B e a u t é    


Parlez-vous cosmétique ?
Les mentions inscrites sur certains produits relèvent du jargon ?
On les décrypte pour vous,... et vous saurez ce qui se cache derrière les mots.


  • Vernis sans toluène.
  • Cosmétique BIO.
  • Gel douche sans savon.
  • Non testé sur animaux.
  • Coloration sans ammoniaque.
  • Dix ans de moins.
  • Lait prolongateur de bronzage.
  • Dissolvant sans acétone.
  • Shampooing sans silicone.
  • Sans paraben.
  • Poudre bronzante.
  • Déodorant 48 heures.



  • Fitness du visage c'est pour moi !
    Cette nouvelle gym anti-âge fait de l'effet. A conseiller aux adeptes du rajeunissement naturel.

  • A domicile.
  • Avec une esthéticienne.
  • Chez le kiné ou en spa.



  • Parlez-vous coiffeur ?
    On ressort souvent déçue de chez le coiffeur, on veut égaliser ses pointes et on se retrouve les cheveux tout courts.

  • Je vous les coupe au carré ?
  • Juste les pointes.
  • Il faut dynamiser le style.
  • Voile de couleur.
  • Je vais effiler.
  • Faire un bain américain.
  • Un blond camel.
  • Un Brushing lisse.
  • Je rafraîchis la coupe.



  • La taille ça compte énormément...
    En santé, mode, cuisine et amour, tout est une question de bonnes mesures ...

  • Pour anticiper la croissance de vos enfants.
  • Pour une poitrine de rêve.
  • Pour réussir cupcakes et cookies.
  • Pour séduire tous azimuts.
  • Pour vivre plus longtemps.
  • Pour s'aimer sans danger.



  • Esthétique, les techniques.
    Nous ne sommes jamais,contentes de notre corps et ... la liste des complexes qui nous taraudent est longue.
    Tour d'horizon de ce qu'il est possible de faire pour les corriger.


  • Un cou plus tonique.
  • Un décolleté moins fripé.
  • Une poitrine plus volumineuse.
  • Des seins moins lourds.
  • Des bras plus toniques.
  • Des mains comme neuves.
  • Un dos affiné.
  • Une taille plus marquée.
  • Un ventre plus plat.
  • Des cuisses plus lisses.
  • Une culotte de cheval gommée.
  • Des genoux plus fins.



  • Comment fabriquer vos produits de beauté.
    La nature regorge de trésors, concoctez-vous « maison » baumes et onguents bio. Des recettes pour se bichonner à moindre coût tout l'été...

  • Démaquillage au concombre.
  • Masque «éclat visage ».
  • Gommage fruité.
  • Pause détente pour mes yeux.
  • Baume à lèvres gourmand.
  • Un coup de peps à mon sourire.
  • Des ongles à toute épreuve.
  • Antirougeur pour mes mains.
  • Un peu de brillant dans mes cheveux.
  • La peau douce...



  • Le soleil j'en profite !
    On a beau être ultra-briefée sur les dangers du soleil, on n'a pas du tout envie de passer les vacances planquée sous un parasol.
    Tout simplement parce que ses rayons nous font (aussi) du bien ! Et si on trouvait enfin l'équilibre idéal pour profiter de l'été sans abîmer notre peau ?


  • Je fais le plein d'énergie.
  • Je bronze intelligent.
  • J'optimise mon produit solaire.
  • Je me sens plus belle.



  • Epilation, coloration, make-up...
    Faire durer l'éclat de sa colo, de son vernis, c'est possible, et très utile en vacances. Bons réflexes...

  • Ma coloration haute fidélité.
  • Mon maquillage imperturbable.
  • Mon brushing au long cours.
  • Mon épilation « tue-poils » à la cire.
  • Mon vernis indestructible.



  • 7 trucs pour bien bronzer.
    Sans effort, sans erreur, sans coup de soleil ... mais avce bonheur.

  • Appliquer la bonne dose.
  • Opter pour un après-solaire.
  • Comprendre l'indice SPF.
  • Surprotéger ses enfants.
  • Choisir la bonne texture.
  • Convertir son homme.
  • Profiter de l'ombre.



  • Ma peau, je m'en occupe.
    Rougeurs persistantes, grains de beauté, petites imperfections... il est temps de passer à l'action.

  • Je surveille mes grains de beauté.
  • J'efface mes taches pigmentaires.
  • J'éradique mes petits boutons.
  • J'atténue mes cicatrices d'acné.
  • Je gomme mon masque de grossesse.
  • Je traite les rougeurs.



  • Pas efficace, ma crème ?
    Les 8 trucs qui changent tout !

  • Je respecte un bon timing.
  • J'exfolie régulièrement.
  • J'ai la main légère.
  • Je pense à la refermer.
  • Je vais jusqu'au bout.
  • Je ne multiplie pas les actifs.
  • Je profite des échantillons pour faire mon choix.
  • Je prends mon temps.



  • Une coloration maison en 6 steps.
    Pour réussir une transformation capillaire, voici quelques conseils avant de passer à l'action.

  • Sélectionner le produit idéal.
  • Rester raisonnable.
  • Ne pas décider au dernier moment.
  • Ne pas jouer à l'apprentie chimiste.
  • Respecter le temps de pause.
  • Prévoir la repousse.



  • 8 questions sur les pellicules.
    Au lieu de les maudire, apprenez à les connaître pour mieux les éliminer.

  • C'est quoi exactement ?
  • Qui est concerné ?
  • Quels sont les facteurs déclenchants ?
  • Existe-t-il des signes avant-coureurs ?
  • Comment s'en débarrasser ?
  • Quels actif s agissent ?
  • Peut-on utiliser un après-shampooing, un produit coiffant ou se faire une coloration ?
  • Quand faut-il consulter un dermatologue ?



  • On mise tout sur le mascara.
    Les labos ne cessent de les perfectionner alors, choisissez le votre !

  • Tout est possible.
  • Effet faux cils.
  • Faciles à appliquer.



  • Mon décolleté au top.
    Quatre gestes pour sublimer votre buste, attirer la lumière et semer le trouble. Que la fête commence !

  • J'adopte l'eau fraîche.
  • Je gomme.
  • Je me redresse.
  • Je me fais un décolleté glam.



  • Quoi de neuf au rayon shampooing ?
    Plus de douceur, moins de chimie et des progrès technologiques bien réels: pas de doute, les shampooings ont bien changé.
    Le point sur les nouvelles formules...


  • Les bases lavantes se valent-elles toutes ?
  • Pourquoi faudrait-il le diluer ?
  • Qu'est-ce qui différencie les formules bio ?
  • Peut-il faire office de soin traitant ?
  • Faut-il éviter les silicones ?
  • Quelles alternatives aux silicones ?
  • Le prix est-il déterminant ?
  • Faut-il varier les formules ?
  • Le "sans-sulfates" est-il réservé aux cheveux colorés ?
  • Le "sans-sulfates", ça change quoi ?
  • Faut-il faire un ou deux shampooings ?



  • Ma peau bien à l'abri.
    Ça y est, l'hiver prend ses quartiers! Mais ses effets ne sont pas les mêmes que l'on habite Lille, Lyon ou Marseille.
    Petites leçons de géographie cutanée pour mettre sa peau au diapason de la météo.


  • En altitude, on pense aussi à l'ensoleillement.
  • À la campagne, on prévient les écarts de température.
  • Au bord de la mer, on se méfie du vent.
  • En ville, on esquive la pollution.



  • Petits massages pour cheveux.
    Quelques gestes précis sur le cuir chevelu suffisent à décontracter tout le corps et à booster le tonus capillaire.
    On aurait tort de ne pas essayer !


  • Pour se relaxer au quotidien.
  • Pour stimuler la repousse.
  • Pour réhydrater les cheveux secs.



  • Je rajeunis en 30 minutes (et sans bistouri)
    Botox, acide hyaluronique, laser... ou cosméto ? Où, quand et comment ? Des solutions pour gommer tristesse et fatigue du visage...

  • Je semble triste et sévère...
  • Je ne parais pas aimable...
  • J'ai l'air en colère...
  • J'ai le regard vide...
  • J'ai des bajoues...



  • On réinvente la poudre.
    Signature d'un teint parfait, la poudre a gagné en efficacité et fait son grand retour dans nos vanitys. On se la réapproprie d'urgence.

  • Matifier sa peau.
  • Remplacer le fond de teint.
  • Imiter le bronzage.
  • Fixer son maquillage.
  • Illuminer son teint.



  • Vrai-faux sur les cicatrices.
    Peeling, enlèvement d'un grain de beauté, petite chirurgie esthétique, comment cicatriser au mieux ?

  • Après une intervention chirurqicale...
  • Il faut laisser la plaie sécher à l'air.
  • On doit masser la zone concernée.
  • La cicatrisation, c'est génétiquement programmé.
  • Après une séance de peeling ou de laser...



  • Coloration, les questions qu'on se pose encore...
    Que l'on ait tenté l'expérience ou pas, en salon ou à la maison, des interrogations persistent.
    Eclaircissements avec l'aide de pros de la coloration.


  • Comment être sûre de bien me faire comprendre par le coiffeur ?
  • Je peux laver mes cheveux dès le lendemain ?
  • Enceinte, je passe à la coloration végétale ?
  • Une fois que j'ai commencé, suis-je obligée continuer ?
  • J'hésite entre deux tons, comment me décider ?
  • Les nouvelles colos déjà prêtes, ça marche comment ?
  • Est-ce que je peux moi-même passer du brun au platine ? Ou l'inverse ?
  • Trop de formules différentes, même dans une seule marque; je m'y perds. Laquelle est pour moi ?
  • Puis-je utiliser du papier alu ou de la Cellophane sur ma coloration ?
  • Je change souvent de marque et certainesmepicotent le cuir chevelu. Faut-il que je m'en méfie ?
  • Un lissage brésilien est-il compatible ?
  • Peut-on mélanger des couleurs pour du sur-mesure ?
  • Y a-t-il un moyen d'éviter les traces de pigments en bordur des racines ?
  • Comment préserver l'éclat de ma couleur ?



  • La folie des vernis.
    Effets de matière hallucinants, reflets d'humeur ou d'envie, ils n'en finissent pas de pousser la fantaisie. Sortir l'ongle nu ? Impensable.
    La vie sans vernis manque cruellement de piquant. Action !


  • Indétrônable, le rouge.
  • Le nude joue les nuances.
  • Couleurs de la saison.
  • Une touche de magie.
  • Faciles, les patchs !
  • Effets métalliques.
  • Même de la 3 D !
  • Versions excentriques.
  • Ces kits qui en jettent.
  • Et des formules écolos.



  • Laque le grand retour.
    On redécouvre ce classique de la coiffure qui sait s'adapter aux envies les plus mode.
    Un spécialiste nous conseille pour l'utiliser sous toutes ses facettes.


  • Gonfler les racines.
  • Réaliser un mouvement.
  • Structurer un chignon.
  • Fixer une tresse.
  • Lisser ses frisottis.
  • Eliminer un épi.



  • Des pieds nickel.
    Arborer des talons lisses et doux ne s'improvise pas. Voici les bons réflexes pour assurer en sandales tout l'été.

  • Une râpe high-tech.
  • Une crème à l'urée.
  • Une huile de bain délassante.
  • Une crème gommante.
  • Un masque exfoliant.
  • Un soin de nuit .
  • Une crème poudrée.
  • Un stick SOS.



  • On décode la liste INCI.
    Tous les cosmétiques doivent comporter sur leur emballage la liste INCI (nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques)
    complète des ingrédients qui les composent. Décryptage.


  • L'eau.
  • L'huile de parafine.
  • Les extraits végétaux.
  • L'acide hyaluronique.
  • Les allergènes .
  • L'huile de ricin.
  • Les silicones.
  • Les conservateurs.
  • Les colorants.



  • Le soleil comme on l'aime.
    Un joli corps doré, un teint hâlé, la chaleur qui caresse notre peau... Pas de doute, le soleil, on ne veut pas s'en passer.
    Mais, pour l'apprivoiser, il faut bien le connaître..


  • Avant de partir on prépare sa peau.
  • Au soleil on s'offre le bon produit.
  • En fin de journée on joue l'apaisement.
  • Même en ville on se protège.



  • Adolescents, il y a toujours une solution !
    Leur peau, leur hygiène, leurs habitudes, chez eux, tout est en plein chamboulement... Des conseils pour les aider.

  • Une peau plus claire.
  • Des boutons supprimés.
  • Des mains fraîches.
  • Des pieds zéro odeur.
  • Des poils dissimulés.



  • Le démaquillant qu'il me faut.
    Les propositions se multiplient et s'adaptent au mieux à nos rythmes de vie. Petit guide pour s'y retrouver.

  • J'ai envie d'un rituel.
  • Je veux aller vite.
  • Je rentre de soirée.
  • J'ai mis du waterproof.
  • J'ai la peau fragile.
  • Je suis en week-end.
  • Je prends l'avion.



  • L'important c'est le geste.
    S'offrir un bon produit, d'accord... mais tout dépend aussi de la façon dont on l'utilise.

  • Le démaquillage.
  • L'anti-âge.
  • L'exfoliant.
  • Le contour des yeux.



  • Médecine esthétique en douceur.
    Le point sur les nouvelles techniques qui, parce qu'elle préservent les volumes du visage,
    permettent d'éliminer les marques de l'âge... sans donner l'impression de tricher !


  • Pour un effet temporaire.
  • Pour un effet à long terme.
  • Avant de se lancer.
  • Le vampire lift, une voie d'avenir ?
  • La bouche: les nouvelles approches.



  • Je m'occupe de moi !
    Pour une fois, on oublie un peu les contraintes du quotidien pour s'offrir le plaisir de retrouver
    une peau parfaite avec un programme de soins tout en douceur.


  • Je bulle en toute quiétude.
  • J'exfolie avec délicatesse.
  • Je me couvre de crèmes « petites laines ».
  • Je dorlote mon visage.
  • J'adoucis mes mains.
  • Je chouchoute mes ongles jusqu'à la pointe.



  • Ados, la bonne stratégie antiboutons.
    S'ils reviennent après l'été, voici les 5 gestes quotidiens pour faire peau nette.

  • Je nettoie.
  • Je gomme.
  • J'hydrate.
  • Je traite.
  • Je camoufle.



  • Maquillage bio, on démêle le vrai du faux.
    Si le bio fait désormais partie de nos habitudes pour l'hygiène et le soin, on se pose encore pas mal de questions
    à son sujet concernant le maquillage. Quelques réponses.


  • Les produits sont de plus en plus techniques.
  • Tous les composants sont bio.
  • On trouve tout en bio.
  • C'est plus cher.
  • Ça tient moins bien.
  • C'est moins allergisant.
  • Il soigne la peau en la maquillant.
  • Il y a moins de choix de couleurs.



  • Des légumes dans ma crème.
    Utilisés depuis longtemps, ces ingrédients tout simples ont gagné une place de choix dans nos cosmétiques.
    Explications...


  • La tomate, super protectrice.
  • Le concombre, ultrahydratant.
  • La carotte, lumineuse.



  • Parlez-vous "COSMETO" ?
    Ces termes un peu abstraits qu'on rencontre très souvent dans les articles
    ou les notices méritent quelques explications. Vous allez être incollable !


  • AHA.
  • Anti-imperfections.
  • Astringent.
  • Comédogène.
  • Conditioner.
  • Couche cornée.
  • Emollient.
  • Film hydrolipidique.
  • Follicules pileux.
  • Glycation.
  • Layering.
  • Oxydation.
  • Radicaux libres.



  • Êtes-vous expert en jasmin ?
    L'histoire de cette petite fleur blanche que l'on porte en colliers odorants tout
    autour de la Méditerranée reste méconnue. On révise.


  • Il vient du Maghreb.
  • L'été, on l'utilise pour chasser les moustiques.
  • Il a fait la renommée et la fortune de la ville de Grasse.
  • Les grandes héroïnes ont toujours préféré la rosé au jasmin.
  • En Inde, sa fleur est au cœur de la vie quotidienne.
  • Sa production devient une affaire de développement durable.
  • C'est un ingrédient démodé.
  • Il constitue une des matières premières les plus chères de la parfumerie.



  • Le vrai-faux de la cosméto.
    Mauvaises habitudes ou gestuelle mal maîtrisée: on révise nos réflexes beauté à travers dix principes bien établis.

  • Sourcils, il faut les épiler régulièrement.
  • Le bainfavorise la cellulite.
  • Si ça pique c'est efficace.
  • Le fond de teint donne des boutons.
  • Plus on coupe ses cheveux, plus ils poussent.
  • Se laver les cheveux tous les jours les rend plus gras.
  • On ne met pas de parfum au soleil.
  • On ne touche jamais à ses boutons.
  • Les masques capillaires alourdissent la fibre.
  • L'eau, c'est bon pour la peau.



  • COP21, les 10 gestes dans la salle de bains.
    La France accueille la 21° Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.
    Le point sur quelques principes faciles à suivre, où la beauté rejoint le développement durable.


  • On préfère les douches.
  • On se met aux disques lavables.
  • On recycle.
  • On privilégie les écorecharges.
  • On achète plutôt des grands formats.
  • On redécouvre les vertus du savon.
  • On oublie les pots en verre.
  • On achète bio... mais local !
  • On rapporte sonflacon de parfum.
  • On évite les produits suremballés.



  • Remodeler son corps, on ose ou pas ?
    La chirurgie et la médecine esthétique pour le corps sont de plus en plus répandues.
    Le point sur les nouvelles techniques et leurs alternatives, sans tabou.


  • Resculpter les fesses et les cuisses.
  • Rendre au ventre sa jeunesse.
  • Lifter les bras.
  • Restructurer la poitrine.
  • Redessiner les jambes.



  •   1 - Vernis sans toluène.  


     Conservateur et formidable agent de texture, le toluène permet un étalement parfait, puis un séchage rapide du vernis par son évaporation. Mais il a été démontré que, inhalé fréquemment, il pouvait être cancérigène (les manucures sont les plus exposées), tout comme le formaldéhyde, utilisé pour durcir les ongles mous. La plupart des marques les ont déjà éliminés. A la place, on trouve des résines sûres, comme l'époxy, qui sert à recouvrir la coque des bateaux. Inconvénient: la formule est moins stable, ce qui explique pourquoi le vernis se conserve moins longtemps qu'autrefois.



      2 - Cosmétique BIO.  


     C'est vraiment bio ? Tout dépend si l'on parle du produit fini ou juste d'un ingrédient. Une crème dite «à l'huile d'argan bio» peut ne contenir que 1% d'huile d'argan bio et 99% de produits chimiques. Soit rien à voir avec une crème ayant un label Cosmébio Ecocert. Une crème à l'huile d'argan labellisée Cosmé-bio sera composée de 95% d'ingrédients d'origine végétale naturels et au moins 10% de son total de bio. Il est donc important de bien lire les appellations et de se fier aux labels. Tous sont une garantie de sérieux.



      3 - Gel douche sans savon.  


     Lave-t-il moins bien ? Non. Retour aux sources pour comprendre: le savon, mélange de soude et de corps gras, a un pH basique autour de 9, alors que la peau est légèrement acide, autour de 5,5. En conséquence, même s'il est rincé, il dessèche et tiraille les épidémies sensibles. Les gels douche sans savon s'adressent à ces peaux fragiles, qu'ils lavent grâce à la présence de tensioactifs. Naturels ou pas, ces derniers se caractérisent par une phase qui accroche le gras et donc débarrasse des impuretés (sébum, sueur...) et une seconde, hydrophile, qui se rince à l'eau. La peau est nettoyée, sans tiraillements.



      4 - Non testé sur animaux.  


     Une directive européenne de 2009 a interdit tout test « cosmétique fini » sur les animaux, mais cela ne concerne pas les matières premières pouvant s'y trouver. En effet, pour les cosmétiques et les médicaments, la loi autorise encore, jusqu'en 2013, le test de matières premières notamment, s'il n'existe pas d'alternative pour juger de leur efficacité et de leur toxicité. Un nouvel actif n'ayant aucune donnée bibliographique peut donc être évalué sur des souris de laboratoire. Mais les consciences ont changé et tous les labos planchent pour trouver rapidement d'autres façons de tester; les modèles de peaux reconstituées se développent et l'on espère encore d'autres méthodes pour vérifier les ingrédients.



      5 - Coloration sans ammoniaque.  


     L'ammoniaque est un agent alcalin qui sert à ouvrir les écailles du cheveu, pour que l'eau oxygénée pénètre, « décolore les cheveux », et que les pigments colorants s'accrochent au cœur de la fibre. L'inconvénient majeur: son odeur tenace. Elle est remplacée depuis peu, dans certaines colorations, par l'un de ses dérivés, l'éthanol amine. Celle-ci offre un meilleur confort d'utilisation, tant pour les coloristes que pour les femmes et les rares cas d'allergie à l'ammoniaque.
    Le hic: seule l'ammoniaque peut arriver à certains résultats de couleur, comme les tons dorés subtils et les bruns noirs.



      6 - Dix ans de moins.  


     Comment sont calculées ces années qui s'envolent dans les publicités pour les crèmes anti-âge ?
    Les tests d'évaluation sont généralement faits par des laboratoires indépendants. Ceux-ci sélectionnent un panel représentatif, astreint à un protocole précis et observé régulièrement pendant un mois ou plus. Les résultats sont quantifiés avec des appareils de mesure spécifiques, mais aussi analysés de façon plus subjective en demandant aux testeurs de s'auto évaluer, ils ont été formés pour savoir le faire. Les premières mesures sont transformées en statistiques, puis un dossier avec les résultats chiffrés de tous les tests concernant la crème est déposé auprès de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, qui peut les vérifier. En ce qui concerne les années en moins revendiquées, il s'agit d'un jugement subjectif: le chiffre retenu est la moyenne des avis des personnes sondées. Pour rester objectif, le panel ne connaît pas le nom de la marque qu'il teste.



      7 - Lait prolongateur de bronzage.  


     Ici, on joue sur les mots et les formules car on a toujours envie de garder le plus longtemps notre peau caramel. En fait, certaines prolongent le bronzage en maintenant l'hydratation de la peau, quand d'autres ajoutent à cela un faible taux d'autobronzant qui intensifie le haie ou encore des micro paillettes pour illuminer le résultat.



      8 - Dissolvant sans acétone.  


     L'acétone, solvant très puissant des produits acryliques, vient à bout rapidement des vernis intenses, comme les rouges ou les couleurs très pigmentées. Revers de la médaille: une odeur prononcée et un fort pouvoir desséchant, pour l'ongle comme pour la peau du contour. Les dissolvants sans acétone sont nettement plus doux, bien sûr préconisés pour les ongles fragiles, cassants, mais ils sont aussi moins efficaces... Alors on les réserve aux vernis couleurs pastel ou transparents, qui s'enlèvent facilement.



      9 - Shampooing sans silicone.  


     Les silicones sont des huiles ou des cires issues d'une roche naturelle, la silice, traitées chimiquement. Certaines marques les enlèvent de leurs formules car ils ont mauvaise réputation, non seulement parce qu'ils ne sont pas biodégradables (donc non écologiquement correctes), mais parce qu'ils pâtissent de la mauvaise qualité des silicones utilisés dans les années 90. Certes, les cheveux brillaient, mais se salissaient vite et les colorations prenaient moins bien sur les fibres quasiment plastifiées par les grosses molécules de silicone. Aujourd'hui, ils sont de meilleure qualité, plus fins, et n'empêchent plus les soins ou les colorations de pénétrer. En s'enrobant autour du cheveu, ils facilitent le démêlage et apportent de la brillance et du soyeux aux longueurs.
    Alors avec ou sans ? Oui, pour isoler et protéger les cheveux de la chaleur d'un Brushing ou pour afficher des longueurs lissées à l'effet miroir. Non, quand on a les cheveux fins, vite alourdis au shampooing. Les silicones sont remplacés par des tensioactifs végétaux ou par des huiles végétales très fines (moringa, amarante, etc.) dans les produits capillaires bio, mais pas toujours aussi efficaces pour faciliter le démêlage.



      10 - Sans paraben.  


     Les parabènes sont utilisés comme conservateurs pour éviter qu'une formule ne vire une fois ouverte, en présence de micro bactéries. Or, en 2003, une étude britannique a accusé ces conservateurs d'avoir un lien avec le cancer du sein. En France, une émission de télévision a relayé l'information et alerté l'opinion publique. Bien que des directives européennes aient, depuis, disculpé quatre des cinq types de parabènes utilisés, le consommateur reste inquiet. La parade des marques: trouver un autre conservateur, moins anxiogène mais tout aussi efficace. Pourtant, personne n'est satisfait des plus couramment utilisés, le phénoxyéthanol et les PEG, soupçonnés de polluer et d'avoir un impact sur certains cancers... Seule la cosmétique bio évite ces conservateurs, mais les huiles essentielles qui les remplacent peuvent créer des allergies et les bactéries se multiplier. Affaire à suivre.



      11 - Poudre bronzante.  


     Elle n'aide en rien au bronzage, mais cette appellation est devenue courante pour les poudres de maquillage qui intensifient la couleur du haie grâce à des pigments bruns comme la mélanine. C'est la magie du ton sur ton !



      12 - Déodorant 48 heures.  


     Cela signifie-t-il que le produit nous protégerait des odeurs malvenues 48 heures d'affilée ? On n'est pas certain d'en demander autant. Mais ce chiffre magique découle des résultats des sniff tests, comme les appellent les labos. Car oui, nos déodorants sont bien mesurés par des nez professionnels ! Pratiquement, dans un institut de tests cliniques, on applique le déodorant sur les aisselles de volontaires, à qui l'on demande de ne pas se laver durant 48 heures. Puis les nez sentent leurs aisselles au bout de 8 heures, 24 heures, puis 48 heures. Ils évaluent ainsi l'intensité de l'odeur désagréable, avec un seuil de masquage minimal. Un déodorant 48 heures signifie donc que la couvrance des mauvaises odeurs reste significative à 48 heures, même s'il ne promet pas une estompe totale.



        13 - A domicile, suivez le guide.  


    Le concept:
    Avec le Petit Guide de gym faciale, une méthode fluide et très illustrée. On choisit une zone, puis on suit pas à pas trois exercices. Mais on peut aussi l'ouvrir au hasard et faire trois gestes.


    L'action:
    Un minimassage de la zone, puis un exercice simple et enfin une relaxation. A effectuer quelques minutes par jour, devant un miroir.


    L'exemple:
    une bouche pulpeuse Souriez bouche fermée, massez très doucement les joues comme si vous vouliez déplacer ce sourire tandis qu'il résiste, relâchez. Puis dites (ou chantez) en articulant bien la gamme en restant dix secondes sur chaque note dans un sens, do, ré, mi, fa... puis dans l'autre. Enfin, les yeux fermés, visualisez ces mouvements pour les mémoriser.


    Les résultats:
    Une peau plus éclatante, un visage pulpe, mobile.




        14 - Avec uen esthéticienne, découvrez les gestes efficaces.  


    Le concept:
    Apprendre trois mouvements clés sur les muscles du front, du tour de l'œil et du bas du visage pour six minutes de gym faciale devant un miroir.


    L'action:
    Vous êtes prise en charge par une esthéticienne qui vous montre les exercices, vérifie le bon placement des doigts. Un conseil: appliquez une crème avant pour assouplir la peau. En sortant, vous êtes complètement autonome.


    L'exemple:
    un front plus lisse Soulevez les sourcils trois ou quatre fois pour vous échauffer. Croisez vos mains l'une sur l'autre en enveloppant votre front; une fois celles-ci plaquées, essayez de remonter le sourcil (en vain, car les mains résistent). Tenez cinq secondes. Répétez trois fois, puis décontractez avec des effleurages sur tout le front en petits cercles.


    Les résultats:
    Les muscles sont tonifiés, la circulation est activée.




        15 - Chez le kiné ou en spa, laissez-vous faire.  


    Le concept:
    Une petite buse reliée à une machine crée d'infimes battements (entre quatre et seize mouvements par seconde) qui mobilisent les fibroblastes, cellules productrices de collagène et d'élastine, protéines de la jeunesse de la peau.


    L'action:
    Le spécialiste (kiné ou esthéticienne dûment formés) déplace la buse de la machine (trois tailles selon la zone) en suivant des tracés préétablis, dans le sens du tissu conjonctif, situé entre muscle et épiderme et siège des fibroblastes. Le rythme de stimulation est lent pour les poches, plus rapide pour les rides et encore plus pour l'ovale du visage.


    Le traitement:
    En général, huit séances consécutives, puis des séances d'entretien espacées d'un mois.


    Les résultats:
    Intéressants sur la tonicité du visage, mais aussi les cernes, les poches, le teint et les premières rides.





    Je me retrouve avec des cheveux toujours longs.
    Le carré a une définition à géométrie variable car, plus qu'une longueur, c'est un schéma de coupe où les extrémités sont égalisées au niveau des épaules, avec une notion de mouvement. Au-delà d'une certaine longueur (la pointe des épaules ou la hauteur des clavicules), on parle de carré long. Il devient carré plongeant si le devant est plus long, rétro si la nuque est courte et dégagée, carrément décoiffé lorsque l'on affiche des boucles folles style années 80.

    Pour ne pas être déçue:
    Dès que vous entendez le mot « carré », demandez quelle sera la longueur finale, y compris devant et derrière. Si dans votre esprit cela reste flou, exigez une photo.




    Il coupe 5 cm.
    « C'est logique puisqu'un professionnel comprend implicitement pointes abîmées ». « II va donc couper toute la partie fourchue du cheveu, qui est de 5 centimètres environ sur un cheveu long. »

    Pour ne pas être déçue:
    Précisez le nombre de centimètres à enlever et montrez-lui avec les doigts la longueur que vous souhaitez garder. N'hésitez pas, dès les premiers coups de ciseaux, à regarder par terre pour savoir quelle longueur il a coupée. Sur des cheveux qui ne sont pas trop abîmés par des Brushing agressifs, il faut normalement couper 0,5 centimètre tous les trois mois pour avoir des pointes saines.




    Je sors avec une tête limite punk.
    « Dynamiser est synonyme de mouvement, mais celui-ci peut être obtenu de mille façons: par dégradé, par une certaine longueur ou encore par effilage sur cheveux très épais... ». « Alors cette allégation ne renseigne pas vraiment sur le style de la coupe. Faites confiance au coiffeur qui prend le temps, au préalable, de vous poser des questions sur vos habitudes de vie... Et aussi de vous observer marcher de face, de dos et de profil, car une bonne coupe se doit d'être en harmonie avec le visage et la démarche. Par exemple, je ne dégage pas le cou d'une personne qui ne se tient pas droite ou qui présente un profil un peu lourd. »

    Pour ne pas être déçue:
    N'hésitez pas à arrêter votre coiffeur quand vous sentez qu'il laisse trop parler sa créativité ! Expliquez-lui les impératifs de votre métier: devoir être, par exemple, impeccablement coiffée chaque matin, avec un « dress code » bien défini...




    Je ne vois aucune différence de ton.
    Inutile d'essayer de parler le dialecte de votre coloriste. Les termes sont nombreux et leur définition exacte fluctue d'un salon de coiffure à l'autre. Théoriquement, un voile de couleur se résume à colorer de très fines mèches de façon aléatoire et dans la tonalité de la chevelure. Cela donne du relief et du mouvement, sans forcément éclaircir de façon évidente. En tout cas, l'effet est plus subtil qu'avec un balayage classique !

    Pour ne pas être déçue:
    Si vous souhaitez vraiment éclaircir vos cheveux, précisez bien que vous voulez que le résultat soit visible.




    Je me retrouve avec des queues de rat.
    L'effilage consiste à couper des longueurs de tailles différentes mèche par mèche ou dans la masse, pour dessiner un volume. Il en existe mille interprétations, et l'effilé peut se réaliser aux ciseaux, au rasoir ou à la tondeuse. Les longueurs irrégulières sont parfaites pour donner du mouvement, mais attention à ne pas avoir la main lourde. Si on ôte trop de matière, la coupe s'appauvrit.

    Pour ne pas être déçue:
    Dès l'annonce du mot « effiler », demandez quel volume vous allez garder, surtout si vous avez les cheveux fins, sur quelle partie de la coupe il compte travailler et pour quel effet. Si vous ne comprenez toujours pas, demandez-lui un croquis ou une photo.




    Je ne sais pas de quoi il me parle.
    Dans le jargon coiffeur, un bain - ou un shampooing - américain, c'est une technique de décoloration légère, avec une huile faiblement dosée en eau oxygénée qui estompe les racines trop voyantes. Appliqué pendant 3 à 5 minutes, ce soin rend sa fraîcheur au balayage. Subtil, il n'éclaircit que d'un ton et généralement on ne fait pas ce shampooing plus de deux fois par an.

    Pour ne pas être déçue:
    Cette technique rapide éclaircit et fait briller les racines blond clair à foncé et ne supporte pas l'à-peu-près. Demandez quelle sera la durée exacte du bain. Si l'oxydation dure plus de 5 minutes, les racines risquent de virer vers des reflets dorés-orangés. Refusez ce procédé si vous êtes châtain moyen car l'oxydation rend cette teinte très cuivrée.




    Je ressors du salon châtain terne.
    Le blond se décline en d'infinies nuances qui vont même jusqu'au châtain roux. Et en version chaude ou froide, de façon à s'harmoniser avec la carnation. Mais on peut avoir envie de quelque chose de compliqué techniquement (passer d'un coup du brun au blond platine), ou pas franchement adapté à son teint. Les blonds naturels actuels vont aux peaux mates et dorées, mais sont moins faciles à porter sur les carnations rosées. Alors, il faudra nuancer avec des mèches plus cendrées.

    Pour ne pas être déçue:
    Le seul moyen de se mettre d'accord sur la bonne nuance de blond est d'apporter une photo ou de choisir ensemble le ton exact sur un nuancier professionnel. Ensuite, écoutez votre coloriste lorsqu'il vous déconseille une nuance précise ou vous encourage à réviser vos habitudes vestimentaires ou de maquillage.




    Je rentre avec des cheveux raplapla.
    II y a divers types de lissage et aussi des natures de cheveux plus ou moins indisciplinées. Le lissage «baguette» est ultraplat dès les racines, il apporte une note de sophistication, mais il ôte le volume et peut durcir les traits. On l'obtient le plus souvent par passages successifs de plaques lissantes et de brosse. Le lissage souple offre du gonflant et des longueurs sans frisottis. Le coiffeur le réalise le plus souvent à la brosse ronde, en décollant d'abord les mèches, avant de détendre les longueurs.

    Pour ne pas être déçue:
    Précisez quel type de Brushing vous souhaitez, quitte à montrer une photo prise dans un magazine ou un catalogue de coiffure, et sans perdre de vue les limites des miracles que peut faire le coiffeur compte tenu de la texture de votre cheveu ! Pour cela, interrogez-le.




    Au final je ne vois rien.
    « C'est normal. Rafraîchir signifie réveiller une coupe qui existe déjà. Si elle date de quelques mois, on se contente de redessiner ses lignes graphiques, sans forcément couper beaucoup, il ne faut donc pas s'attendre à une transformation radicale. » En revanche, si votre coiffeur vous parle de redéfinir les longueurs, méfiance ! Pour lui, il s'agit de couper pour repartir sur de nouvelles bases.

    Pour ne pas être déçue:
    Si vous ne savez pas ce que vous voulez, dites-lui ce que vous ne voulez pas, par exemple arborer une frange. Puis demandez-lui ce qu'il va faire précisément, jusqu'où compte-t-il couper pour dégager votre visage...



      25 - Pour anticiper la croissance de vos enfants.  


     Il y a deux méthodes pour prévoir la taille de votre progéniture... La formule de « Tanner »: Vous additionnez votre taille et celle de votre conjoint, vous divisez le total par deux et ajoutez 6,5 cm si c'est un garçon ou otez 6,5 cm si c'est une fille. Le résultat est une estimation. L'âge osseux: II ne correspond pas forcément à l'âge civil et est déterminé par une radio. « Les enfants s'arrêtent de grandir lorsqu'il n'y a plus de cartilage de croissance, à 17 ans pour les garçons et à 15 ans pour les filles », explique un pédiatre...



      26 - Pour une poitrine de rêve.  


     Trop de femmes négligent leurs seins en portant un soutien-gorge mal adapté. Un savant calcul permet pourtant de bien le choisir... Du côté du chiffre: Mesurez votre buste en dessous des seins. Vous trouvez moins de 96 cm ? Ajoutez 12,5 cm, et vous aurez l'indication de la bonne taille. Comment ? Si le résultat se situe entre 80 et 85, choisissez une taille 85, entre 85 et 90, optez pour du 90, etc. Au-dessus de 96 cm, la taille correspond aux mesures (96 cm = 100). Du côté de la lettre: Mesurez votre tour de poitrine. Si la différence entre celui-ci et la mesure du buste est de 13 cm, optez pour le A, 15 cm le B, 17 cm le C, 19 cm le D, 21 cm le E, 23 cm le F.



      27 - Pour réussir cupcakes et cookies.  


     Au bon vieux temps du verre Duralex, les mesures culinaires étaient simples. Aujourd'hui, qui ne serait pas perplexe face aux «3 cuillères à thé» et « 1/3 de tasse à farine » de certaines recettes ? Internet oblige, ces mesures anglaises ou américaines sont (mal) traduites en français. Quant au classique verre à moutarde, il y a belle lurette qu'il s'est métamorphosé du mini au maxi.
    Petit lexique pour s'y retrouver:
    • Une cuil. à thé = 5 ml ou 5 g.
    • Une tasse à farine = 10 g.
    • Un verre à moutarde = 15 cl de liquide, 100 g de farine, 125 g de riz et 140 g de sucre.
    • Un grand verre = 25 cl, 150 g de farine, 200 g de riz, 220 g de sucre.



      28 - Pour séduire tous azimuts.  


     Selon une étude de l'Insee, la taille serait déterminante dans l'ascension sociale des hommes. Etudes, diplômes, responsabilités, revenus, amours... tout sourit aux plus grands. L'enquête d'un site de rencontres semble le confirmer: « 1,75 m au minimum » est le critère prioritaire pour 77% des internautes féminines !



      29 - Pour vivre plus longtemps.  


     Même en l'absence de surpoids, un tour de taille supérieur à 102 cm chez les hommes et à 88 cm chez les femmes accroît de 20% le risque de mortalité. En effet, la graisse située au niveau de l'abdomen (et non la quantité stockée dans le corps) sécrète des molécules toxiques qui jouent un rôle dans l'apparition de maladies chroniques (cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancer).



      30 - Pour s'aimer sans danger.  


     De nombreuses marques proposent aujourd'hui différentes tailles de préservatifs, du slim au king size, répondant ainsi au désir de 45% des hommes qui les jugent trop petits (au risque de se déchirer) ou trop grands (au risque de glisser). Coripa (en vente sur leroidelacapote.com) affiche un éventail de 55 tailles. On peut même télécharger et imprimer un gabarit permettant de prendre ses dimensions ! Pourtant, « les tailles classiques peuvent s'adapter à peu près à tout le monde», explique le sexologue. Seuls 3% environ des hommes se situent très au-dessous ou au-dessus de la taille moyenne du pénis en érection: entre 14 et 16 cm, pour 8 à 12 cm de circonférence chez les Européens.



      31 - Un cou plus tonique.  


     Le problème: Le muscle de votre cou s'étant naturellement un peu atrophié avec le temps, vous avez deux cordes verticales (appelées cordes platysmales ou fanons) qui s'étirent de vos mâchoires jusqu'au bas du cou. Un peu comme si vous crispiez les maxillaires sous l'effet de la colère. En plus, vous avez quelques rougeurs (Erythrosis coli) et des traînées brunes sur les faces latérales du cou.

    La solution médicale.
    L'association de deux techniques: Le médesin injecte de la toxine botulique sur des points précis pour réduire l'activité du muscle peaussier du cou puis, dans la foulée, traite vos petits problèmes de coloration à la lampe flash (ou IPL).
    Effets secondaires: Des petits bleus aux points d'injection pendant une semaine environ. Une rougeur diffuse due à la lampe flash durant quelques jours.
    Résultat: Un cou plus frais: les fanons s'atténuent progressivement et finissent par disparaître complètement au bout de deux semaines. La peau s'éclaircit et retrouve son aspect normal au fil des séances de lampe flash.
    Durée de vie: De six à huit mois pour la toxine botumique. Définitif pour la lampe flash à condition de vous protéger des UV.xxx
    Nombre de séances à prévoir: Pour la toxine botulique: deux par an. Pour la lampe flash: trois, espacées de trois semaines ou d'un mois.
    Prix: A partir de 200€ pour l'injection botulique et de 150€ la séance de lampe flash.

    La solution chirurgicale.
    Le lifting cervico-facial: Le chirurgien pratique une petite incision derrière l'oreille et décolle les tissus pour remettre le muscle peaussier du cou en tension et remodeler l'ovale du visage.
    Durée de l'intervention: Deux heures environ sous anesthésie générale. Prévoir une nuit d'hospitalisation.
    Effets secondaires: Des bleus et un œdème parfois douloureux pendant deux semaines. Vous pouvez prévoir trois jours de repos.
    Résultat: Une peau plus tonique et plus tendue. Le bas de votre visage et votre cou sont remodelés.
    Durée de vie: Dix ans.
    Prix: A partir de 5000€.



      32 - Un décolleté moins fripé.  


     Le problème:
    Votre peau vous semble un peu froissée, moins nette, moins tonique, avec parfois un aspect un peu cartonné.

    La solution médicale.
    Le mésolift (ou revitalisation): Avec une aiguille archifine ou un pistolet spécifique, le médecin pique la peau à plusieurs endroits pour injecter un cocktail riche en acide hyaluronique et en vitamines, à la fois hydratant, nutritif et stimulant.
    Effets secondaires: D'éventuels bleus minuscules pendant quelques jours.
    Résultat: Une amélioration du microrelief de la peau qui devient plus lisse et plus souple. Lors d'une même séance, le médecin peut traiter aussi le cou pour lisser son grain de peau.
    Durée de vie: Les résultats s'estompent progressivement au bout de quelques mois.
    Nombre de séances à prévoir: Trois, espacées de trois semaines, puis une en entretien tous les six mois.
    Prix: A partir de 150 € la séance.



      33 - Une poitrine plus volumineuse.  


     Le problème:
    Vos seins ont fondu après vos grossesses et ont tendance à tomber ou sont naturellement trop petits.

    La solution médicale.
    L'augmentation mammaire: Le chirurgien pose des implants en 100 % silicone ou remplis de sérum physiologique. Selon votre morphologie, il peut les placer devant le muscle pectoral ou derrière, en passant par voie périaréolaire (incision dans la partie inférieure de l'aréole), axillaire (incision dans le creux de l'aisselle) ou sous-mammaire (incision dans le sillon du sein).
    Durée de l'intervention: Deux heures, sous anesthesie générale. Prévoir une nuit d'hospi-talisation et une semaine d'arrêt de travail.
    Effets secondaires: Les seins sont très fermes et douloureux pendant quelques jours, puis inconfortables le temps que la prothèse fasse sa place. Port d'un soutien-gorge de maintien pendant environ un mois.
    Résultat: Visible rapidement, mais il faut patienter entre six mois et un an pour qu'il soit parfait. Les cicatrices s'estompent et finissent par devenir invisibles ou presque
    Durée de vie: Au moins dix ans. Mais il faudra les changer un jour ou l'autre.
    Important: Un suivi médical et radiologique tous les deux ans est impératif pour détecter le moindre problème.
    Prix: Prix A partir de 3 500€.



      34 - Des seins moins lourds.  


     Le problème:
    Votre poitrine est naturellement trop volumineuse ou, elle s'est affaissée au fil des années et cela nous gêne.

    La solution chirurgicale.
    La réduction mammaire: Le chirurgien enlève une partie de la glande mammaire, élimine l'excédent cutané et redrape la peau autour de la glande.
    Durée de l'intervention: Entre deux et trois heures sous anesthésie générale. Prévoir deux nuits d'hospitalisation et un arrêt de travail d'une semaine.
    Effets secondaires: Douleurs et sensations d'inconfort pendant une ou deux semaines. Les seins sont bandés avec un pansement moulant durant deux jours. Ensuite, port d'un soutien-gorge de soutien sans armature pendant six à huit semaines.
    Résultat: Bien au bout de deux ou trois mois et parfait au bout de six mois.
    Durée de vie: Définitif.
    Le hic: Les cicatrices autour de l'aréole (verticale ou en forme de T inversé) blanchissent au fil des mois, mais restent visibles. Dans certains cas, il peut y avoir une perte de sensibilité et des problèmes pour allaiter. Il est important d'en parler avec votre médecin et de réfléchir avant l'intervention.
    Prix: A partir de 3 500 €. Possibilité de prise en charge par la Sécurité sociale et les mutuelles dès 300 g de réduction par sein.



      35 - Des bras plus toniques.  


     Le problème:
    Vos bras sont moins fermes et votre peau es plus flasque, alors que vous faites tout pour les muscler.

    La solution médicale.
    Les infrarouges: Le médecin balaie la zone avec son faisceau, chair le derme en profondeur et booste la production de collagène, sans brûler la peau.
    Effets secondaires: Aucun.
    Résultat: Il ne faut pas attendre de miracles, mais la peau de la face interne de vos bras retrouve un peu plus de fermeté et de tonicité.
    Durée de vie: Plusieurs mois après la fin du traitement, tout en sachant que le processus de vieillissement et de relâchement cutané suit son cours.
    Nombre de séances à prévoir: Trois ou quatre, espacées d'un mois, puis une séance en entretien tous les six mois.
    Le hic: Réservé aux petits relâchemen cutanés ou en prévention.
    Prix: A partir de 400 € la séance.



      36 - Des mains comme neuves.  


     Le problème:
    Vos mains sont peu décharnées avec une peau particulièrement sèche, parfois parcheminée.

    La solution médicale.
    Une association de plusieurs techniques: Le médecin injecte un cocktail à base de mésolift et d'acide hyaluroniq dans le dessus des mains avec une aiguille très fine ou un pistolet spécial pour revitaliser et hydrater intenséme la peau. H injecte ensuite un acide hyaluronique plus dense en nappage pour restaurer les volumes perdus.
    Effets secondaires: D'éventuels petit: bleus sur les points d'injection penda quelques jours mais pas de douleurs.
    Résultat: Des mains repulpées, une peau plus souple et plus douce.
    Durée de vie: Dix mois pour le mésolift et l'injection d'acide hyaluronique.
    Nombre de séances à prévoir: Trois pour le mésolift, une pour l'injection d'acide hyaluronique.
    Prix: A partir de 150 € la séance méso: et de 350 € pour l'acide hyaluronique.



      37 - Un dos affiné.  


     Le problème:
    Votre dos s'est un peu empâté et vous avez des petits bourrelets disgracieux au niveau du soutien-gorge et des hanches.

    La solution médicale.
    La laser Lapex BCS Pro: Le médecin place, sur les zones à traiter, des plaques dotées de huit faisceaux laser chacune, tenues par de larges bandes scratch. Elles délivrent une lumière en profondeur sans risque de surchauffe pour liquéfier les graisses retenues dans les adipocytes et favoriser la porosité de leur membrane. Ce processus libère les graisses qui sont évacuées par les voies naturelles et brûlées par l'organisme.
    Durée de la séance: Quarante minutes environ, selon le praticien.
    Effets secondaires: Aucun. La quantité de graisses libérées au cours de chaque séance ne présente pas de risque de surcharge hépatique ni d'élévation du cholestérol.
    Résultat: Une silhouette affinée et une amélioration de la texture de la peau.
    Durée de vie: Six mois environ.
    Nombre de séances à prévoir: Neuf, à raison de trois par semaine pour commencer, puis une par mois en entretien.
    Le hic: Les médecins semblent enthousiastes vis-à-vis de ce nouveau traitement laser arrivé en France depuis moins d'un an. Il semble effectivement prometteur, mais on manque encore de recul pour affirmer des résultats et il est assez onéreux.
    Important: Une activité physique régulière est indispensable pour brûler un maximum de graisses mobilisées.
    Prix: A partir de 100 € la séance, soit environ 900 € le protocole.
    La solution chirurgicale.
    Une lipoaspiration du dos: Le chirurgien effectue des petites incisions pour glisser sa canule et aspirer en profondeur les amas graisseux. Une heure, sous anesthésie neuroleptanalgésique (endormissement plus léger).
    Durée de l'intervention: Une heure, sous anesthésie neuroleptanalgésique (endormissement plus léger).
    Effets secondaires: Des contusions, des bleus et un léger œdème pendant deux ou trois semaines. Port d'une gaine de contention pendant un mois. Quelques douleurs éventuelles. Prévoyez quelques jours de repos.
    Résultat: Un dos plus svelte et plus beau.
    Durée de vie: Définitif à poids stable.
    Le hic: Votre peau doit être tonique et élastique, sinon elle risque de plisser.
    Prix: Prix A partir de 3000 €.



      38 - Une taille plus marquée.  


     Le problème:
    Votre taille s'est épaissie avec l'âge, les grossesses, ce qui alourdit votre silhouette. Ce problème est le plus souvent associé à un dos un peu trop grassouillet et à un ventre un peu trop rond. D'où l'importance d'intervenir sur tous les fronts...

    La solution chirurgicale.
    La lipoaspiration: Après avoir aspiré votre dos avec sa canule, le chirurgien s'attaque à votre taille et à vos hanches. Et si besoin est, il termine par le ventre.
    Durée de l'intervention: Deux heures en tout, sous anesthésie générale ou neuroleptanalgésique (endormissement plus léger). Prévoir une nuit d'hospitalisation et une semaine d'arrêt de travail.
    Effets secondaires: Contusions, œdème et port d'une gaine de contention pendant un mois.
    Résultat: Visible au bout d'un mois. Une taille plus fine et plus marquée au bout de trois mois.
    Durée de vie: Définitif. Mais la gymnastique est conseillée pour stabiliser la silhouette.
    Prix: A partir de 3 000 €.



      39 - Un ventre plus plat.  


     Le problème:
    Entre grossesses et quelques kilos en trop, vous avez tendance à avoir un petit bedon tout rond.

    La solution médicale.
    La lipolyse laser: Le médecin pratique des petites incisions pour introduire une aiguille souple équipée d'un faisceau laser qui va détruire les adipocytes. Les graisses sont transformées en une émulsion huileuse qui sera ensuite consommée par l'organisme, puis éliminée par les voies naturelles.
    Durée de l'intervention: Une petite heure, sous anesthésie locale.
    Effets secondaires: Une sensation d'inconfort et des petits bleus pendant une semaine. Pansement pendant quelques jours et port d'une gaine de contention durant trois semaines.
    Résultat: Visible au bout de six semaines et bien plus trois mois après.
    Durée de vie: Définitif à poids stable.
    Nombre de séances à prévoir: Une.
    Le hic: Cette version légère de la lipoaspiration est tentante et, surtout, elle est réservée aux petits ventres.
    Important: Mieux vaut faire de l'exercice pour brûler les graisses libérées.
    Prix: A partir de 1500 €.
    La solution chirurgicale.
    Une lipoaspiration seule ou associée à un lifting du ventre: Le chirurgien pratique des incisions pour aspirer la graisse à l'aide d'une canule. Un lifting s'impose: si vous avez de la peau en trop, il effectue une incision au-dessus du pubis, décolle la peau, retire l'excédent et la remet en tension. Si les muscles grands droits de l'abdomen sont écartés, il en rapproche les bords internes pour reconstituer la ceinture abdominale.
    Durée de l'intervention: 1. La lipoaspiration: trois quarts d'heure, sous anes-thésie locale. 2. Associée au lifting: deux heures, sous anesthésie générale. Prévoir cinq jours d'hospitalisation et un arrêt de travail de deux semaines.
    Effets secondaires: Pour la lipoaspiration: ecchymoses et contusions pendant une semaine. Pour la lipoaspiration avec lifting, les suites sont plus douloureuses durant quinze jours. Port d'une gaine de contention durant un mois.
    Résultat: Bien après un mois, parfait au bout de trois mois.
    Durée de vie: Définitif à poids stable.
    Prix: A partir de 3000 € pour la lipoaspiration et de 4 000 € avec lifting du ventre.



      40 - Des cuisses plus lisses.  


     Le problème:
    Vous avez de la cellulite sur les cuisses, avec un aspect peau d'orange plus ou moins matelassée. Souvent d'origine génétique, typiquement féminine et hormone-dépendante, elle est difficile à éliminer. Plusieurs techniques peuvent donner des résultats satisfaisants sur les cellulites assez récentes (stades 1 et 2).

    Les solutions médicales
    Pour la cellulite vasculaire:
    La carboxythérapie: Le médecin injecte du gaz carbonique (CO2) en sous-cutané avec une aiguille très fine pour améliorer la circulation sanguine et stimuler l'oxygénation des tissus, tout en mobilisant et en réduisant les petits amas graisseux localisés.
    Durée de l'intervention: Une demi-heure à trois quarts d'heure selon les cas.
    Effets secondaires: Des petits bleus au niveau des points d'injection pendant quelques jours.
    Résultat: Une peau plus lisse, plus souple et plus tonique dès la troisième séance.
    Durée de vie: Environ six mois.
    Nombre de séances à prévoir: Dix (à raison de deux par semaine).
    Le hic: Les résultats peuvent varier d'une personne à l'autre selon son type de peau et son hygiène de vie.
    Important: II faut l'associer à un drainage lymphatique ou à un palper-rouler pour optimiser les résultats.
    Prix: A partir de 100 € la séance.
    Pour la cellulite graisseuse:
    La laser Lapex BCS Pro: Le médecin place, sur les zones à traiter, des plaques dotées chacune de huit faisceaux laser et maintenues par de larges bandes scratch. Elles délivrent une lumière en profondeur sans risque de surchauffe pour liquéfier les graisses contenues dans les adipocytes et favoriser la porosité de leur membrane. Les graisses libérées sont ensuite évacuées par les voies naturelles.
    Durée de la séance: Quarante minutes.
    Effets secondaires: Aucun.
    Résultat: Une silhouette affinée et une amélioration de la texture de la peau.
    Durée de vie: Environ six mois.
    Nombre de séances à prévoir: Neuf (trois par semaine) pour commencer, puis une par mois en entretien.
    Le hic: Le manque de recul sur l'efficacité du traitement arrivé en France depuis moins d'un an et son coût élevé.
    Important: L'activité physique est indispensable pour brûler les graisses mobilisées et stabiliser sa silhouette.
    Prix: A partir de 100 € la séance.
    Pour la cellulite fibreuse:
    L'EndMed 3 Deep: Présenté comme la troisième génération de radiofréquence. Le médecin balaie une tête d'application dotée de plusieurs électrodes pour délivrer en profondeur et sans brûler une énergie adaptée à la zone à traiter.
    L'objectif: Défibroser les tissus, faciliter le désengorgement des adipocytes et relancer la production de collagène pour améliorer la qualité du derme.
    Effets secondaires: Aucun.
    Résultat: Une perte de centimètres et une amélioration de l'aspect de la peau au fil des séances.
    Nombre de séances à prévoir: De six à huit (une ou deux par semaine).
    Le hic: Le manque de recul sur l'efficacité du traitement arrivé en France depuis moins d'un an, et son coût élevé.
    Prix: A partir de 200 € la séance.



      41 - Une culotte de cheval gommée.  


     Le problème:
    Vous avez une bosse de graisse vraiment disgracieuse sur le côté externe des cuisses.

    La solution chirurgicale.
    La lipoaspiration: Le chirurgien pratique de petites incisions pour glisser sa canule sous la peau et aspirer la graisse en profondeur.
    Durée de l'intervention: Une heure, sous anesthésie générale ou neuroleptanalgésique (endormissement plus léger). En ambulatoire ou avec une nuit d'hospitalisation et une semaine d'arrêt.
    Effets secondaires: Des contusions, un œdème pendant trois semaines. Port d'un collant de contention pendant un mois.
    Résultat: Visible au bout d'un mois. Des cuisses plus fuselées au bout de trois mois.
    Durée de vie: Définitif, si votre poids reste stable et avec un peu de sport en entretien
    Prix: A partir de 3 000 €.



      42 - des genoux plus fins.  


     Le problème:
    La face interne de vos genoux est un peu enrobée, ce qui alourdit votre silhouette. si vous avez un coussinet sur le dessus, il ne faut pas l'enlever, au risque de vous retrouver avec un genou très plissé.

    La solution médicale
    La laser Lapex BCS Pro: Vous pouvez traiter vos cuisses et vos genoux en une même séance, et pour le même prix. Il semble donner de bons résultats sur les graisses très localisées.

    La solution chirurgicale.
    Une mini-lipoaspiration: Le chirurgien pratique une toute petite incision et introduit une minicanule pour aspirer la graisse.
    Durée de l'intervention: Une demi-heure, sous anesthésie locale.
    Effets secondaires: Bleus et marche pénible pendant une semaine. Port d'un collant de contention pendant trois semaines.
    Résultat: Des genoux plus harmonieux au bout de trois mois.
    Durée de vie: Définitif.
    Prix: A partir de 2000€.



      43 - Démaquillage au concombre.  


     Mélangez 80 g de concombre râpé à 15 g de lait dans une casserole. Portez à ébullition 4 à 5 minutes, puis laissez refroidir. Filtrez et versez dans une bouteille. Appliquez à l'aide d'un disque de coton.



      44 - Masque «éclat visage ».  


     Battez un jaune d'œuf avec une cuillère à soupe d'huile d'olive. Appliquez à l'aide d'un pinceau sur votre visage et votre cou en évitant le contour des yeux. Laissez poser 20 minutes puis rincez.



      45 - Gommage fruité.  


     Mixez un kiwi, puis ajoutez deux cuillères à soupe de miel et une poignée de sel. Appliquez sur le corps avec des mouvements circulaires. Parfum exotique garanti !



      46 - Pause détente pour mes yeux.  


     Pour réduire les poches, appliquez sur vos paupières un cataplasme de pommes de terre crues râpées. Laissez agir 10 minutes, puis rincez.



      47 - Baume à lèvres gourmand.  


     Mélangez deux cuillères à café d'eau de rosé à deux cuillères à soupe de miel tiédi. Laissez refroidir. Appliquez sur vos lèvres pour les protéger et les nourrir. Vous êtes pressée, utilisez un peu de miel pur.



      48 - Un coup de peps à mon sourire.  


     Frottez vos dents et vos gencives avec une rondelle de citron. L'agrume magique blanchit vos dents.



      49 - Des ongles à toute épreuve.  


     Trempez-les dans un bain d'huile d'olive tiède dans laquelle vous aurez ajouté un peu de jus de citron.



      50 - Antirougeur pour mes mains.  


     Faites cuire une pomme de terre, écrasez-la puis ajoutez une cuillère à soupe d'huile d'olive ou d'huile d'amande douce. Appliquez ce mélange sur vos mains et laissez poser 15 minutes puis rincez.



      51 - Un peu de brillant dans mes cheveux.  


     Ça marche à tous les coups: à la fin de votre shampoing, terminez par un rinçage à l'eau froide mélangée à du jus de citron. Vous pouvez encore accentuer l'effet en réalisant une préparation tonique: deux œufs battus mélangés avec le jus d'un citron et deux cuillères à café de miel. Laissez agir 5 minutes, puis rincez abondamment.



      52 - La peau douce...  


     Mélangez deux cuillères à soupe d'huile d'olive, le jus d'un demi-citron et un demi-avocat. Enduisez-vous tout le corps de la préparation. Laissez agir 10 minutes. Rincez, puis appliquez ensuite un soin hydratant. Les laits se conservent une semaine et les lotions, pas plus de cinq jours au réfrigérateur. N'oubliez pas que masques et gommages sont à jeter après utilisation.



        53 - Je fais le plein d'énergie.  


    Le soleil, c'est la santé ?
    Une chose est sûre, les mentalités changent et la diabolisation permanente du soleil fait de plus en plus débat. Il y a un an, un médecin s'associait à 39 scientifiques internationaux pour sensibiliser les médecins à l'importance de la vitamine D. Indispensable à la solidité des os et des muscles, elle intervient aussi dans de nombreuses cellules du cerveau et au niveau de la barrière intestinale. Et on lui découvre chaque jour de nouvelles vertus, notamment au niveau de l'immunité et des cellules cancéreuses.
    Le hic, c'est qu'elle se synthétise surtout à travers la peau sous l'effet des rayons UV... Autre pavé dans la mare, un ouvrage d'un docteur, qui milite carrément pour la réhabilitation de l'exposition au soleil afin d'éviter les carences en vitamine D: « Notre société actuelle nous contraint à vivre de plus en plus à l'intérieur, habillés de la tête aux pieds, coupés du soleil et de la lumière. S'exposer volontairement, tout en respectant le seuil de tolérance de sa peau, présente plus d'avantages que de dangers ! »


    La lumière fait du bien au moral.
    Non, ce n'est pas un mythe ou simplement un « ressenti ». Au-delà de 2 500 lux, elle inhibe, via la rétine, la sécrétion de mélatonine, c'est-à-dire l'hormone du sommeil. Traduction: elle nous réveille ! Les effets secondaires ne sont que positifs: l'horloge biologique est mieux régulée et l'on se sent pleine d'énergie. C'est pourquoi, à l'automne, quand la luminosité décline, on parle souvent de dépression saisonnière.


    En pratique, on a tendance à abuser.
    Après l'hiver, on se me dehors dès les premiers rayons pour s'offrir un bain de lumière salvateur. Mais c'est l'intensité lumineuse qui joue sur le moral, pas les rayons UV qui l'accompagnent. En prenant le soleil pour une energy drink, on risque surtout de se brûler !


    Le bon équilibre.
    S'offrir des bains de lumière cinq ou dix minutes plusieurs matins par semaine, en exposant son visage, ses bras, ses épaules, est une bonne option pour retrouver de l'énergie et réhabituer sa peau au soleil. Et ça suffit amplement pour faire le plein de vitamine D.




        54 - Je bronze intelligent.  


    Ma peau sait se défendre...
    Et elle n'a pas attendu l'invention de la crème solaire pour lutter contre les UV Première réaction: sa couche superficielle s'épaissit et devient moins perméable au rayonnement. Seconde réaction: la production de mélanine se met en route, puis ce pigment naturel remonte à la surface de l'épiderme pour absorber une partie des UV.
    Bilan le bronzage réduit de 2 à 4 fois l'impact des rayons solaires. Hélas, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Certaines personnes ne savent pas fabriquer de mélanine, ou très peu (phototypes 1 et 2), et sont donc incapables de se défendre naturellement contre les rayons. Pour ces « mélano-incompétents », pas le choix: c'est indice 50 de la tête aux pieds et exposition minimum.


    En pratique, elle prend des coups de soleil.
    Ce bronzage « protecteur » n'apparaît qu'au bout de trois jours. C'est donc pile dans cet intervalle que la peau est très vulnérable... et qu'on attrape des coups de soleil aux dommages irrémédiables pour l'ADN de nos cellules. Avec des risques de cancer de la peau, surtout si ces érythèmes sont pris pendant l'enfance. Mais les clichés sont tenaces: nombreux sont ceux qui croient encore que le bronzage est la conséquence d'un coup de soleil... et qu'il faut en passer par là pour dorer ! Alors que c'est l'inverse: une peau enflammée, au métabolisme perturbé, aura bien plus de mal à se défendre et à bronzer par la suite.


    Le bon équilibre.
    La peau doit réapprendre à se défendre seule. La méthode ? S'exposer par paliers: cinq minutes, puis dix, puis quinze, pour relancer peu à peu la « machine »... et découvrir aussi ses limites. Cette rééducation varie en fonction du phototype (l'aptitude au bronzage) et du niveau d'ensoleillement. Mais cela ne dispense pas d'utiliser une protection cosmétique. D'abord pour bloquer les UVB et éviter les coups de soleil des premiers jours. Ensuite, et surtout, pour tenir à distance les UVA, qui pénètrent profondément dans le derme et « cassent » l'ADN cellulaire. Pour résumer, on laisse faire la nature, avec un coup de pouce des labos !




        55 - J'optimise mon produit solaire.  


    Les formules sont au top.
    Les marques doivent remplir un cahier des charges extrêmement précis pour proposer une formule qui protège contre les coups de soleil, et qui offre aussi un excellent bouclier antiradicalaire. Car, dorénavant, on mise autant sur la protection extérieure (les filtres) qu'intérieure (les antioxydants). En plus, les formules ont été considérablement améliorées: les filtres choisis sont moins allergènes et les textures, plus confortables, donnent envie d'en remettre.


    En pratique, on l'applique mal.
    D'abord, il faut bien réaliser que le réflexe crème solaire ne garantit pas une protection parfaite. Il a d'ailleurs largement démontré ses limites: de nombreuses études lui reprochent de créer un faux sentiment de sécurité chez les consommateurs, qui, du coup, allongent leur temps d'exposition au soleil, croyant que, plus l'indice est haut, plus ils sont protégés. De plus, on n'applique jamais assez de produit par rapport aux tests réalisés en labos: le rapport protection/risque est donc faussé.


    Le bon geste.
    Revoir la façon dont on applique sa crème solaire. Vichy, par exemple, recommande désormais dans ses notices 5 gestuelles: faire une dizaine de touches de crème sur le visage avant de l'étaler ou encore mettre de la crème sur le dos en trois temps en utilisant le dos de la main pour ne pas zapper la colonne vertébrale. Enfin, on vous conseille de privilégier les textures crèmes et laits, au lieu des brumi-sateurs et autres sprays transparents. Et de toujours les verser d'abord dans la main pour visualiser la quantité nécessaire: 1/2 cuillerée à café pour le visage, 2 pour le dos, 3 pour les jambes...




        56 - Je me sens plus belle.  


    Le soleil sublime tout.
    Couche cornée épaissie, renouvellement cellulaire accéléré, séborrhée diminuée: sous le soleil, notre peau est plus belle, plus douce, sans imperfections. Et comme notre épiderme devient plus foncé, on voit moins les petits défauts, les vaisseaux apparents, les cernes, bref, la transparence de la peau est atténuée. Ça marche aussi sur le corps: le bronzage floute les imperfections et atténue l'aspect de la cellulite. Le fait d'appliquer de la crème solaire (donc hydratante) de la tête aux pieds contribue également à cette amélioration générale... Côté cheveux, le soleil les éclaircit légèrement et leur donne un effet « balayage naturel » subtil et lumineux, si difficile à reproduire ensuite chez son coiffeur.


    En pratique, gare à l'effet boomerang.
    C'est vrai que le soleil nous embellit, mais cet effet baguette magique n'est que de courte durée ! La séborrhée reprend de plus belle une fois de retour en ville avec, à la clé, petits boutons et imperfections. Au bout de dix jours, les cellules mortes commencent à s'entasser à la surface de la peau et le bronzage se ternit. Enfin, les cheveux deviennent plus secs et, s'ils sont colorés, c'est carrément de la paille... Merci le cadeau empoisonné !


    Le bon équilibre.
    On compense l'effet asséchant du soleil en surhydratant tous les soirs son visage et son corps avec une crème nourrissante et apaisante, l'idée étant de retarder l'effet « peau de croco ». Quant aux cheveux, même combat: ils ont soif! S'ils sont naturels, on les nourrit avec un peu d'huile protectrice. S'ils sont colorés, on sort l'artillerie lourde avec des soins protecteurs anti-UV, antisel et antichlore, sinon au lieu de jolies mèches dorées, on risque de flinguer sa colo ! Le bon timing ? Une lichette le matin si on part faire ses courses sans chapeau, une autre une fois arrivée sur la plage. Et on en remet si on se mouille les cheveux à chaque baignade.




        57 - Ma coloration haute fidélité.  


    Ses ennemis: d'abord les UV. Ils oxydent les pigments, affadissent les reflets. Puis le chlore et l'eau de mer qui agressent la fibre capillaire. Autres sources de détérioration: séchoir, fer à boucler et lisseur.

    Les bons réflexes:

    Avant: un masque capillaire très concentré en actifs cosmétiques. Le bon rythme: une fois par semaine, à laisser agir 15 min, sinon à utiliser comme un démêlant.

    Pendant: pour éviter les « racines », ne choisissez pas plus de deux tons inférieurs ou supérieurs à votre base naturelle.

    Après: utilisez un soin repigmentant une fois sur deux après le shampooing. Il fixe sur l'écaillé du cheveu des pigments artificiels qui, autrement, disparaissent au fil des lavages. La couleur retrouve immédiatement de la densité et les reflets sont boostés. Où les acheter ? Exclusivement chez les coiffeurs.

    Valeur ajoutée: 2 semaines.



        58 - Mon maquillage imperturbable.  


    Ses ennemis: la chaleur, mais aussi les mimiques. On papote, on bisouille... et le make-up s'en ressent.

    Les bons réflexes:

    Avant: brumisez généreusement le visage d'eau froide et tamponnez avec un Kleenex.

    Pendant: sur le visage, mélangez le fond de teint à un sérum ou un fluide tenseur; étalez-le au doigt comme une crème et étirez-le au pinceau. Sur les paupières, appliquez au doigt une base fixante, des cils jusqu'à la naissance des sourcils, puis posez le fard. Sur les cils maquillés, mettez un fixateur. Sur les lèvres, posez une goutte de fond de teint fluide, puis posez le rouge.

    Après: dédoublez un Kleenex, appliquez-le sur le visage et vaporisez à 30 cm un pschit d'eau minérale. Puis tapotez du bout des doigts et ôtez le mouchoir.

    Valeur ajoutée: 4 bonnes heures.



        59 - Mon brushing au long cours.  


    Ses ennemis: mousse, spray ou crème coiffante qui alourdissent les cheveux.

    Les bons réflexes:

    Avant: lavez et préséchez les cheveux dans une serviette, puis donnez un coup de séchoir en laissant un peu d'humidité.

    Pendant: brushez les mèches tout autour du visage vers l'avant. Ensuite, brushez les pointes, puis les mi-longueurs, et reprenez le mouvement à partir des racines. Avant de dérouler la mèche, immobilisez-la quelques secondes sur la brosse. Envoyez un petit coup d'air froid, ça fixe le mouvement. Au final, un pschit de laque à 20 centimètres, pour maintenir sans cartonner.

    Après: au bout de 2 jours, redonnez un second souffle à votre brushing à l'aide de rouleaux chauffants. Plus ils sont gros, plus le résultat est lisse. On peut également reprendre quelques mèches avec une brosse soufflante céramique, surtout si les cheveux sont épais.

    Valeur ajoutée: 2 jours.



        60 - Mon épilation « tue-poils » à la cire.  


    Ses ennemis: la chaleur, qui active la repousse (et nos maladresses pour les arracher).

    Les bons réflexes:

    Avant: faites un gommage après une douche ou un bain chaud, les poils incarnés referont surface. Et 3 ou 4 jours après, on les attrape plus facilement.

    Pendant: les cycles de la lune influencent la repousse des poils et des cheveux. Epilez-vous à la lune descendante (après la pleine lune), le poil repoussera plus lentement. Si vous vous épiiez vous-même, faites des petites bandes que vous retirerez de bas en haut, sans être trop brusque pour éviter de casser le poil.

    Après: investissez dans un soin antirepousse. A la longue, il ralentit la croissance et, surtout, évite la formation de poils incarnés et de petits boutons. Il s'applique après l'épilation et les 2 jours suivants.

    Valeur ajoutée: 6 jours.



        61 - Mon vernis indestructible.  


    Ses ennemis: l'eau et la lumière qui attaquent sa brillance, et les microchocs qui finissent par le fragiliser et l'écailler.

    Les bons réflexes:

    Avant: polissez légèrement vos ongles, cela facilite l'application du vernis, puis passez un coton imbibé de dissolvant pour éliminer toute trace de gras.

    Pendant: ne zappez pas la base qui isole l'ongle des pigments colorés et aplanit sa surface, ce qui facilite le passage du pinceau. La première couche de vernis doit être fine et toujours à 1 millimètre des bords. Attendez 5min avant de passer la seconde, plus généreuse et uniforme. Terminez par un top coat. Et laissez sécher le plus longtemps possible.

    Après: tous les 2 jours, n'oubliez pas de repasser une couche de top coat, cela maximisera la tenue et la brillance du vernis.

    Valeur ajoutée: 2 jours.



        62 - Appliquer la bonne dose.  


    C'est là que ça se corse. Car si, à l'instar du dermatologue, tous les professionnels recommandent de « ne pas descendre au-dessous d'un SPF 30 (et encore, pour les peaux mates) », les conséquences sont parfois perverses: plus on opte pour un en confiance, et moins on a tendance à en (re)mettre. Erreur: mal appliqué, un indice 50 perd la moitié de sa protection ! La dose optimale est celle utilisée pour les tests en labo: 2 mg/cm2 de peau. Ou, pour faire plus simple, l'équivalent d'une balle de golf pour le corps et d'une cuillerée à café pour le visage...



        63 - Opter pour un après-solaire.  


    Au moins trois bonnes raisons de ne pas zapper cette étape réconfort: compenser la déshydratation cutanée induite par une journée à la plage; calmer l'inflammation due aux UV; commencer à réparer les dégâts et préparer les défenses cutanées pour le lendemain.



        64 - Comprendre l'indice SPF.  


    Aujourd'hui la classification est plus simple: faible = SPF 10 ou moins; moyenne = SPF 20; haute = SPF 30 et 40; très haute = SPF 50. Mais il existe encore des subtilités qu'il est bon de maîtriser. Savoir, déjà, que si ces indices correspondent au calcul de la filtration UVB (les plus puissants, que l'on sent, mais qui pénètrent peu), il faut impérativement se prémunir aussi des UVA (beaucoup plus nombreux, ce sont eux qui endommagent les cellules en profondeur). C'est normalement chose faite depuis que la récente législation impose un filtrage UVA égal (au minimum) à un tiers de celui annoncé pour les UVB. Attention à l'étiquetage: vérifiez bien la présence du sigle salvateur sur le tube (UVA dans un cercle); s'il n'y est pas, oubliez-le. A savoir aussi, la nuance entre SPF 50 et 50+: lors des tests effectués en labo, ces derniers montrent une filtration supérieure (jusqu'à 80), qu'ils ne peuvent mentionner, la nouvelle réglementation ayant mis fin à la surenchère des indices.



        65 - Surprotéger ses enfants.  


    Ils sont ados ? Là encore, votre pouvoir de persuasion est décisif, leur évaluation du danger étant très relative... Choisissez pour eux une protection adaptée à leur phototype et séduisez-les par une texture particulière (selon leur goût, leur type de peau...) ou par le côté pratique (spray, brume). Ils sont plus jeunes et c'est encore vous qui décidez ? Prévoyez un indice 50, pourquoi pas dans une version colorée, pour faciliter une application homogène. Et sachez que, avant 3 ans, les dermatologues déconseillent formellement toute exposition, le système de défense étant encore immature (sans parler des risques de déshydratation...). Quand vous ne pouvez pas éviter le soleil, c'est impérativement sous un indice 50 - préférez les formules spécifiques qui contiennent des écrans minéraux et moins de filtres chimiques -, avec des vêtements ou des maillots-combinaisons anti-UV, des lunettes et un chapeau: gare aux casquettes, le dessus des oreilles est une cible privilégiée des cancers cutanés.



        66 - Choisir la bonne texture.  


    Celle qui nous convient le mieux, « sinon, vous n'en mettrez pas assez, ni assez souvent ». Outre les affinités que l'on a avec les sprays (c'est facile), les fluides (c'est léger) ou les huiles (c'est glamour), le choix peut être affiné par notre qualité de peau. Pour un même indice de protection, il existe des versions pour les épidémies desséchés (texture veloutée, plus riche) ou à tendance mixte (fini plus matifiant). Des critères primordiaux pour une bonne observance.



        67 - Convertir son homme.  


    La règle des indices est la même pour lui: sa peau n'est pas moins fragile... Deux cas de figure: vous optez pour une protection commune (adieu huiles glamour et textures teintées !) si vous avez le même phototype, ou vous lui offrez «sa» crème. Leurs préférés? Des sprays invisibles version sport qui résistent aux bains et à la transpiration ou des textures rafraîchissantes qui s'appliquent facilement sur la peau.



        68 - Profiter de l'ombre.  


    Non seulement pour reposer sa peau (elle ne brûlera pas, l'exposition étant indirecte), mais pour bronzer plus sagement. Car même à l'ombre on bronze: les UV se réfléchissent sur le sol ou sur le sable, voire traversent le parasol ou les nuages, et atteignent la peau. Avec une protection solaire adéquate (de 20 à 30 pour les peaux mates, plus pour les autres) et sans les risques de coups de soleil, le bronzage sera optimal.



      69 - Je surveille mes grains de beauté.  


     Tous les grains de beauté ne se ressemblent pas: certains sont totalement inoffensifs, d'autres, plus sournois, sont prêts à mal tourner. D'où l'importance de les surveiller en appliquant à la lettre la fameuse règle ABCDE qui aide à repérer toute anomalie: asymétrie, bords dentelés, couleur irrégulière, diamètre de plus de 5 mm et évolution au fil du temps avec d'éventuels petits saignements, démangeaisons ou sensations de brûlure, par exemple. Si tel est le cas, une visite chez le dermatologue s'impose d'urgence. Quant aux autres grains de beauté, simplement inesthétiques ou mal placés (bretelle de soutien-gorge, repli de peau...), il ne faut pas non plus hésiter à les faire enlever.

      Comment s'en débarrasser ?
    Le dermatologue élimine les grains de beauté sous anesthésie locale à l'aide d'un bistouri. Par prudence, il les fera systématiquement analyser par un laboratoire spécialisé.

      Bon à savoir:
    II ne faut pas oublier de surveiller ceux qui sont moins visibles. Par exemple, derrière l'oreille, dans la nuque, sous les bras, derrière les genoux, entre les orteils, sous la plante des pieds ou même sur les fesses.



      70 - J'efface mes taches pigmentaires.  


     Plus larges et moins sexy que des taches de rousseur, elles surviennent progressivement dès que la production des mélanocytes (cellules responsables du bronzage) devient anarchique. Leurs zones de prédilection ? Les plus exposées comme le visage, le décolleté ou encore les mains. Elles apparaissent, selon les habitudes solaires, entre 40 et 50 ans, et ont tendance à se pigmenter davantage et à se multiplier avec les années.

      Comment s'en débarrasser ?
    « Le laser et les lampes flashs permettent de les éliminer définitivement, mais il faut savoir que de nouvelles taches apparaîtront si on s'expose à nouveau sans utiliser un produit solaire à indice élevé ». Après la séance, les taches deviennent plus foncées dans les 48 heures qui suivent, puis elles sèchent et s'éliminent peu à peu au bout de dix jours. On applique une crème cicatrisante jusqu'à leur disparition et on peut les camoufler avec un correcteur de teint bien opaque.

      Bon à savoir:
    II ne faut pas être bronzée ni avoir fait de séances d'UV au cours des quatre semaines qui précèdent le traitement et éviter totalement le soleil pendant les trois semaines qui suivent.



      71 - J'éradique mes petits boutons.  


     De plus en plus de femmes sont concernées par ces problèmes cutanés liés, le plus souvent, au stress et aux fluctuations hormonales. Hormis les cosmétiques spécifiques, il existe également des solutions médicales.

      Comment s'en débarrasser ?
    Le traitement passe d'abord par une mise en condition de la peau pendant deux semaines avec une préparation sur mesure aux AHA (ou acides de fruits), puis une série de peelings superficiels, eux aussi aux AHA. On peut espérer un grain de peau plus fin, des pores moins dilatés et une atténuation des petites cicatrices superficielles. Pour optimiser le résultat, il est possible d'y associer des séances de LED qui agissent également sur l'inflammation. Facile à planifier, ce traitement laisse juste la peau un peu rosée pendant une heure au maximum.

      Bon à savoir:
    La concentration en AHA de la crème et des peelings est adaptée au degré de sensibilité de l'épiderme de chaque patiente.



      72 - J'atténue mes cicatrices d'acné.  


     Même quand elle est définitivement guérie, l'acné peut laisser de vilains souvenirs sur la peau... Les cicatrices, fréquentes et souvent en creux, sont particulièrement difficiles à traiter et ne peuvent pas, sauf cas exceptionnel, disparaître totalement.

      Comment s'en débarrasser ?
    Le dermatologue a le choix entre deux traitements qui peuvent se combiner.
    - Pour abraser les couches superficielles: le laser fractionné CO2 améliore progressivement la surface de la peau, qui devient plus lisse et plus douce. Ensuite, gonflements et rougeurs intenses sont à prévoir, qui nécessitent de renoncer à se montrer durant trois ou quatre jours.
    - Pour « remonter » les cicatrices: la technique de remodelage par le laser infrarouge stimule la fabrication de coUagène sans toucher l'épiderme, ce qui n'entraîne aucun effet secondaire. Le résultat obtenu est progressif.

      Bon à savoir:
    Le traitement de l'acné doit être terminé depuis au moins six mois avant de commencer à éliminer les cicatrices.



      73 - Je gomme mon masque de grossesse.  


     Cette hyperpigmentation de la peau qui apparaît sur le visage est due à la combinaison soleil et modifications hormonales pendant la grossesse (ou sous traitement contraceptif hormonal). S'il n'a pas disparu naturellement dans les mois qui suivent l'accouchement, il faut s'en occuper sans tarder, car il peut s'accentuer au fil des années et devenir de plus en plus difficile à effacer.

      Comment s'en débarrasser ?
    D'abord en appliquant pendant deux mois au minimum une préparation (sur prescription médicale) plus ou moins concentrée en actifs dépigmentants - notamment l'hydroquinone. Ensuite, si cela ne suffit pas, on l'associe à un masque peeling dépigmentant pour tenter de « dissoudre » au maximum les pigments récalcitrants. Composé d'un cocktail d'actifs (hydroquinone, acide kojique, rétinol, entre autres), il est appliqué au cabinet du dermatologue et conservé ensuite - une fois que l'on rentre chez soi -jusqu'à douze heures sur le visage, selon l'importance de l'hyperpigmentation.

      Bon à savoir:
    Le simple rayonnement solaire à une terrasse de café peut mettre à mal les résultats obtenus. L'éviction solaire est donc indispensable pendant toute la durée du traitement.



      74 - Je traite les rougeurs.  


     Certains petits vaisseaux, quand ils sont dilatés, provoquent des rougeurs plus ou moins diffuses sur le visage. S'ils sont bien apparents, un peu comme des filaments, c'est de la couperose. S'ils sont quasi invisibles à l'œil nu, mais donnent une couleur rosé foncé à la peau, il s'agit d'érythrose. Dans les deux cas, mieux vaut traiter sans attendre, car cela risque de s'aggraver.

      Comment s'en débarrasser ?
    Dotés d'une longueur d'onde spécifique, les lasers vasculaires permettent de cibler de façon très sélective les vaisseaux concernés pour les détruire et atténuer considérablement les rougeurs. De ce fait, ils sont plus efficaces sur la couperose, car son tracé est bien délimité, que sur les rougeurs diffuses. En revanche, ces traitements ne règlent pas définitivement la fragilité capillaire. Attention donc aux plats trop épicés, aux boissons très chaudes, à l'exposition au soleil et au grand froid qui font partie des facteurs déclenchants. Selon le type de laser utilisé, les suites opératoires peuvent aller d'une simple rougeur, que l'on peut camoufler avec du maquillage correcteur, jusqu'à quelques croûtes pendant une semaine environ.

      Bon à savoir:
    Les lasers vasculaires sont également utilisés pour traiter les varicosités superficielles sur les jambes et, tout comme pour les rougeurs du visage, l'automne est la saison idéale pour y remédier.



      75 - Je respecte un bon timing.  


     Un soin s'applique impérativement sur une peau parfaitement propre. Si celle-ci n'est pas débarrassée des fards, du sébum, des traces de pollution et autres impuretés de surface, difficile pour les actifs de la crème de donner le meilleur d'eux-mêmes...



      76 - J'exfolie régulièrement.  


     Là encore, l'idée est de laisser le champ libre aux actifs. Le gommage ayant pour objectif d'éliminer les cellules mortes accumulées pour libérer la surface de la peau, c'est ce qu'il faut pour permettre aux actifs de pénétrer dans l'épiderme. La fréquence idéale ? Une ou deux fois (au maximum) par semaine, c'est bien. Mais ça peut être moins si votre peau est très sensible. A vous de trouver le bon rythme.



      77 - J'ai la main légère.  


     Ce n'est pas parce qu'on en applique davantage que ça agit mieux ou plus vite ! Une noisette si c'est une crème (une ou deux pressions pour un flacon-pompe) et deux ou trois gouttes si c'est un sérum, ça suffit pour l'ensemble du visage. Quel est le risque si on en met trop ? La peau qui brille, le contour des yeux gonflé, le make-up qui ne tient pas...



      78 - Je pense à la refermer.  


     La formule est fragile ! La plupart des actifs s'oxydent et perdent leur efficacité lorsqu'ils sont exposés à la lumière. Les plus distraites ont donc tout intérêt à préférer des tubes ou des flacons-pompes, dans lesquels le produit est mieux protégé. Les pots sont réservés à celles qui ne peuvent se passer de plonger les doigts (toujours propres !) dans une texture moelleuse. Si la durée limite d'utilisation après ouverture paraît longue (entre six et dix-huit mois, toujours précisé sur l'emballage dans un petit logo représentant un pot ouvert), ce n'est que dans des conditions optimales de conservation.



      79 - Je vais jusqu'au bout.  


     Pour constater des résultats significatifs sur sa peau, il faut s'armer d'un peu de patience. Si un gain d'hydratation peut s'apprécier assez rapidement, de quatre à six semaines sont nécessaires pour bénéficier des effets d'une formule plus complexe. « C'est comme avec le sport, il faut s'inscrire dans la durée ». Et si on observe une grosse différence dès le premier mois, on atteint le summum au bout d'environ trois mois d'utilisation. Là, les cellules seront à leur maximum. « Autrement dit, pas de zapping si on veut aller au bout de la performance d'une crème ».



      80 - Je ne multiplie pas les actifs.  


     II est difficile de parler de dose maximale à ne pas dépasser. « Cela dépend beaucoup du type d'actifs utilisés et de leur concentration ». Mais une chose est sûre: la peau sature si on lui en donne trop. Donc ça ne sert à rien. Un conseil si vous êtes adepte des superpositions à la japonaise (eau de soin + sérum + crème matin et soir, en plus d'un démaquillage en règle): mieux vaut utiliser des soins d'une même marque. D'une part on limite d'éventuels problèmes d'intolérance (rougeurs, petits boutons...), d'autre part on s'assure une bonne compatibilité des produits entre eux.



      81 - Je profite des échantillons pour faire mon choix.  


     Puisque l'assiduité est payante, on opte pour une crème qui nous plaît vraiment et que l'on aura plaisir à appliquer chaque jour. Donc choisir en fonction de la promesse affichée par le soin, c'est primordial, mais insuffisant: la texture, l'odeur, la sensation sur la peau... tout ça compte aussi beaucoup. N'hésitez pas à demander des échantillons en parfumerie pour les tester pendant quelques jours, plutôt que d'investir dans une formule hors de prix que vous lâcherez au bout d'une semaine parce que vous n'aimez pas son odeur.



      82 - Je prends mon temps.  


     Sauf dans le cas d'un sérum, qui s'applique par léger lissage et pénètre aussitôt, mieux vaut appliquer sa crème sans se précipiter. Suivez à la lettre la méthode de massage si elle est précisée sur l'emballage. Sinon, appliquez votre soin du centre du visage vers l'extérieur, de bas en haut, en caressant la peau sans trop appuyer ni tirer. Et n'oubliez pas le cou !



      83 - Sélectionner le produit idéal.  


     Choisir d'après la photo du mannequin sur le produit ? C'est tellement tentant et facile que tout le monde le fait ! Pourtant, ce n'est pas par là qu'il faut commencer. Mieux vaut, dans un premier temps, se pencher sur tes indications techniques de la coloration, c'est la clé de la réussite. Déjà, on détermine le type de formule qu'il nous faut. On veut camoufler ses cheveux blancs? Si la chevelure est entièrement blanche, on prend un produit prévu pour la masquer à 100% (coloration de groupe 3). Elle l'est à moins de 50% ? Une formule ton sur ton sera plus adaptée (coloration de groupe 2). Ensuite seulement, on s'autorise à choisir la couleur et donc à regarder la photo. Ultime vérification: au dos de la boîte, des petites photos permettent de visualiser le résultat selon la couleur de base: on n'hésite pas à s'y référer, elles sont très fiables. Mieux on a sélectionné son produit et moins on aura de surprises quant au résultat !



      84 - Rester raisonnable.  


     Passer du noir corbeau au blond platine, on laisse ça aux pros. L'opération est bien trop délicate pour la réaliser soi-même car elle nécessite de passer par une décoloration préalable avant de recolorer. Le résultat peut être trop facilement raté pour se lancei dans l'aventure. On garde aussi en tête que toute décoloration, même légère (mèches ou balayage compris), est définitive. Mais l'avantage, c'est qu'une couleur trop claire peut se foncer facilement en recolorant si on n'est pas fan du résultat.



      85 - Ne pas décider au dernier moment.  


     Envie d'une nouvelle couleur sur un coup de tête ? D'accord, mais on ne passe pas à l'acte dans l'heure qui suit. Il faut déjà lire, bien avant, le mode d'emploi pour éviter de zapper les informations importantes: vérifier si le produit choisi s'applique sur cheveux très propres ou trois jours après le shampooing. Et puis, sage précaution, on planifie un vrai moment à soi, sans risque d'être dérangée par les enfants, les amis... Pas de coups de fil non plus pendant que le produit agit car le temps passe et on oublie de regarder l'heure...



      86 - Ne pas jouer à l'apprentie chimiste.  


     Le mélange de nuances requiert des compétences techniques que seuls possèdent les coiffeurs coloristes. Vouloir le réaliser soi-même, c'est courir à la catastrophe. Interdiction aussi d'ajouter un produit, même naturel, à la préparation de coloration. Celle-ci est très complexe et le moindre changement de formule modifierait le résultat. La plupart du temps, le mélange doit être fait au dernier moment car il ne se conserve pas plus de quelques heures, on ne doit donc pas le réutiliser, à moins que cela ne soit clairement indiqué sur l'emballage.



      87 - Respecter le temps de pause.  


     C'est le conseil basique que toutes les notices soulignent, mais c'est pourtant l'erreur la plus fréquente. Pas question de prendre des libertés avec le temps de pause: en le réduisant, on risque de se retrouver avec une couleur qui n'a pas totalement pris et, au contraire, en l'allongeant, on laisse inutilement le cheveu en contact avec le colorant.
    Bon à savoir: On compte toujours ce temps à partir de la fin de l'application.



      88 - Prévoir la repousse.  


     C'est la grande question à se poser car la repousse des racines se gère plus ou moins facilement selon la coloration choisie. Avec une coloration permanente, la repousse est visible après trois semaines et il faut recommencer souvent, au moins sur les racines. Plus souples, les formules ton sur ton s'estompent au fil des shampooings et sans démarcation.



      89 - C'est quoi exactement ?  


     Il s'agit de petits fragments épidermiques, plus ou moins secs ou plus ou moins gras, de couleur blanchâtre, qui se détachent du cuir chevelu, envahissent la chevelure et tombent sur les vêtements. Elles sont dues à la prolifération d'une levure de la famille de Malassezia qui « dénature » le sébum et diminue la cohésion des cellules de l'épiderme qui finissent par desquamer. Il faut différencier les états pelliculaires « simples », qui peuvent se traiter avec des antipelliculaires traditionnels, et la dermite séborrhéique qui nécessite un traitement médical.



      90 - Qui est concerné ?  


     Ce problème génétique et chronique touche environ 50% de la population. Même les bébés sont concernés (avec les croûtes de lait) et, bien sûr, les adolescents à cause de la puberté, et les adultes, surtout avant l'âge de 60 ans.



      91 - Quels sont les facteurs déclenchants ?  


     D'abord le stress, mais aussi le froid, le manque de soleil, les problèmes de santé - notamment les états d'immunodépres-sion - et la prise de certains médicaments ou d'alcool. Contrairement aux idées reçues, se frotter énergiquement la tête pour présécher les cheveux ne provoque pas leur apparition. En revanche, cela peut aggraver le problème et, comme cela favorise évidemment leur dispersion, on les voit davantage.



      92 - Existe-t-il des signes avant-coureurs ?  


     Aucun, dans le cas des pellicules simples. Les dermites séborrhéiques peuvent être très souvent précédées ou accompagnées de fortes démangeaisons.



      93 - Comment s'en débarrasser ?  


     On n'y arrive jamais totalement car elles risquent toujours de réapparaître. En période de crise, il faut se laver les cheveux deux ou trois fois par semaine avec un shampooing antipelliculaire et, surtout, le laisser quelques minutes avant de le rincer. En période d'accalmie, on peut les alterner avec une formule « classique », sans supprimer complètement le shampooing traitant.



      94 - Quels actif s agissent ?  


     Les produits grand public sont des fongistatiques à base de pyrithione de zinc, de piroctone olamine ou de sulfure de sélénium. En empêchant le champignon de se développer, ils donnent de bons résultats sur les pellicules simples. Les médicaments prescrits par les dermatologues contiennent des fongicides (ciclopiroxolamine...), plus efficaces sur les dermites séborrhéiques. Certains shampooings, enrichis en acide salicylique ou en argile blanche, favorisent la desquamation, éliminent les pellicules, absorbent le sébum en excès et apaisent.



      95 - Peut-on utiliser un après-shampooing, un produit coiffant ou se faire une coloration ?  


     Oui, sous certaines conditions. L'après-shampooing plique que sur les longueurs. De même pour les coiffants, en n'utilisant pas de formules grasses comme les cires. Quant aux colorations, évitez les périodes de « crise » pour minimiser les irritations du cuir chevelu et les démangeaisons.



      96 - Quand faut-il consulter un dermatologue ?  


     Dès la première apparition pour vérifier qu'il n'y a pas de réelle pathologie ou quand on n'arrive pas, seul, à en venu à bout.



        97 - Tout est possible.  


    Si l'application demeure immuable, on peut jouer avec les nuances, du plus profond au plus transparent. Avec les nouveaux pigments carbon black, très purs et hyperintenses, on dessine un regard plein de profondeur, surchargé de couleur. Mais on peut, à l'inverse, miser sur la lumière en adoptant des noirs pleins de reflets, ultrabrillants et presque irisés. Certains « faux noirs » offrent ainsi, selon la lumière et sa réflexion, des nuances cendrées, bronze ou même bleutées. Pour un regard toujours plus envoûtant.



        98 - Effet faux cils.  


    Aussi importantes que les formules, les brosses ouvrent le regard et le démultiplient. Très différentes, leurs formes se dessinent étroites pour se glisser partout, fournies et denses, pour déposer un maximum de matière, asymétriques pour travailler en longueur ou avec une pointe affinée ou en forme de cuillère pour accrocher tous les cils. Les labos misent sur le Nylon pour étoffer le regard et lui donner un effet « faux cil » immédiat comme sur notre photo. Ils réservent les picots en élastomère, plus durs, pour discipliner et obtenir un résultat cil à cil.



        99 - Faciles à appliquer.  


    Avec ces nouveaux designs, se maquiller devient plus simple à condition d'appliquer sa brosse au plus près de la paupière. « Certaines femmes enduisent uniquement les pointes. Mais si on veut étoffer le regard, il faut poser la brosse au ras de la frange. Pour trouver le bon geste, on peut placer son miroir sous le menton et, regard vers le bas, poser le goupillon comme un bigoudi à la base des cils, puis remonter avec un mouvement de zigzag. » A l'image d'un Brushing, on décolle d'abord les racines avant d'enduire la fibre jusqu'aux pointes, histoire d'étirer la texture au maximum.



      100 - J'adopte l'eau fraîche.  


     On termine sa douche en aspergeant chaque sein en rond, dans le sens des aiguilles d'une montre, avec un jet très doux d'eau froide. Autre solution: on presse une éponge imbibée d'eau fraîche sur la poitrine, au-dessus du lavabo. Un vrai Red Bull pour la peau.



      101 - Je gomme.  


     Une fois par semaine, on élimine les cellules mortes avec son gommage visage. Le bon geste: des effleurages légers et circulaires, du bas des seins vers les épaules en évitant mamelons et aréoles. A la clé ? Une peau veloutée et lumineuse.



      102 - Je me redresse.  


     Assise en tailleur, dos bien droit, bras croisés devant vous, coudes levés à la hauteur de la poitrine. Inspirez, puis expirez et poussez très fort vos bras l'un contre l'autre, cela contracte les pectoraux et, à terme, rehausse les seins (10 fois).



      103 - Je me fais un décolleté glam.  


     Avec un soin pailleté, légèrement doré. On l'applique du bout des doigts sur l'arrondi des épaules, la naissance des seins, le haut de la nuque, pour les mettre en lumière et créer un grain de peau sexy.



      104 - Les bases lavantes se valent-elles toutes ?  


     S'il en existe encore qui sont réalisées essentiellement avec des dérivés de pétrole, un nombre croissant de formules sont à base de noix de coco ou de sucres. Les deux variétés remplissent parfaitement leurs fonctions, mais les premières ont comme caractéristique d'être bien plus décapantes. L'autre élément de comparaison principal réside dans la concentration en agents lavants, qui diffère selon les produits: un shampooing pour bébé, par exemple, ne contient que 9% de matières actives, contre 15% pour un shampooing classique. Ceux dits extradoux ont également une proportion moindre d'agents lavants. Le lavage est donc logiquement moins agressif, et c'est ce qu'on recherche avec ce type de produit souvent utilisé au quotidien.



      105 - Pourquoi faudrait-il le diluer ?  


     Parce que les formules sont souvent trop concentrées en agents lavants, en particulier celles qui sont vendues en supermarchés. Plus on se lave les cheveux fréquemment, plus il est bénéfique de diluer son shampooing. Il suffit d'en prélever une noisette qu'on dépose dans le creux de la main et à laquelle on ajoute de l'eau. Encore mieux, on peut procéder au mélange dans un gobelet ou dans une petite bouteille qu'on secoue avant de l'appliquer sur les cheveux.



      106 - Qu'est-ce qui différencie les formules bio ?  


     Elles n'utilisent pas de produits chimiques, évidemment, et sont par définition sans silicones ni parabens. Mais attention ! Elles ne sont pas forcément exemptes de sulfates. Un label bio, en accepte une catégorie, l'ammonium lauryl sulfate. En outre, nombre d'entre elles sont encore décevantes quant au résultat: soit elles moussent très peu et on a une fâcheuse tendance à en mettre trop; soit elles font une mousse hyperdense, mais qui laisse le cheveu rêche et difficile à coiffer. Si vous êtes habituée aux shampooings classiques, le choc risque d'être rude. Certains, cependant, ont tout bon et parviennent à concilier souci de l'environnement, confort et résultat.



      107 - Peut-il faire office de soin traitant ?  


     Oui, même si leur fonction initiale est d'éliminer la saleté des cheveux et du cuir chevelu, certains agents lavants sont plus ou moins forts, ce qui a des conséquences sur le film hydrolipidique - ce mélange de gras et d'eau qui protège des agres-sions et des irritations. Un responsable de la formulation capillaire d'un groupe de dermocosmétique et pharmacie, explique: « On ne peut pas résumer un shampooing à un actif. Il s'agit d'une recette complète dans laquelle on associe différents agents lavants (les tensioactifs) qui interagissent pour amenuiser les effets irritants ou décapants, sans compter les agents émollients et les ingrédients soignants... » Les corps gras qu'on y incorpore modifient considérablement la formule pour apporter douceur et nutrition, tandis que d'autres principes actifs neutralisent l'action du calcaire ou apaisent les irritations. En cela, le shampooing constitue le premier des soins et il ne faut pas hésiter à en changer en cas d'inconfort ou de démangeaisons. D'ailleurs, les produits actuels sont globalement moins décapants que leurs prédécesseurs, car ils tiennent compte de nos nouvelles habitudes d'hygiène: aujourd'hui, on se lave les cheveux beaucoup plus fréquemment qu'il y a trente ans.



      108 - Faut-il éviter les silicones ?  


     On peut s'en passer dans la plupart des cas. Les qualités des silicones -nommées diméthicones dans les formules - sont purement cosmétiques. Elles facilitent le démêlage en lissant le cheveu et le rendent doux et brillant, mais sans le soigner en profondeur. Là où elles ne peuvent être que des alliées, c'est si on utilise des plaques lissantes ou qu'on est une adepte du Brushing. En effet, comme elles enrobent te cheveu, elles sont thermo-protectrices. Pour le reste, si elles ne peuvent pas « étouffer le cheveu », comme on le dit souvent, elles rendent la tige capillaire de moins en moins perméable et réceptive aux soins comme aux traitements: colorations, lissages ou permanentes prennent bien plus difficilement. Mieux vaut les éviter dans ces cas précis. Au fil du temps, elles ont tendance à plomber la chevelure. Raison de plus pour s'en passer aussi quand on a les cheveux fins et sans volume ou qu'on cherche une sensation de légèreté. Enfin, attention ! elles ont un effet cumulatif sur l'environnement comme sur les cheveux. Elles s'éliminent difficilement et, à force, finissent par s'agglutiner couche sur couche (effet «build-up » en anglais). On estime que s'en débarrasser complètement demande plus d'un mois. Et celles qui partent au rinçage s'amassent... dans l'environnement. Car, dans leur grande majorité, les silicones ne sont pas biodégradables.



      109 - Quelles alternatives aux silicones ?  


     De plus en plus de marques s'en passent et font des recherches pour leur trouver des substituts naturels. Chez certains marques, on les a définitivement bannies des capillaires pour les remplacer par des gommes naturelles (de guar, de xanthane ou de caroube). « Ces polymères de sucre servent aux plantes à stocker l'eau et les nutriments dont elles ont besoin. Elles s'éliminent beaucoup plus facilement et laissent le cheveu respirer ». « La recherche d'un autre groupe, développe pour ses marques des produits sans silicones pour lesquels les effets de soins sont apportés par d'autres ingrédients actifs tels que les polymères cationiques et les corps gras (cires, huiles...) ». Il existe aussi de nouvelles silicenés, comme le diméthiconol ou le divinyl-diméthicone, bien plus légères et sans effet cumulatif. Seul souci: elles sont très chères.



      110 - Le prix est-il déterminant ?  


     Oui, car le shampooing est avant tout un produit d'hygiène bon marché. Les sulfates étant les agents moussants les moins chers, ils se trouvent dans presque toutes les formules vendues en supermarchés; ils forment une jolie mousse abondante. Alors qu'une formule sans sulfates coûte de deux à trois fois plus cher et est difficile à mettre au point pour parvenir à une mousse satisfaisante. Idem pour les silicones. La plupart sont bien plus abordables que leurs alternatives naturelles et bien plus faciles à développer. De même pour certaines huiles végétales rares ou des tensioactifs composés d'acides aminés. Il existe donc une vraie différence de formulation entre un shampooing à 3 € et un autre à 12 ou à 25 €.



      111 - Faut-il varier les formules ?  


     C'est en effet bénéfique, sauf si on a les cheveux dits normaux ou si on ne les lave qu'une seule fois par semaine, ce qui est de moins en moins fréquent. Dans le cas contraire, et dès qu'on a une raison de recourir à un shampooing traitant (pellicules, regraissage, cheveux secs, cheveux colorés...), il est préférable d'alterner avec un autre produit, plus doux, moins concentré en tensioactifs.



      112 - Le "sans-sulfates" est-il réservé aux cheveux colorés ?  


     Même si c'est sa première vocation, ce n'est pas la seule. Depuis longtemps déjà, des études ont prouvé que les sulfates (qui apparaissent dans les listes d'ingrédients sous les termes sodium laureth sulfate, sodium lauryl sulfate, ammonium lauryl sulfate) délavent réellement les colorations. Par conséquent, si on veut garder sa couleur intacte et espacer le temps entre deux colorations, mieux vaut effectivement les éviter. Il en va de même avec les lissages brésiliens, dont ils diminuent la durée de vie. Les sulfates ont en outre un pouvoir irritant. Les cuirs chevelus sensibles ou sujets aux pellicules peuvent aussi y renoncer. A savoir, cependant: la plupart du temps, cet inconvénient est contrebalancé dans les formules par d'autres agents lavants plus doux appelés amphotères (cocamidopropyl bétaïne).



      113 - Le "sans-sulfates", ça change quoi ?  


     Ces shampooings ont une mousse totalement différente des autres, ce qui peut surprendre lorsqu'on en utilise un pour la première fois. Dans certains produits, elle est très fine et quasiment inexistante, dans d'autres elle est au contraire très dense, très peu aérienne. Or les formules sont souvent épaisses, comme gélifiées, et sortent difficilement du tube ou du flacon. Ce qui n'est pas grave, puisqu'il ne faut pas en appliquer trop...



      114 - Faut-il faire un ou deux shampooings ?  


     Tout dépend de la fréquence à laquelle vous vous lavez les cheveux. La propriété première du shampooing est évidemment de laver, de débarrasser le cuir chevelu de la pollution, du sébum, de la poussière et des produits coiffants. Si vous faites un shampooing quotidien, votre chevelure n'a pas vraiment le temps de se resalir. Un seul suffit alors amplement. En faire deux, c'est, au contraire, prendre le risque de provoquer un rebond de sébum et d'avoir des cheveux qui regraissent encore plus vite. En revanche, si vous les lavez tous les quatre ou cinq jours, deux passages sont préférables. Le premier nettoie le cheveu. Le second va permettre à la chevelure, une fois débarrassée des impu-retés qui la recouvraient, de profiter au maximum des principes actifs de la formule.



        115 - En altitude, on pense aussi à l'ensoleillement.  


    A la montagne le froid est sec. Et quand les températures dégringolent, allant jusqu'à atteindre le bas de l'échelle, 0° C ou moins encore, cette rigueur frôle l'extrême et met le corps en situation de défense. Au quotidien, on adopte la panoplie ad hoc et on ne sort plus sans bonnet. Mais pense-t-on aussi à changer de soin du visage ?

    L'onjectif n°1: est de choisir une crème de jour à l'effet isolant. Même si l'air montagnard est sain pour la peau, il ne faudrait pas oublier que le froid oblige le métabolisme des cellules à ralentir, les poussant à se mettre en mode hibernation. Comme la production de sébum se raréfie, le film hydrolipidique se fragilise et la peau n'est plus capable d'amortir les agressions climatiques. Des soins musclés et enveloppants doivent lui prêter main-forte. Pas besoin de les appliquer en couche épaisse, ils renforcent la barrière cutanée avec légèreté.

    Au programme: des actifs polaires qui, par nature, sont rodés à l'exercice et filent tout schuss dans l'épiderme pour l'hydrater. Si vous habitez près des sommets, adoptez un plan de vigilance. Le soleil y est plus fort du fait de l'altitude et, comme le rayonnement augmente de 10 % tous les 1000 mètres, il faut impérativement appliquer une protection solaire forte, quelle que soit la météo.

    S'il neige, le phénomène s'amplifie: en effet, la réverbération est d'une telle importance (80 % des rayons) que l'exposition compte quasiment double !



        116 - À la campagne, on prévient les écarts de température.  


    Si on passe davantage de temps à l'extérieur au cours de la journée, ça contraint la peau à subir les aléas des changements de température sans interruption ou presque. En effet, même si le climat n'est ni très froid ni très ensoleillé, les passages répétés entre l'intérieur des maisons bien chauffées et l'extérieur n'épargnent pas l'épiderme. Tout le problème consiste à trouver un soin qui assure un juste équilibre entre protection efficace et texture pas trop occlusive, afin de permettre à la peau de continuer à respirer librement.

    Au menu: miel, verveine et sucres de blé pour la réapprovisionner en énergie et en douceur. Un programme à enrichir éventuellement avec des compléments alimentaires spécifiques, destinées à renforcer la résistance des cellules et à aider la peau à se régénérer au mieux.



        117 - Au bord de la mer, on se méfie du vent.  


    Toute l'année, l'air marin, chargé en iode, en sels minéraux et en oligoéléments, est une vraie ordonnance beauté à lui tout seul. Habiter à proximité de ces embruns qui font tant de bien est, certes, un rêve inaccessible pour beaucoup. Cela dit, durant la période hivernale, ce tableau idyllique se gâte un peu quand la météo fait des siennes. Lorsque le vent et la pluie conjuguent leurs forces, l'air fouette la peau et les joues rougissent, véritable signal d'alarme d'une inflammation naissante, avec une sensation d'inconfort à la clé. Or, plus la peau est sensible, moins elle est prompte à se protéger et le risque d'irritation grandit. Dès lors, pas question de négliger l'application d'un soin hydratant réconfortant.

    La bonne idée ? Miser sur des produits à base d'eau thermale, riches en sels minéraux et en oligoéléments. Ils ont des propriétés apaisantes ainsi qu'antiradicalaires et se font remarquer dans les formules hivernales les plus enveloppantes.

    Mention spéciale à la glycérine: qu'elle soit d'origine végétale ou minérale, c'est un actif classique mais qui n'a pas sa pareille pour ralentir la perte insensible en eau de la peau.



        118 - En ville, on esquive la pollution.  


    Dès que les frimas atteignent leur pic de saison, on a une seule idée en tête: rester sous la couette, car le city blues de l'hiver nous guette. D'ailleurs, au premier regard dans le miroir, la peau donne des signes de faiblesse: les traits sont tirés, le teint se met en berne et vire au gris. Le rayonnement UV n'est pas le principal souci, puisqu'on passe peu de temps à l'extérieur, mais l'épiderme a besoin d'une garde rapprochée. En effet, même si on évite les changements de température trop brutaux, la peau manque d'oxygène et la pollution achève de nous ternir le teint. Agressée par le froid, la surface épidermique devient moins étanche et perd, au fil de la saison, éclat et fraîcheur. Enfin, lorsqu'on passe de nombreuses heures dans un endroit climatisé, la déshydratation menace. Pour retrouver sa bonne mine sans partir en vacances, on adopte des stratégies malignes.

    En complément d'un soin de jour équilibré, on n'hésite pas à masser sa peau le soir, au moment du nettoyage, pour stimuler la microcirculation. Et le week-end, on profite de son temps libre pour aller au grand air et redynamiser son organisme.



        119 - Pour se relaxer au quotidien.  


    Objectif:
    Détendre le cuir chevelu.


    Quand ?
    Dans la journée, juste pour être bien, mais aussi en prélude à tout soin du cheveu.


    En pratique:
    Mains plaquées de chaque côté de la tête, paumes au-dessus des oreilles, faites remonter le cuir chevelu doucement et revenez à la position initiale. Faites-le trois fois. Puis renouvelez l'opération en posant la main gauche sur l'avant de la tête, et la droite sur l'arrière (trois fois également). « Chaque mouvement doit être très doux ».




        120 - Pour stimuler la repousse.  


    Objectif:
    Activer la microcirculation et tonifier le cuir chevelu.


    Quand ?
    Avant toute application de produit capillaire.


    En pratique:
    « Faites bouger doucement votre crâne trois ou quatre fois comme si vous vouliez décoller la peau. Effectuer une vingtaine de petits pincements entre le pouce et l'index sur tout le crâne, une main après l'autre ».




        121 - Pour réhydrater les cheveux secs.  


    Objectif:
    Optimiser le shampooing traitant par des points de shiatsu qui rééquilibrent la nature du cheveu.


    Quand ?
    Pendant que votre shampooing agit.


    En pratique:
    « Du bout de l'index et du majeur des deux mains, appuyez en rotation sur trois zones situées sur des méridiens essentiels. Tout d'abord sur le devant de la tête à la limite de l'implantation des cheveux, puis glissez vos mains sur le sommet du crâne et massez à cet endroit. Enfin, intervenez sur la zone au-dessus des oreilles ».




        122 - Je semble triste et sévère...  


    Les causes:
    les sillons nasogéniens se forment quand la pommette et la joue s'affaissent suite à la migration de la graisse vers le bas. Et, comme toutes les rides verticales, ça donne vite un coup de vieux...


    Les solutions:
    en redonnant du volume aux joues avec de l'acide hyaluronique, on arrive à lisser et à remonter les tissus de façon naturelle pour environ un an. La correction des sillons n'est plus systématique. L'injection se fait à la canule, ce qui permet un nappage harmonieux, sans douleur ni hématomes. Si l'excès de peau et l'affaissement de la graisse prédominent, la solution rest un lifting medio-facial.




        123 - Je ne parais pas aimable...  


    Les causes:
    l'atrophie des tissus (liée à l'âge, au stress, au tabac et aux troubles hormonaux) et les contractions musculaires involontaires ont des effets sur les lèvres et leur contour. Elles s'affinent, se marquent ; des plis d'amertume apparaissent, ce qui donne au visage un aspect "pincé" et sévère.


    Les solutions:
    l'acide hyaluronique peu réticulé repulpe, remodèle et redessine les contours des lèvres. Résorbable, le résultat dure entre 6 et 12 mois. Les stries du pourtour se traitent par "nappage" à l'acide hyaluronique, relissage par peeling chimique ou resurfacing (élimination des rides) au laser.




        124 - J'ai l'air en colère...  


    Les causes:
    une hypercontraction musculaire engendrée par le froncement des sourcils dû aux soucis et au stress donne naissance, entre les deux yeux, à la fameuse ride du lion.


    Les solutions:
    la toxine botuïique (ou Botox) permet un relâchement musculaire qui va lisser les rides intersourcilières tant verticales qu'horizontales et donner l'air reposé. Résorbable, l'effet dure 4 à 5 mois.




        125 - J'ai le regard vide...  


    Les causes:
    la fatigue, dont l'origine -manque de sommeil, surmenage, stress- est vite cernée !


    Les solutions:
    l'acide hyaluronique fait merveille sur les cernes, zone délicate. L'injection se pratique à la canule et toujours en profondeur pour un remplissage homogène et naturel. Pour un effet de 6 à 12 mois. Mais pour lescernes ne rimant pas qu'avec "creux", le laser ou le peeling peuvent être envisagés. Si le problème est associé à des poches, le traitement est chirurgical.




        126 - J'ai des bajoues...   


    Les causes:
    la fonte graisseuse et (a dégradation collagénique liée à l'âge provoquent le relâchement des tissus du bas du visage et du cou. Le galbe de l'ovale s'empâte et se floute.


    Les solutions:
    on peut refaire une ligne mandibulaire en injectant de l'acide hya-luronique (résultat de12 à 18 mois), mais attention à ne pas rendre le visage trop carré. Mieux vaut corriger le petit creux de chaque côté du menton. Le laser, les ultrasons, ou la stimulation cellulaire aident à remodeler l'ovale. Si la peau est très relâchée, seul un lifting cervico-facial sera efficace.




      127 - Matifier sa peau.  


     Par nature, la poudre a un effet buvard qui absorbe l'eau et l'huile. Autant dire que les peaux grasses et mixtes y trouvent leur compte pour que toute trace de brillance due à un excès de sébum ou de sueur soit neutralisée. L'ingrédient vedette de ces formules ? Le talc, car il présente l'avan­tage d'être opaque et d'assurer une vraie couvrance. Reste que, aujourd'hui, le talc n'a plus le monopole de la matité, surtout quand il s'agit de créer des formules plus fines. Des ingrédients nouveaux venus, à l'instar des micropatchs végétaux, ou des procédés tels que l'atomisation à l'extrême, ou encore la présence plus forte de la poudre de silice, moins desséchante, agissent comme des micro-éponges, plus délicates. En versions compac­tes et matifiantes pour faciliter les retouches et favoriser une gestuelle rapide, ou libres comme l'air pour un résultat d'une finesse veloutée mais plus sophistiquée, ces poudres font le job à merveille.

    Le bon geste: On prélève la poudre à l'aide d'une houppette en coton qu'on tapote pour déposer la matière sur la peau sans étirer ni déplacer le sébum. La zone T (front, arête du nez, menton) est la partie du visage la plus concernée. Mieux vaut avoir la main plus légère partout ailleurs. Enfin, on balaie l'éventuel surplus d'un coup de pinceau rapide. Pour les retouches, pensez d'abord à éliminer le sébum de la surface de la peau à l'aide d'un mouchoir en papier avant de repoudrer.




      128 - Remplacer le fond de teint.  


     Inauguré par bareMinerals, le fond de teint minéral en poudre est une vraie alternative au fond de teint clas­sique grâce à sa texture couvrante, mais modulable. Non comédogène et formulée sans parabens, ni conser­vateur, ni parfum, cette poudre totalement naturelle revendique en outre, haut et fort, l'absence de talc dans sa composition. Un atout de taille pour plaire aux peaux sèches et sensibles que le talc peut dessécher. Pour autant, elle ne perd rien en luminosité du fait du dioxyde de titane, un ingrédient surpuissant pour réfléchir la lumière. Et, surtout, elle développe un potentiel chromatique étendu grâce aux oxydes de fer tout en se faisant remarquer par son onctuosité. Le secret de son toucher fondant ? L'oxychlorure de bis­muth, qui rend crémeux tout ce qu'il touche. Rien d'étonnant donc à ce que les femmes en quête de naturel et de perfection pour leur peau l'adorent.

    Le bon geste: II faut un vrai coup de main pour apprendre en regardant les démonstrations des marques dans les magasins, des vidéos ou à partir des explications très détaillées des produits. Il s'agit d'abord de verser une toute petite quantité de poudre dans le couvercle. On fait ensuite tournoyer le pinceau dedans pour l'imprégner des pigments, on tapote sur le rebord pour ôter l'excès de matière, puis on applique la poudre sur l'ensemble du visage en effectuant de petits mouve­ments circulaires. On recommence l'opération jusqu'au degré de couvrance désiré.




      129 - Imiter le bronzage.  


     Compacte et plus pigmentée, la poudre bronzante a été créée pour imiter l'effet du haie sur la peau. La maison Guerlain en a inauguré la catégorie avec sa Terracotta, à l'appellation devenue générique depuis pour qualifier les poudres qui se rallient à sa cause. Elles sont nombreuses et ont su évoluer. Leurs teintes ont gagné en naturel, avec des tonalités qui conviennent aussi bien aux peaux claires qu'aux carnations mates. Leur glissant s'est également amélioré grâce à un taux de phase grasse plus élevé dans la composition. Et ça fonctionne ! L'aspect terre cuite est saisissant dans le boîtier et l'effet hâlé bonne mine, comme après une journée ensoleillée, ne paraît plus « plaqué ». En pratique, la gestuelle est, elle aussi, spécifique. « Qui dit plus de pigments dit un fini plus sec, par conséquent l'application doit être délicate et se construire au fur et à mesure ». Attention cependant, les risques de démarcation sont plus importants. Alors, en clair, il faut rester modérée pour que le résultat soit vraiment joli.

    Le bon geste: La poudre s'applique là où le soleil lèche plus facilement le visage, c'est-à-dire sur ses parties les plus proéminentes: le bombé du front, l'arête du nez, le haut des pommettes. Le pinceau blaireau est son meilleur allié. Mais il ne faut surtout pas l'appliquer directement, sous peine de déposer trop de matière, ni l'étaler sur l'ensemble du visage. On com­mence par ôter le surplus de poudre dans le creux de sa main et on diffuse en partant du front, puis on descend sur le haut des pommettes jusqu'aux maxillaires, sans oublier un bref passage sur le nez.




      130 - Fixer son maquillage.  


     C'est la vocation originelle de la poudre mais, cette saison, grâce à de nouvelles textures high-tech qui n'apportent ni matière ni couleur, les poudres vont encore plus loin et subliment le grain de peau. Elles possèdent des propriétés optiques réfléchissantes inédites et bluffantes de naturel. Des qualités obtenues par la structure lamellaire de leurs pigments optiques qui se présentent en plaquettes et dont la surface lisse renvoie la lumière dans une seule direction avec une intensité maximale. Résultat, la peau paraît plus lisse et lumineuse. Pour assurer leur caractère trans­lucide, les poudres de Nylon, appréciées pour leur douceur et leur transparence, les constituent en grande partie. Autre nouveau venu dans la composition ? L'acide hyaluronique, bien connu des soins anti-âge pour son fort potentiel à retenir l'eau et sa capacité à combler ridules et pores dilatés. La trouvaille ? Son introduction sous forme de microbilles dans ces poudres nouvelle génération qui recherchent l'éclat et l'homogénéité avant tout.

    Le bon geste: On s'aide d'un pinceau Kabuki, aux poils bien denses, avec lequel on prélève une petite quantité de poudre en pressant le pinceau contre le tamis et on répartit la poudre en effectuant des mouvements circulaires dans le couvercle. Puis on l'applique sur l'ensemble du visage, en partant du centre et en l'étirant vers l'extérieur, dans des mouvements de balayage et de lissage très légers.




      131 - Illuminer son teint.  


     Soyeuses et caressantes, elles possèdent un supplément de luminosité épatant pour jouer la sophistication. Leurs nacres, atomisées à l'extrême jusqu'à devenir indissociables de la poudre, ne sont pas les seules responsables de leur rayonnement. « On a réussi à introduire des particules de poudre liquide qui sont comme des micromiroirs ultrafins et qui renvoient la lumière dans toutes les directions ». Toujours vaporeuses à souhait, elles réussis­sent le pari déjouer avec la lumière à travers une matière volatile par nature. Plus jolies et adaptées au soir, elles apportent une touche de glam au make-up.

    Le bon geste: A l'aide d'un gros pinceau biseauté pour une plus grande maîtrise, on effleure les pommettes avant d'étirer la poudre vers les tempes. On termine par le bas du visage. Attention, surtout, à ne pas trop s'approcher du contour des yeux pour qu'elle n'aille pas se loger dans les ridules de la patte-d'oie ou les cernes et attirer les regards là où il ne faut pas.





    VRAI

    Le processus de cicatrisation, tant en profondeur qu'en surface, démarre dans les heures qui suivent la suture réalisée par le chirurgien (il recoud étage par étage les différents niveaux de peau). « C'est un mécanisme naturel, explique un chirurgien esthétique. Les cellules recréent du collagène, le sang afflue avec tous ses éléments (globules blancs, rouges, plaquettes, fibroblastes). Pendant six semaines, une intense activité régénère les tissus. » Une fois l'épiderme refermé et s'il n'y a pas d'infection ni d'inflammation, on conseille de mettre une crème « réparatrice », souvent à base d'acide hyaluronique, pour améliorer la cicatrisation.




    VRAI et FAUX

    On doit protéger la plaie des frottements, des chocs et des contaminations par les bactéries mais, en même temps, laisser passer l'air. Elle peut ainsi « respirer » et éliminer les petits déchets qui en sortent. Donc, dès sa fermeture en surface (dix jours après l'incision), il ne faut surtout pas mettre de pansement occlusif, mais un pansement dit « deuxième peau ». Facile à appliquer sous forme de vernis, il protège aussi la peau du soleil. En effet, il ne faut pas exposer la cicatrice pendant six mois pour éviter qu'elle ne fonce: d'abord car les UV provoquent une inflammation et ralentissent la cicatrisation; ensuite parce que, dans la cicatrice, les mélanocytes responsables de la couleur foncée sont plus mobilisables. Une peau sensible risque alors de foncer à l'endroit de l'entaille.




    VRAI

    A partir du deuxième mois environ, et dans le cas d'une cicatrice assez importante, le chirurgien recommande de l'assouplir ainsi que les tissus autour en faisant, deux fois par jour, des petits mouvements de palper-rouler qui vont éviter les phénomènes d'adhérence. Cela peut être un peu douloureux, mais cela en vaut la peine.




    VRAI

    Certains patients ont tendance à avoir des cicatrices dites « chéloïdes », qui forment des bourrelets, particulièrement les personnes à peau noire ou métissée, ou encore les enfants. On peut utiliser du gel de silicone pour aplanir ces cicatrices. Mais leur locali­sation compte aussi beaucoup: la peau guérit moins bien sur le décolleté, le dos, les jambes et les épaules.




    FAUX

    Il faut attendre deux-trois jours pour que les rougeurs se calment après un peeling superficiel à l'acide glycolique et plus d'une semaine pour une séance de laser fractionné, utilisé aussi pour retendre la peau et stimuler le collagène. « Les patients ont un effet de bon coup de soleil, ils peuvent ressentir chaleur et picotements », constate un dermatologue. Le laser peut aussi provoquer des petites croûtes (si on a enlevé des taches) qui disparaissent après quatre ou cinq jours. Le médecin recommande une brumisation de trois à cinq fois par jour au minimum; une crème réparatrice deux fois par jour pendant une semaine après un peeling et de trois à cinq fois par jour durant un bon mois après du laser. En cas d'injections d'acide hyaluronique pour atténuer les rides, il peut se produire des petits hématomes à l'endroit du point d'injection ou sur la longueur de la ride. L'astuce consiste à appliquer régulièrement un pack gel (en pharmacies), refroidi au réfrigérateur. Mais il faut être patient et ne surtout pas toucher la zone pour que le produit ne migre pas. L'arnica par voie générale est aussi indiqué. Dans tous les cas, on peut observer un léger gonflement pendant trois jours (œdème inflammatoire). Si cela ne rentre pas dans l'ordre, le médecin prescrit des corticoïdes en plus des crèmes réparatrices.



      137 - Comment être sûre de bien me faire comprendre par le coiffeur ?  


     La manière dont on exprime ses envies est effectivement primordiale, surtout si c'est la première fois. « II y a au moins un ton ou un ton et demi de décalage entre la vision de la cliente et la nôtre ». D'abord parce que l'on s'imagine toujours plus foncée qu'on ne l'est réellement; ensuite parce que notre imaginaire ne correspond pas vraiment aux critères des pros: un châtain, pour nous, c'est plutôt clair; pour le coloriste, c'est très foncé... Dans ce cas, doit-on s'appuyer sur un nuancier ? L'expert reste sceptique pour plusieurs raisons. « D'abord, ce sont des fibres synthétiques; le rendu final sera forcément différent. Ensuite, difficile d'imaginer l'ensemble avec une toute petite mèche de cheveux. Enfin, ça restreint les possibilités, car le panel réel comprend de 70 à 90 nuances. » En conclusion, la meilleure chose à faire est de venir au salon avec une photo de magazine. Alors, dès que vous flashez sur une couleur, gardez la page !



      138 - Je peux laver mes cheveux dès le lendemain ?  


     En théorie, aucun souci. En pratique, on privilégie les formules lavantes sans sulfate pour éviter de décaper la fibre et de laisser s'échapper les pigments en surface. En revanche, pas de piscine durant plusieurs jours, surtout si vous avez éclairci ou décoloré et, de toute façon, même après, on protège ses cheveux avec un soin capillaire « filmogène » sous le bonnet de bain. Attention aussi avec le soleil: prévoir la coloration au moins 3 jours avant le départ et un chapeau sur place.



      139 - Enceinte, je passe à la coloration végétale ?  


     Oui, c'est une bonne solution si les ingrédients chimiques des produits classiques vous angoissent et, surtout, si une coloration permanente n'est pas indispensable (pour une métamorphose radicale, on attendra un peu...). Les formules naturelles sont donc parfaitement indiquées pour booster la brillance ou donner du peps avec quelques reflets. On peut aussi suivre le conseil du pro: « Je propose à mes clientes enceintes un balayage lumière: là, la coloration ne touche absolument pas le cuir chevelu. » C'est l'occasion d'essayer les ombrés, puisque la technique consiste à n'éclaircir les longueurs que sur leur dernier tiers. Mais tout est affaire de choix personnel, car la réglementation en cours ne recommande pas aux femmes enceintes d'éviter ces produits.



      140 - Une fois que j'ai commencé, suis-je obligée de continuer ?  


     Soyons honnêtes, la coloration n'est pas un geste anodin puisque l'oxydation transforme la nature du cheveu. « On remplace les pigments naturels par des pigments synthétiques », explique l'expert. Mais ce n'est pas pour autant le début de l'esclavage ! La fréquence de l'entretien dépend de deux critères: plus vous avez de cheveux blancs, plus vous vous éloignez de votre base naturelle, plus tôt il faudra recommencer (toutes les 3 à 5 semaines). Dans certains cas, une « révision » tous les 2 mois peut suffire, et plus souvent si vous avez choisi une coloration naturelle dont les pigments ne font qu'enrober le cheveu.



      141 - J'hésite entre deux tons, comment me décider ?  


     Chez le coiffeur, on fait confiance à l'œil du coloriste. Au supermarché, c'est moins évident... On peut se baser sur la carnation et ajuster selon la couleur des yeux. « D n'y a pas de règle universelle, tempère le pro, c'est du cas par cas. Foncer une couleur pour faire ressortir des yeux bleus, par exemple, ça ne marche pas systématiquement. Chez certaines femmes, on risque de durcir les traits. » Seul truc qui fonctionne à tous les coups: réchauffer un teint pâle avec des reflets miel, cuivre ou caramel. Et entre deux tons, choisir toujours le plus clair. »



      142 - Les nouvelles colos déjà prêtes, ça marche comment ?  


     Faire sa coloration sans avoir peur de rater la préparation... franchement, on n'osait pas en rêver ! Ces formules prêtes à l'emploi qui délivrent automatiquement le mélange en une seule pression sont une véritable prouesse, qui ont nécessité des années de recherche. Le principe: un double pack high-tech et des microvalves brevetées assurant l'équilibre idéal entre le gel activateur et le gel colorant au moment de leur libération. Nous, on ajuste à secouer une vingtaine de fois le vaporisateur et à appuyer sur le bouchon pour déposer la mousse onctueuse sur les cheveux. On peut même utiliser le reste du flacon pour les retouches.



      143 - Est-ce que je peux moi-même passer du brun au platine ? Ou l'inverse ?  


     Inutile de tergiverser, c'est indiscutablement non ! On peut bien entendu opérer un changement à la maison, mais uniquement de deux ou trois tons au maximum. En effet, « au-delà, ça doit se faire chez un professionnel. Et la coloration nécessite même parfois deux séances tellement le travail est minutieux ». De toute façon, avant de se lancer, le pro conseille d'essayer des perruques, car les extrêmes sont parfois très durs pour le visage, notamment après 35 ans...



      144 - Trop de formules différentes, même dans une seule marque; je m'y perds. Laquelle est pour moi ?  


     Celle qui répond le mieux à votre besoin. Première étape primordiale, savoir l'identifier. Vous voulez rester naturelle et juste apporter un maximum d'éclat à votre base sans la transformer ? Misez sur la transparence des formules ton sur ton ou des colorations permanentes en version mousse. Elles couvrent en légèreté, sans effet casque. Si vous avez envie d'une transformation visible, cap sur une coloration permanente « classique » et enrichie en agents de soin ou formulée à base d'huiles, pour ne pas traumatiser la fibre. Enfin, si les cheveux blancs vous obsèdent, une formule permanente s'impose aussi, dans une texture crème, plus couvrante que les gels et les mousses.



      145 - Puis-je utiliser du papier alu ou de la Cellophane sur ma coloration ?  


     Drôle d'idée... et surtout dangereuse ! Non seulement l'oxygène de l'air aide la couleur à « prendre » mais, si on enferme les cheveux, on risque de surchauffer et de brûler le cuir chevelu. Seuls les pros couvrent le balayage. Pas d'initiative non plus concernant le temps de pose: « Cinq minutes de trop, ce n'est pas grave mais, au-delà, la couleur va foncer et donc se dénaturer. Je conseille toujours d'utiliser un minuteur », avertit l'expert. Et on compte le temps de pose à partir de la fin de l'application.



      146 - Je change souvent de marque et certainesmepicotent le cuir chevelu. Faut-il que je m'en méfie ?  


     A l'origine, il y a certainement un problème de cuir chevelu sensible. C'est assez fréquent, puisque beaucoup de femmes s'en plaignent. Dans ce cas, certains composants peuvent effectivement accentuer le problème. La solution le coiffeur, communément confronté au problème dans son salon ? Du gros sel dilué dans l'eau de rinçage, un truc de grand-mère pour absorber les résidus chimiques sur le cuir chevelu. Jusqu'à ce qu'il mette au point une recette plus « cosmétique », dont on peut bénéficier dans sa salle de bains... Essayez aussi les colorations plus naturelles, sans ammoniaque, ni parabens, ni résorcine; mais si vous optez pour une formule longue durée, elle contiendra forcément un composant plus ou moins agressif pour ouvrir les écailles et laisser pénétrer les pigments. Chez le coiffeur, il existe certaines marques sans ammoniaque ou enrichies d'un complexe apaisant antipicotement.



      147 - Un lissage brésilien est-il compatible ?  


     Le but du lissage étant de renforcer et de protéger la fibre avec de la kératine, il faut savoir qu'il altère la prise des pigments. Si vous tenez vraiment aux deux, faites la coloration quelques jours avant et prenez en compte le fait que le lissage réalisé ensuite l'éclaircira d'une demi-teinte.



      148 - Peut-on mélanger des couleurs pour du sur-mesure ?  


     L'expert le déconseille vivement. Si vous voulez utiliser deux couleurs pour une touche perso, ne les mélangez pas: choisissez pour les racines une nuance neutre ou à peine plus foncée que votre base, et une couleur avec un maximum de reflets sur les longueurs et les pointes. Mais attention ! l'application est délicate, on ne s improvise pas coloriste du jour au lendemain...



      149 - Y a-t-il un moyen d'éviter les traces de pigments en bordur des racines ?  


     « Protégez les tempes, le haut du front, le lobe des oreilles et la nuque avec un peu de crème de jour capillaire. Si c'es trop tard, nettoyez avec un coton imprégné de démaquillant ou, si votre peau n'est pas trop sensible, un coton humidifi avec du parfum.



      150 - Comment préserver l'éclat de ma couleur ?  


     A la maison, pensez aux soins repigmentants. En shampooing ou en conditionneur, leurs colorants directs se fixent sur la fibre (et non dedans) après un temps de pose d'environ 5 minutes. Idéal pour raviver les reflet un peu affadis. En salon, demandez un gloss, technique ton sur ton qui booste la réflexion de la lumière, avec un fini ultrabrillant. Enfin, vu nouvelle crème à réclamer le jour même de la coloration: elle est dotée d'une molécule exceptionnelle (le glucominéral) qui pénètre dans le che veu et y scelle les colorants deux par deux; plus gros, ceux-ci ne peuvent plus s'échapper, la couleur est verrouillée et reste top pendant 6 semaines.



      151 - Indétrônable, le rouge.  


     Plus que jamais dans la course, le rouge, fier et clinquant, donne un coup de chic accrocheur à notre allure. Une bonne raison de trier sur le volet une nuance vermillon optimiste pour affronter haut la main la saison.

      Le conseil:
    Au moindre signe de défaillance de l'éclat, aucune hésitation possible: on enlève tout et on recommence. Le rouge ne supporte absolument pas l'aspect terne et usé, qui le rend vulgaire.



      152 - Le nude joue les nuances.  


     Alors que la fantaisie la plus étonnante s'empare des rayons, le nude est l'autre temps fort de la saison. Une jolie façon de calmer le jeu. Il relance un look seconde peau, glamour grâce à des tons travaillés comme le fond de teint, raccord avec la carnation.

      Le conseil:
    La manucure experte explique comment bien choisir sa teinte: « Pour une peau claire, mieux vaut choisir une nuance rosée qui en révèle l'éclat, plutôt qu'un nude beige ton sur ton qui fera disparaître l'ongle. Sur les peaux mates, les beiges sont formidables. »



      153 - Couleurs de la saison.  


     Avec elles, le glamour s'invite tout en douceur. Du turquoise au rosé en passant par le jaune le plus tendre, la palette du pastel se métamorphose en atout soyeux, nouveau standard d'une élégance travaillée sans être ostentatoire.

      Le conseil:
    On peut bien entendu jouer mains et pieds dans le même registre de tonalités, mais en prenant soin d'afficher des intensités différentes afin d'éviter le total look.



      154 - Une touche de magie.  


     Ces vernis provoquent des métamorphoses étonnantes, passant d'une couleur à l'autre, osant des impressions croco ou des rayures provoquées par des aimants. Des expériences chromatiques qui vont faire pousser des « oh ! » d'admiration ou d'envie aux copines.

      Le conseil:
    Contrairement au mode d'emploi du vernis classique, on finalise la première et la deuxième couches d'un ongle avant de passer au suivant.



      155 - Faciles, les patchs !  


     Grâce à des effets très recherchés, sur fond de motifs street art, calligraphiques ou géométriques, ils attirent les filles en quête de look signé. Rien de plus facile que de les coller un à un sans trembler, donc sans faillir. Ils adhèrent instantanément au contour. On lime... et on admire. Ils tiennent une bonne semaine, alors on profite des propositions les plus créatives, impossibles à obtenir au pinceau.

      Le conseil:
    On peut intercaler les modèles ou alterner un vernis uni sur un doigt, un patch sur l'autre. Et on porte l'ongle arrondi et plutôt court.



      156 - Effets métalliques.  


     Explosifs, ils surjouent la coulée de métal précieux au cœur de la couleur avec des reflets joliment carrossés. Pour ne pas tomber dans l'outrance, on tempère la longueur de l'ongle qui se porte court, impérativement, et on assortit le tout à une tenue sobre.

      Le conseil:
    On commence par laquer les côtés de l'ongle avant de finir par la bande centrale afin de maîtriser les débordements et de s'assurer que l'effet chromé reste concentré au milieu.



      157 - Même de la 3 D !  


     Inimaginable il y a seulement quelques années, le boom du volume sur les ongles connaît un engouement impressionnant grâce à une créativité débridée: effet velours, relief perlé ou minibilles s'incrustent sur le vernis en toile de fond. On obtient des effets hallucinants et un rendu spectaculaire en quelques coups de pinceau.

      Le conseil:
    Attention à ne pas en mettre trop sur l'ongle. Il faut commencer avec parcimonie, sinon on risque de faire des paquets et le résultat ne sera pas joli.



      158 - Versions excentriques.  


     Elles surjouent les contrastes visuels et les impressions textiles insolites. Des ongles à écailles ou complètement craquelés, des plumes qui semblent avoir atterri à la surface et s'y posent en vrac... l'imagination des créateurs n'a plus de limite et confère un stylisme inédit à notre allure !

      Le conseil:
    Pour conserver leur flamboyance et leur charme, on ne les garde pas plus de deux ou trois jours.



      159 - Ces kits qui en jettent.  


     Les marques ont concocté des kits et des coffrets avec panoplie complète pour personnaliser les effets et devenir une pro du nail art. Taux de fantaisie maximal garanti.

      Le conseil:
    On prépare dissolvant, coton-tige et coton pour parer aux dérapages. On commence par tester le graphisme sur un ongle. On choisit avec soin la couleur du vernis « toile de fond » et chaque élément arty. On respecte le temps de séchage pour que les effets ne se mélangent pas. Surtout, on ne cherche pas à remplir la surface entière de l'ongle. Enfin, si tous les ongles ne sont pas identiques, tant mieux: chaque ongle est une œuvre d'art !



      160 - Et des formules écolos.  


     Le pari semblait insensé et on osait à peine y croire, mais le vernis à base de solvants d'origine naturelle (pulpe de bois, de coton...) est désormais une réalité. Et ses couleurs éclatantes tout comme son rendu brillant n'ont plus rien à envier aux formules classiques.

      Le conseil:
    On choisit un dissolvant bio pour être fidèles à notre envie de naturel. Attention cependant: si les couleurs vives s'éliminent sans problème avec ces bases douces, ce n'est pas toujours le cas des tons foncés, pour lesquels il faut bien insister.



      161 - Gonfler les racines.  


     Plus on a les cheveux fins, plus il faut choisir une laque peu fixante afin de ne pas les alourdir. La tête penchée vers le bas, on la vaporise sur cheveux secs en allant des racines jusqu'à mi-longueur. On attend quelques instants avant de relever la tête.



      162 - Réaliser un mouvement.  


     Sur cheveux secs déjà coiffés avec des longueurs ondulées, on vaporise d'abord la laque aux racines, toujours à 20 centimètres, tête en bas, pour donner du gonflant. Puis on travaille mèche par mèche: on vaporise chacune de laque de fixation forte, avant de former aussitôt avec les doigts une boucle. Ensuite, soit on froisse l'ensemble pour une allure un peu sport, soit on accentue les boucles afin de réaliser des crans plus ou moins larges.



      163 - Structurer un chignon.  


     Le b.a.-ba pour le réussir ? Se laver les cheveux la veille, sinon ils seront trop lisses et le chignon ne tiendra pas. Le jour dit, on crêpe les racines, mèche par mèche, en opérant un mouvement de va-et-vient avec un peigne à dents fines. On vaporise ensuite sur chacune de la laque forte. C'est cette préparation minutieuse qui va créer un « coussin » sur lequel on construit ensuite son chignon. Puis on rabat une mèche l'une après l'autre par-dessus cette base, après l'avoir laquée légèrement à 30 centimètres. Un dernier pschitt sur l'ensemble fixe le tout.



      164 - Fixer une tresse.  


     Pour un rendu lisse et défini avec des parties brillantes très dessinées, on sépare sa chevelure en trois parties, puis on laque chacune d'elles avant de commencer à tresser. Envie d'une natte plus bohème ? On donne un aspect fouillis à chacune des trois mèches. Pour cela, on les crêpe une par une puis on fixe ce savant décoiffé avec de la laque. On les natte ensuite en serrant de façon irrégulière, avant de faire ressortir plusieurs fines mèches à l'aide d'un peigne à queue. Comme elles sont déjà laquées, elles vont paraître froissées. Un nuage de laque vaporisé en halo à 30 centimètres achève de maintenir le tout.



      165 - Lisser ses frisottis.  


     Sur des longueurs lissées, on passe doucement une brosse plate imprégnée de laque. Même geste, mais avec une brosse ronde pour maîtriser les cheveux indisciplinés de la frange, une main glissée dessous pour protéger le front. Le soir, on brosse bien ses longueurs, autant pour aérer le cuir chevelu que pour ôter les résidus de produit.



      166 - Eliminer un épi.  


     On pulvérise de la laque dans le creux de la main pour humidifier les pouce, index et majeur de l'autre main. Puis on lisse la mèche concernée entre les doigts enduits de produit en lui donnant la forme désirée. Plus on met de laque, plus l'effet sera mouillé, ce qui permet d'éviter le gel ou la cire coiffante.



      167 - Une râpe high-tech.  


     La peau du pied pouvant être jusqu'à cinq fois plus épaisse que celle du reste du corps, dans certains cas, seule une râpe de pédicure en vient à bout. Un passage hebdomadaire permet d'éliminer peaux mortes et callosités sans décaper, à condition de terminer le geste par l'application d'une bonne crème hydratante.



      168 - Une crème à l'urée.  


     C'est certainement l'ingrédient le plus efficace et le plus sûr pour exfolier en douceur les squames d'une peau sèche: son fort pouvoir humectant retient l'eau dans la peau et assouplit les callosités. Il faut être patient et l'appliquer au quotidien jusqu'au résultat souhaité.



      169 - Une huile de bain délassante.  


     Ce n'est pas un hasard si les Romains raffolaient des bains de pieds: ce moment pour soi où on laisse voyager les pensées quand l'eau tiède aux huiles essentielles aromatiques berce les sens. L'huile diluée assouplit aussi la peau et ramollit la corne. C'est une excellente préparation à une pédicurie maison.



      170 - Une crème gommante.  


     Sur peau humide, on gomme légèrement le dessus, avant d'insister sur les talons et sur tous les points de contact avec la chaussure. La règle: gommer peu mais souvent (deux fois par semaine) pour éviter l'effet rebond.



      171 - Un masque exfoliant.  


     Peur de se blesser ou de trop gommer... certaines hésitent à exfolier leurs talons manuellement. La bonne idée ? Remplacer les gommages mécaniques par des produits enzymatiques: ils contiennent des acides de fruits qui éliminent l'excès de cellules mortes sans abîmer la peau.



      172 - Un soin de nuit.  


     Rien de tel qu'un produit appliqué lorsque la peau se régénère pour potentialiser ses effets. Certains mannequins l'ont bien compris et dorment en socquettes, les pieds enduits de crème grasse, après leurs défilés. Si tout soin fait l'affaire, ceux qui ont des actifs très réparateurs offrent un effet visible dès la première nuit.



      173 - Une crème poudrée.  


     Avec le stress et la chaleur, les pieds transpirent facilement, et l'humidité augmente le risque de mycoses. A la place du talc et des traces blanches peu sexy qu'il laisse, on opte pour une crème poudrée qui absorbe la moiteur tout en aseptisant et en hydratant la peau.



      174 - Un stick SOS.  


     Quand les pieds souffrent dans la journée, on dégaine un stick nourrissant: petit, il trouve sa place dans le sac ou le tiroir du bureau. On le passe sur les zones qui chauffent et sur celles qui ont besoin d'être nourries, notamment au niveau des frottements dans les chaussures.



        175 - L'eau.  


    Aqua (water):
    Elle apparaît souvent en tête de liste, et c'est logique, car c'est la base de toutes les émulsions: crèmes, laits, gels douche, shampooings...




        176 - L'huile de parafine.  


    Paraffinum liquidum (minéral oil):
    Issue de la pétrochimie, cette huile minérale est un des ingrédients les plus utilisés dans les cosmétiques. Peu cher, cet émollient protège aussi la peau, d'où sa présence dans les produits destinés aux peaux sèches. Comme tous les noms de molécules et les noms usuels, le sien, simplement donné en anglais, reste souvent facilement compréhensible. Zinc oxide est l'oxyde de zinc; ascorbic acid est l'acide ascorbique...




        177 - Les extraits végétaux.  


    Camellia sinensis (tea) leaf extrait, aloe barbaensis (aloe vera) leaf juice:
    Les ingrédients végétaux sont inscrits en latin, le nom anglais figure entre parenthèses. Helianthus annuus (sunflower) seed oil désigne ainsi l'huile de tournesol.




        178 - L'acide hyaluronique.  


    Hyaluronic acid:
    Ce n'est pas parce qu'un ingrédient se trouve à la fin de la liste que cela signifie qu'il n'est pas très actif. Par exemple, 0,2% d'acide hyaluronique, cela suffit pour être efficace.




        179 - Les allergènes.  


    Linalol, geraniol:
    Ceux contenus dans la formule doivent être mentionnés à la fin de la liste INCI. Il en existe 26, répertoriés dans la liste officielle des allergènes. Ce ne sont pas des ingrédients, plutôt des composés naturels d'autres ingrédients. Ils nous renseignent sur le potentiel allergisant du produit.




        180 - L'huile de ricin.  


    Castor (ricinus oil):
    Attention aux mauvaises interprétations: ainsi, castor oil n'est pas de l'huile de castor, mais de l'huile de ricin.




        181 - Les silicones.  


    Dimethicone:
    II fait partie de la grande famille des silicones. D'origine artificielle, les silicones donnent un toucher doux et moelleux aux produits, mais n'hydratent pas en profondeur.




        182 - Les conservateurs.  


    Ethylparaben propylparaben:
    Les parabens sont montrés du doigt, mais ceux présentant le plus de risques ont été écartés de la plupart des formules. De plus, ce n'est pas parce qu'il y en a plusieurs dans la formule que le produit en contient davantage! Ils peuvent être chacun en très petite quantité et associés pour plus d'efficacité.




        183 - Les colorants.  


    Titanium dioxide (CI 77891):
    Les listes INCI des produits de maquillage finissent souvent par «may contain» (« peut contenir ») suivi de noms commençant par Cl (pour Color Index), suivis de chiffres. C'est la liste de tous les pigments possibles car on utilise le même emballage pour toutes les teintes.




        184 - Avant de partir on prépare sa peau.  


    Que choisir entre compléments alimantaires et stimulateurs de bronzage ?
    Aucun risque à utiliser les deux, tranchent les experts. Une cure de compléments alimentaires un mois avant l'exposition apporte des antioxydants qui aident l'organisme à contrer les méfaits des UV. Leurs caroténoïdes colorent aussi les lipides de la peau, créant un faux haie. Il peut être intéressant d'y associer en même temps un soin activateur de bronzage en lait ou en fluide. En ciblant la peau directement, ceux-ci agissent plus vite et font monter la couleur. Ils contiennent également des antioxydants à l'action anti-âge.


    Tous les compléments alimentaires se valent-ils ?
    Pas exactement, mais ceux vendus en France sont utilisables en toute sécurité, car soumis à un décret définissant composition et étiquetage: liste de vitamines et de minéraux autorisés, dosage maximal, critères stricts en matière de pureté... Pour les solaires, par exemple, le taux de bêta-carotène est fixé à 4,8 mg par jour. Néanmoins, selon les marques, les formules diffèrent. Certaines utilisent encore uniquement du bêta-carotène, tandis que d'autres ont diversifié les caroténoïdes (lutéine, lycopène...) pour se rapprocher d'un haie naturel. Et les fabricants proposent souvent deux sortes de compléments solaires, selon que l'on s'expose déjà ou que l'on prépare sa peau.


    Est-ce utile quand on n'arrive jamais à bronzer ?
    « Oui, surtout si on a la peau claire. Dans nos pays, on reste à l'abri du soleil dix mois par an et on s'expose d'un coup. C'est le plus dangereux des comportements. Les activateurs de bronzage vont permettre de réveiller et de préparer les mélanocytes, cellules responsables du bronzage, et de s'adapter peu à peu au soleil. » Grâce à eux, on va bronzer mieux et plus vite, sans pour autant devenir aussi brune qu'une peau mate, phototype oblige.


    Peut-on prendre des gélules solaires tout l'été ?
    « Oui, c'est une bonne idée ». En effet, dès qu'on s'expose, on a besoin d'antioxydants pour se protéger des UV. La spécialiste conseille de changer de compléments durant l'été pour varier les cocktails d'antioxydants (lycopène, lutéine, bêta-carotène...). Ils sont intéressants aussi pour le système immunitaire, qu'ils « requinquent » quand il est attaqué par le soleil.




        185 - Au soleil on s'offre le bon produit.  


    Les crèmes au toucher sec c'est pour les peaux grasses ?
    Pas forcément. Certes, elles sont inspirées par les formules développées au Brésil, pays à forte humidité où les peaux sont plutôt à tendance mixte ou grasse. Mais si on a la peau sèche et qu'on apprécie ce type de textures, aucune raison de s'en priver ! Pour plus de confort, il suffit d'appliquer une crème hydratante le matin sous la protection solaire.


    Tous les solaires sont-ils résistants à l'eau ?
    C'est généralement le cas. mais il faut toujours vérifier que la mention figure bien sur le produit. Certaines crèmes solaires visage, par exemple, ne le sont pas. A contrario, les formules pour enfants et sportifs sont souvent hautement résistantes à l'eau, ce qui signifie que, au lieu de résister à un bain de 20 minutes, elles restent sur la peau beaucoup plus longtemps. Pour autant, il faut remettre du produit après chaque bain, car le frottement de la serviette en enlève une partie.


    Les huiles et les brumes protègent-elles autant que les crèmes ?
    Oui. Huile, spray, lait ou crème, à SPF (facteur de protection solaire) égal, tout se vaut puisque cet indice est réglementé et garanti par des tests en laboratoires. Le problème, c'est nous ! En effet, plus la formule est fluide, moins on en applique. Or le SPF est mesuré avec une application de 2 mg/cm2 de peau. En mettant la moitié de ce qui est préconisé, on abaisse un SPF 50 à un SPF 10 et un SPF 30 à 5. Une différence énorme dont il faut tenir compte en réappliquant très souvent brumes et huiles.


    Comment savoir si j'utilise assez de produit ?
    On n'en met jamais assez, disent les experts. Il faudrait, à chaque application, utiliser l'équivalent de 6 cuillères à café (ou 20 g), soit un flacon tous les 2 ou 3 jours par personne ! Or nous sommes souvent loin du compte. Alors, un effort s'impose: on applique, pour chaque zone du corps, l'équivalent d'une pièce de 2 € si c'est un lait ou une crème, 8 vaporisations par membre si c'est une huile ou un spray. Si ces mesures nous dépassent, on fait comme pour le vernis: on attend quelques minutes que le produit sèche avant d'en appliquer une deuxième couche. Ainsi, on est sûre de n'oublier aucune zone. On renouvelle l'opération toutes les 2 heures, et après chaque baignade !


    Les filtres solaires ont-ils évolué ?
    Non, en 20 ans, les filtres et les écrans protecteurs ont peu varié, car « ce sont des substances très réglementées dont la liste officielle a peu changé ». « Le problème, c'est que, à force de mettre des filtres partout, notamment dans les crèmes de jour, on a créé des surexpositions à ces ingrédients, donc des sensibilisations. » Résultat, la liste des filtres autorisés a tendance à se restreindre de plus en plus. La piste privilégiée aujourd'hui est plutôt d'associer des filtres existants, ce qui optimise leur action, ou de les encapsuler pour une plus longue efficacité sur la peau. Autre voie utilisée: la photostabilité des filtres. Sans toucher au filtre lui-même, on lui adjoint des principes actifs qui le rendent plus perfor­mant. On a réussi ainsi à créer des produits contenant une plus faible dose de filtres pour un SPF égal. Autre progrès: l'évolution de la connaissance du spectre solaire. Dans les années 70. on se concentrait sur les UVB, qui ne représentent que 0,6% du spectre lumineux ! On a aujourd'hui découvert les effets ravageurs des UVA, notamment des UVA longs, et on commence à s'intéresser aux infrarouges (50% du spectre solaire) contre lesquels on n'a pas encore de filtres spécifiques, mais des antioxydants ou des minéraux comme le rubis.


    Quelle texture privilégier ?
    Désormais, le choix est large, de la crème onctueuse à l'émulsion toucher sec, en passant par l'huile sensuelle ou la brume ultralégère... Mais il faut tenir compte de ses activités: si on part en randonnée et qu'on doit protéger ses épaules sans pouvoir appliquer souvent son produit, autant opter pour une crème d'indice 50. Alors que, sur la plage, à l'ombre d'un parasol, une brume d'indice 30 sera suffisante et plus agréable. Dernière avancée pour les sportifs et les enfants: les produits à appliquer sur peau mouillée sans obtenir ce magma savonneux qui protège moins bien. Tous ont la même efficacité grâce aux progrès des laboratoires sur ce qu'ils appellent « la rhéologie des formules ». Car, pour qu'un solaire fasse bien son travail, il faut qu'il épouse tous les microreliefs de la peau sans laisser de « trous » entre les gouttelettes de produit. Shiseido. Nous, on ne le voit pas en appliquant notre produit, mais il est infiniment plus efficace - et plus « confortable » - qu'il y a quelques années. Tout cela dans un seul but: qu'on ait envie d'en remettre souvent.


    La protection est-elle efficace dès l'application ?
    Oui, mais on préconise souvent de l'appliquer 20 minutes avant de s'exposer. En effet, « les tests de SPF sont réalisés 20 minutes après l'application des produits ». On est donc sûre qu'ils sont efficaces à partir de ce moment-là. De plus, cela permet d'être déjà protégée lorsqu'on fait le trajet jusqu'à la plage, qu'on installe les serviettes et les parasols, tandis que les enfants ont couru vers l'eau ou le miniclub !


    Quelles différences entre les écrans minéraux et les filtres organiques ?
    Les premiers proviennent de minéraux (oxyde de zinc, dioxyde de titane). Micronisés, ils restent à la surface de la peau et réfléchissent les UV. Cette action mécanique explique qu'ils sont les seuls autorisés en bio. Ils protègent bien des UVB, un peu moins des UVA. Les filtres organiques, eux, sont chimiques. Ils absorbent l'énergie des UV sous forme de chaleur et ont un spectre plus large. Mais l'énergie qu'ils absorbent les dégrade et ils doivent être très bien formulés pour rester stables au fil de l'exposition. Beaucoup de produits mixent désormais les deux types de protection.




        186 - En fin de journée on joue l'apaisement.  


    Faut-il éliminer son produit solaire le soir ?
    C'est préférable, mais il n'y a aucun danger à ne pas le faire. Quand on est sur un bateau ou qu'on fait un treck en plein désert, ce n'est pas toujours évident. « Il y a moins de risques à ne pas totalement ôter son produit solaire, qui a déjà subi les frottements de la serviette et des vêtements, qu'à ne pas se démaquiller. Les produits solaires sont moins occlusifs que le maquillage. » Néanmoins, si possible, on préférera se doucher avant d'appliquer son après-solaire. « Pour les produits plus résistants - écrans minéraux ou produits enfants -, l'idéal est d'adopter une huile démaquillante ou une huile de douche ».


    Un après-soleil est-il plus efficace qu'un hydratant ?
    Oui, car il est formulé pour réparer les dégâts du soleil, et pas seulement pour hydrater et nourrir. Il contient des actifs réparateurs et apaisants (aloe vera, bisabolol, allantoïne, calendula...). On peut aussi y trouver du panthénol (vitamine B5) qui a pour triple action de stimuler la prolifération des cellules de la peau, de calmer les irritations et les brûlures, et de maintenir la dou­ceur et l'élasticité de la peau. Certains apportent une sensation de fraîcheur à l'application, grâce à un dérivé de menthol. Agréable pour apaiser les échauffements !


    Peut-on utiliser le même produit sur le visage et sur le corps ?
    « A priori, pas de souci à le faire ». Certains sont d'ailleurs formulés pour. Si ce n'est pas le cas, attention à vérifier que le produit ne contient ni menthol ni nacres, ce qui risquerait de ne pas être très agréable sur le visage. Ensuite, celles qui recherchent une vraie action anti-âge ont intérêt à choisir un produit spécifique qui contient des actifs antioxydants (vitamine E ou tocophérol, coenzyme QlO...), parfaits pour favoriser la régénération et éliminer les radicaux libres générés par l'exposition au soleil.


    Comment fonctionnent les prolongateurs de bronzage ?
    Garder longtemps une jolie peau hâlée, c'est possible de deux façons: soit en ajoutant une petite dose d'autobronzant, type DHA ou érythrulose, soit avec des précurseurs de mélanine pour favoriser le vrai bronzage en s'exposant le lendemain (dérivés de tyrosine, peptides, caroube, huile de chaulmoogra). On maintient ainsi les mélanocytes en éveil.




        187 - Même en ville on se protège.  


    Priorité à une vraie protection./font>
    Souvent, le soleil tape aussi fort en ville qu'en bord de mer. Comme le sable ou la neige, les murs blancs et les façades vitrées réverbèrent les rayons. Sans compter que ceux-ci traversent les vitres, et avec eux les effets ravageurs des UVA. C'est pourquoi un nombre croissant de marques développent des solaires de ville, qu'elles appellent « boucliers urbains ». Ces soins, pratiques à glisser dans son sac. sont déjà entrés dans les habitudes des Américaines et des Japonaises, qui ne sortent pas sans un indice de protection élevé tout au long de l'année. En Europe, en revanche, se protéger des UV au quotidien n'est pas (encore ?) entré dans les mœurs. Plutôt chers, ces solaires revendiquent des formules très sophistiquées, assez différentes des filtrations classiques. Le bon point, c'est que quelques gouttes suffisent.


    Des formules adaptées.
    Conçus pour être utilisés en ville, ces soins diffèrent des solaires classiques par leurs textures - ils sont fluides et légers - comme par leurs principes actifs. Certains sont exclusivement composés de filtres minéraux, pour assurer une tolérance maximale, mais aussi parce que les filtres organiques sont souvent incompatibles avec les actifs des soins quotidiens. D'autres allient filtres organiques et filtres minéraux, leurs effets sont alors optimisés, ce qui permet de diminuer la quantité de filtres dans la formule. Ils contiennent aussi pour la plupart des antioxydants (vitamine E. flavonoïdes...) et des actifs antipollution (polyphénols de karité, extraits de maïs ou de riz), car les effets néfastes des UVB et des UVA sont amplifiés par le stress oxydatif et les particules polluantes (fumées, métaux lourds, poussière, monoxyde de carbone) que la peau reçoit en ville. Certains contiennent aussi des actifs préventifs antitaches, comme la réglisse.


    Le bon timing.
    De mai à septembre au nord de la Loire et presque toute l'année au sud. une crème solaire est indispensable. « Ces soins nomades doivent être appliqués en cas de "flash" solaire, c'est-à-dire d'une exposition courte et soudaine». Leur formule fine se glisse entre la crème de jour et le maquillage. On peut appliquer son fond de teint ou sa poudre de soleil dessus, sans risque d'effet « peluche ». Attention cependant à bien secouer le produit avant usage pour le fluidifier. Grâce à leur format nomade, on en remet sur son maquillage au fil de la journée lorsqu'on s'expose directement, c'est-à-dire dès qu'on sort en plein été, et lors d'expositions durant les autres saisons (activité sportive, balade, déjeuner en terrasse, après-midi au parc). Et on n'oublie ni les mains ni le décolleté aussi fragiles que le visage et soumis à une surexposition permanente.




      188 - Une peau plus claire.  


     A l'origine des points noirs, un double phénomène: une surproduction de sébum due aux hormones et un renouvellement cellulaire particulier laissent un microespace au niveau des follicules (poils très fins visibles seulement au microscope et à la base desquels se trouvent des glandes sébacées) qui se remplit de sébum et donne un comédon. C'est quand il s'oxyde qu'il devient point noir. « Les traitements simples vont clairement limiter les dégâts et les éventuels boutons », précise le dermatologue. L'important est alors de bien nettoyer sa peau sans l'agresser.

    Les solutions maison:
    Plutôt que presser ses points noirs au risque d'une diffusion microbienne, il vaut mieux faire un gommage avec un gel exfoliant en prévention une fois par semaine. Si les points noirs sont déjà nombreux, privilégier un masque hebdomadaire peel off à poser en couche de 3 millimètres d'épaisseur pendant une vingtaine de minutes. Les ados adore-ront détacher ce masque pellicule qui enlève les points noirs et donne l'impression de changer de peau. Pour le nettoyage quotidien doux, une eau micellaire, qui élimine les impuretés en respectant la peau, fait très bien l'affaire. Autre manière de faire peau nette, les nouvelles brosses nettoyantes électriques. Avec leur embout anticomédons, elles nettoient la peau en profondeur. Cette petite machine est un véritable investissement (149 €), mais peut se partager en famille. Pour les ados, c'est un geste de nettoyage ultrarapide et ludique. Selon la sensibilité de leur peau, ils peuvent l'utiliser tous les jours ou moins souvent.

    Rendez-vous chez le dermato:
    Il ne faut pas hésiter à prendre rendez-vous chez un spécialiste pour un nettoyage de peau (même si beaucoup ne le font plus), c'est le meilleur soin assainissant. En une demi-heure et quelques pincements plus tard, tout ce qui est sous la peau sans être enflammé peut être retiré avec un petit bistouri (points noirs comme microkystes). Résultat: le jeune se retrouve le lendemain (le jour même, quelques rougeurs sont visibles) la peau super nette pour quelques semaines, voire plusieurs mois. Par ailleurs, pour lutter contre les peaux grasses, un traitement à base de zinc en comprimés permet de diminuer la sécrétion de sébum (à condition de le digérer facilement).



      189 - Des boutons supprimés.  


     En plus des points noirs, beaucoup d'ados voient surgir des boutons rouges en raison de l'inflammation des follicules liée à une bactérie (Propionibacterium acnés). Seule une petite minorité d'entre eux (5%) a une acné considérée comme sévère.

    Les solutions maison:
    Outre une hygiène impeccable (voir « Une peau plus claire »), il est souhaitable, dans un premier temps, d'utiliser en soin des produits dermocosmétiques à base de molécules anti-inflammatoires (type acide salicylique, zinc).

    Rendez-vous chez le dermato:
    Si l'ado est demandeur et a des boutons rouges persistants (plus de trois mois), le médecin prescrira probablement des antibiotiques (cyclines) par voie orale et des produits adaptés à sa peau par voie locale, en particulier le peroxyde de benzoyle qui agit sur l'acné modérée. Les résultats sont visibles après quinze jours d'application quotidienne. Dans les seuls cas d'acné sévère et pour éviter les cicatrices, le médecin peut aussi prescrire l'isotrétinoïne, molécule à la prescription plus cadrée qu'auparavant en raison des risques tératogènes pour la jeune fille (nécessairement sous pilule pour prévenir une grossesse), mais aussi des risques de dépression. Le médecin doit s'assurer de la santé psychique de l'adolescent en le suivant régulièrement. « Le traitement est efficace, mais pas sans risques. Les parents, l'ado concerné et le dermatologue doivent en discuter en toute transparence ».



      190 - Des mains fraîches.  


     Certains ados gardent les mains dans leurs poches tellement ils transpirent, ils n'osent plus serrer les mains et ils ne peuvent les poser nulle part. Cette hypersudation, qui est un motif majeur de consultation, peut être tout à fait normale pendant la montée hormonale qui dure environ six mois.

    Les solutions maison:
    On peut traiter soi-même son hyperhidrose avec une lotion spécifique détranspirante à base de sels d'aluminium, qui bloque la transpiration à l'endroit où on l'applique. On joue les malins en détournant le fameux produit EtiaXil Détranspirant Lotion Peaux Normales. En principe réservée aux pieds, on applique la lotion avec du coton le soir sur la peau saine et sèche. Attention ! en cas d'irritation, on arrête le traitement.

    Rendez-vous chez le dermato:
    Si le trouble persiste et s'il gêne vraiment, il est possible de faire une séance de Botox. La toxine botulique agit en bloquant les glandes sudorales. Ce n'est pas une intervention banale: elle est douloureuse et doit être réalisée sous anesthésie locale. Le problème est alors réglé pour six mois.



      191 - Des pieds zéro odeur.  


     Aussi bien à la gym que chez des copains ou à la maison, dès qu'ils enlèvent leurs baskets, ils vivent un vrai calvaire car ils subissent les réflexions de leur entourage. Loin d'être un détail, la transpiration des pieds peut être un problème crucial à l'adolescence. Là aussi il faut ruser.

    Les solutions maison:
    Le meilleur service à rendre aux ados est de les amener à se laver correctement. L'idéal ? Faire un gommage des pieds chaque jour car la peau morte entraine une prolifération de bactéries. Puis passer, là aussi chaque jour, une lotion sur les pieds qui réduit la transpiration (toujours EtiaXil Détranspirant Lotion Peaux Normales). Même si cela semble irréaliste au départ, sachez que si c'est un vrai problème pour eux, ils le feront.

    Rendez-vous chez le dermato:
    Le médecin peut leur conseiller un médicament contre l'acné, l'érythromycine, qui permet aussi de lutter contre la prolifération microbienne de... la voûte plantaire. A appliquer tous les jours.



      192 - Des poils dissimulés.  


     C'est la période où la pousse des poils peut être une vraie cause de soucis. Il n'est pas rare que des filles mignonnes de 11-13 ans se désolent d'avoir « une moustache et beaucoup de poils aux jambes », selon leur expression, et de développer un complexe.

    Les solutions maison:
    Dès que la jeune fille s'en préoccupe, privilégiez les décolorations sur le visage et sur les jambes et les aisselles, les formules rasage pour les douillettes et cire ou épilation orientale pour celles qui veulent le faire moins souvent.

    Rendez-vous chez le dermato:
    Les dermatologues sont unanimes: pas de séance de laser avant que les jeunes filles aient acquis une stabilité hormonale (régularité des cycles, fin de l'acné, taille adulte), sinon « il existe un risque de stimulations paradoxales de petits poils fins qui deviennent des gros poils. On ne traite pas une zone si tous les poils ne sont pas terminaux ».



      193 - J'ai envie d'un rituel.  


     Pour faire de cette étape nécessaire un vrai noment de détente, on s'établit un petit protocole. Grand classique indétrônable, le duo lait démaquillant-tonique a toujours lutant d'adeptes. On applique le lait sur l'ensemble du visage et on l'étalé par de légers mouvements circulaires, comme un massage. Ainsi, en plus de retirer le maquillage et les impuretés, on stimule la circulation et l'effet de bien-être est garanti. A l'aide d'un coton, on retire ensuite l'excédent de lait, puis on en imbibe un autre de tonique, pour parfaire le démaquillage et dynamiser la peau.

    A noter: Pas forcément réservée au démaquillage, la lotion peut être utilisée le matin pour tonifier l'épiderme avant l'application d'une crème de jour.




      194 - Je veux aller vite.  


     Quand on rentre fatiguée du travail, hors de question de passer des heures dans la salle de bains ! On choisit donc une solution aussi efficace que rapide. Devenue le numéro un des démaquillants, l'eau micellaire, qui s'utilise à la fois sur les yeux et sur le visage, est la formule idéale. Ses micelles captent et emprisonnent maquillage et cellules mortes sans les étaler. Ainsi, le visage est parfaitement nettoyé en un instant. Et pas besoin de rincer, car elles laissent la peau souple et douce.

    A noter: Les eaux micellaires peuvent aussi servir de nettoyant quotidien, même si on ne se maquille pas.




      195 - Je rentre de soirée.  


     L'étape du démaquillage prend alors tout son sens, car on a logiquement un peu forcé sur le make-up. L'important ? Bien éliminer les fards sans fragiliser la peau par des frottements répétés. On opte donc pour des formules comme les huiles ou les baumes, dont la composition lipidique est extrêmement efficace pour venir à bout des fards les plus tenaces. Pas d'inquiétude, celles-ci ne laissent aucun fini huileux, donc aucun problème si on a la peau grasse. On applique généreusement l'huile ou le baume sur peau sèche et on masse par mouvements circulaires avant de l'émulsionner avec de l'eau tiède et, enfin, de procéder au rinçage. C'est magique !

    A noter: L'huile démaquillante peut être utilisée sur les lèvres comme sur les yeux.




      196 - J'ai mis du waterproof.  


     Quand on passe de folles nuits à danser, le maquillage a plutôt intérêt à tenir en place. Le waterproof présente l'avantage de ne pas faillir à sa promesse et de résister à tout. Seulement, il tient tellement bien qu'il est impossible de l'éliminer sans les produits adaptés. Pour les yeux, zone très fragile, on utilisera toujours une solution biphasée composée d'huile et d'eau, qui permet de retirer mascara et eye-liner sans avoir à trop frotter.

    A noter: Pour éviter la sensation de gras sur les yeux due au biphasé, on imbibe préalablement le coton avec un peu d'eau.




      197 - J'ai la peau fragile.  


     En cas de problèmes spécifiques, mieux vaut accorder une attention toute particulière au nettoyage. Si on a la peau mixte à tendance grasse, on privilégie un gel nettoyant qui régule le sébum, désincruste les pores en douceur et diminue l'apparition de comédons. Pour les peaux sèches et sensibles, la première chose à éviter est l'eau du robinet. Son taux élevé en calcaire est souvent responsable des irritations et des rougeurs. L'idéal? Une eau micellaire douce, spéciale peaux sensibles et intolérantes. Elle favorise l'hydratation et limite l'apparition de rougeurs. Le matin, pour réveiller la peau et pour plus de confort, on vaporise une eau thermale riche en minéraux, aux vertus apaisantes et hydratantes.

    A noter: En cas de surproduction de sébum ou de rougeurs, les frottements de coton trop appuyés sont à éviter !




      198 - Je suis en week-end.  


     Mise à rude épreuve dans la semaine, la peau mérite elle aussi un peu de repos le week-end. Mais, que l'on choisisse de se maquiller légèrement ou que l'on soit adepte du naturel, le nettoyage reste incontournable. Et rien de tel que le contact frais de l'eau sur le visage pour se sentir bien. Le soir, on choisit une mousse nettoyante douce pour enlever les impuretés. On termine par un spray d'eau florale, qui va éliminer le calcaire dû au rinçage, hydrater et rafraîchir la peau.

    A noter: Les eaux florales s'adaptent à tous les besoins ! La rosé hydrate, le bleuet décongestionne et la camomille apaise les irritations.




      199 - Je prends l'avion.  


     Plus besoin de charger son sac avec des flacons toujours problématiques au contrôle de sûreté et suffisamment de coton pour le séjour. Les lingettes démaquillantes sont tout aussi efficaces qu'un coton imbibé d'eau micellaire et les disques pour les yeux sont imprégnés d'une solution grasse qui vient à bout de n'importe quel maquillage. Ça ne prend pas de place, c'est léger, efficace... autant de raisons pour les adopter sans hésiter !

    A noter: Pour celles qui tiennent à se rincer le visage, quelques vaporisations d'eau thermale suffisent à retirer l'excédent de démaquillant.




        200 - Le démaquillage.  


    Un vrai massage.
    Le lait appliqué directement sur le coton que l'on frotte ensuite sur la peau ? Tout faux ! Pour être à la fois efficace et doux pour l'épiderme, le lait nettoyant doit d'abord être massé sur le visage par de légers mouvements circulaires qui aident à dissoudre les fards sans irriter la peau. Attention ! pas question de frotter de façon énergique en déplaçant la peau, on se contente d'effleurages. Il ne reste plus ensuite qu'à l'éliminer avec un disque à démaquiller et à passer une lotion pour parfaire le nettoyage. Avec de la mousse ou de l'huile, le geste reste le même. Au final, cela prend un peu plus de temps, mais on y gagne en éclat à long terme car le massage stimule la circulation sanguine et lymphatique.




        201 - L'anti-âge.  


    Comme une caresse.
    On met toutes les chances de son côté en l'utilisant comme les pros. Plutôt qu'appliquer sa crème du bout des doigts comme on a toutes tendance à le faire, on se sert de sa main entière car on a besoin de toute la surface de la main pour décontracter les muscles et éviter ainsi les rides d'expression. On part du cou ou, pour les plus persévérantes, du décolleté, et on remonte vers les mâchoires et les tempes. Ensuite, on effectue des manœuvres de lissage avec le plat de la main du centre du visage vers l'extérieur. Cela aide à détendre les traits et optimise l'action du soin.




        202 - L'exfoliant.  


    Tout en précision.
    Il redonne de l'éclat, assainit l'épiderme et favorise le renouvellement cellulaire, mais peut aussi laisser les joues en feu quand il est mal utilisé. Règle d'or: le planifier le soir de préférence, afin de laisser la peau récupérer pendant la nuit. On applique le produit sur la peau humide en évitant le contour des yeux et le contour de la bouche, trop fragiles, en revanche, on pense au cou, toujours oublié. La principale difficulté consiste à maîtriser ses gestes: insister sur la peau sans frotter, particulièrement là où elle est très fragile, sur les pommettes et les joues. On privilégie des mouvements circulaires assez larges en remontant de la base du cou vers les mâchoires, puis de l'intérieur du visage vers l'extérieur. On termine par des petits mouvements verticaux le long des ailes du nez avant de rincer le visage à l'eau et de faire suivre d'une crème hydratante.




        203 - Le contour des yeux.  


    Des tapotements contrôlés.
    Pour cette zone si délicate, c'est le bout des doigts qu'on privilégie. On prélève un peu de produit et on le tapote sur la patte-d'oie et au niveau de l'os de l'arcade situé sous l'œil. On procède ensuite de manière identique pour le dessus de l'œil en tapotant l'os sous le sourcil et, si on a un peu de temps, au-dessus du sourcil pour décontracter parfaitement la zone. Un geste à compléter éventuellement par de petits mouvements circulaires pour venir à bout des paupières gonflées le matin, en améliorant la circulation lymphatique et en réduisant les poches. Inutile d'étaler le produit directement sur la paupière inférieure ou supérieure, toute proche de l'œil car, de toute façon, le produit s'y diffuse par capillarité.




      204 - Pour un effet temporaire.  


     Les injections d'acide hyaluronique élargissent leur champ d'action avec une nouvelle approche, la hyalurostructure. Naturellement produit par l'organisme, l'acide hyaluronique est le garant du maintien de l'hydratation et de l'élasticité de la peau. Sa fabrication diminuant avec l'âge (environ 10% en moins tous les dix ans), des laboratoires ont mis au point, il y a un peu plus de vingt ans, l'acide hyaluronique de substitution capable de regonfler nos réserves, de pallier nos carences et de corriger leurs conséquences. Issu de la biotechnologie, résorbable et pratiquement sans effets secondaires (rougeur éventuelle ou petit bleu après injection), il est plébiscité autant par les médecins que par les femmes et les hommes qui y ont recours depuis de nombreuses années. Longtemps cantonné dans un rôle de « combleur de rides », il a récemment élargi son champ d'action grâce à une nouvelle génération de produits, plus souples, plus élastiques, plus malléables, et même enrichis d'un anesthésiant, lalidocaïne. Et surtout, les techniques d'injection sont devenues moins traumatisantes pour la peau.
    Aujourd'hui, selon la densité de l'acide hyaluronique injecté, on peut regalber le visage et restaurer ses rondeurs pour lui faire retrouver son harmonie. Ou remettre en place l'arcade sourcilière pour lui faire capter la lumière et ouvrir l'œil, remonter la pointe du nez qui a tendance à « plonger », arrondir le menton et le projeter très légèrement en avant pour gommer l'effet double menton, ou bien encore redessiner l'ovale du visage lorsque celui-ci commence à devenir un peu trop flou. mois.
    Durée de vie: De 12 à 18 mois.
    Prix: A partir de 500€.



      205 - Pour un effet à long terme.  


     Tout le monde rêve d'une action qui soit définitive et, dans ce domaine aussi, il y a du nouveau. On connaît depuis un moment déjà le principe de remodeler le visage avec de la graisse autologue (c'est-à-dire prélevée directement sur le patient). Parfaitement maîtrisée, mais jugée trop lourde (anesthésie générale brève et suites opératoires avec œdème pendant une dizaine de jours), cette technique est aujourd'hui proposée dans une version allégée qui reste tout aussi efficace: le lipo-seeding. Prélevée par le chirurgien sous anesthésie locale dans certaines zones (à l'intérieur des genoux, dans le ventre et les cuisses...) puis centrifugée pour bien la nettoyer, elle est aussitôt injectée en très petites quantités de façon ciblée là où cela s'avère nécessaire, notamment dans les joues trop creuses, les rides profondes, les cernes, la vallée des larmes ou bien encore au niveau des pommettes.
    Considérée comme une véritable avancée en la matière, cette technique, qui tire son nom du terme anglais seeding qui signifie « ensemencement », permet aussi et surtout d'ensemencer des cellules vivantes qui vont s'enraciner là où elles ont été injectées, se reproduire et ainsi se multiplier à l'infini pour empêcher les creux et les sillons de se reformer par la suite. Les effets secondaires: des bleus apparaissent aux points d'injection pendant une petite semaine environ. Pour cette intervention, plus que jamais le geste du chirurgien est fondamental, il est donc très important de bien le choisir.
    Durée de vie: Définitif en principe.
    Prix: A partir de 800 € la séance. Une seule suffit.



      206 - Avant de se lancer.  


     Malgré toutes ces avancées, le choix du praticien reste primordial. Ainsi, en cas de doute sur la qualification d'un médecin, on peut toujours se renseigner auprès du Conseil national de l'ordre au 01 53 89 32 00. Sinon, ces trois sites assurent une bonne de garantie:
    le Groupe de dermatologie esthétique et correctrice (gDEC) sur grdec.com ;
    la Société française de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique (SoFCPRE) sur plasticiens.org ;
    la Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens (Sofcep) sur chirurgiens-esthetiques-plasticiens.com.



      207 - Le vampire lift, une voie d'avenir ?  


     Rassurez-vous, le nom qu'on lui donne aux Etats-Unis est bien plus effrayant que son mode d'action. Celui-ci consiste à injecter du PRP (plasma riche en plaquettes) sous forme de sérum un peu partout sur le visage. Très riche en facteurs de croissance, ce produit autologue (car prélevé sur le patient par simple prise de sang) est centrifugé pendant cinq minutes pour séparer le plasma des autres éléments du sang. Il semble, d'après les premières études, qu'il agirait comme une forme d'«engrais» et favoriserait une régénération cellulaire et une biostimulation des différents constituants de la peau. L'inconvénient: la concentration en plaquettes variant d'une personne à l'autre, il est difficile d'apprécier à sa juste valeur la qualité du fameux engrais. Utilisée depuis plusieurs années pour favoriser la réparation tissulaire des tendons et des ligaments chez les sportifs, cette technique ne fait pas l'unanimité et n'a, de toute façon, pas vocation à l'origine de traiter les rides. Les études étant en cours, mieux vaut donc attendre d'en savoir plus sur son efficacité réelle avant d'essayer.



      208 - La bouche: les nouvelles approches.  


     Très exposée aux variations climatiques et aux UV et soumise en permanence aux mouvements, la bouche est particulièrement vulnérable au vieillissement. D'autant que la masse musculaire et la structure osseuse des mâchoires diminuent et que l'arcade dentaire recule progressivement et ne vient plus propulser les lèvres vers l'avant. Conséquence: petit à petit, la bouche s'affine et se rétracte, la lèvre s'allonge, s'aplanit et blanchit. La solution consiste à la réourler pour lui redonner de la fermeté et du maintien et éviter ainsi aux petites rides de se former; à l'hydrater et la repulper pour lui faire retrouver son bombé naturel sans la projeter vers l'avant et, enfin, à remonter les commissures qui ont tendance à s'affaisser et à favoriser la formation du pli d'amertume. Là encore, les techniques ont beaucoup progressé, notamment grâce à l'utilisation d'injections d'acides hyaluroniques plus ciblées et spécifiques. Elles sont parfaitement adaptées à cette zone sensible et particulièrement délicate à traiter. Injectés en très petites quantités, à l'aiguille ou à la canule ultrafine, ces produits permettent, selon les besoins, de restructurer la bouche pour la rendre un peu plus présente, ou de restituer son volume sans la gonfler. L'effet dure de six mois à un an. Comptez à partir de 300 €.



      209 - Je bulle en toute quiétude.  


     Pour que le bain ou la douche se transforment en rituel plaisir et détente, on se laisse embarquer par des propositions qui nous sortent de la routine. Exit le gel douche habituel: on mise sur des ingrédients gourmands, comme le miel, aussi nourrissant pour la peau que pour les papilles, ou des produits inspirés par l'Orient qui nous font voyager. Leurs textures inouïes, des huiles rivalisant de finesse, se veloutent sur la peau et moussent à l'envi, tout en préservant l'épiderme du dessèchement. Leur parfum est irrésistible, alors on se laisse submerger !
    La cocooning attitude: Ne pas succomber à l'eau trop chaude. Oui, elle réchauffe agréablement, mais tout choc de température sensibilise la peau. En sortant de l'eau, on s'essuie en tapotant sans frotter et on enfile un peignoir tout doux.



      210 - J'exfolie avec délicatesse.  


     La grisaille, le stress, la fatigue ? On les évacue dans le même élan que les cellules mortes accumulées. Car, même si elles se camouflent plus aisément en hiver, ce n'est pas une raison pour les laisser ternir notre grain de peau. Au contraire, en la débarrassant de cette couche superficielle, les soins pourront pénétrer plus facilement et seront d'autant plus efficaces. D'autant que les petites billes intégrées dans les gommages sont micronisées pour préserver les peaux sensibles ou sèches. Qu'il s'agisse de cristaux de sucre brun, de particules végétales ou de miel, tous ces ingrédients opulents se fondent désormais dans des textures à l'onctuosité bluffante, apportant un maximum de sensorialité à ce geste salvateur pour le renouvellement cellulaire. En le relançant, l'exfoliation nous donne aussi le sentiment euphorisant de faire peau neuve.
    La cocooning attitude: Penser massages doux plutôt que frictions énergiques et on exfolie avec modération: pas plus d'une fois par semain..



      211 - Je me couvre de crèmes « petites laines ».  


     Quand la température dégringole, les défenses naturelles de la peau sont mises à rude épreuve et ça se sent: elle rougit, tiraille et peut être sujette à des démangeaisons qui exacerbent sa fragilité. Et la sécheresse de l'air, à l'extérieur ou à l'intérieur à cause du chauffage, aggrave la situation. L'épiderme laisse échapper l'eau qu'il contient et les fonctions sébacées tournent au ralenti. Pour acclimater sa peau, on l'enveloppe de textures protectrices. On fait remonter son taux de lipides grâce à des cocktails d'huiles végétales et à des agents hydratants. Leur rôle? Renforcer la barrière hydrolipidique tout en colmatant les brèches afin de réduire la perte en eau. L'épiderme retrouve une vraie souplesse et fait rempart aux frimas.
    La cocooning attitude: Pour libérer le corps de ses tensions, on fait pénétrer ces galéniques voluptueuses en les massant avec des mouvements amples et ascendants. On peut même en abuser, car elles ne collent pas et laissent, au contraire, un fini soyeux et sexy comme une lingerie fine.



      212 - Je dorlote mon visage.  


     Consacrer un quart d'heure ou une trentaine de minutes à sa peau, ce n'est pas du luxe ! Ce temps lui est précieux et même nécessaire pour lui permettre d'absorber la dose d'hydratation qui lui manque en hiver. La preuve: en lui offrant un soin digne des grands instituts de beauté, on atteint des sommets de bienfaits. Hors routine et en plus des rituels d'hygiène quotidiens, les masques sont parfaits pour celles dont la peau tiraille et pour lesquelles les crèmes sont à peine suffisantes. Regonflée à bloc grâce à des formules hydratantes concentrées et à des textures faites pour une application longue durée, la peau gagne en éclat.
    La cocooning attitude: On l'applique en couche épaisse sur le visage, en évitant le contour des yeux. On laisse agir même au-delà de la prescription recommandée et, si la peau n'a pas tout absorbé, on se débarrasse de l'excédent en tapotant avec un mouchoir en papier.



      213 - J'adoucis mes mains.  


     Exposées en permanence aux agressions de la météo et des travaux ménagers, surtout si on oublie de porter des gants, nos mains sont sollicitées non-stop. La peau se dessèche rapidement et devient moins lisse et moins souple. Un peu comme les lèvres gercées, elle finit même parfois par craqueler quand on oublie de les chouchouter. On répare cette négligence avec délicatesse à l'aide de crèmes sensorielles. Subtilement parfumées et particulièrement protectrices grâce à leurs actifs antiradicalaires et nutritifs, elles préservent autant leur capital jeunesse que leur douceur. Une vraie cure de jouvence, visible immédiatement.
    La cocooning attitude: Une application dans les règles: en couche épaisse, en massant longuement ses mains, puis en insistant bien sur le contour des ongles pour éviter les petites peaux, si désagréables mais relativement fréquentes en hiver.



      214 - Je chouchoute mes ongles jusqu'à la pointe.  


     Assouplir les contours, repousser les cuticules et limer ses ongles pour leur donner la forme idéale... des gestes qui nécessitent d'avoir du temps. Mais aujourd'hui, on profite et, bien calée dans son canapé, on les réhydrate un par un, ce qui aura pour effet de les renforcer, et même de prolonger la durée de vie du vernis. L'heure n'est pas au vernis rouge vif ? Alors, on applique un ton nude qui leur donne un joli aspect soigné.
    La cocooning attitude: Puisqu'on a le temps, on commence par laisser tremper ses ongles dans un bain d'eau tiède et savonneuse pendant cinq minutes, il n'y a pas mieux pour les blanchir et ramollir les cuticules.



      215 - Je nettoie.  


     Toujours en douceur ! Evitez les produits trop décapants comme le savon de base, qui déclenche une hypersécrétion du sébum. Préférez un pain dermatologique dont le pH respecte celui de la peau, un gel nettoyant doux ou une eau micellaire. Oubliez également la friction du visage avec la serviette. Tamponnez-le délicatement.



      216 - Je gomme.  


     Selon vos envies, faites un gommage ou un masque purifiant afin d'éliminer les cellules mortes, d'absorber l'excès de sébum et de nettoyer les impuretés; plus la peau se renouvelle, moins il y a d e risques de comédons mais, attention ! là aussi raisonnablement: si on décape, c'est l'effet inverse qui se produit car la peau surréagit.



      217 - J'hydrate.  


     Tous les produits purifiants antiboutons contiennent des actifs asséchants (acide salicylique, zinc, peroxyde de benzoyle) qui se dispersent sur l'ensemble du visage. Afin de reconstituer le film de la peau, de retrouver le confort et l'uniformité du teint, une crème hydratante adaptée « aux peaux jeunes et à problèmes » est indispensable: elle renforce l'épiderme et apaise les zones sèches.



      218 - Je traite.  


     Commencez par les produits dermocosmétiques: à base d'actifs antibactériens (tels le zinc ou l'acide salicylique), ils peuvent améliorer l'acné légère. Sinon, le dermatologue prescrira un traitement local composé de dérivés de la vitamine A (rétinoïde) anticomédons. Pour l'acné à dominante « rougeurs », le peroxyde de benzoyle est très efficace. Dans les cas d'acné mixte, ces deux traitements locaux peuvent s'additionner; ils suffisent dans l'immense majorité des cas, à condition de les suivre...



      219 - Je camoufle.  


     Une fois traité, un bouton met 5 jours à disparaître. Evitez de tripoter ou de percer sous peine d'avoir plus longtemps des rougeurs et des traces. Mais on peut maquiller ces imperfections, d'abord avec une crème teintée; puis en appliquant une pellicule d'anticernes beige. Tapotez et attendez que cela sèche avant d'enlever le surplus. Les garçons peuvent aussi apprendre cette technique facile, avec un produit teinté spécial boutons, en se regardant dans un miroir à la lumière du jour, et en ayant, bien sûr, la main légère.




    VRAI

    Qui aurait dit, il y a quelques années encore, qu'on trouverait en bio des BB crèmes, des CC crèmes ou des bases floutantes proches du résultat de la cosmétique conventionnelle ? Eh bien ! désormais, tous ces produits existent grâce à la mise au point de textures beaucoup plus évoluées. On utilise, par exemple, des poudres de riz et de tapioca pour remplacer le Nylon et donner un toucher soyeux, tandis que la silice et les esters remplacent les silicones.




    FAUX

    Les ingrédients sont d'origine naturelle, mais pas forcément bio. C'est impossible et, d'ailleurs, la charte Cosmebio impose que 10%, de l'ensemble des ingrédients soient issus de l'agriculture biologique, pas plus, car la proportion en eau - qui ne peut être certifiée bio - empêche souvent d'augmenter ce pourcentage.




    FAUX

    Produire un vernis bio relève de la mission impossible. Mais, même sans pouvoir apposer le label Ecocert, les vernis vendus en magasins bio sont beaucoup plus naturels que les autres. En effet, les ingrédients synthétiques ont été remplacés par des sources végétales issues du coton, de la laine, de la pomme de terre, de la pulpe de bois, du maïs ou du manioc !




    FAUX

    Aujourd'hui, le maquillage bio se trouve en pharmacies, en magasins spécialisés et en grandes surfaces, et les prix restent raisonnables. Ils n'atteignent jamais ceux du maquillage vendu en parfumeries. Alors, pourquoi s'en priver ?




    VRAI

    Même s'il y a eu de gros progrès, on ne peut pas attendre du maquillage bio qu'il tienne aussi bien que le maquillage classique, puisqu'il ne contient pas de solvant. Le maquillage bio ne peut pas se réclamer d'être longue tenue. Du coup, les retouches au cours de la journée sont plus fréquentes, et encore plus pour le rouge à lèvres que pour les autres produits.




    FAUX

    Ni plus ni moins que les produits habituels car, même s'il ne contient aucun parfum de synthèse, silicone, parabens ou paraffine, les allergies aux composants naturels existent aussi.




    VRAI

    Ses adeptes vous le diront: avec lui, la peau respire ! En bio, les pigments sont enrobés d'huiles végétales (abricot, amande douce, jojoba, ricin...), de beurres (karité...), de cires (abeille, carnauba), qui soignent l'épiderme. Et pour les peaux à tendance grasse, les fonds de teint minéraux ou ceux enrichis en amidon de maïs masquent avec légèreté tout en absorbant le sébum tel un buvard. D'ailleurs, les actrices, lourdement maquillées à longueur de journée sur les tournages, sont de plus en plus nombreuses à réclamer du maquillage bio.




    VRAI

    Mais il y a déjà eu une grosse évolution. Il y a peu de temps, on obtenait difficilement un rouge à lèvres vermillon sans extrait de cochenille (un insecte qui donne la teinte rouge vif) ou une ombre à paupières bleue ou violette. La palette s'est bien agrandie, notamment en réutilisant la garance, utilisée autrefois pour les rouges, ou grâce aux nacres issues de coquillages pour les ombres.



      228 - La tomate, super protectrice.  


     Sa couleur rouge vif, elle la doit à sa richesse en caroténoïdes et surtout en lycopène, un puissant antioxydant qu'on extrait, sous forme d'huile, de ses graines. Cette plante protège la peau des radicaux libres et par conséquent du vieillissement prématuré dû aux UV. La tomate est ainsi très efficace pour préparer la peau au bronzage et booster ses défenses naturelles face aux UVA et aux UVB. Réparatrice, elle favorise la régénération cellulaire. Par cette action complète, elle trouve sa place dans les sérums et les soins de jour, d'autant qu'elle est aussi dotée de propriétés astringentes et purifiantes, ce qui lui permet de redonner de l'éclat aux teints ternes. Et, contrairement à nombre de nutriments plutôt présents dans les végétaux crus, la quantité de lycopène biodisponible augmente pendant la cuisson de la tomate. On ne se prive donc pas de sauce tomate pour un effet bénéfique sur notre peau aussi !



      229 - Le concombre, ultrahydratant.  


     Connu en Inde et en Egypte depuis quatre mille ans, le concombre est depuis longtemps utilisé par les femmes qui se couvrent le visage de ses fines rondelles pour hydrater leur peau. Constitué à 95 % d'eau, il est riche en vitamine C, en minéraux et en oligoéléments. Sa pulpe a des qualités cicatrisantes et une action astringente, idéale pour les peaux mixtes. Elle contient notamment du soufre et du silicium qui redonnent de l'éclat, purifient le teint et resserrent les pores. Le concombre contient aussi de la vitamine B et sa peau, de la provitamine A et de la vitamine E qui contribuent au renouvellement cellulaire. Sa légère action éclaircissante est due à des enzymes qui inhibent le mécanisme de production de la mélanine. Enfin, il diminue la sensation de chaleur après un coup de soleil et il apaise les démangeaisons.



      230 - La carotte, lumineuse.  


     Avec une concentration record en bêta-carotène, substance colorante qui offre de l'éclat à la peau, c'est l'alliée des teints ternes ! Transformé par l'organisme en vitamine A, le bêta-carotène stimule la montée de la mélanine. Idéal pour un teint ensoleillé, une peau bien préparée au soleil ! L'extrait huileux de carotte nourrit les peaux sèches. Ses minéraux et ses oligoéléments (calcium, acide folique, sélénium) favorisent les défenses immunitaires et font briller les ongles et les cheveux. L'huile essentielle, elle, est à la fois purifiante et cicatrisante.



      231 - AHA.  


     Ce sont les initiales anglaises pour acides alpha-hydroxylés. des acides naturels de sucres extraits des fruits (l'acide glycolique dans la canne à sucre, l'acide citrique dans l'orange et le citron, l'acide malique dans la pomme...). Cependant, ceux utilisés en cosmétique sont souvent synthétiques. Leurs propriétés kératolytiques font qu'ils dissolvent la substance qui maintient les cellules mortes entre elles. Du coup, elles se détachent et le teint est plus lumineux ! En revanche, comme les AHA affinent la peau, ils la rendent plus vulnérable et peuvent entraîner picotements et sensibilisation aux UV. Par ailleurs, selon leur formulation, ils peuvent favoriser l'absorption de l'eau, donc une meilleure élasticité. Utilisés en cure, ils boostent la production de collagène.



      232 - Anti-imperfections.  


     Les cosmétiques qui le revendiquent sont élaborés pour favoriser l'élimination des boutons et réguler le sébum. Seuls les produits dermatologiques médicaux ont le droit de se revendiquer « anti-boutons » ou « anti-acné ».



      233 - Astringent.  


     On parle des ingrédients qui resserrent les pores par effet vasoconstricteur. De ce fait, ils diminuent la sécrétion de sébum et protègent la peau des agressions microbiennes.



      234 - Comédogène.  


     On le dit d'un produit générant la formation d'imperfections, autrement dit des points noirs (ou comédons). A l'inverse, une texture qui ne bouche pas les pores de la peau est appelée non-comédogène.



      235 - Conditioner.  


     C'est le mot anglais pour après-shampooing, les marques choisissent d'utiliser l'un ou l'autre.



      236 - Couche cornée.  


     Ou stratum comeum. la partie la plus externe de l'épiderme qui est en contact direct avec le milieu environnant. Elle est essentiellement composée de cellules mortes appelées cornéocytes, qui sont des kératinocytes (cellules de l'épiderme) ayant perdu leur noyau. Lorsqu'elle est altérée, en raison d'un manque d'eau ou de lipides par exemple, la peau n'assure plus sa fonction de barrière physique et devient plus perméable aux allergènes.



      237 - Emollient.  


     Qui assouplit la peau. Les crèmes émollientes sont recommandées pour prendre soin des peaux sèches ou à tendance atopique.



      238 - Film hydrolipidique.  


     C'est le film protecteur recouvrant toute la surface de la peau. Il est constitué principalement de sueur, de sébum et d'eau et a pour fonction de la défendre contre les bactéries, tout en lui conservant souplesse et hydratation.



      239 - Follicules pileux.  


     Situés à la base des pores auxquels ils sont reliés par le canal sébacé, ils renferment le bulbe pilaire - à l'origine du poil - et les glandes sébacées - où se fabrique le sébum.



      240 - Glycation.  


     II s'agit d'une réaction entre les fibres de collagène et d'élastine du derme et le sucre ingéré en excès. Le glucose que contient le sang va en quelque sorte « caraméliser » ces protéines, les rendant plus rigides. Résultat: la ride se creuse.



      241 - Layering.  


     Ce terme anglais signifie « superposition ». C'est-à-dire l'application de différentes couches de soins, parfois jusqu'à neuf différents (nettoyage en plusieurs étapes, lotion préparatrice, sérum, crème hydratante...) afin d'obtenir une peau parfaite. Pratique dont les Asiatiques sont fans.



      242 - Oxydation.  


     Semblable à un phénomène de rouille, le stress oxydatif dû aux radicaux libres provoque l'oxydation de la cellule. En temps normal, l'organisme produit naturellement ses propres antidotes (superoxyde dismutase, catalase, glutathion), mais l'équilibre peut basculer lors de la formation excessive de radicaux libres (UV, fatigue, stress, pollution, tabac), qui attaquent alors les protéines, l'ADN et les membranes des cellules. Résultat : rides et vieillissement prématuré. D'où le besoin d'ajouter aux soins des antioxydants tels que les vitamines C et E, les polyphénols...



      243 - Radicaux libres.  


     Comme leur nom l'indique, ce sont des molécules d'oxygène instables, car ayant un radical libre, c'est-à-dire un électron seul. Or les électrons vont toujours par paire. Ces radicaux libres vont donc « voler » un électron à une molécule voisine, laquelle devient à son tour instable et se transforme en radical libre. S'ensuit une réaction en chaîne qui désorganise et abime les cellules.




    FAUX

    Toutes les variétés exploitées pour la parfumerie sont originaires d'Inde, mais celle dugrandiflorum s'est largement diffusée dans le bassin méditerranéen grâce aux Phéniciens. Ce qui a permis à l'Egypte d'être aujourd'hui un gros producteur. Néanmoins, l'Inde reste le premier producteur mondial de l'autre variété utilisée en parfumerie, le jasmin sambac, plus floral et moins miellé que le premier.




    VRAI

    C'est en tout cas une des coutumes du pays grassois: trois fleurs de jasmin cueillies puis déposées sur la table de chevet seraient un bon répulsif naturel, grâce à son odeur tenace qui diffuse toute la nuit. Sur pied aussi, les buissons de jasmin sentent de nuit. C'est pourquoi la récolte dans les champs se déroule dès l'aube et se termine vers 10 heures du matin.




    VRAI

    Les Grassois le surnomment « LA » fleur car la ville cultivait du jasmin grandiflorum dès le XVe siècle, notamment pour parfumer les gants. C'est avec la mise au point de l'extraction par enfleurage en 1880 que la production grimpera en flèche, avant de diminuer après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, on perpétue la tradition sur une quinzaine d'hectares. On retrouve la fleur notammenl dans N° 5 de Chanel, J'adore L'Or de Dior et aussi Jasmin de Fragonard.




    FAUX

    Si Cléopâtre a séduit Marc Antoine sur un lit de pétales de rosés, elle était auparavant allée à sa rencontre dans un bateau aux voiles parfumées d'huile de jasmin. C'était aussi la fleur préférée de Marie-Antoinette, qui l'adorait en pommade. Napoléon en offrit aussi beaucoup à Joséphine de Beauharnais.




    VRAI

    Les Indiens offrent des tonnes de pétales, jasmin en tête, à leurs dieux depuis la nuit des temps. Et si les femmes se parfument peu, elles ornent leurs cheveux tressés ou relevés en chignon de guirlandes de jasmin. Ce n'est que depuis les années 70 que l'Inde cultive aussi le jasmin pour la parfumerie mondiale.




    VRAI

    En 2014, Firmenich, l'un des fournisseurs mondiaux de matières premières pour la parfumerie, a réalisé une joint-venture avec la société indienne Jasmine Concrète Exports. Celle-ci travaille avec des fermiers locaux en leur expliquant les bonnes techniques de culture et s'engage à acheter leur récolte, qu'elle traite dans des usines implantées sur place. Les deux parties sont gagnantes: les parfumeurs s'assurent un approvisionnement continu de qualité, et les agriculteurs ont un travail et des prix garantis.




    FAUX

    C'est quand le jasmin grandiflorum est associé à la rosé qu'il peut faire vieillot, comme dans nombre de créations des années 20 à 50 (Arpège de Lanvin, Joy de Patou...). Mais l'association du grandiflorum avec de l'hédione inocule une fraîcheur aérienne tandis que des notes fruitées ou aqueuses le modernisent. Moins entêtant, le sambac s'invite de plus en plus dans les nouveaux jus, comme dans Ange ou Démon de Givenchy ou Paradiso de Roberto Cavalli.




    VRAI

    Selon les variétés et origines, il faut de 400 à 700 kg de pétales pour faire un seul kilo d'absolu jasmin, la molécule odorante qui entre dans la formule de nos flacons. Et celui cultivé à Grasse est quinze fois plus cher que ceux d'autres provenances car son terroir est considéré comme exceptionnel, conciliant ensoleillement, altitude et vent chargé d'iode méditerranéen.




    VRAI

    Mal dessinés ou trop broussailleux, ils peuvent vite vieillir le regard. Pour gagner en éclat, on rééquilibre leur arc naturel en éliminant les poils disgracieux au-dessus et au-dessous de la ligne. Simplement pour donner plus d'espace au regard. Un geste à répéter toutes les deux ou trois semaines, lorsque les poils sont encore courts. Au-delà, la ligne devient floue et on risque de trop épiler.




    VRAI

    L'eau trop chaude ramollit la peau et a un effet vasodilatateur qui aggrave les capitons. Pour éviter la peau d'orange, on préfère donc les douches tièdes (jamais plus de 37°C), que l'on termine par un jet frais (entre 20 et 24°C) des pieds jusqu'aux cuisses.




    FAUX

    Ça gratte, ça chauffe, ça brûle... rien à voir avec une quelconque efficacité. Au contraire, si la peau réagit, c'est le signe que son seuil de tolérance est dépassé et qu'elle est agressée. Une sensibilité qui se manifeste souvent après l'utilisation d'une formule mal adaptée à son type de peau: gommages abrasifs, soins décapants ou ingrédients irritants - solvants, tensioactifs, rétinoïdes.




    FAUX

    C'est lorsqu'il est mal démaquillé que le fond de teint - comme n'importe quel autre fard - peut obstruer les pores et laisser place aux petits boutons. En retirant chaque soir l'excès de sébum, la pollution et les pigments de la surface du visage, on assure donc une minicure détox à la peau. Notamment si on adopte les textures huile ou lait, à masser du bout des doigts: une gestuelle qui permet de bien décoller les poussières et de dissoudre les fards avant de rincer le tout à l'aide d'une lotion.




    FAUX

    Les couper ne les fera pas pousser plus vite car les cheveux, formés de kératine, ne sont pas comme les plantes: ils ne contiennent pas de sève et poussent donc uniquement par la racine. En coupant les pointes, on redonne juste un peu de volume et de masse à la coiffure. De plus, on élimine les fourches et les pointes usées qui les affinent, ce qui fait paraître la chevelure plus fournie.




    FAUX

    Le shampooing permet d'aérer la coiffure et de la rendre légère, à condition de bien choisir sa formule, c'est-à-dire le plus simple possible et de préférence sans silicones ni surcharge d'actifs. Pour ne pas se tromper, on mise sur les textures les plus transparentes, signe qu'elles ne contiennent que des agents lavants et qu'elles ne seront pas trop crémeuses sur le cheveu. Et, bien sûr, on rince abondamment la mousse: les poussières s'accrochent plus vite sur une fibre mal nettoyée et finissent par plomber le cheveu.




    VRAI

    Certains ingrédients contenus dans les parfums sont photosensibilisants et augmentent d'un coup la sensibilité de la peau aux UV. Appliqués au soleil, ils peuvent entraîner de petites rougeurs, voire des taches pigmentaires qui mettent souvent du temps à disparaître. Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas l'alcool qui est en cause: la réaction est surtout provoquée par les composés organiques des huiles essentielles de bergamote, de citron, de mandarine. Mieux vaut donc éviter d'appliquer son eau de toilette directement sur la peau avant de se promener en plein soleil, à moins qu'il ne s'agisse d'une formulation spécifique et cela est indiqué sur l'emballage. Mais on peut toujours parfumer ses vêtements.




    VRAI

    Cela risquerait d'accentuer l'inflammation de la peau. On évite aussi de se ruer sur des formules trop décapantes et on préfère des soins quotidiens chargés de limiter les imperfections. Le plus souvent à base d AHA - notamment d'acide glycolique - pour un effet peeling doux, ils éliminent les comédons et lissent la surface de la peau. On choisit également des formules riches en actifs apaisants qui atténueront les irritations de la peau. Et pour camoufler tout ça, on mise sur un correcteur à base de pigments jaunes et plutôt fluide, pour éviter les amas de texture. A poser, comme les pros, au pinceau liner, bien plus précis que les doigts.




    VRAI

    Plutôt riches et onctueuses, leurs textures ont souvent tendance à aplatir la coiffure en y laissant des résidus, surtout lorsque les cheveux sont mal rincés. Pour éviter de surcharger la chevelure dès la racine, on appliquera son masque uniquement à mi-longueurs et sur les pointes. En respectant toujours un espace de 5 centimètres avec le crâne. La bonne alternative ? Appliquer une huile végétale sur les longueurs avant le shampooing ou choisir un masque spécifique avant-shampooing.




    VRAI et FAUX

    L'eau est vitale pour la peau comme pour le reste de l'organisme. L'épiderme absorbe l'humidité ambiante tandis que le derme puise, lui. son eau dans le sang. Gage de confort, l'eau permet de conserver cet aspect lumineux, velouté, rebondi. Sans elle, la peau tiraille et devient plus rigide, comme cartonnée. Voilà pourquoi l'hydratation - avec ses crèmes qui aident à fixer et à retenir l'eau dans les cellules - reste le premier des gestes de beauté. Mais attention, l'eau du robinet peut aussi agresser la peau : son calcaire s'y dépose et s'y cristallise, ce qui provoque irritations et tiraillements. Et même si on la remplace sur le visage par une eau thermale, plus douce, il faut toujours veiller à l'essuyer soigneusement : en s'évaporant, l'eau déshydrate aussi la peau.



      262 - On préfère les douches.  


     Une évidence ? Pas tant que ça car il faut qu'elle ne soit pas trop longue, sinon c'est aussi gourmand qu'un bain. La bonne nouvelle, c'est qu'une douche rapide est bien meilleure pour la peau, surtout si l'eau n'est pas trop chaude et qu'on n'abuse pas des produits lavants pour éviter de décaper l'épiderme.



      263 - On se met aux disques lavables.  


     Pour réduire sa consommation de coton, c'est le geste qui fait la différence, surtout quand on les utilise en grande quantité. Moins compliqué quïl n'y paraît, on se contente juste de les stocker dans un petit filet, puis de glisser celui-ci en même temps que le reste du linge dans la machine.



      264 - On recycle.  


     Jeter ses briques de lait dans la poubelle de recyclage est devenu un réflexe pour nombre d'entre nous, mais procéder de la sorte pour les flacons de shampooing n'est pas entièrement acquis. Et pourtant, ils pèsent lourd en ternies de déchets. Et on n'oublie pas les aérosols, dont la base en métal se recycle aussi.



      265 - On privilégie les écorecharges.  


     Désormais, nombreux sont les industriels qui les vendent, mais certains étaient des pionniers. Certains proposent aussi des bidons souples de gel douche ou de shampooing. Autre initiative, avec ses eaux micellaires et leur grosse recharge bien pratique. Quand on sait qu'une écorecharge représente 75% d'emballage en moins par rapport à un contenant rigide, le geste de transvaser devient tout de suite beaucoup plus facile.



      266 - On achète plutôt des grands formats.  


     'Pour les produits qu'on utilise en permanence, les shampooings et les gels douche, c'est toujours des emballages en moins. Et en cas d'étagères exiguës, rien n'interdit de les verser dans des flacons plus petits...



      267 - On redécouvre les vertus du savon.  


     Pas de flacon à jeter, des matières premières peu polluantes... le savon a tout bon, surtout quand sa base est végétale, comme les gros savons de Marseille à l'huile d'olive. En plus, il est économique !



      268 - On oublie les pots en verre.  


     Leur poids induit un coût de transport élevé. Privilégiez des pots recyclables et légers, comme ceux de Nuxe, écoconçus et composés d'un seul matériau (le polypropylène). Et pour celles qui veulent pousser la logique jusqu'au bout, on trouve des masques et des gommages bio en poudre à mélanger avec de l'eau.



      269 - On achète bio... mais local !  


     La charte des produits cosmétiques bio garantit des pratiques respectueuses de l'environnement, mais elle perd tout intérêt si le produit s'offre un long voyage en camion ou en avion. La solution ? Le bio local. Surtout qu'en France on a l'embarras du choix !



      270 - On rapporte sonflacon de parfum.  


     Pour le recharger si on est fan des parfums Mugler, dont les flacons sont tellement beaux qu'il est difficile de les jeter, ou pour qu'il soit recyclé par l'enseigne qui le vend (on bénéficie d'une réduction de 20% sur l'achat d'un parfum).



      271 - On évite les produits suremballés.  


     Cartonnages, coffrets... ils finissent par encombrer les poubelles. A garder en tête au moment de choisir son produit.



      272 - Resculpter les fesses et les cuisses.  


     Si les cuisses trop rondes ou la culotte de cheval ont toujours été une préoccupation, la chirurgie des fesses est l'opération qui monte depuis quelques années, tous les médecins et les chirurgiens esthétiques le confirment. « L'influence des morphotypes sud-américains et africains ou des artistes comme Rihanna, Jennifer Lopez ou Beyoncé pousse à ce souhait », explique un chirurgien esthétique spécialiste du corps. Les chirurgies des cuisses et des fesses sont bien souvent associées. « Toutes les patientes qui viennent pour une lipoaspiration demandent qu'on leur réinjecte la graisse prélevée sur la culotte de cheval ou ailleurs dans le fessier afin de retrouver des fesses plus fermes, plus rondes, et même remontées pour les plus âgées. Les clientes les plus extrêmes rêvent du fessier de Kim Kardashian !»

    La solution chirurgicale.
    Le transfert de graisse (ou lipofilling) permet d'embellir un fessier trop plat et de rajeunir la silhouette. « On prélève sur la région lombaire, dans les faces internes ou externes des cuisses ou sur la culotte de cheval selon les personnes. On réinjecte la graisse prélevée dans la partie supérieure pour retrouver une fesse pommelée et non plus en goutte d'huile, et dans la partie latérale ou dans le cadran inférieur interne, quand, avec l'âge et à force de s'asseoir, celui-ci perd en graisse. Les cellules souches et les facteurs de croissance contenus dans la graisse réinjectée permettent une meilleure prise et une correction du relâchement cutané. » Coût: de 5 000 à 8 000 €. Quant à la prothèse, très utilisée aux Etats-Unis, elle ne remplit que la partie supérieure. Du coup, le résultat est moins naturel. « Les femmes les plus maigres, qui ont donc peu de graisse, peuvent associer un léger lipofilling à des injections d'acide hyaluronique dense comme le Macrolane (Q-Med), fortement réticulé, ce qui apporte du volume et adoucit les contours. Le Macrolane va produire un effet pendant environ un an, mais il durera plus longtemps aux injections suivantes ».

    La solution médicale.
    En médecine esthétique, on ne peut pas apporter du volume au fessier. En revanche, on peut réduire un bourrelet sous-fessier ou sur les cuisses avec la cryolipolyse, car le Coolsculpting (Zeltiq), appareil le plus complet, dispose d'embouts spécifiques pour ces deux zones. Le bourrelet est aspiré, « congelé » pendant 1 heure, puis massé pour « casser » les cellules graisseuses qui mettront 3 mois à s'éliminer. C'est le temps nécessaire pour voir le résultat définitif. Attention, la cryolipolyse ne réduit que de 20 à 40% les bourrelets, n'espérez donc pas une disparition définitive. Dans certains cas, surtout si le surpoids est important, elle n'apporte pas de résultat satisfaisant. Coût: de 900 à 1 100 € pour les fesses ou les cuisses. Le SculpSure (Cynosure), qui provoque un éclatement de la graisse par la chaleur (entre 42 et 47°C), est probant pour les cuisses ou les genoux. Par l'effet de la chaleur, il provoque aussi une rétractation des tissus et agit donc sur le relâchement, tout comme le VelaShape (Syneron Candela). Coût: de 200 à 300 € la séance, prévoir 4 ou 5 séances. Pour les capitons et la peau d'orange, Merz a développé un nouvel appareil, le Cellfina, agrée aux Etats-Unis et depuis peu en France. « Cette technique est très prometteuse. Mais contrairement aux autres, elle se réalise sous anesthésie locale. On passe sur la zone une coupelle qui aspire la peau sur 1 cm de profondeur, et on introduit une sorte d'aiguille pour "décoller" les zones en creux. On a quelques ecchymoses, mais pas de suites douloureuses. » Coût 3 000 € la séance de 3 heures.



      273 - Rendre au ventre sa jeunesse.  


      Il existe de nombreuses techniques pour cette zone complexe. Tout dépend s'il s'agit d'un embonpoint généralisé, d'un bourrelet spécifique ou d'un petit bedon, et si la peau est relâchée ou non. Lorsqu'il y a un gros volume de graisse, seule la chirurgie est possible. On combine parfois les techniques chirurgicales et médicales.

    La solution chirurgicale.
    Pour réduire le volume de graisse, la lipoaspiration reste la seule solution. Mais attention, il doit s'agir d'un excès de graisse sous la peau et non d'une graisse plus profonde, autour des viscères, qui, elle, ne peut être délogée que par un régime alimentaire. Si le port du panty pendant 3 semaines à 1 mois reste nécessaire à la suite de l'opération, les résultats en « tôle ondulée », dont on a souvent entendu parler, appartiennent au passé car on utilise désormais des canules beaucoup plus petites, avec une tête à embout de mousse, laquelle provoque une rétractation de la peau, évitant ainsi le phénomène. Mais ce travail d'orfèvre nécessite le double de temps. Il faut également prévoir des drainages postopératoires pour améliorer le résultat, car on est couverte de bleus pendant deux semaines. Coût: 3 000 € environ. L'autre demande essentielle est la plastie abdominale, lorsque les chairs s'affaissent à la suite de grossesses, d'un fort amaigrissement ou du vieillissement. « Les techniques se sont beaucoup améliorées. De ce fait, les suites sont beaucoup plus simples. » II distingue par exemple les miniplasties, moins lourdes, qui se localisent sous le nombril. « Et pour les grosses interventions, je parviens désormais à réduire la tension sur la cicatrice du bas du ventre, qui est moins large qu'auparavant, en faisant des points - comme des points d'amarrage ou un capitonnage de matelas -accrochant par endroits la partie profonde de la peau aux muscles. Evidemment, cette technique est plus longue et une opération qui durait 1 heure en prend au minimum 2 aujourd'hui. » Coût: 8 000 € environ.

    La solution médicale.
    Elle ne concerne que le relâchement modéré. La radiofréquence peut apporter une amélioration conséquente. Combinée avec des infrarouges pour le VelaShape (Syneron Candela) ou avec des ultrasons, pour l'Exilis (BTL Industries), elle permet un traitement en profondeur. Coût: de 200 à 300 € la séance, prévoir 4 ou 5 séances. « La nouveauté, pour les relâchements autour du nombril, consiste à utiliser l'Ulthera, qui envoie des ultrasons microfocalisés. La limite de l'intervention: on ne peut traiter que de petites surfaces ». Pour la perte de graisse, trois techniques complémentaires sont proposées. Utilisée depuis 2009, la cryolipolyse avec la machine Coolsculpting (Zeltiq) est agréée par l'Agence Américaine des produits Alimentaires et Médicaux et comprend un contrôle thermique qui évite les brûlures ou les nécroses. « II ne faut pas croire que cette technique remplace un régime amaigrissant. Et très honnêtement, c'est sur des personnes minces, mais présentant un ou plusieurs bourrelets localisés de forme allongée (poignée d'amour, par exemple) et de taille modérée, que la machine donne de bons résultats », commente le dermatologue. La machine aspire la peau et fait descendre la température entre 9 et 12 °C pendant 1 heure. Après un passage douloureux, on attend 3 mois pour observer les résultats. Deux points nécessitent d'être signalés. Tout d'abord, la cryolipolyse n'agit que sur environ 30% de l'amas graisseux, il ne faut donc pas s'attendre à perdre tout son excès de gras. Ensuite, la région abdominale est la plus douloureuse, non pas pendant la séance, mais au cours des quelques semaines qui suivent l'intervention, certaines personnes éprouvant jusqu'à des douleurs très fortes. Coût: 650 € par zone. Le laser hyperthermique SculpSure (Cynosure) provoque, lui, une apoptose (mort cellulaire) de la graisse en l'amenant à une température entre 42 et 47°C pendant 21 minutes. Avantage: ce sont des plaques plates qui permettent de traiter des zones étendues et on peut poser quatre applicateurs en une séance de 30 minutes. « Sur deux séances, on parvient à des résultats en termes de perte de graisse, comparables à la cryolipolyse. De plus, c'est la seule technique envisageable sur un petit ventre rond, par exemple ». Coût: 1 100 € la séance avec huit applicateurs. Enfin, moins utilisé car très douloureux pendant la séance, le Liposonix permet une lipolyse sur des zones diffuses et a une action conjointe sur le relâchement cutané. On arrive cependant à perdre une taille en une séance de 1 h 30 mais, là encore, les résultats ne sont visibles que 2 ou 3 mois plus tard, le temps que la graisse fractionnée soit évacuée par le métabolisme. Coût: 1 000 € la séance.



      274 - Lifter les bras.  


     Les bras en chauve-souris... un fort amaigrissement ou l'âge sont cruels sur cette zone, et malheureusement peu de techniques offrent des résultats probants.

    La solution chirurgicale.
    La plastie pour réduire l'excès de peau laisse une grande cicatrice. « Je ne la propose plus qu'en cas de fort amaigrissement, car remplacer un excès de peau par une cicatrice n'est pas satisfaisant», explique le chirurgien esthétique. Il préfère le lipofilling des biceps et des triceps, lequel permet de remplir le sac musculaire qui s'est vidé et de retrouver un galbe harmonieux avec une cicatrice dissimulée dans le creux de l'aisselle. Coût: 3 000 € environ. Mais il faut pour cela avoir des bras minces. En cas de bras trop replets, on peut au contraire pratiquer une lipoaspiration des parties inférieures et postérieures.

    La solution médicale.
    Si de nombreux médecins équipés de cryolipolyse le proposent encore pour cette zone, le docteur spécialiste ne le recommande que si la zone est infiltrée de tissus graisseux importants. Pour les excès de graisse modérés, il préfère désormais proposer le SculpSure qui, en détruisant celle-ci par la chaleur, provoque également une rétraction des chairs. Coût: environ 900 € les 2 séances. En cas de relâchement pur et simple, on peut tenter un traitement avec le Thermage (radiofréquence) ou l'Exilis (radiofréquence + ultrasons), mais avec une efficacité très relative.



      275 - estructurer la poitrine.  


     La solution est uniquement chirurgicale, mais finies la mode des seins XXL et les prothèses qui pointent à la verticale quand on s'allonge ! On veut du naturel et c'est possible. Même les femmes qui se sont fait poser des prothèses conséquentes, demandent, au moment de les remplacer - les implants ont une durée de vie moyenne de 10 ans pour les prothèses en sérum physiologique, de 12 à 15 ans pour celles en gel de silicone -, une plus petite taille ou de les retirer pour simplement rehausser les seins, affirme le docteur spécialiste. Le lipofilling a révolutionné l'augmentation mammaire, car il est possible de remplir avec de la graisse prélevée lors d'une liposuccion sur les côtés du torse. Mais attention, il faut prélever deux fois le volume requis car 50% de la graisse réinjectée se résorbe. On doit donc avoir cette quantité de graisse ailleurs et ne pas souhaiter trop augmenter ses seins ! Coût: à partir de 4 000 €. Quant à la pose de prothèse, elle se pratique désormais avec une sorte de « nappage » de graisse, ce qui permet de sculpter un sein plus harmonieux et d'enrober les contours de l'implant. De plus, « l'arrivée des prothèses anatomiques en gel de silicone a permis de poser à nouveau les implants devant le muscle, comme la glande mammaire l'est naturellement, si bien que la prothèse suit la position du sein, notamment en position allongée . Ces prothèses anatomiques sont en forme de poire comme le sein. Il a même adopté les nouvelles prothèses en gel de silicone avec membrane en polyuréthane venues du Brésil, qui ne bougent absolument pas. « Elles coûtent 20% plus cher, mais sont bien adaptées aux personnes qui ont la peau relâchée après un fort amaigrissement ou qui souhaitent une prothèse plus petite dans une loge anciennement plus grande », ajoute-t-il. Coût: de 6 000 € pour une pose de prothèse à 8 000 € avec lipofilling. Concernant la réduction mammaire ou la plastie pour corriger la ptôse (seins tombants), l'opération nécessite toujours une cicatrice autour de l'aréole. Coût: de 3 000 à 6 000 €. Sachez que la réduction mammaire, s'il s'agit de retirer plus de 300 g par sein, est en partie prise en charge par la Sécurité sociale.



      276 - Redessiner les jambes.  


     Les mollets trop épais ou au contraire trop fins, des jambes en poteau... autant de défauts que seule la chirurgie peut corriger. Sur cette zone, la graisse est compacte, en raison de retours veineux et lymphatiques difficiles, ce qui la rend difficile à travailler. On peut cependant la redessiner à condition que la musculature ne soit pas à l'origine de l'excès de volume ou que celui-ci ne soit pas dû à des problèmes circulatoires. La liposuccion se pratique aussi sur les mollets. En cas de jambes en poteau, une lipoaspiration des chevilles permet, en plus d'un résultat esthétique, de soulager les douleurs dues à la compression engendrée par la gangue de graisse. Celle-ci peut s'accompagner d'un transfert de graisse qu'on réinjecte sur le mollet en le redessinant naturellement pour retrouver des jambes d'aspect plus élancé et respectant la morphologie naturelle. Coût: de 3 000 à 4 000 €. Les suites sont douloureuses pendant un bon moment et le résultat s'apprécie au bout de quelques mois.