couleurs.  


    Une belle harmonie se construit. Règle d'or: évitez la cacophonie des ambiances trop bigarrées. Mélangez trois couleurs au maximum. Votre préférée fera le lien entre les différentes zones. Le jaune illumine les espaces ombragés, le rouge accentue les profondeurs et s'adoucit à proximité de feuillages gris, les bleus et les rosés trouvent leur place en tout lieu. Enfin, l'orange réchauffe sans agresser et se marie harmonieusement aux différents verts des feuillages.




          63 - Privilégiez l'eau .  


    Dans un coin ombragé, pour éviter une évaporation trop rapide en été, un abreuvoir à l'ancienne ou une fontaine en circuit fermé crée une ambiance rafraîchissante, entouré de vivaces à gros feuillage spécifiques des zones humides (Gunnera, fougères, acanthes...). Une manière de favoriser la biodiversité en attirant oiseaux et libellules.




          64 - Pensez à une aire de jeux pour les enfants.  


    Paniers de basket, buts de foot... un jardin doit aussi être le royaume des enfants. La pelouse est idéale pour accueillir les pratiques sportives si elle est bien dégagée, exempte de plantes fragiles et de petites tailles qui ne supporteraient pas longtemps les assauts répétés des ballons. Choisissez par exemple la fétuque. Composée de différentes espèces, elle offre une grande résistance au piétinement et à la sécheresse ou aux sols inondables, tout en étant esthétique. Votre jardin peut aussi devenir un excellent support pédagogique où observer la croissance des végétaux. Laissez aux petits la responsabilité de s'occuper de quelques plantes, ils en seront ravis.




          65 - Le ginseng.  


    ENERGETIQUE:

    Cette racine asiatique est préconisée en médecine chinoise pour renforcer l'organisme pendant les changements de saison et la période hivernale.
    Ses vertus:
    Ses vitamines, oligoéléments, minéraux, acides aminés et même acides gras aident le corps à s'adapter aux agressions extérieures. Stimulant énergétique, il renforce le système immunitaire, notamment contre les infections respiratoires. Sur le plan émotionnel, il augmente la résistance au stress.
    Sous quelle forme ?
    En cuisine, qu'il soit frais ou séché, son amertume se marie très bien aux soupes à la saveur sucrée, comme celles de courge et de potimarron. On le trouve aussi mélangé à des thés ou en extrait, dans des compléments alimentaires. Dans ce cas, privilégiez le Panax ginseng, plus efficace.



          66 - L'échinacée.  


    ANTIVIRALE:

    On doit cette jolie fleur à Alfred Vogel, naturopathe suisse qui, dans les années 50, la rapporta d'un voyage chez les Sioux.
    Ses vertus:
    L'échinacée agit grâce à ses puissants composants (échinacosides, acide chlorogénique): elle élimine virus et bactéries (grippe, rhume, toux, herpès, gastro-entérites, infections respiratoires...). En cure préventive, elle est réputée améliorer la résistance de l'organisme.
    Sous quelle forme ?
    On la trouve en gouttes, en pastilles, en comprimés (préférez les produits qui utilisent la variété purpurea et, en majorité, les parties aériennes) et même en bonbons et en sprays contre les maux de gorge.



          67 - La sauge.  


    DÉSINFECTANTE:

    Plante de l'immortalité dans l'antiquité, la sauge a la réputation d'être une véritable panacée, si l'on en croit le dicton bien connu des herboristes: « Qui a de la sauge dans son jardin n'a pas besoin de médecin... »
    Ses vertus:
    Riche en huile essentielle et en tanins, cette plante désinfecte littéralement l'organisme: précieuse en cas de rhume, grippe, mal de gorge ou infection respiratoire ! De plus, en réduisant la transpiration excessive, elle prévient les chauds-froids si fréquents l'hiver et requinque en un rien de temps les personnes convalescentes.
    Sous quelle forme ?
    En infusion, il faut compter 20 g par litre d'eau de feuilles fraîches ou séchées. Après filtrage, on peut en consommer une tasse après chaque repas, car elle soutient aussi la digestion. On peut en outre l'utiliser en bains de bouche et en gargarismes au quotidien pour prévenir les maux de gorge et autres atteintes de la sphère buccale.



          68 - Le sapin.  


    EXPECTORANT:

    Aiguilles, résine ou encore bourgeons: tout est bon dans ce conifère, habitué des montagnes françaises !
    Ses vertus:
    Le sapin doit ses propriétés antiseptiques, toniques et expectorantes à sa résine ainsi qu'à son essence riche en pinène. C'est grâce à elles qu'il nous aide à lutter efficacement contre les affections des voies respiratoires (bronchite, rhume, pneumonie, trachéite et sinusite).
    Sous quelle forme ?
    En infusion à boire au fil de la journée, comptez 20 g de bourgeons de sapin par litre d'eau ou 1 cuillère à café par tasse. Laissez infuser de 10 à 15 minutes dans l'eau chaude, puis filtrez. Dans le bain: préparez une décoction de 400 g de bourgeons pour 4 litres d'eau en faisant bouillir ce mélange 2 minutes, filtrez, puis ajoutez la décoction dans le bain et profitez20 minutes de ses bienfaits. En inhalation, faute de bourgeons, utilisez une huile essentielle bio de pin.



          69 - Le thym.  


    ANTISEPTIQUE:

    Aisément cultivable en pot, ce petit buisson aromatique vous sera aussi précieux pour ses saveurs culinaires que pour ses puissantes qualités antiseptiques.
    Ses vertus:
    Son huile essentielle, ses terpènes et ses flavonoïdes combattent les effets du froid (en relançant notamment la circulation sanguine) et traitent les infections respiratoires comme les bronchites, tous les rhumes, les grippes et les maux de gorge. Autres atouts du thym: il diminue la fièvre et, après la prise d'antibiotiques, aide à rétablir la flore intestinale. En plus, il est antistress !
    Sous quelle forme ?
    On peut boire 3 ou 4 tasses de tisane par jour (20 g par litre d'eau). En cas de toux, n'hésitez pas à le mélanger à de la cannelle en poudre pour un effet antitussif immédiat.



          70 - Le romarin.  


    STIMULANT:

    Son action sur la santé est connue depuis la Grèce antique et, aujourd'hui, des études sur l'animal confirment ses effets à la fois tonifiants et expectorants.
    Ses vertus:
    Ses résines, flavonoïdes, tanins et acides phénoliques en font un excellent tonique qui dissipe la fièvre, les infections respiratoires, les rhumes, les grippes, les maux de gorge et de tête. Idéal pour la convalescence et la fatigue générale.
    Sous quelle forme ?
    En tisane, le romarin fait très bon ménage avec le thym (une pincée de chaque pour une tasse). En cas de pieds glacés, faites un bain de pieds avec une poignée de feuilles de romarin préalablement infusées pendant 10 minutes.



          71 - Le gingembre.  


    RÉCHAUFFANT:

    Ce rhizome à la saveur piquante est connu depuis plus de deux mille ans par les Chinois et les Indiens pour ses propriétés réchauffantes. Imitons-les !
    Ses vertus:
    Avis aux frileux, aussitôt consommé le gingembre réchauffe en profondeur. Ses nombreux nutriments, dont le gingérol, renforcent le système respiratoire, abaissent la fièvre, éliminent la sécrétion de mucosités et font disparaître l'infection.
    Sous quelle forme ?
    Munissez-vous de rhizomes frais, pelez un morceau que vous trancherez en lamelles ou râperez pour agrémenter vos plats. N'hésitez pas, c'est bon partout: dans les soupes, les viandes, les poissons, les légumes et même dans les desserts ! En cas de rhume, de grippe ou de mal de gorge, préparez une tisane dès le début des symptômes: pelez 1 centimètre de gingembre et coupez-le en lamelles dans une tasse d'eau chaude, avec du miel ou du sucre intégral. Laissez infuser 15 minutes et buvez. A renouveler trois fois par jour.



          72 - L'ail.  


    BACTÉRICIDE:

    Petite par la taille, mais grande par ses ressources, cette gousse est idéale pour neutraliser les bactéries et renforcer nos défenses immunitaires.
    Ses vertus:
    Les études ont montré son action sur plus de soixante-dix microbes. Pourvu de composants sulfurés, l'ail soigne les infections respiratoires, les rhumes et les grippes. Il régule la production de mucus, tout en décongestionnant la sphère ORL en cas de rhinite ou de rhume des foins.
    Sous quelle forme ?
    Pour la cuisine, choisissez-le bio, retirez le germe et écrasez l'ail cru à la dernière minute dans vos vinaigrettes, vos soupes, vos pâtes et vos légumes (en petite quantité, mais régulièrement). Pour l'haleine, bonne nouvelle: une expérimentation scientifique a démontré l'efficacité désodorisante du lait. Une seule condition: le boire avant le repas !



          73 - L'eucalyptus.  


    DÉCONGESTIONNANT:

    C'est l'indispensable végétal hivernal que l'on retrouve dans de nombreux médicaments. Arbre emblématique de l'Australie, ses petites feuilles sont aussi la nourriture fétiche des koalas !
    Ses vertus:
    Son huile essentielle, très riche en eucalyptol, n'a pas sa pareille pour désencombrer les voies respiratoires en cas de bronchite, même aiguë, de rhume ou d'angine. Les sécrétions bronchiques sont fluidifiées et leur évacuation est favorisée rapidement.
    Sous quelle forme ?
    Boire 4 ou 5 tasses par jour (20 g par litre d'eau) et inhaler en même temps ! Pour limiter la contagion à domicile, n'hésitez pas à faire bouillir des feuilles, puis laissez la vapeur se répandre ! L'huile essentielle est aussi très efficace quand les bronches sont encombrées. Mélangez deux gouttes à un peu d'huile végétale et massez sur le thorax.



          74 - Le saule blanc.  


    ANTALGIQUE:

    Les dérivés salicylés extraits de l'écorce de ce grand arbre sont à l'origine de l'aspirine, c'est tout dire !
    Ses vertus:
    Le saule possède des propriétés calmantes très intéressantes pour lutter contre les états fébriles et leur cohorte de maux de tête et de douleurs en cas d'infections. Mais attention ! il est contre-indiqué en cas d'allergies aux salicylates.
    Sous quelle forme ?
    Avec l'écorce séchée, on prépare une décoction (20 g par litre d'eau) à faire bouillir 5 minutes et à laisser infuser 10 minutes (2 ou 3 tasses par jour avant le repas). On peut aussi le consommer sous forme de complément alimentaire.



          75 - Lexique du jardinage.  


     Il en va du jardinage comme de la couture, de l'informatique ou de la cuisine, la discipline possède son jargon. Etendu, étonnant, fleuri, souvent abscons, il est apparu nécessaire d'en donner quelques définitions. Voici les termes le plus souvent rencontrés. Pas très glamour mais fort utile.

    A
    Aisselle: partie intérieure de l'angle formé entre une feuille et une tige, une branche ou un rameau. De l'aisselle naît l'axillaire, désignant toute fleur sortie à cet endroit.
    Ameublir: travailler la terre pour la rendre plus aérée.
    Annuelle: plante dont le cycle végétatif se déroule sur une même année.
    Assolement: rotation des cultures. Il convient pour certaines plantes de ne pas les cultiver deux fois sur la même parcelle.
    B
    Bassinage: arrosage en pluie fine. Mouille les feuilles sans tremper la terre.
    Billons: bandes de terre retournée parallèles, élevées en dos d'âne de différentes hauteurs utilisées pour la plantation des fraisiers notamment. Les rigoles formées entre les billons permettent au surplus d'arrosage ou à l'eau de pluie de s'écouler.
    Bisannuelle: plante dont le cycle végétatif se déroule sur deux années calendaires.
    Borner: action de tasser la terre autour des racines d'une plante tout juste repiquée ou plantée.
    Bouture: mode de multiplication végétative de certaines plantes. Permet de donner naissance à une nouvelle plante à partir d'un morceau de plante. Un clone en quelque sorte.
    Butter: action de créer une motte de terre autour du pied d'une plante pour la protéger du froid notamment.
    Bulbille: bouture naturelle formée par un petit bulbe né à l'aisselle des feuilles ou à la place des fleurs.
    C
    Caduc: qui perd ses feuilles à l'automne.
    Caïeu: bourgeon se formant sur un bulbe pour devenir lui-même bulbe.
    Chauler: apporter de la chaux dans le sol.
    Collet: point de séparation entre la racine et la tige.
    Cryptogamique: maladie causée par des champignons parasites (mildiou, rouille, etc.)
    Cultivar: synonyme de variété.
    D
    Décolleter: action de couper feuilles et collets (carottes, radis, navets, etc.)
    Drainer: action de favoriser l'écoulement de l'eau.
    E
    Ebourgeonner: action d'enlever les bourgeons.
    Éboutonnage: action d'enlever les boutons des fleurs lorsqu'ils sont trop nombreux.
    Emblaver: action d'ensemencer de grandes surfaces de terre.
    Espalier: rangée d'arbres plantés le long d'un mur auquel les branches sont attachées. À la fois utile (protection contre le vent) et décoratif.
    F
    Foliole: petite feuille; chacune des petites feuilles qui forme une feuille composée.
    Fonte: pourrissement au niveau du collet dû à une maladie cryptogamique.
    Forçage: action de soumettre une plante à un traitement pour activer sa pousse.
    G
    Godet: petit pot dans lequel la plante fait un séjour transitoire.
    H
    Habillage: action de raccourcir racines et tiges d'un végétal avant plantation ou repiquage.
    Herbacées: plantes ou tiges vertes et molles ressemblant à de l'herbe.
    Humifère: riche en humus.
    Hybride: plante issue d'un croisement génétique.
    J
    Jauge: tranchée creusée pour conserver, protéger ou planter (enjauger).
    Jet: rameau ou pousse âgé d'un an.
    M
    Marcottage: procédé manuel de multiplication consistant à courber et à planter l'extrémité d'un rameau d'une plante mère. Lorsque ce dernier a pris racine, il convient de séparer la plante mère et la nouvelle en sectionnant, tout simplement.
    N
    Nouaison: moment de la pousse des fruits caractérisée par la consolidation de leur queue.
    O
    Œilleton: rejeton produit naturellement par certaines plantes.
    CEilletonnage: action d'enlever les œilletons.
    P
    Paillis ou paillage: couche de paille, de fumier ou d'écorce déposée entre les pieds des plantes pour maintenir la fraîcheur, protéger du froid, prévenir la formation de flaques de boue, éviter le tassement, ralentir la pousse des mauvaises herbes.
    Parer: action de tailler les racines d'une plante avant de la replanter afin d'activer sa reprise.
    Plantule: jeune plant.
    Plomber: tasser la terre.
    Poquet: petit ou moyen trou destiné à recevoir des graines.
    Porte-greffe: plante destinée à recevoir une greffe ou ayant déjà reçu une greffe.
    R
    Rabattre: action de supprimer des branches pour favoriser le développement de nouvelles pousses.
    Rame: branche pouvant servir de tuteur.
    Recéper: action de tailler une plante ou un arbre au niveau du tronc.
    Remontant: plante fleurissant ou donnant des fruits régulièrement de la fin du printemps jusque tard dans l'arrière-saison (inverse de non-remontant).
    Ressuyé: asséché manuellement.
    Rhizome: tige horizontale souterraine formant racine et réservoir de nutriment. Ex: les bambous sont généralement munis de rhizomes.
    Rusticité: capacité d'une plante à résister aux froides températures de l'hiver (à l'inverse, il est des plantes semi-rustiques et non rustiques, ou gélives).
    S
    Sarcler: action d'enlever les mauvaises herbes.
    Scion: nom donné aux jeunes arbres fruitiers, d'un an de vie environ depuis greffage. Leur hauteur varie de 80 cm à 1,50 m.
    Stolon: tige dont l'extrémité peut s'enraciner et donner de nouveaux plants (ex: le fraisier).
    Substrat: matière dans laquelle est enracinée une plante (terre, terreau, engrais, sable, etc.).
    Surfaçage: action de substituer de la terre nouvelle à un substrat plus ancien autour des racines d'une plante.
    T
    Tavelure: maladie des arbres fruitiers due à un champignon.
    Tout-venant: mélange de terre, cailloux, graviers de toutes tailles.
    Traçante: se dit d'une plante dont les racines courent sous la surface du sol plutôt que de s'y enfoncer à la verticale.
    Tubercule: partie renflée d'une racine ou d'un rhizome dans lequel s'accumulent tous les nutriments nécessaires au bon développement de la plante.
    Turion: jeune pousse souterraine.
    V
    Vivace: plante vivant plusieurs années.
    Volubile: se dit des plantes sarmenteuses dont les tiges s'enroulent naturellement autour de leur support.



          76 - Une façon de bouger, à tout âge.  


    Activité physique certes modérée, mais complète, le jardinage associe exercices d'endurance (tondre, ratisser...), de souplesse (se pencher, s'agenouiller, s'étirer...) et de force (bêcher, porter... ) et peut se pratiquer à tout âge. De nombreuses études ont démontré que sa pratique régulière réduisait les risques de diabète, de certains cancers, notamment du sein, d'ostéoporose ou d'hypertension, augmentant ainsi l'espérance et la qualité de vie. Trente minutes par jour suffisent à faire la différence !

    Le plus: Alternez et variez les tâches. Vous ferez ainsi travailler tout votre corps et éviterez les blessures. Veillez toujours à votre position. Pour soulever une charge, maintenez votre dos droit et pliez les jambes. Évitez les contorsions inutiles et servez-vous d'outils ergonomiques.




          77 - Un atout pour le cœur.  


    Bêcher 10m: de terrain revient à déplacer 1,5 tonne de terre et tondre une pelouse de 200 m2 à parcourir vingt kilomètres par an. Selon des études menées aux États-Unis et en Allemagne, une telle activité peut réduire de 50% le risque d'accident cardio-vasculaire. De même, une étude anglaise a révélé que quatre heures hebdomadaires de jardinage se traduisaient par une baisse sensible de la mortalité. Y compris chez les patients atteints de maladie coronarienne. À vos outils !

    Le plus: Commencez la saison en douceur et ne dépassez pas trente à soixante minutes par jour, trois fois par semaine. Dès que vous aurez retrouvé la forme, vous augmenterez la durée. Démarrez par des activités légères et attendez que vos muscles soient échauffés pour effectuer les travaux de force. Surtout, arrêtez-vous avant d'être fatiguée.




          78 - Un remède antistress naturel.  


    Réponse à un besoin inscrit dans nos gènes ? « Ondes » bénéfiques émises par les végétaux ? Des études de psychologie environnementale, réalisées dans des hôpitaux, des entreprises et des habitations de différents pays, ont montré que la présence de plantes contribuait au bien-être, à la concentration et stimulait la créativité. Aux Pays-Bas, des chercheurs ont aussi découvert que les fleurs favorisaient la bonne humeur grâce à leurs effets psychologiques et esthétiques.

    Le plus: Le muscari ou ail à toupet balaie le stress, le narcisse aide à positiver... En partenariat avec des experts en psychologie comportementale, le Centre d'information des bulbes à fleurs a créé un site étonnant: www.humeursenfleurs.com. Faites-y un tour !




          79 - De l'énergie et de bons os.  


    Le grand air permet de faire le plein d'oxygène et de dynamiser l'organisme. Mais ce n'est pas tout, car vous profitez aussi d'un véritable bain de lumière, bénéfique à votre horloge biologique. On sait qu'une quantité insuffisante de lumière naturelle peut être à l'origine de dépression saisonnière, de troubles du sommeil, de l'appétit, de la libido... Et, si les rayons du soleil donnent bonne mine, ils favorisent surtout la synthèse de la vitamine D, essentielle à la minéralisation des os, au système immunitaire et à la peau. Une exposition quotidienne de quinze à trente minutes du visage et des bras suffit à couvrir nos besoins naturels. Même sur un balcon !

    Le plus: S'exposer, c'est aussi se protéger, alors n'oubliez pas votre crème solaire et votre chapeau. Pensez à vous hydrater et buvez de l'eau régulièrement. Évitez les heures les plus chaudes de la journée, entre 12 et 16 heures.




          80 - Prendre confiance en soi et partager.  


    Réaliser un projet du début à la fin, du semis à la récolte, est très valorisant. Un excellent moyen de reprendre confiance en soi. Mais jardiner rompt aussi l'isolement. Quel plaisir en effet de partager les fruits de son jardinage, et des expériences avec ses voisins et ses proches !

    Le plus: À Taïwan, dans le cadre de la lutte contre le suicide, un centre de soins par le jardinage devrait prochainement ouvrir ses portes. Preuve que la proximité avec la nature aide à retrouver l'harmonie avec soi et les autres.




          81 - Des bienfaits jusque dans l'assiette.  


    Les jardiniers consomment plus de fruits et légumes. Avec en prime, la fraîcheur, la maturité et donc les vitamines. La culture potagère permet aussi la variété et la découverte de saveurs. C'est sûr, les fraises et les tomates du jardin n'ont pas le même goût ! Et qui trouve des panais, des rutabagas et autres légumes oubliés dans les supermarchés ?

    Le plus: Bannissez l'usage des engrais chimiques et des pesticides. Privilégiez le compost, les insectes protecteurs.




          82 - Une stimulation des sens et de la mémoire.  


    Sons, odeurs, couleurs... Les jardins trouvent leur utilité dans le cadre de soins: on parle même de « jardins thérapeutiques ». Ainsi, chez les malades d'Alzheimer, ce festival des sens aide à réveiller des souvenirs et à stimuler la mémoire.

    Le plus: Multipliez les essences d'herbes aromatiques (dont vous pourrez profiter des bienfaits), cultivez les fleurs... Laissez la nature s'épanouir en fonction des saisons, mais sans laisser-aller. Et, prenez le temps de vous poser pour admirer le résultat de vos efforts.




          83 - Gain sur toute la ligne.  


    Bouger, c'est dépenser plus... de calories. Une heure de jardinage en brûle ainsi 200 à 300, selon votre poids et l'effort réalisé. De plus, les exercices de « force » affermissent la masse musculaire et ceux d'endurance puisent dans les réserves graisseuses. Résultat, votre silhouette s'affine au fil des jours et votre poids se stabilise.

    Le plus: Les bonnes façons d'augmenter vos dépenses énergétiques, tout en préservant l'environnement? Arrosez à la main plutôt qu'à l'arroseur automatique, désherbez vous-même plutôt qu'avec des produits et utilisez une tondeuse manuelle plutôt qu'à moteur...



          84 - Attirez les abeilles.  


     Acacias, asters, bruyères, cerisiers, châtaigniers, érables, glycines, lavandes, lierres, thyms et tilleuls, parmi ces végétaux mellifferes, choisissez un sujet correspondant à vos goûts et à votre sol. Prenez simplement soin de l'installer loin de la terrasse et des aires de jeux. Semez ou plantez aussi des bourraches, des cosmos, des œillets d'Inde, des phacélies (plantes herbacées) ou des soucis. Préférez les variétés à fleurs simples, davantage butinées, et prévoyez un nombre d'aromatiques supérieur à vos besoins pour laisser fleurir la ciboulette, le romarin et la sarriette, particulièrement appréciés des insectes butineurs.



          85 - Identifiez les ravageurs.  


     Parmi les indésirables, retenez surtout le nom des aleurodes, mouches blanches d'environ 1 mm qui laissent leurs larves sous les feuilles, mais n'oubliez pas les doryphores, coléoptères gros mangeurs de racines, ou encore les acariens (araignées jaunes ou rouges) que l'on trouve sur les arbres et sur les rosiers. Pour les reconnaître, rendez-vous sur lamaisondesinsectes.fr, créé par Véronique Catteau. Si, malgré les photographies et les descriptions précises mises à votre disposition, vous n'identifiez pas le ravageur qui grignote vos plantes, vous pouvez lui envoyer un échantillon par courrier, pour commander ensuite les insectes qui vous permettront d'éliminer écologiquement les gêneurs.



          86 - Chouchoutez les insectes bénéfiques.  


     Baptisés auxiliaires, ils se comportent en réalité comme de vrais tueurs en série ! Acheter 125 larves de coccinelles (env. 30 €) permet d'éliminer jusqu'à 10000 pucerons ! Les larves de chrysopes - insectes au corps vert et aux yeux dorés -, efficaces contre les pucerons des rosiers mais aussi contre d'autres ravageurs, méritent également d'être inscrites à votre arsenal. L'important est d'identifier l'importun pour lui opposer l'insecte adéquat le moment venu. Traiter sous une serre ou en plein air ne requiert pas les mêmes auxiliaires. N'hésitez pas à contacter un spécialiste, car il est difficile, pour le jardinier amateur, de s'y retrouver. Par exemple, l'apion longirostre, petit coléoptère de la famille des curcu-lionidés, qui s'attaque aux rosés trémières, était encore inconnu en France voici vingt ans.



          87 - La nature.  


     Un modèle hors pair.
    Comme le dit un botaniste: « Je n'ai rien inventé, je n'ai fait que reproduire la nature. Regardez dans les interstices des vieux murs, le nombre de plantes qui vivent de presque rien. » Pour ses créations murales, il reproduit ce que l'on trouve à l'état naturel en plaçant les espèces de sous-bois en bas et les plantes plus résistantes, qui peuvent supporter les fluctuations de température et les vents, sur les hauteurs.



          88 - À l'extérieur.  


     Choisissez la meilleure exposition.
    Dans le jardin, placez votre mur à l'abri du vent, de la grosse chaleur et du gel. Privilégiez une exposition sud-ouest et ne plantez pas au hasard. L'aspect esthétique doit, bien sûr, être pris en compte (volumes, couleurs), mais il faut aussi composer avec les besoins des plantes sélectionnées. En haut, où la lumière est plus importante, disposez des sedums, plantes buissonnantes, et des végétaux poussant en hauteur: iris japonais, œillets... Dans la partie basse, plus ombragée, pensez aux fougères, aux graminées et à Gaultheria procumbens. Un mur végétal offre quelques belles surprises, par exemple la beauté des feuilles de bégonias et d'heuchères vues par en dessous.



          89 - À l'intérieur.  


     Ne le privez pas de lumière.
    La technique ne change pas si vous décidez d'installer votre mur végétal dans une pièce à vivre. La majorité des plantes vertes dites d'intérieur peuvent se prêter au jeu: philodendron, Asparagus densitlorus, Spathiphyllum, anthurium, Syngonium podophyllum... Vous pouvez vous procurer des plantes tropicales puisque vous êtes à l'abri du gel. Côté densité, comptez au minimum 30 plantes/m2. Attention ! toutefois, à la lumière. Si vous décidez de le disposer dans une salle de bains dépourvue de fenêtre, prévoyez un éclairage artificiel (ampoules horticoles) et faites-le fonctionner au moins une dizaine d'heures par jour.



          90 - Le mur.  


     Mode d'emploi.
    Commencez par fixer une plaque de PVC à l'aide de tasseaux. Recouvrez-la d'une double couche de nappe horticole dans laquelle vous créerez les ouvertures qui accueilleront les plantes. En haut de la paroi, sur toute la largeur, installez un tuyau percé relié à une pompe en circuit fermé dans un bac. Ce système doit pouvoir se déclencher quelques minutes plusieurs fois par jour pour diffuser de l'eau additionnée d'une solution nutritive très diluée. En achetant le programmateur, n'oubliez pas de vérifier s'il peut se mettre en route au moins six fois par jour, à raison de trois minutes par arrosage, ce qui correspond à la fréquence estivale. En novembre, cette fréquence tombe à trois fois et en décembre et janvier, à deux fois. Ce cycle s'adapte selon les régions et l'emplacement de votre mur. S'il est installé à l'extérieur, n'oubliez pas de couper l'eau lorsqu'il gèle.



          91 - Les prêt-à-installer.  


     Pour profiter sans effort.
    Vous êtes allergique au bricolage ? Sachez qu'il existe de nombreux « prêt-à-poser ». Du tableau clé en main au p'tit mur végétal, en passant par le système de sacs en polypropylène, les techniques varient. Mais, en règle générale, ce sont de petites cases en acier galvanisé, empilées et remplies de substrat à base de sphaigne, de laine de roche ou de fibre de coco. Quelle que soit l'entreprise retenue, exigez un devis, vérifiez les limites de la garantie et demandez à voir des créations déjà réalisées.



          92 - Des avantages.  


     À la pelle.
    Outre l'incontestable aspect esthétique, que ce soit dans un parking souterrain, comme à Lyon-Perrache (69) ou à la Fnac Ternes (Paris 17e), le mur végétal ne se contente pas d'habiller les surfaces de façon luxuriante. Il offre aussi une isolation thermique et phonique incomparable, et permet de jardiner sans se baisser, un atout de taille pour les milliers de personnes qui souffrent de mal de dos ! Sans oublier qu'on peut cultiver des dizaines d'espèces différentes même si on ne possède qu'un studio. Reste le meilleur pour la fin: les plantes vertes contribuent à dépolluer nos intérieurs saturés de COV (composés organiques volatils)...



          93 - Ils ne se conservent... pas si mal.  


     Les fruits à noyau peuvent se garder douze mois au congélateur: coupez-les en deux, dénoyautez-les, surgelez-les à plat, puis placez-les dans des sachets.

    Les fruits rouges peuvent aussi se congeler, de préférence sur une plaque pendant une heure environ, avant d'être répartis en sachets ou dans des barquettes (huit mois de conservation).

    Pour les faire mûrir plus vite, enveloppez-les de papier journal.

    Pelés, découpés, conservés sous vide, certains sont désormais proposés dans les fast-foods, ce qui est plus léger qu'une glace ou qu'un beignet ! Toutefois, il faut les consommer vite, de même que les oranges fraîchement pressées: les vitamines, et surtout la C, s'oxydent en quelques heures à l'air et à la lumière.



          94 - Ils jouent les fées du logis.  


     Misez sur le citron:

    • Il fait briller les meubles. Il rend leur éclat aux bronzes ternis, décape les cuivres, nettoie le laiton (mélangé à du sel ou à du bicarbonate).

    • Il supprime les odeurs du réfrigérateur.

    • Il élimine les taches: versez-en quelques gouttes immédiatement sur la tache, laissez agir, puis rincez à l'eau très chaude.

    • Il blanchit la lingerie grisâtre: faites-la tremper dans de l'eau citronnée avant le lavage.



          95 - Ils ne peuvent pas faire des miracles.  


     Certes, leurs propriétés sont nombreuses, nous aidant à maintenir une alimentation saine et équilibrée mais...

    Ils n'ont aucune action sur les graisses et ne font pas maigrir: ni la papaye, ni le pamplemousse, ni l'ananas !

    Ils ne « détoxifient » pas l'organisme, comme le prétendent certaines allégations - concernant les fameuses cures de raisin notamment.

    Les bonbons aux fruits peuvent n'en contenir que... 10%, la seule obligation légale.



          96 - Ils méritent quelques précautions.  


     Pour éviter les risques de contamination, pelez finement les fruits, car les pesticides mais aussi la plupart des vitamines se concentrent dans et sous la peau.

    Rincez melons et pastèques avant de les découper, question d'hygiène.

    Consommez-les avant, pendant ou après le repas, selon votre envie: les diktats préconisant de les prendre à des moments précis ne reposent sur aucune donné e sérieuse. Si vous êtes diabétique, il faudra veiller à les manger accompagnés d'un aliment à faible index glycémique (un yaourt par exemple).



          97 - Ils donnent un coup de pouce à notre jardin.  


     Les peaux de banane placées au pied des nouveaux plants de rosiers et de tomates, des bulbes et des légumes en général, se décomposent rapidement en apportant un grand nombre de minéraux au sol. Et si vous êtes un adepte du compost, elles sont idéales pour accélérer le processus.



          98 - Ils boosteraient notre énergie.  


     On le savait pour les agrumes, on le découvre pour la grenade dont les effets antioxydants, bénéfiques sur le vieillissement, les problèmes cardiaques et de prostate, ont été démontrés par certaines études scientifiques... certes financées par des marques de jus de fruits.



          99 - Ils vous rendent belles.  


     Fruits rouges, agrumes, papaye, mangue sont très utilisés en dermatologie.

    On en extrait, en laboratoire, des acides (AHA), avec un matériel de chimiste (impossible à faire soi-même) ! Ensuite, tout est question de dosage: un dermatologue emploiera un acide beaucoup plus concentré, pour réaliser un peeling médical, qu'une esthéticienne pour un peeling cosmétique plus doux. On les trouve aussi dans des crèmes et des masques, à petites doses (de 0,5 à 2% du volume total).

    Si vous êtes adepte de la cosmétique naturelle, écrasez des fraises avec quelques gouttes d'eau florale (hydrolat de camomille, par exemple) pour composer un masque purifiant. Pour une peau sèche, préférez l'avocat.



          100 - Je suis sensible à la lumière.  


    Pas assez de soleil.

    Les plantes s'étiolent: elles s'étirent en longueur, en direction d'une source de lumière.

    Le feuillage est peu fourni et sa base dégarnie (haie...).

    Ce qu'il faut faire: pour les plantes en pots, changez-les de place. À l'intérieur, rapprochez-les des fenêtres. Au jardin, élaguez si possible les branches basses des arbres qui lui font trop d'ombre.


    Les floraisons (rosé, œillet...) et les récoltes sont décevantes.

    Les feuillages qui devaient être panachés restent verts.

    Ce qu'il faut faire: n'attendez pas. À l'automne ou au printemps, déplacez vivaces et jeunes arbustes vers un endroit plus ensoleillé. Changez le potager de place si vous ne pouvez supprimer la source d'ombre (haie à raccourcir, arbres à éclaircir).



    Trop de soleil.

    Les feuillages brûlent ou se dessèchent.

    Des taches apparaissent, notamment sur les feuillages dorés ou panachés de jaune et de blanc (hosta).

    Ce qu'il faut faire: Installez des plantes plus hautes entre elles et le soleil, ou un écran sur le balcon. Changez les vivaces de place.


    Les fleurs penchent la tête et fanent vite.

    Certains arbustes sont sensibles aux maladies (oïdium du rosier) et attaques de pucerons (viorne, boule-de-neige).

    Ce qu'il faut faire: paillez le sol et arrosez plus souvent. Sinon, déplacez les plantes à l'automne ou au printemps vers la mi-ombre. Les rosiers supportent le plein soleil, mais pas toujours contre un mur exposé plein sud.



          101 - J'ai besoin d'un régime équilibré pour bien pousser.  


    Carence en azote.

    Le feuillage est peu coloré, jaur de façon uniforme sur des plantes chétives.

    Au verger, les fruits sont de pe ou chutent prématurément.

    Ce qu'il faut faire: apportez du loi compost (potager, plantes vertes), tourteau de ricin (gazon, arbustes) séché (rosiers, fleurs), de la corne et du sang mélangés (arbres). Pulvérisez de pi d'ortie les feuilles des légumes.


    Carence en potassium.

    Les feuilles des plantes à fruits et légumes (tomate, pomme de terre) jaunissent ou brunissent en périphérie, puis s'enroulent.

    Le bord des nervures vire au rouge violacé.

    Les fruitss sont petits et peu sucrés.

    Ce qu'il faut faire: le potassium peut manquer en sot sableux ou si l'on arrose trop. Apportez du compost et du Patentkali (rayons bios), un engrais naturel à base de sulfate de potasse et de sel de magnésium.


    Carence en fer.

    Le feuillage feuillage jaunit, les jeunes pousses en premier, les nervures restent vertes. Certaines plantes sont plus sensibles à la chlorose: végétaux de terre de bruyère (rhododendron, hortensia...), rosiers, pêchers et poiriers.

    Ce qu'il faut faire: évitez les plantes sensibles en terrain calcaire. Apportez du fer (chélate de fer antichlorose), du compost et choisissez des fruitiers et rosiers greffés sur des porte-greffes résistants au calcaire.




          102 - Arrosez-moi, mais bien !  


    Pas assez d'eau.

    Le feuillage demeure alangui, même quand la température baisse.

    Ce qu'il faut faire: arrosez sans attendre que les feuilles jaunissent ! En région sèche, paillez. Augmentez les quantités pour les plantes volumineuses (dahlia) ou la fréquence pour les jeunes plants et les semis.


    Les légumes racines sont fibreux (carotte, navet, betterave) ou piquants (radis).

    Ce qu'il faut faire: arrosez plus régulièrement, un peu tous les jours.


    Trop d'eau.

    Le feuillage se ramollit et devient terne. Vous arrosez davantage, mais cela ne résout rien. Le feuillage a alors tendance à jaunir.

    Ce qu'il faut faire: le phénomène est très fréquent chez les plantes en pots (c'est la principale cause de leur mortalité). Vérifiez l'état du terreau, souvent détrempé, voyez si la soucoupe est pleine... Videz-la et laissez sécher le terreau entre deux arrosages. Modérez l'arrosage des semis et boutures en miniserre.


    Les fruits et légumes sont fades.

    Les produits se conservent mal (tomate, melon, poivron, fraise...).

    Ce qu'il faut faire: espacez les arrosages, notamment à l'approche de la récolte: trop d'eau dans les fruits dilue le taux de sucre, les saveurs et engendre des risques de pourriture.




          103 - Pour concoter la fameuse soupe.  


     Suivez la recette de Philippe Hardy, du restaurant Le Mascaret (1 étoile Michelin) à Blainville-sur-Mer. Faites blanchir 300 g déjeunes feuilles, ajoutez 1 litre d'eau, l échalote, 1 gousse d'ail, 2 pommes de terre et du sel. Faites mijoter jusqu'à la cuisson des pommes de terre. Ajoutez 1 noix de beurre, de la livèche (en herboristerie), du persil et de la menthe fraîche. Rectifiez l'assaisonnement, puis mixez le tout et servez avec des croûtons aillés.



          104 - Pour fortifier la chevelure.  


     Mélangez 2 g d'extrait sec d'ortie en poudre dans 95 ml de base lavante neutre bio et incorporez 15 gouttes d'huile essentielle de citron bio pour faire briller les cheveux. Mixez et versez dans un flacon hermétique. Cette préparation se conserve deux mois à l'abri de l'humidité.



          105 - Pour engraisser les plantes.  


     Faites macérer 500 g de feuilles d'ortie dans 5 litres d'eau. Couvrez le récipient et brassez tous les deux jours. Attendez dix jours et filtrez le jus ainsi obtenu avec une passoire. Diluez ensuite avec neuf fois son volume d'eau avant chaque utilisation. Champion des fertilisants, le purin d'ortie fait fuir les pucerons et embellit les plantes.



          106 - Pour éradiquer les petits boutons.  


     Urtica, son nom latin, renseigne bien sur sa faculté à lutter contre l'urticaire et les démangeaisons. Buvez 1 ou 2 infusions par jour ou consommez 1 cuil. à café d'ortie en poudre matin et soir pendant la période des symptômes (en boutiques bio).
    Contre l'acné et l'eczéma: La phytothérapie conseille d'en consommer régulièrement par voie orale (à voir avec votre médecin).
    En usage externe: La Pâte du Marabout Sulfureuse (crème spécifique peaux grasses et à problèmes) nettoie la peau en profondeur et la purifie.



          107 - Pour se requinquer avant l'été.  


     Elle dope le système immunitaire grâce à ses deux cents composants dont la vitamine C, le magnésium, les protéines et les flavonoïdes (antioxydants). On la conseille en cure de trois semaines, en incorporant l ou 2 cuil. à café par jour de poudre d'ortie (en boutiques bio) dans l'assiette.
    Elle facilite la digestion grâce à la sécrétine, une hormone composée de vingt-sept acides aminés, qui améliore le travail enzymatique nécessaire à une bonne digestion. Prendre 1 ou 2 tasses d'infusion par jour (voir encadré).
    Elle chasse les toxines en stimulant des organes d'élimination comme les reins et dope la circulation lymphatique. L'ortie.




    VRAI

    L'amidon qui reste dans l'eau va boucher les pores de la plante. Pour les espèces les plus tenaces, commencez par les couper au ras du sol, puis versez l'eau de cuisson encore très chaude sur la racine apparente. Efficacité garantie !




    FAUX

    Quand le sol est nu, une croûte se forme à la surface. En binant la couche superficielle. on favorise l'évaporation de l'eau. Mieux vaut couvrir le sol avec un paillis qui va garder le terrain frais et meuble.




    FAUX

    Tout traitement (purin, extrait, décoction de plantes...) même bio contient une substance active toxique. Si vous utilisez par exemple de la bouillie bordelaise - fongicide à base de sulfate de cuivre et de chaux éteinte - vous devez la doser en fonction de l'importance de la maladie à traiter. En trop grande quantité, elle brûle le feuillage et les jeunes pousses. Préférez un usage préventif.




    VRAI

    Mais il ne faut pas en abuser. Comptez 70 g par m2, soit deux poignées, à épandre en hiver ou au printemps puis au fil de la belle saison. Riche en potasse, la cendre favorise la formation des fruits du verger et du potager. La pelouse aussi l'apprécie car elle stimule les micro-orga-nismes et les lombrics du sol, améliorant l'écoulement de l'eau et limitant la mousse.




    VRAI

    Le paillis ou mulch - les Anglais sont les pionniers de cette technique - consiste à couvrir la base des plantes avec des tontes de gazon sec, des résidus de taille, de la paille, du foin, des paillettes de lin ou de chanvre. Il permet de réduire l'évaporation après l'arrosage tout en ralentissant la pousse des mauvaises herbes.




    FAUX

    Les fritillaires impériales, l'euphorbe épurge... ont cette réputation, mais le résultat est assez décevant. Au lieu de chasser ce petit animal qui aère le sol en creusant ses galeries, certes, pas toujours à l'endroit désiré, profitez de la terre qu'il émiette pour vos jardinières.




    VRAI

    En alternant rangs de pommes de terre et de lin, les premières se développeront sans attaque de doryphore, cet insecte qui ravage leur feuillage et compromet la récolte. Le lin se sème d'avril à juin entre les rangs de patates, dans de petits sillons à recouvrir d'un peu de terre.




    VRAI

    Ce discret mammifère nocturne ne demande qu'à dévorer les insectes, escargots, limaces et autres vers blancs qui s'attaquent aux feuilles ou aux racines. Sans oublier les vipères, dont il ne craint pas les venins. Confectionnez-lui un abri de branchages pour l'accueillir.




    FAUX

    Certains spécialistes défendent l'idée qu'une bonne terre dépend de l'activité de ses micro-organismes. Or lorsqu'on bêche le sol, nombre d'entre eux meurent. Mieux vaut tout simplement aérer la terre, tous les ans, à la fourche à deux manches (type Grelinette).




    VRAI

    Si vous semez un engrais vert (phacélie, moutarde, luzerne... en sachets en jardi-neries) sur vos rangs de légumes qui se libèrent. Ces plantes vont permettre de ne pas laisser le sol nu, tout en constituant une réserve de nutriments (azote, potassium et phosphore) pour vos prochaines cultures.




    VRAI

    Certains légumes épuisent plus la terre que d'autres: après une espèce exigeante en nutriments (tomate, betterave, artichaut, pomme de terre, courge, aubergine), on plante un légume moins gourmand (radis, chou, poireau, ail, laitue, navet) ou qui se contente de peu (haricot, épinard, carotte, fenouil). Ainsi sur l'emplacement de l'oignon qui reste frugal, on peut cultiver du concombre.




    VRAI

    Et certaines sont bien plus esthétiques que ces bâches géotextiles ! En plein soleil, le serpolet (Thymus serpyllum) offre un bel aplat de couleur délicieusement parfumé tandis que l'euphorbe petit-cyprès (Euphorbia cyparissias) présente un feuillage plumeux vert clair très dense. A mi-ombre, le lamier tacheté (Lamium maculatum) développe un joli feuillage semi-persistant.




    FAUX

    Certains déchets verts, comme les sciures de résineux ou les tailles de thuyas se décomposent mal et finissent par trop acidifier le compost. Quant aux feuilles de platane, de noyer ou de magnolia à floraison estivale, très épaisses, elles ne s'y décomposent quasiment pas, tout comme les trognons de chou.




    VRAI

    Simple à mettre en œuvre, le jardin en lasagnes consiste à alterner des couches de cartons et de journaux, de déchets verts et de compost. Dans son livre l'Art du jardin en lasagnes (Edisud), l'ingénieur agronome Jean-Paul Collaert, explique comment créer un sol fertile à même le béton, sous des arbres ou en plein soleil.




    VRAI

    Mieux vaut remédier aux causes qui favorisent mousses et herbes indésirables : décompactez et aérez le sol avec un scarificateur, en fin d'été, puis regarnissez avec du gazon et augmentez la hauteur de tonte (6 à 8 cm). Du trèfle envahissant est le signe d'un manque d'azote : apportez du compost ou du fumier déshydraté en fin d'hiver.