Qu’est-ce qui vous empêche de prendre le pouvoir ?

Vos résultats
Comptez vos symboles et découvrez votre profil.

	1	2	3	4	5	6	7	8	9	10	11	12	13	14	15

LES REPONSES

MAJORITE DE:  
La peur d’être jugée.

Vous vivez sous le regard des autres, vous redoutez leurs critiques, et plus encore, leur désaveu ou leurs moqueries. Ce lien de dépendance vous empêche de réaliser pleinement votre potentiel, il vous conduit à vous faire discrète, à prendre le moins d’initiatives. Vous enviez les esprits libres et audacieux qui imposent leur façon d’être, d’agir et ne se soucient pas, ou très peu, des remarques qu’ils suscitent. Cette vulnérabilité au jugement d’autrui est souvent le fait de personnes qui, enfants, ont évolué sous le regard de parents exigeants qui mettaient la barre très haut sans jamais montrer combien l’erreur pouvait être un bon maître.

Pour se libérer: S’entraîner à se sevrer de l’approbation ou de la peur des critiques en posant des actes quotidiens sans chercher à être approuvée ni conseillée. Puis augmenter la dose en prenant position contre une majorité en donnant un avis à contre-courant. Se garder aussi de juger est un excellent exercice. A force de critiquer les autres, on finit par croire que le jugement est l’ingrédient principal de toutes les relations.

MAJORITE DE: 
La peur d’être moins aimée.

Prendre le pouvoir, c’est aussi prendre la lumière sur soi. Cela exige d’avoir le courage de susciter des jalousies. Bref, de voir certaines de ses relations se montrer sous un jour différent. Ce que vous n’êtes pas (encore) prête à assumer. Ce qui explique que vous jouiez la carte du consensus jusqu’à l’invisibilité, que vous fuyiez les conflits ou même les petits désaccords. En tant que femme, vous craignez également que le pouvoir ne vous enlève une part de séduction, qu’il effraie les hommes. C’est pourquoi vous minorez vos talents. Cette peur d’être moins aimée prend souvent sa source dans une relation parent-enfant dans laquelle dominaient les jeux de séduction et d’instrumentalisation. Habitué à l’amour fluctuant, l’enfant a dû répondre au désir de l’autre pour se sentir aimé et en sécurité.

Pour se libérer: Vérifier auprès de ses proches que sa peur d’être moins aimée est infondée en adressant des critiques constructives, en donnant son point de vue avant les autres… Ce sont autant de moyens de s’entraîner à s’affirmer tout en constatant que l’on n’est pas moins aimée quand on est soi-même.

MAJORITE DE:  
La peur de ne pas être à la hauteur.

Vous avez beau répertorier vos succès et vos réussites, cela ne suffit pas à vous donner confiance en vous. Puisque vous êtes très exi¬geante avec les autres comme avec vous-même, vous placez toujours la barre très haut. Vous redoutez de ne pas être à la hauteur des objectifs fixés. Peut-être avez-vous reçu une éducation qui privilégiait l’excellence, mais qui ne valorisait pas assez vos réussites. Ou encore avez-vous eu des parents qui minoraient vos succès, pour, soi-disant, vous empêcher d’avoir la grosse tête. Dans tous les cas, vous devez être poussée par les circonstances ou des proches bienveillants pour oser déployer toutes vos compétences.

Pour se libérer: Prendre tous les jours un peu de temps au calme pour se projeter dans une situation que l’on aimerait vivre, mais que l’on s’interdit par peur d’échouer, et se représenter en train de la vivre dans les détails, en insistant sur le plaisir qu’on en retirerait. Cette visualisation permet de se servir de la frustration pour surmonter la peur de l’échec.

MAJORITE DE: 
La peur d’être dérangée.

Le pouvoir isole. C’est le « chef» qui tranche et qui, normalement, assume les conséquences de sa décision. Tout cela ne vous tente pas vrai¬ment. Chez vous, c’est le confort qui prime sur tout: vous aimez être entourée, avoir l’esprit tranquille. Cela vous frustre parfois, car vous aimeriez vous désolidariser du groupe, ou encore ne pas avoir à subir des décisions qui ne vous conviennent pas. Mais comme la peur de rester seule l’emporte, vous finissez par vous plier à la loi du groupe où à celle du « chef». Avez-vous eu une éducation très autoritaire qui mettait l’accent sur l’obéissance plutôt que sur l’autonomie? Ou bien des parents qui incitaient à ne pas faire de vagues ? Quoi qu’il en soit, vous associez « pouvoir » et « ennuis ».

Pour se libérer: Dresser la liste des occasions manquées afin de mesurer que la recherche exclusive du confort peut être très souvent contre-productive en terme d’épanouissement personnel. Répertorier ensuite ce que l’on aimerait accomplir ou cesser de subir. Enfin, prendre des initiatives et assumer le rôle de responsable chaque fois que cela est possible pour expérimenter la dimension « plaisir » du pouvoir, notamment celui de donner vie à ses idées..

23 novembre 2017