P s y c h o   t e s t   22    


Quel est votre degré d'estime de soi ?


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Votre profil.

MAJORITE DE: 
Votre estime de soi est excessive.
Vous affirmer ne vous pose aucun problème. Vous connaissez vos talents et n'hésitez jamais à les mettre en avant. Facilement culotté et ayant un goût pour les rapports de force, voire les conflits, il n'est pas facile de vous déstabiliser. Vous avez tendance à sous-estimer les difficultés et les autres, ce qui vous occasionne parfois des déboires, notamment au travail. Vous avez l'habitude de ne jamais demander d'aide. Vous n'avez qu'une crainte: être en position de vulnérabilité. Ce comportement peut avoir deux causes: une absence d'attention de la part des parents ou, au contraire, une sur-valorisation. Dans le premier cas, l'enfant se sent transparent, peu intéressant dans le regard de ses parents, ou alors, uniquement lorsqu'il remporte des succès. D'où une tendance à la compétition, les performances étant l'occasion d'attirer amour et attention. Deuxième cas de figure: l'hypervalorisation. L'enfant est magnifié par ses parents. Il est soit leur prolongation narcissique - il est aussi merveilleux que nous -, soit leur instrument de réparation - il sera tout ce que l'on n'a pas pu être.
Trouver l'équilibre: En cessant de confondre « erreur » et « faute ». S'accorder le droit à l'erreur, c'est comprendre que se tromper ne signifie pas être nul. En acceptant sa faille, on devient plus bienveillant avec soi et avec les autres, et, surtout, on cesse de vivre sous pression pour découvrir (enfin) le plaisir de faire pour faire, et non pour être le premier ou dominer.


MAJORITE DE: 
Votre estime de soi est insuffisante.
« Je suis nul, je n'y arriverai jamais, je me demande ce qu'on peut bien me trouver. » Le recours à l'autodévalorisation est la marque d'une estime de soi insuffisante. Ce manque de confiance en soi se traduit par un comportement qui va de la discrétion excessive - on se fond dans le décor - au sacrifice - je donne tout pour recevoir un peu. Dans tous les cas, on ne s'estime pas assez bien pour s'affirmer et satisfaire ses besoins et son désir, ceux des autres sont toujours prioritaires. Cela peut souvent s'expliquer par des liens affectifs carences, par un regard sur l'enfant qui ne lui a pas donné le sentiment d'avoir de la valeur. Ce qui explique que, très tôt, l'enfant est persuadé de ne pas posséder les qualités et les compétences qui auraient fait de lui quelqu'un d'aimable, il se peut aussi qu'une faible estime de soi soit le fruit d'une relation entre parents très brillants, très exigeants, qui donnent à l'enfant l'impression qu'il ne pourra jamais être à leur niveau.
Trouver l'équilibre: En revenant à la réalité de vos compétences. Dressez la liste de tous vos succès, y compris les plus minimes (par exemple, être à l'heure) sans rien négliger. Puis reprenez cette liste, point par point, en détaillant les ressources et les qualités que vous avez mises en œuvre pour produire ces succès. Cet exercice vous permettra d'augmenter votre estime de soi à partir de données objectives.


MAJORITE DE: 
Votre estime de soi est fluctuante.
Vous vous sentez tantôt le roi du monde, tantôt la pauvre Cendrillon vouée au ménage pendant que les autres paradent au bal. Certains jours, vos qualités vous sautent aux yeux et vous donnent une assurance rayonnante, tandis que le moindre échec peut déstabiliser votre estime de soi. Vous avez souvent l'impression d'être un étranger à vos propres yeux, d'avoir du mal à vous définir. Vous auriez d'ailleurs beaucoup de mal à répondre à la question: avez-vous confiance en vous ? La réponse serait probablement: tout dépend des jours, des personnes et des situations. A la source, on trouve souvent une éducation dans un environnement où l'arbitraire était la règle: l'enfant est puni pour une « bêtise », le lendemain la même bêtise fait rire ses parents. Cette imprévisibilité donne en général une estime de soi instable. L'enfant, en état d'insécurité, tente de s'adapter pour satisfaire ses parents. Il est fier lorsqu'il y parvient et se sent « nul » quand il échoue.
Trouver l'équilibre: En cultivant la persévérance pour stabiliser son image de soi. Il s'agit d'honorer ses engagements, de s'investir dans des projets à court terme, et de ritualiser ses activités - en les inscrivant dans un agenda... Cette démarche permet de dépasser les fluctuations émotionnelles. Cette dynamique développe le sentiment de sécurité intérieure et renforce l'estime de soi.


MAJORITE DE: 
Vous avez une bonne estime de soi.
Vous savez vous remettre en question et vous affirmer sans céder un pouce de terrain lorsqu'il en va de la défense de vos droits et de vos convictions. Vous êtes lucide sur vos talents aussi bien que sur vos limites, ce qui vous permet d'avouer votre ignorance sans vous sentir humilié. Votre estime de soi s'exprime par le regard bienveillant que vous posez sur vous et sur les autres. Jugements définitifs et critiques agressives n'ont pas cours avec vous. Ce positionnement intérieur est le fruit d'une éducation respectueuse des besoins émotionnels et affectifs de l'enfant.
Conserver l'équilibre: En gardant de la souplesse dans la façon dont vous évaluez les situations, les relations et vos actes. En vous posant régulièrement des questions tests comme: est-ce que je me traite bien ? Est-ce que je suis juste dans cette relation ? Est-ce que j'ai fait de mon mieux ? Qu'est-ce que je pourrais améliorer ?