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Quelle est votre relation à l'argent ?


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Découvrez votre profil.

MAJORITE DE: 

Une relation marquée par l'insouciance.
Vous avez décidé une bonne fois pour toutes que vous ne vous prendriez jamais la tête avec l'argent. D'où une gestion au jour le jour, davantage basée sur l'impulsivité et le « feeling » que sur la raison et la modération. Votre souplesse vous permet de passer des périodes de diète aux périodes plus fastes sans effort et sans que vous changiez de mode de raisonnement. Ce comportement bohème n'est évidemment pas sans conséquences et sans risques pour votre entourage, qui se stresse à votre place et subit parfois votre revers de fortune ou votre imprévoyance avec brutalité, ce qui occasionne des ten-sions et des conflits. Face aux critiques ou aux leçons de morale, vous faites le dos rond, promettez de changer de comportement et de vous astreindre à une gestion plus saine de vos finances, mais rien n'y fait. Comme l'adolescent, vous continuez à obéir à vos pulsions et à vos envies sans vous soucier du lendemain, tout en ayant conscience que vous jouez un jeu dangereux et que vous portez atteinte à votre crédibilité. Votre insouciance apparente masque une vraie angoisse : celle de se confronter à la vie adulte avec les devoirs de responsabilité et d'anticipation qu'elle impose. Il se peut aussi que la peur de faire des choix, de vous engager, de vous projeter dans l'avenir vous maintienne dans ce carpe diem un peu kamikaze. L'insouciance financière peut être une forme de fuite en avant, une manière de se soustraire à la réalité. Pourquoi ne pas prendre le temps de vous demander ce que vous voulez vraiment faire de votre vie ? Une fois votre objectif identifié, vous pourrez mettre votre énergie (personnelle et financière) au service de sa réalisation.



MAJORITE DE: 

Une relation qui privilégie la raison.
Votre relation intime à l'argent est un mélange de sens pratique et de valeurs éthiques. Vous considérez que l'argent est une forme d'énergie qui ne doit être ni gaspillée ni thésaurisée à l'excès. Vous êtes doté d'un caractère plutôt pragmatique et prudent, vous ne prenez donc jamais de décisions sans en avoir longuement mûri les conséquences. Vous procédez exactement de la même manière avec vos finances, qu'il s'agisse de dépenses, d'épargne, de placements ou d'emprunt. Vous n'êtes jamais guidé par vos impulsions, de même que vous ne vous fiez pas à votre intuition ; vous préférez, cela va sans dire, suivre votre raison et, éventuellement, les conseils des bons experts. Cela dit, vous n'êtes pas non plus de ceux qui rechignent à dépenser. Vous n'êtes pas un grippe-sou, vous avez simplement le gaspillage en horreur. Vous savez faire plaisir et vous faire plaisir, mais vous n'oubliez jamais que la sécurité permet d'apprécier davantage ce que vos dépenses vous procurent. L'argent n'est pas non plus un sujet tabou pour vous, vous en parlez librement, de manière directe et sans culpabilité. Peut-être avez-vous été responsabilisé très tôt et avez reçu en héritage certaines valeurs comme la modération ou la capacité à différer le plaisir, ce qui vous permet de bien gérer les éventuelles privations. Vous pouvez peut-être vous entraîner à être plus spontané, notamment en ce qui concerne les dépenses plaisir, cela vous permettra d'être un peu moins sérieux, voire un peu moins rigide.



MAJORITE DE: 

Une relation orientée vers le plaisir.
L'argent est pour vous le sésame d'un monde hédoniste et convivial. Rien d'étonnant à ce que vous soyez fermement convaincu que l'épargne, la sécurité et la mesure sont de puissants freins au bonheur et les éteignoirs de la joie de vivre. Aux projets à long terme, vous préférez l'intensité et la spontanéité, et peu vous importe si le prix à payer est au-dessus de vos moyens. Très généreux avec vos proches, vous faites des cadeaux somptueux et vous portez toujours volontaire pour rassembler et régaler de grandes tablées d'amis. Pour vous, l'argent est le moyen le plus simple et le plus efficace de donner de la couleur, de la gaieté et de la chaleur à votre vie. Mais vous savez aussi, de temps en temps, faire des efforts, res-treindre vos dépenses et économiser pour réaliser un rêve. Vous vous motivez en anticipant le plaisir à venir et ainsi ne cédez pas à la tentation. En revanche, les économies pour payer vos factures vous donnent un peu plus de fil à retordre. Peut-être avez-vous été un enfant à qui l'on a épargné toute forme de frustration et de limites, car votre seuil de tolérance dans ce domaine est très bas et le besoin d'obtenir rapidement satisfaction domine votre vie. Mais il se peut également que vous ayez subi des contraintes parentales très fortes dans un climat où le devoir et la raison primaient systématiquement sur le plaisir. Peut-être pouvez-vous trouver l'équilibre (financier et émotionnel) en faisant des listes de priorités plaisir, de manière à apprendre à vous dire « non » plus souvent et à apprécier davantage ce que vous vous offrez.



MAJORITE DE: 

Une relation sous le signe de la culpabilité.
Si vous n'hésitez jamais à faire preuve de générosité avec vos proches, vous y réfléchissez à deux fois lorsqu'il s'agit de dépenser pour vous-même, surtout si c'est pour vous faire plaisir. Passé un certain seuil de dépense, le plaisir se transforme en remords puis en culpabilité. Vous avez alors besoin de justifier vos achats en ayant recours à des arguments rationnels - « C'était une braderie », « Je n'avais plus de bottes portables » - qui permettent de mettre en avant la dimension « besoin » et d'éluder ou de masquer celle du désir. Est-ce parce que, au fond de vous, vous n'êtes pas certain de mériter des gratifications ? Ou bien peut-être est-ce un héritage de votre culture iami-liale dans laquelle dépenser pour soi, se faire plaisir est moralement suspect ? Quoi qu'il en soit, votre relation à l'argent est compliquée et source de nombreux conflits intérieurs. Il y a en vous quelque chose de l'enfant qui attend une autorisation pour pouvoir dépenser son argent. Votre culpabilité vous joue également de mauvais tours, car si vous prêtez sans compter, vous devez faire des efforts surhumains pour relancer les emprunteurs « oublieux ». Vous considérez souvent l'argent comme la plaie de ce monde et rêvez de relations humaines « dépolluées » des relations marchandes. Peut-être devriez-vous vous interroger sur ce qui vous empêche de vous traiter avec bienveillance et générosité. Vous pourriez aussi questionner votre héritage familial pour comprendre ce qui se rejoue de votre passé dans votre rapport actuel à l'argent.