L e j a r d i n / L e s p l a n t e s |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bisannuelle, Isatis tinctoria L., également appelée guède ou pastel des teinturiers, est assez commune à l'état sauvage dans tout le Midi
et dans la Méditerranée (rens. sur bleu-de-lectoure.com). Depuis 1999, la région Midi-Pyrénées en cultive 12 hectares (rens. sur lauragais-patrimoine.fr).
C'est la teinte la plus facile à obtenir car de nombreuses plantes la produisent. Originaire du pourtour du bassin méditerranéen, la gaude
(Réséda luteola L.) pousse spontanément en Europe. Autrefois cultivée dans le Languedoc-Roussillon et dans le nord des Hauts-de-Seine, elle est
devenue rare dans certaines régions, il est donc fortement déconseillé de la cueillir. Optez plutôt pour un semis (rens. sur biaugerme.com), facile
et décoratif.
En 1839, on comptait une cinquantaine de moulins à garance dans le Vaucluse, d'où provenaient alors 65% de la production mondiale. Avec les progrès de
la pétrochimie, les cultures ont progressivement disparu à la fin du xix6 siècle. Les pays d'Europe qui la cultivaient autrefois ont néanmoins repris son
exploitation depuis quelques années.
Cette racine asiatique est préconisée en médecine chinoise pour renforcer l'organisme pendant les changements de saison et la période hivernale.
On doit cette jolie fleur à Alfred Vogel, naturopathe suisse qui, dans les années 50, la rapporta d'un voyage chez les Sioux.
Plante de l'immortalité dans l'antiquité, la sauge a la réputation d'être une véritable panacée, si l'on en croit le dicton bien connu des herboristes: « Qui a de la sauge dans son jardin n'a pas besoin de médecin... »
Aiguilles, résine ou encore bourgeons: tout est bon dans ce conifère, habitué des montagnes françaises !
Aisément cultivable en pot, ce petit buisson aromatique vous sera aussi précieux pour ses saveurs culinaires que pour ses puissantes qualités antiseptiques.
Son action sur la santé est connue depuis la Grèce antique et, aujourd'hui, des études sur l'animal confirment ses effets à la fois tonifiants et expectorants.
1 - Bleu.
BLEU comme le pastel des teinturiers.
A quoi ressemble-t-elle?
Ses petites fleurs jaunes, groupées en volumineuses grappes au sommet d'une tige de près de 1 mètre de hauteur, apparaissent de mai à juin. De quelle partie se sert-on ?
De ses feuilles que l'on récolte principalement de juin à octobre.
2 - Jaune.
JAUNE comme la gaude.
A quoi ressemble-t-elle?
Plante herbacée, de 0,50 à 1,20 mètre de hauteur, elle présente des feuilles allongées et ses fleurs en hampes jaune pâle s'épanouissent de juin à septembre. De quelle partie se sert-on ?
Des tiges et des feuilles.
3 - Rouge.
ROUGE comme la garance.
A quoi ressemble-t-elle?
Vivace de la famille des rubiacées, elle porte des fleurs jaunes qui fleurissent en juin-juillet et des baies noires (rens. surwww.garance.free.fr).
Autre particularité: ses rhizomes peuvent atteindre jusqu'à 0,80 mètre de longueur De quelle partie se sert-on ?
Des racines et des tiges souterraines, extraites de la fin de l'été au début de l'hiver. Une opération de lavage, de séchage, puis de broyage en fine poudre
est ensuite nécessaire.
4 - A la mer et a la montagne.
Rien qu'en Europe, 1500 plantes comestibles ont été répertoriées sur les 12 000
espèces recensées. Outre les orties et les pissenlits présents dans toute la France, profitez de vos déplacements sur le littoral pour en découvrir
d'autres, moins communes. «La criste-marine, qui pousse sur les rochers, a un goût de carotte. Sur les estuaires, ne négligez pas les salicornes, à
récolter vers la mi-août. On peut aussi consommer les grandes algues, en évitant celles déposées par la marée. Privilégiez plutôt la cueillette sur
le lieu de pousse ou après une tempête, lorsqu'elles viennent d'être arrachées et qu'elles sont encore fraîches.» Le printemps ou l'été en montagne
sont les meilleures saisons pour cueillir les plantes comestibles (fleurs de calendula, de souci officinal, de pourpier et d'achillée mille-feuille).
En hiver, l'amateur appréciera le plantain et les feuilles de pâquerettes.
5 - Supervitaminées.
«Les orties contiennent sept fois plus de vitamine C que les oranges. Tout comme
les cynorrhodons, petits fruits rouges qui apparaissent à l'automne sur certains rosiers. Suivant les espèces, leur teneur peut aller de 500 à 5 000mg
par 100g, ce qui représente de 10 à 100 fois plus que les agrumes.» L'oxalis, petite plante qui ressemble au trèfle avec ses feuilles trilobées,
contient principalement du calcium, du fer et des vitamines A et C. On consomme ses feuilles et ses fleurs qui peuvent être jaunes, rosés ou blanches.
Pour l'accommoder et le reconnaître sans se tromper, rendez-vous sur plantainpissenlit.free.fr. Attention ! certaines parties de ces plantes peuvent
être dangereuses. C'est le cas du sureau noir. Seules les fleurs (en mai) et les baies noires (à l'automne) de cet arbuste sont à savourer, les
parties vertes sont toxiques.
6 - Petites fleurs cherchent légumes à dorloter.
Les fleurs ne se contentent pas d'apporter une jolie palette de couleurs dans votre
potager. Elles protègent également les légumes contre les insectes et les maladies. Les choux apprécient particulièrement la compagnie des cosmos
et les œillets d'Inde sont très efficaces contre les nématodes, ces vers cylindriques microscopiques qui dévorent les racines des tomates.
Quant aux soucis, ils ont la réputation de faire fuir les insectes qui rôdent autour des carottes, des choux et des laitues, tandis que les myosotis,
plantés au pied des framboisiers, découragent les vers qui s'attaquent à l'arbuste. Enfin, les capucines tiennent à bonne distance les pucerons
et autres mouches blanches qui osent s'en prendre aux tomates, aux choux et aux carottes....
7 - Les légumes champions de fa cohabitation.
Certains légumes se défendent mutuellement contre les parasites et les maladies.
Le fenouil dégage une odeur qui fait fuir les limaces, pour la plus grande joie des salades. La carotte repousse la teigne, ou ver du poireau. En
contrepartie, celle-ci incommode la mouche de la carotte. Le céleri assure la croissance des pommes de terre, alors que la tomate et le fenouil
tiennent la chenille de la piéride (papillon) éloignée des feuilles de chou qu'elle affectionne particulièrement. Grâce à son action antiseptique
et répulsive sur de nombreux parasites, l'ail occupe une place de premier choix à proximité des tomates et des salades. De leur côté, les haricots
apportent de l'azote aux épinards et chassent les altises, ces petits coléoptères qui adorent les aubergines.
8 - Les aromatiques sont des amoureuses fantastiques.
Les envahisseurs du jardin -pucerons, chenilles, limaces, aleurodes...-n'apprécient
guère certains mariages. Déboussolés par des mélanges d'odeurs et de textures, ils ne parviennent plus à se repérer et vont chercher leur pitance
ailleurs. Les plantes aromatiques, riches en huiles essentielles, sont les championnes de la lutte contre ces indésirables. L'association fève et
sarriette se révèle très efficace contre les attaques de pucerons, alors que la bourrache et la sauge officinale éloignent la redoutable piéride
du chou. De leur côté, la lavande et la menthe sont de véritables pièges à pucerons, le mets préféré des coccinelles. Quant au basilic, planté
entre des pieds de tomates, il les protège des agressions souterraines des nématodes.
9 - Des insectes fidèles en amitié.
Un grand nombre de plantes (coriandre, fenouil, cerfeuil...) ont signé un pacte
d'amitié avec des insectes auxiliaires comme les coccinelles, les syrphes (mouches) ou encore les chrysopes. En échange du gîte et du couvert, ces
petites bêtes les débarrassent des insectes nuisibles. Conclusion, n'attendez plus, semez-les vite, car elles vous rendront mille et un services !
10 - Faites du vent et du soleil de précieux alliés.
Première règle, vous devez prendre en compte les éléments naturels et les conditions
climatiques. Un jardin trop venté ne garde pas son parfum, pas plus qu'un espace où la chaleur n'est pas maintenue. Pour vous protéger d'un vent
dominant, privilégiez une haie d'arbres et d'arbustes caducs et persistants plutôt qu'un mur. En butant net contre un obstacle, le vent devient
tourbillon. Emprisonné, il crée des turbulences. Face à une haie de végétaux, même dense, il s'infiltre et tout va bien ! Pour intensifier la chaleur,
autre élément important dans la synthèse des parfums, édifiez (sur le principe des potagers clos du XIIe siècle) un petit muret à l'ouest ou au sud.
A cette époque, on palissait les arbres fruitiers le long des murs dont les pierres gardent la chaleur du soleil. C'est l'endroit idéal pour
installer vos plantes aromatiques.
11 - Choisissez des emplacements stratégiques.
Aux abords de la maison, installez plutôt des grimpantes odorantes (glycine,
chèvrefeuille, jasmin étoile, bignone) et des petits arbres à fleurs, à l'instar de Daphne odora aux notes d'oeillet, de jasmin et de jacinthe, à son
apogée au cœur de l'hiver. Bon nombre d'herbacées comme les pétunias bleu sombre, les giroflées annuelles, les phlox, les belles-de-nuit ou les
tabacs signalent intensément leur présence parfumée au crépuscule, car elles sont poUinisées par des insectes nocturnes tels les papillons de nuit.
Placez-les plutôt dans un lieu destiné au repos ou sur une terrasse. Quant aux variétés de petite taille, plantez-les dans des pots que vous
surélèverez près d'un passage: cheminements allant de la cabane à outils à la porte d'entrée, allée menant au garage ou au portail... Le cyclamen
des Alpes (Cyclamen purpurascens, 10cm de hauteur), aux fleurs du rouge carmin clair à soutenu, embaume de fin juin au début de l'automne et
accompagne agréablement vos déplacements.
12 - Pensez aux aromatiques.
Pour parfumer vos petits plats, rien de tel qu'une sélection d'herbes aromatiques
méditerranéennes: romarin, thym, sarriette, origan, sauge, lavande ou armoise. Elles embaumeront tout l'été. Sur le rebord de votre fenêtre de cuisine,
ou sur votre balcon si vous avez la chance d'en avoir un, plantez-les dans des pots individuels pour leur donner les conditions les mieux adaptées.
Le romarin et le basilic préfèrent un terreau bien drainé et une exposition ensoleillée. La menthe et le persil prospèrent dans un sol humide et
une exposition ombragée. Le romarin et la sauge à feuilles persistantes survivront à l'hiver s'il n'est pas trop rigoureux. La marjolaine, la
ciboulette et la menthe peuvent rester à l'extérieur en toutes saisons, elles reprendront au printemps. Rentrez le basilic et le persil dans une
pièce ensoleillée pour l'hiver.
13 - Jouez avec les saisons.
A chaque mois ses variétés parfumées ! Sachez que l'été n'est pas forcément la saison
la plus odorante... Etonnamment, les fleurs d'hiver exhalent souvent un parfum plus puissant que les variétés à floraison estivale, tout simplement
parce que, les insectes pollinisateurs étant moins nombreux, la plante doit travailler davantage pour les attirer. Au printemps, découvrez les
rhododendrons odorants des Pépinières de Kerfandol. En été, les belles-de-nuit offrent un parfum fruité et les héliotropes, de douces senteurs de
vanille. De juin à novembre, les pélargoniums ne cessent de fleurir. Optez pour les plus odorants: 'Grey Lady Plymouth' qui sent la menthe,
'Clorinda', l'eucalyptus ou 'Prince of Orange', l'orange. De juillet à octobre, c'est au tour du tabac d'ornement de diffuser son parfum. Les plus
enivrants sont les grands tabacs blancs 'Fragrant Cloud' ou 'Sensation' qui s'épanouit en rouge, rosé et jaune pâle. A l'automne, Cosmos
atrosanguineus dispensent leurs effluves de cacao tandis que, en hiver, le chèvrefeuille Lonicera fragrantissima distillera sa floraison parfumée,
tout comme certaines viornes, le mimosa, le sarcocoque, plusieurs mahonias et Hamamelis mollis.
14 - Mariez-les.
Dans votre écrln végétât, pensez à inclure des espèces odorantes à l'instar du peuplier
baumier, du seringat, du lilas, de l'oranger du Mexique ou de l'arbre à papillons (Buddleia davidii). Mais pour jouir pleinement des différentes
senteurs, évitez d'installer côte à côte des plantes aux fragrances fortes. Un parfum puissant peut facilement étouffer les plus délicats. Mariez
par exemple un lilas de Chine aux magnifiques fleurs parfumées avec des arbustes décoratifs comme les berberis ou les abelias. En général, les
variétés à la floraison peu pigmentée (fleurs blanches et jaunes) sont plus odorantes que celles aux coloris vifs. Les senteurs épicées (héliotropes,
cosmos chocolat, immortelles de Corse) ou résineuses (laurier-sauce, pin, feuilles d'Eucalyptus gunniï) s'intègrent bien aux parfums sucrés.
Les bulbes (jacinthes, lys) se combinent parfaitement avec d'autres plantes, annuelles, bisannuelles ou vivaces. Disposez, par exemple, ceux à
floraison printanière (narcisses, iris) dans des massifs où vous aurez déjà installé violettes ou primevères qui couvriront le sol et embaumeront
tout l'hiver, avant que les bulbes ne prennent le relais dès mars-avril. Comptant parmi les premières fleurs de l'année, les petits narcisses
comme 'Quail' ou 'Tête à Tête' sont du plus bel effet au pied des rosiers encore en sommeil. Certaines espèces ont souvent l'air ternes une fois
fanées. Accompagnez-les d'une plante colorée et parfumée qui offrira de l'intérêt le reste de l'année. On peut ainsi faire grimper une petite
Cîematis texensis (floraison à la fin de l'été) dans Viburnum farreri (arbuste à floraison hivernale).
15 - Misez sur la star des fragrances.
Depuis 1991, la rosé, la reine des fleurs, bénéficie de ce que les spécialistes du
parfum appellent une pyramide olfactive. Comme pour les grands jus, l'obtenteur Henri Delbard a en effet hiérarchisé les notes de ces fleurs si
odorantes. Tout en haut de la pyramide, on trouve celles de tête (agrumes et aromates), que l'on respire en premier, puis viennent celles de cœur,
plutôt fleuries, vertes, fruitées, épicées, qui constituent la personnalité même de la fleur. On termine par les notes de fond, les boisées, les
balsamiques, qui perdu-rent. « Plus de 400 composés volatils ont été à ce jour identifiés, précise Jean-Paul Reynoird, directeur des pépinières Georges
Delbard. Nous avons recensé pas moins d'une cinquantaine de variétés parfumées, dont une trentaine ont été décrites. » Parmi les vedettes, citons
'Molinard', riche en notes rosées, damascénées, avec une évolution suivant l'ouverture de notes de pamplemousse vers le tilleul, et 'Chartreuse de
Parme', aux dominantes fruitées. Grâce à elles, la création d'un jardin parfumé ressemble à la composition d'une symphonie. A chacun ses notes de
prédilection !
16 - Elles indiquent la nature du sol.
VRAI
La fumeterre officinale se développe dans un sol calcaire, tandis que le laiteron des champs, la renoncule rampante et la ficaire poussent dans
des terres.
17 - Tout est mauvais dans le chiendent.
FAUX
Véritable bête noire du jardinier, c'est pourtant une excellente plante médicinale. La décoction de ses rhizomes (racines) est en effet un diurétique
et un antiinflammatoire des voies urinaires. Cette « mauvaise herbe » apaise ainsi les coliques néphrétiques et élimine les calculs rénaux.
18 - Le faux semis les piège.
VRAI
Le faux semis consiste à préparer le sol comme si on allait semer, puis à laisser pousser un peu les herbes folles avant de les biner. Reste à
effectuer le vrai semis qui se développera en toute tranquillité.
19 - La bourse-à-pasteur n'est pas comestible.
FAUX
Les jeunes rosettes de feuilles de la bourse-à-pasteur (plante annuelle à tiges dressées et velues), crues ou cuites à la vapeur, ont un délicieux goût
de chou. Un peu sucrées, ses petites fleurs blanches agrémentent les salades. On peut également extraire le suc de la plante fraîche et l'ajouter à
un jus de légumes. Quant aux graines, elles possèdent une saveur piquante qui en fait un excellent condiment. Les oiseaux en raffolent.
20 - Elles sont nuisibles.
FAUX
Ce sont avant tout des plantes sauvages nécessaires à l'équilibre d'un jardin. Elles attirent les oiseaux et les insectes qui pollinisent leurs fleurs
et éliminent les parasites. Les chardons, par exemple, sont des refuges pour les prédateurs des pucerons, et leurs fleurs nourrissent les abeilles, les
coccinelles, les bourdons et 26 espèces de papillons ! En outre, un grand nombre d'entre elles ont des vertus médicinales et sont délicieuses dans
nos assiettes.
21 - Le paillis limite leur expansion.
VRAI
Egalement appelé mulch, le paillis consiste à couvrir le sol d'une couche de végétaux - paille, gazon séché, feuilles mortes... - autour des plantes.
Cette pratique, qui permet de protéger la terre de l'ardeur du soleil et de la violence de la pluie, freine également efficacement la germination des
herbes folles.
22 - L'eau chaude est un bon désherbant.
VRAI et FAUX
Le désherbage à la lance thermique ou à la vapeur bouillante peut se révéler efficace, mais cette technique détruit la microfaune du sol et altère les
caractéristiques chimiques et physiques du sol.
23 - Les engrais verts les empêchent de pousser.
VRAI
Entre deux cultures, les engrais verts (technique qui consiste à cultiver des plantes, puis à les détruire et à les enfouir sur place) couvrent le sol
et empêchent ainsi la pousse des herbes folles. Les plantes les plus utilisées sont la moutarde, la phacélie, le trèfle, le sainfoin et la luzerne.
Cerise sur le jardin, les engrais verts enrichissent la terre et améliorent sa structure, car la plupart ont la propriété de fixer l'azote.
24 - La qualité du sol influe beaucoup sur la santé des plantes.
VRAI
Argileuse, sablonneuse ou crayeuse, la constitution des terrains varie d'une région à l'autre. Choisir des plantes adaptées à l'acidité ou à l'alcalinité
de votre sol ne suffit pas. Il est important d'épandre du compost pour améliorer sa structure et sa fertilité.
25 - A fa différence des pesticides synthétiques, les produits organiques ne sont pas nuisibles.
FAUX
Moins nocifs certes, ils restent tout de même des poisons capables d'affecter des organismes non ciblés. La bouillie bordelaise, efficace contre la
tavelure du pommier ou le mildiou de la pomme de terre, nuit aux vers, sensibles à l'accumulation de cuivre dans le sol. La roténone, issue de
végétaux exotiques, est aussi active sur les vilains pucerons que sur les gentilles coccinelles.
26 - II existe en France des banques de graines.
VRAI
Nées en Grande-Bretagne dans les années 70 pour préserver la diversité variétale, ces réseaux de jardiniers semenciers ont été relayés en France une
dizaine d'années plus tard. Parallèlement à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) se sont développées différentes associations
militantes dont Kokopelli, Le Biaugerme, Ferme de Sainte Marthe, Graines Baumaux et Le Potager d'un curieux. Grâce à la volonté de ces
collectionneurs-conservateurs, on assiste aujourd'hui à une incroyable renaissance de variétés anciennes.
27 - Tous les végétaux peuvent être intégrés dans un tas de compost.
FAUX
N'y placez pas les feuilles de vos rosiers et de vos arbres fruitiers souffrant de maladies. Votre fertilisant organique diffuserait alors des germes
indésirables dans la terre. Evitez également les mauvaises herbes montées en graine afin de ne pas les ressemer !
28 - Le cycle de la lune a une réelle influence sur la vitalité du jardin.
VRAI et FAUX
Bien qu'aucune étude scientifique n'ait été menée sur le long terme, les jardiniers aguerris et de nombreux livres confirment le pouvoir de la lune sur
les cultures. Croissante ou décroissante, descendante ou montante, elle ne se contente pas d'agir sur les marées. Selon l'avancée du cycle, les semis
seront plus prospères et les tailles, plus efficaces. A chacun ensuite de planifier ses travaux selon le calendrier lunaire, plutôt complexe entre
lune rousse, nœuds lunaires, jours favorables aux légumes ou bénéfiques aux fleurs !
29 - Contre les mauvaises herbes, seuls les désherbants chimiques sont efficaces.
FAUX
Si un bon paillage ne suffit pas à les évincer, utilisez un désherbeur thermique. Léger (700 g), ce type de brûleur échauffe brutalement les feuilles
sans les carboniser, mais cela entraîne la mort des plantes. Une manipulation rapide qui évite d'avoir à se baisser pour les arracher.
30 - Le fumier est un engrais indispensable dans un jardin biologique.
FAUX
Vous pouvez tout aussi bien maintenir la fertilité du sol avec d'autres types d'amendements comme les engrais verts (lupins, seigle, moutarde...),
les résidus de tonte de gazon séché concentrés en azote ou les algues décomposées riches en humus.
31 - Vitale, l'eau n'est jamais trop abondante.
FAUX
Les légumes, qui ont besoin de plus grandes quantités d'eau que les fleurs, ne doivent pas tous être arrosés de la même façon. Les légumes feuilles
(salades, choux...) réclament une dose d'eau précise et limitée, sinon ils montent et fleurissent. Les légumes racines (carottes, navets...) n'ont
pas besoin d'arrosage en été, sauf en cas de forte sécheresse. Trop d'eau favorise leur grossissement au détriment de leur conservation et de
leur saveur.
32 - Octobre, l'été indien.
Elaguez les branches des fruitiers à noyaux (cerisiers,
pêchers, abricotiers), espèces qui réagissent à la taille par des écoulements de sève, moins importants en cette saison. Les plaies auront le temps
de bien cicatriser et seront totalement refermées à la belle saison.
Divisez les vivaces âgées pour qu'elles conservent
leur vigueur. Enfoncez d'un coup sec une pelle-bêche au fer bien tranchant tout autour de la touffe, soulevez la motte et prélevez les éclats
du pourtour. Replantez ailleurs ceux de la grosseur d'un poing possédant des tiges et des racines.
Déterrez les bulbes à fleur d'été (glaïeuls, dahlias,
bégonias, cannas...). Laissez-les sécher à l'air libre quelques jours, enlevez la terre, puis coupez les tiges à 15 cm de longueur. Stockez-les dans
des filets ou des cagettes en bois dans un endroit sec, sombre et aéré, entre 5 et 8°C.
Plantez les bulbes comme les jacinthes, les lys,
les tulipes ou encore les crocus. N'hésitez pas à tester le remède de grand-mère 100 % bio, qui consiste à verser quelques gouttes d'huile de ricin
au fond des trous pour éloigner les rongeurs.
Eliminez les fruits pourris restés par terre ou dans
les arbres. Il est conseillé de les brûler pour détruire les parasites et les germes de maladies, capables de survivre à l'hiver.
L'astuce :
Pulvérisez un fongicide (bouillie bordelaise, prêle...) sur les rosiers et les arbres fruitiers dès que leurs feuilles sont tombées, pour les protéger
des maladies.
33 - Novembre, le mois de transition.
Rapprochez pots et bacs des murs de la maison, où
ils seront plus à l'abri du froid.
Semez les astrantias et les phlox, ce sont des
vivaces qui ont besoin du froid pour germer.
Récoltez tous les fruits (pommes, poires, coings...)
avant les premières gelées. Stockez les plus beaux au cellier.
Plantez les arbres, arbustes et rosiers vendus
racines nues, en respectant le fameux dicton: «A la Sainte-Catherine [le 25] tout bois prend racine. » Pralinez les racines pour favoriser la reprise,
ce qui signifie les plonger dans un mélange d'eau, de compost et d'argile. Placez les points de greffe des rosiers au-dessus du sol. Tassez la
terre et arrosez abondamment jusqu'à la disparition totale des bulles d'air.
Protégez les jeunes plants le temps qu'ils soient
parfaitement enracinés. Rassemblez à leur pied une épaisse couche (20 cm) de feuilles mortes bien sèches. Si le posez dessus quelques branches sans
trop tasser ou cernez-les d'une miniclôture de grillage.
Palissez soigneusement les longues tiges des
grimpantes qui pourraient être arrachées par des vents un peu forts.
Rabattez les vivaces, mais attendez la fin de
l'hiver pour nettoyer les touffes de celles qui gardent un attrait esthétique, comme les graminées et certains asters.
Taillez les grosses touffes de noisetier et aussi
les cannes de bambou âgées de 3 à 5 ans, qui serviront de tuteurs.
Vidangez les canalisations extérieures pour éviter
que l'eau stagnante ne gèle et ne casse ces installations.
L'astuce :
Conservez la cendre de vos feux de cheminée. Incorporée au compost elle l'enrichit en potasse, calcium et phosphore. Attendez! au moins quinze jours!
avant de l'utiliser.
34 - Décembre, le grand nettoyage.
Plantez les aulx, qu'ils soient blancs, rosés ou
violets, avant que le sol ne soit durci par le gel. A 15 cm de distance, dans des rangs espacés de 30 cm. A grosses gousses, la variété "Violet
de Cadours" donne les meilleurs résultats à cette époque de l'année.
Brossez les troncs pour enlever les mousses et les
lichens, notamment sur les arbres à écorce décorative (érable, prunus, bouleau...).
Passez la commande des graines et des bulbes à
floraison estivale et stockez-les à l'abri du gel.
Révisez votre tondeuses, la vidange et l'affûtage
des lames sont indispensables.
Travaillez le sol ni trop sec ni trop humide des
massifs et du potager à la Grelinette (outil à dents pour bêcher). Inutile d'affiner, les gelées hivernales se chargeront de briser les mottes.
Profitez des périodes sèches, non venteuses et hors
gel, pour débarrasser les arbres des œufs de parasites qui survivent à l'hiver en les badigeonnant d'huiles insecticides.
Nettoyez les clayettes sur lesquelles sont entreposés vos fruits et légumes.
Coupez à 30 ou 40 cm toutes les branches des
clématites à floraison estivale.
Secouez si nécessaire les branches qui plient
sous le poids de la neige, sous peine de les voir se casser.
L'astuce :
Prévoyez pour les oiseaux, précieux auxilliaires du jardinier, des nichoirs et des mangeoires hors de portée des prédateurs.
35 - Pourquoi faut-il adopter cette technique ?
Pour limiter l'arrosage et le binage. Grâce à cette
couche protectrice, l'humidité du sol s'évapore moins vite et la surface de la terre reste meuble, même en cas de fortes pluies.
Pour enrichir le sol. Une terre nue s'érode facilement,
perdant ainsi les éléments nutritifs et les micro-organismes présents à la surface. En se décomposant, les paillis organiques se transforment en humus.
Pour éviter le désherbage. Impossible aux mauvaises
herbes de sortir la tête de cette couche opaque qui évite aussi aux graines indésirables de pénétrer dans la terre.
Pour protéger des maladies. Lors des arrosages, la
terre n'est plus projetée sur les feuilles. Sèches, elles n'attirent pas les champignons, friands d'humidité.
Pour recycler les déchets verts. Tontes de gazon,
feuilles mortes à l'automne et résidus issus de la taille des haies peuvent constituer un excellent paillis naturel en totale autarcie. Ne prenez que
des déchets provenant de plantes saines, pour éviter aux maladies et aux parasites de proliférer !
36 - Quels matériaux choisir ?
Les écorces concassées. Dépoussiérées et débarrassées
des particules trop fines ou fibreuses, elles se présentent sous différents calibres. Les minicopeaux sont plutôt réservés aux bacs, les moyens aux
massifs, tandis que les gros copeaux garniront les pieds des arbustes. Réservez le mulch d'écorces de résineux aux sols calcaires car il a tendance
à acidifier le sol.
Les coques de fèves de cacao. Broyées, elles apportent
en se décomposant des éléments nutritifs de grande qualité. Pour éviter qu'elles ne s'envolent, mouillez-les après leur installation, afin d'inciter
leur gomme naturelle à souder les coques entre elles. Toutefois, il faut savoir que leur odeur chocolatée, assez persistante, peut être un avantage
ou un inconvénient !
Les paillettes de lin. Composées de cellulose et de
lignine provenant des fibres de lin, ces brindilles ont un pH neutre convenant à tous les types de sols et de plantes. Leur finesse permet d'alléger
les sols compacts et lourds. S'imbriquant naturellement, elles offrent peu de prise au vent et font fuir les limaces, qui n'apprécient guère leur
contact.
La pouzzolane. Poreuse et légère, cette roche
naturelle extraite des pierres de lave reste stable de nombreuses années. Une couche de 3 cm suffit mais, si vous avez à lutter intensément contre
les adventices (plantes qui croissent sans avoir été semées), forcez la dose car ce minéral est vraiment efficace pour résoudre ce problème, sans
recours à aucun pesticide.
L'ardoise. Particulièrement résistantes au vent, les
paillettes d'ardoise permettent des aménagements raffinés en association avec des fleurs blanches ou des feuillages argentées. A éviter dans les massifs
exposés plein sud, car la pierre chauffe beaucoup plus vite que le bois.
Les feutres. Ces plaques de fibres végétales
compactées sont très résistantes aux intempéries. Réservez les longs rouleaux (10 x 1,05 m) aux haies et aux lignes d'arbustes. Pour les pots, optez
pour les disques Cocotex, composés de latex et de fibres de coco 100 % naturelles et biodégradables (0 40 cm).
37 - Je cherche l'endroit idéal.
Pas de jardins partagés dans votre quartier ? Sachez que, dans certaines grandes
villes (Paris, Lyon, Lille, Brest, Nantes, Montpellier...), des parcs publics leur réservent maintenant un espace. Vous pouvez organiser une balade
exploratoire des terrains en friche autour de chez vous, avec des voisins également intéressés, puis vous adresser à la mairie pour connaître les
propriétaires des parcelles vacantes, la plupart du temps des bailleurs sociaux ou le réseau ferré de France. En attendant le développement du futur
projet (immobilier ou autre) qui pourrait s'y installer, vous avez souvent plusieurs années devant vous pour profiter des joies du jardinage.
38 - J'entreprends les démarches.
Dans la majorité des communes, le service des parcs et jardins peut vous accompagner
dans vos démarches. Le jardin, loué
gracieusement, est confié, sous convention, à une association pour une durée d'un an renouvelable jusqu'à cinq fois. Les usagers s'engagent à ouvrir
au public deux demi-journées par semaine et à organiser au moins un événement public par saison. Du nord au sud de la Loire, les conditions varient
mais l'esprit convivial reste le dénominateur commun. Pour plus de renseignements sur les règles des uns et des autres, tournez-vous vers les
correspondants régionaux du Jardin dans tous ses états (rens. surjardins-partages.org).
39 - Je crée mon réseau.
Lors de la première réunion publique, de préférence sur le terrain et avec la
complicité des réseaux associatifs locaux, pas d'affolement si quatre-vingts personnes sont présentes alors que la parcelle ne fait que 200 m2 !
En moyenne, un quart seulement des adhérents se révèle très assidu et vient jardiner presque chaque jour. Le jardin partagé ne se réduit pas à la
seule activité de la culture de la terre. Organisation d'événements conviviaux, animation d'un site Internet, compte rendu des réunions
d'information, relations avec des écoles ou des maisons de retraite, toutes les idées et tous les volontaires sont les bienvenus.
40 - Je trouve la bonne formule.
II n'existe pas de modèle type de jardin partagé. Les échanges avec d'autres
associations, directement sur le terrain ou sur la Toile (www.jardinons-ensemble.org, www.jardins.wordpress.com...), vous montrent la diversité des
expériences. Certains citadins ne misent que sur des parcelles collectives, d'autres que sur des parcelles individuelles, tandis que d'autres encore
combinent les deux. On peut également travailler en petits groupes sur des zones thématiques: potager, plantes aromatiques, fleurs pour des bouquets,
création d'une mare pour observer la faune... Beaucoup y intègrent également une démarche écologique: favoriser la biodiversité, récupérer l'eau de
pluie, boycotter les pesticides chimiques, installer des nichoirs... Le savoir-faire pour une planète propre s'échange sans compter dans les
jardins partagés. On y apprend l'art du compost, du paillage, du purin d'ortie, du comptage d'abeilles ou de papillons, jusqu'à la construction
de toilettes sèches (pour les plus motivés !).
41 - On peut connaître la nature du sol de son jardin.
VRAI
Rien de plus simple ! Il suffit de remplir un bocal avec deux tiers de terre (prélevée dans les premiers 20 cm du sol) et un tiers d'eau. On agite le
tout et on laisse reposer. On voit alors apparaître, au fond du bocal, les pierres et les graviers, puis les sables, suivis de l'argile et des limons,
de l'humus et, enfin, des débris végétaux non décomposés. Une bonne terre contient de 60 à 65% de sable, 20% d'argile, 10% de calcaire et de 5 à 10%
d'humus. A vous ensuite de déterminer, au regard des couches et de leur épaisseur, si votre terre est plutôt sableuse ou argileuse.
42 - Pas de terre fertile sans vers de terre.
VRAI
S'il n'y a pas de vers de terre dans votre jardin, ce n'est pas bon signe ! Grands laboureurs, ils creusent des galeries qui sont autant de canalisations
pour l'air, l'eau et l'enracinement des plantes. La nuit, ils montent à la surface pour se nourrir de feuilles et de débris organiques qu'ils
ingurgitent avec de la terre. Ils déposent ensuite leurs excréments à la surface sous forme de tortillons (turricules) très fertiles. Pour
1 hectare, on estime que 20 à 30 tonnes passent par le tube digestif des vers de terre !
43 - Tous les terrains ont la même consistance.
FAUX
Ils peuvent être sableux, argileux ou limoneux. Les premiers laissent filtrer l'eau et ne se tiennent pas, même quand ils sont humides. Argileux,
ils sont plutôt fuis et collants. Par temps sec, ils se craquellent, alors que, humides, ils se pétrissent comme de la pâte à modeler. Très fins,
les limoneux peuvent se travailler, mais ils s'effritent facilement.
44 - Bêcher nuit à la vie du sol.
VRAI
La terre fertile ne mesure pas plus d'une vingtaine de centimètres. C'est là que vivent les millions d'organismes qui l'enrichissent. Certains
s'épanouissent au contact de l'air, d'autres préfèrent les profondeurs où il n'y a plus ni air ni lumière. En retournant la terre, ces organismes se
retrouvent la tête en bas et ne peuvent plus faire leur travail. Alors troquez la bêche contre une grelinette (outil à dents) qui aère le sol sans le
retourner.
45 - Le sol ne doit pas être couvert.
FAUX
Dans la nature, le sol n'est jamais nu. Les forêts sont couvertes de litière, les prairies d'herbe et de fleurs sauvages. Quand la terre est nue, le
vent et le soleil la dessèchent et les grosses pluies la lessivent. La meilleure solution, pour garder un sol humide et léger, consiste à se
débarrasser des herbes folles, à réduire l'arrosage et enfin à le couvrir d'un mélange de paille, de tonte de gazon ou de bois broyé. Attention !
ne paillez pas avec des herbes montées en graines et laissez le pied de la plante bien dégagé pour qu'elle puisse respirer.
46 - Les engrais chimiques sont fertilisants.
VRAI et FAUX
Comme tous les êtres vivants, le sol a besoin de nourriture. Mais pour être en bonne santé, il lui faut une nourriture saine ! Or, si les engrais
chimiques lui apportent de l'azote, du phosphore et du potassium (NPK), ils détruisent les micro-organismes qui vivent dans la terre, déséquilibrent
les plantes et polluent les nappes phréatiques. Sans compter qu'ils se retrouvent ensuite dans nos assiettes !
47 - L'açaï.
Pour prévenir les claquages.
Qu'est-ce?:
Un palmier qui pousse en Amérique du Sud, notamment dans les plaines inondables de la forêt amazonienne, au Brésil. Il doit sa célébrité à ses fruits, consommés sous
forme de sorbet par les sportifs brésiliens, en particulier les surfeurs et les joueurs de beach-volley.
Partie utilisée:
Les baies rouge pourpre. Les bienfaits:
Les baies d'açaï regorgent d'antioxydants, parmi lesquels des anthocyanes (de dix à trente fois plus que dans du vin rouge), des flavonoïdes et des polyphénols.
Résultat, une protection contre le stress oxydatif et les fameux radicaux libres que l'organisme produit en plus grande quantité lorsqu'on pratique une activité
physique. Autre atout, leur teneur en acide gras, deuxième carburant des muscles, notamment en oméga 6, appréciés pour leur capacité à limiter les phénomènes
inflammatoires liés au sport. Mais ce n'est pas tout: ces trésors de petites baies contiennent des vitamines E et C qui viennent renforcer l'action antioxydante,
des minéraux (fer, calcium, potassium...) et des acides aminés, tous indispensables à la croissance, au maintien et à la réparation des tissus. Idéal pour prendre
soin de ses muscles pendant et après le sport ! Contre-indication:
Aucune.
48 - Le panax ginseng.
Pour doper les performances.
Qu'est-ce?:
Une plante vivace forestière de la famille des araliacées (lierre). Panax ginseng pousse en Corée, en Chine, au nord des Etats-Unis et au sud du Canada.
Partie utilisée:
La racine. Les bienfaits:
Très bien pourvue en saponines et en ginsénosides, cette plante est considérée comme adaptogène car elle améliore l'ensemble des réactions de défense de l'organisme
face aux différents stress (infection, intoxication, choc nerveux, effort physique...}. Ses polysac-charides renforcent également les défenses immunitaires, d'où une
meilleure résistance aux infections. Au final, on gagne en endurance et en vitalité, avec des performances physiques et mentales accrues. Dernière qualité, hautement
appréciable pour le sportif: le ginseng fluidifie le débit sanguin... ce qui rend les efforts physiques plus faciles ! Contre-indication:
A éviter en cas d'hypertension artérielle et si vous souffrez de diabète déjà traité par voie médicamenteuse, car le ginseng peut abaisser le taux de sucre dans
le sang et être, dans ce cas, à l'origine d'hypoglycémie. Déconseillé aux femmes enceintes.
49 - L'harpagophytum.
Pour soulager les tendons et les cartilages.
Qu'est-ce?:
Une plante à tiges rampantes qui pousse dans les régions désertiques du sud-est de l'Afrique. On l'appelle aussi griffe du diable en raison des pointes acérées dont
sont recouverts les fruits.
Partie utilisée:
La racine. Les bienfaits:
L'harpagophytum renferme des harpagosides aux vertus analgésiques et anti-inflammatoires. Leur efficacité a été prouvée sur les affections rhumatolo-giques et le
traitement des douleurs articulaires, sans que l'on ait pu élucider les mécanismes d'action exacts. Il n'empêche, cette plante est l'amie des sportifs, souvent
exposés à une inflammation des tendons et des cartilages ou à leur usure prématurée en raison d'une grande sollicitation ou d'un choc. Contre-indication:
Déconseillé en cas de calculs biliaires, d'ulcères gastriques ou du duodénum ainsi qu'aux femmes enceintes.
50 - L'arnica.
Pour calmer la douleur et l'inflammation.
Qu'est-ce?:
Une plante vivace qui pousse dans les régions montagneuses de l'Europe et du sud de la Russie.
Partie utilisée:
Les fleurs. Les bienfaits:
Riche en arnicine, l'arnica possède des vertus anti-inflammatoires et antidouleur contre entorses, tendinites et problèmes musculaires. Autre qualité appréciable
quand on pratique un sport violent: sa teneur en silice, dont l'action vasoconstrictrice permet d'atténuer les ecchymoses. Enfin, cette belle des montagnes pourrait
agir comme un stimulant du système nerveux et renforcer la confiance en soi et le désir de vaincre. Contre-indication:
En usage interne et à haute dose, l'arnica peut provoquer des tremblements.
51 - La reine-des-prés.
Pour éliminer les toxines.
Qu'est-ce?:
Une plante herbacée aux fleurs très odorantes qui pousse en Europe, dans les lieux humides.
Partie utilisée:
Les feuilles et les fleurs, parfois les racines. Les bienfaits:
Très riche en acide acétylsalicylique, la reine-des-prés est appréciée pour son action analgésique et anti-inflammatoire après un traumatisme, mais surtout pour son
action diurétique qui favorise l'élimination des toxines accumulées dans les muscles lors d'un effort. Résultat, une reprise plus facile de l'entraînement, avec moins
de courbatures. Enfin, les sommités fleuries renferment un ensemble de composants dont des flavonoïdes, qui viennent renforcer ses propriétés anti-inflammatoires. Contre-indication:
Aucune.
52 - La prêle.
Pour cicatriser les blessures.
Qu'est-ce?:
Une plante sauvage très répandue (Europe, Afrique du Nord, Amérique, nord de l'Asie), qui affectionne particulièrement le bord des routes.
Partie utilisée:
Les jeunes pousses. Les bienfaits:
Véritable concentré de silice et d'acide silicique, des substances qui jouent un rôle dans le maintien et le renouvellement des tissus conjonctifs, la prêle
est utilisée pour accélérer la cicatrisation des plaies et blessures (tendinites, entorses, fractures...). Autres avantages: sa teneur en carbonate de calcium,
qui améliore la qualité des muscles, des articulations et des tendons mis à l'épreuve chez le sportif, et son action légèrement diurétique, utile pour
éliminer les toxines. Enfin, elle renferme divers minéraux dont du magnésium, nécessaire à la qualité et à la récupération de la masse musculaire, et du
potassium, contre les crampes et les douleurs des muscles. Contre-indication:
Aucune.
53 - Le kalanchoé, l'élu des étourdis.
Comme toutes les plantes grasses, le kalanchoé
(Kalanchoe blossfeldiana), de la famille des crassulacées, supporte de rester au sec de deux à quatre semaines en hiver. Même ceux qui oublient de
l'arroser peuvent bénéficier des bouquets denses de ces fleurs rouges, jaunes, orange ou violettes.
Soins:
Trop arrosé, le kalanchoé pourrit et meurt. Mais s'il bénéficie d'une lumière vive et d'une température supérieure à 15°C, il peut s'épanouir plus de
cinq années. Bon à savoir:
Un dosage judicieux de la luminosité provoque plusieurs floraisons. Comme toutes les plantes de jours courts (nyctipériodiques), il suffit de le placer
dans l'obscurité plus de douze heures par jour pendant six semaines (sous un carton) pour relancer la formation de boutons floraux.
54 - Le piment d'ornement, une plante qui ne manque pas de piquant.
Proche parent de notre poivron, le piment d'ornement
(Capsicum annuum), plante annuelle non rustique, présente de beaux fruits jaunes, orange, rouges, violets ou blancs, de forme ovale à conique. Ces
jolis petits piments, très décoratifs, sont comestibles, mais d'une saveur particulièrement piquante.
Soins:
Arroser peu, mais régulièrement et fertiliser une fois par semaine. Attention ! un air trop chaud et sec fait tomber ses fruits. Pour éviter que
ceux-ci ne se rident trop rapidement, placer le pot sur un lit de gravier humide. Et pour le garder au summum de sa forme, il est recommandé de ne
pas dépasser les 15°C en hiver. Bon à savoir:
Vous pouvez conserver quelques graines et les semer, en mars ou en avril, entre 22 et 25°C, pour obtenir de nouveaux plants de Noël l'année suivante.
55 - Le cyclamen de Perse, une belle palette de couleurs.
Ses fleurs à pétales frangés et tordus vont du blanc au rosé
en passant par l'écarlate et le bicolore. Plante vivace, le cyclamen de Perse (Cyclamen persicum) bénéficie aussi de feuilles délicatement veinées
d'argent ou de blanc.
Soins:
Débarrassez régulièrement sa base des pétioles ramollis qui pourrissent très vite et coupez les fleurs fanées avec leur tige pour la même raison. Bon à savoir:
Parce qu'il apprécie la fraîcheur (autour de 17°C), on ne le conserve guère après la floraison. Mais, il peut prospérer plusieurs années si vous le
laissez en dormance dans une véranda, avant de lui faire passer l'été à l'ombre dans le jardin.
56 - Le poinsettia, une étoile très romantique.
Couronnée de bractées (feuilles) spectaculaires en fer de
lance, entourant de toutes petites fleurs jaunes, le poinsettia (Euphorbia pulcherrima) est la vedette incontestée des fêtes de fin d'année. Ce sont
justement ses feuilles de couleur: rouge, blanche, et parfois rosé, qui lui ont donné son surnom d'étoile de Noël. Certaines variétés sont aussi
bicolores à feuillage panaché blanc et vert et à bractées retroussées.
Soins:
Eviter de le placer près d'une source de chaleur car il ne supporte pas l'air sec. Une fois trouvé l'emplacement idéal - peu chauffé et bien éclairé -,
gardez le substrat humide en permanence. Et veillez à l'arroser avec de l'eau à température ambiante car il est sensible à l'eau froide. Bon à savoir:
Au moment de l'achat, observez le centre de la rosette des bractées, les véritables boutons floraux. Si les petites boules sont brunes, c'est que
la floraison est déjà passée.
57 - Le cerisier de Jérusalem, un miniarbre de Noël.
Rouge orangé, les fruits ronds et charnus du cerisier de
Jérusalem (Solanum pseudo-capsicum) lui donnent un côté arbre de Noël et lui ont valu le surnom de pommier d'amour. Ces boules décoratives, qui se
colorent progressivement au cours de l'automne, persistent plusieurs mois autour d'un feuillage vert sombre, bordé de blanc pour la variété panachée.
Les sujets proposés dans le commerce ne mesurent guère plus de 30 cm de hauteur, mais ils peuvent facilement atteindre 1m si vous les placez à
l'extérieur en été.
Soins:
Originaire du Brésil, le pommier d'amour apprécie, surtout en hiver, une grande luminosité et une chaleur humide. Pour favoriser sa fructification,
bassinez son feuillage tous les jours quand il est en fleurs. En fin d'hiver, rabattez les tiges d'un tiers, rempotez-le et placez-le à l'extérieur
après les dernières gelées. Bon à savoir:
Le cerisier de Jérusalem a beau être un cousin des tomates et des aubergines, ses fruits, très attrayants avec leur apparence de gros bonbons ou
de petites tomates cerises, sont toxiques.
58 - Tracez un plan.
Commencez par coucher sur le papier tout ce qui est construit autour de la
maison: terrasse, clôture, allées, cabane... Etablissez ensuite les zones à planter: haies, massifs, arbres... en notant le nom des végétaux choisis, leur place, leur
nombre, le tout à l'échelle. Pensez à respecter les distances de plantation en prenant en compte l'encombrement de vos végétaux lorsqu'ils seront arrivés à maturité.
Une fois le plan établi, vous pouvez créer votre jardin vous-même ou le confier à une entreprise spécialisée.
59 - Créez des perspectives.
Que ce soit pour un jardin urbain de 100 m2 ou pour un parc à la française,
commencez par déterminer le point de vue le plus intéressant, puis faites en sorte que les regards convergent vers lui. S'il s'agit d'une allée (au minimum 80 cm de
largeur) ornée de part et d'autre de végétaux, pensez à placer les plus petits devant et les plus grands vers le fond, pour créer une impression de profondeur. Si vous
souhaitez dissimuler certaines choses comme la fenêtre de votre voisin, trajectoire ou un arbre à feuillage persistant comme le cyprès, qui ouvriront une perspective
verticale.
60 - Soignez l'espace détente.
Au moment d'installer un coin cosy où prendre ses repas, prévoyez-le par
commodité à proximité de la cuisine et sur un terrain en dur (terrasse en bois ou en dalles) pour être sûr d'être au sec même après un orage. Comptez au moins 4 x 4 m
pour circuler aisément autour de la table et des chaises. Ombragez cette zone avec une solution pérenne. En attendant que votre pergola soit recouverte des plantes
grimpantes que vous avez sélectionnées, fixez solidement un auvent en partant du mur de la maison.
61 - Distillez judicieusement l'éclairage.
Chemin d'entrée, allée menant au garage, escalier descendant vers un
portillon, piscine ou bassin, l'objectif est de signaler les contours avec discrétion, dans une optique de sécurisation. Bannissez les candélabres, au profit de
bornes de balisage solaires ou de repères enterrés. Au-dessus de la table, si elle est installée sous un auvent, prévoyez, en revanche, une suspension pour éviter
que les ombres des convives n'empêchent de voir le contenu des assiettes. Même principe pour éclairer la serrure de l'entrée principale lorsqu'on rentre de
nuit.
62 - Modérez les couleurs.
Une belle harmonie se construit. Règle d'or: évitez la cacophonie des
ambiances trop bigarrées. Mélangez trois couleurs au maximum. Votre préférée fera le lien entre les différentes zones. Le jaune illumine les espaces ombragés, le
rouge accentue les profondeurs et s'adoucit à proximité de feuillages gris, les bleus et les rosés trouvent leur place en tout lieu. Enfin, l'orange réchauffe sans
agresser et se marie harmonieusement aux différents verts des feuillages.
63 - Privilégiez l'eau .
Dans un coin ombragé, pour éviter une évaporation trop rapide en été, un
abreuvoir à l'ancienne ou une fontaine en circuit fermé crée une ambiance rafraîchissante, entouré de vivaces à gros feuillage spécifiques des zones humides (Gunnera,
fougères, acanthes...). Une manière de favoriser la biodiversité en attirant oiseaux et libellules.
64 - Pensez à une aire de jeux pour les enfants.
Paniers de basket, buts de foot... un jardin doit aussi être le royaume des
enfants. La pelouse est idéale pour accueillir les pratiques sportives si elle est bien dégagée, exempte de plantes fragiles et de petites tailles qui ne supporteraient
pas longtemps les assauts répétés des ballons. Choisissez par exemple la fétuque. Composée de différentes espèces, elle offre une grande résistance au piétinement et
à la sécheresse ou aux sols inondables, tout en étant esthétique. Votre jardin peut aussi devenir un excellent support pédagogique où observer la croissance des
végétaux. Laissez aux petits la responsabilité de s'occuper de quelques plantes, ils en seront ravis.
65
- Le ginseng.
ENERGETIQUE:
Ses vertus:
Ses vitamines, oligoéléments, minéraux, acides aminés et même acides gras aident le corps à s'adapter aux agressions extérieures. Stimulant énergétique, il renforce le système immunitaire, notamment contre les infections respiratoires. Sur le plan émotionnel, il augmente la résistance au stress.
Sous quelle forme ?
En cuisine, qu'il soit frais ou séché, son amertume se marie très bien aux soupes à la saveur sucrée, comme celles de courge et de potimarron. On le trouve aussi mélangé à des thés ou en extrait, dans des compléments alimentaires. Dans ce cas, privilégiez le Panax ginseng, plus efficace.
66 - L'échinacée.
ANTIVIRALE:
Ses vertus:
L'échinacée agit grâce à ses puissants composants (échinacosides, acide chlorogénique): elle élimine virus et bactéries (grippe, rhume, toux, herpès, gastro-entérites, infections respiratoires...). En cure préventive, elle est réputée améliorer la résistance de l'organisme.
Sous quelle forme ?
On la trouve en gouttes, en pastilles, en comprimés (préférez les produits qui utilisent la variété purpurea et, en majorité, les parties aériennes) et même en bonbons et en sprays contre les maux de gorge.
67 - La sauge.
DÉSINFECTANTE:
Ses vertus:
Riche en huile essentielle et en tanins, cette plante désinfecte littéralement l'organisme: précieuse en cas de rhume, grippe, mal de gorge ou infection respiratoire ! De plus, en réduisant la transpiration excessive, elle prévient les chauds-froids si fréquents l'hiver et requinque en un rien de temps les personnes convalescentes.
Sous quelle forme ?
En infusion, il faut compter 20 g par litre d'eau de feuilles fraîches ou séchées. Après filtrage, on peut en consommer une tasse après chaque repas, car elle soutient aussi la digestion. On peut en outre l'utiliser en bains de bouche et en gargarismes au quotidien pour prévenir les maux de gorge et autres atteintes de la sphère buccale.
68 - Le sapin.
EXPECTORANT:
Ses vertus:
Le sapin doit ses propriétés antiseptiques, toniques et expectorantes à sa résine ainsi qu'à son essence riche en pinène. C'est grâce à elles qu'il nous aide à lutter efficacement contre les affections des voies respiratoires (bronchite, rhume, pneumonie, trachéite et sinusite).
Sous quelle forme ?
En infusion à boire au fil de la journée, comptez 20 g de bourgeons de sapin par litre d'eau ou 1 cuillère à café par tasse. Laissez infuser de 10 à 15 minutes dans l'eau chaude, puis filtrez. Dans le bain: préparez une décoction de 400 g de bourgeons pour 4 litres d'eau en faisant bouillir ce mélange 2 minutes, filtrez, puis ajoutez la décoction dans le bain et profitez20 minutes de ses bienfaits. En inhalation, faute de bourgeons, utilisez une huile essentielle bio de pin.
69 - Le thym.
ANTISEPTIQUE:
Ses vertus:
Son huile essentielle, ses terpènes et ses flavonoïdes combattent les effets du froid (en relançant notamment la circulation sanguine) et traitent les infections respiratoires comme les bronchites, tous les rhumes, les grippes et les maux de gorge. Autres atouts du thym: il diminue la fièvre et, après la prise d'antibiotiques, aide à rétablir la flore intestinale. En plus, il est antistress !
Sous quelle forme ?
On peut boire 3 ou 4 tasses de tisane par jour (20 g par litre d'eau). En cas de toux, n'hésitez pas à le mélanger à de la cannelle en poudre pour un effet antitussif immédiat.
70 - Le romarin.
STIMULANT:
Ses vertus:
Ses résines, flavonoïdes, tanins et acides phénoliques en font un excellent tonique qui dissipe la fièvre, les infections respiratoires, les rhumes, les grippes, les maux de gorge et de tête. Idéal pour la convalescence et la fatigue générale.
Sous quelle forme ?
En tisane, le romarin fait très bon ménage avec le thym (une pincée de chaque pour une tasse). En cas de pieds glacés, faites un bain de pieds avec une poignée de feuilles de romarin préalablement infusées pendant 10 minutes.