Quel est votre (vrai) talon d’Achille ?
Vos résultats
(Entourez le numéro des phrases que vous avez retenues et comptez les symboles correspondant pour découvrir votre profil.)
LES RESULTATS
MAJORITE DE:
Votre talon d’Achille: LA TIMIDITE
Polymorphe et fluctuante, la timidité ne s’exprime pas toujours là où on l’attend. Selon les circonstances, de grands timides peuvent être de grands audacieux ou de grands orateurs. Ce qui vous caractérise, c’est la difficulté à vous affirmer de manière spontanée et à croire en vos capacités. Vous préparez minutieusement vos « entrées en scène » et vos reparties. Rien ne vous déstabilise davantage que l’imprévu. Très émotif et doutant de vos compétences, vous avez besoin de temps et de soutien pour passer à l’action. Tantôt mutique, tantôt bavard, tantôt actif, tantôt ermite, vous passez d’un extrême à l’autre lorsque vous ne vous sentez pas en terrain sûr.
Plus de force: Commencez par répertorier les réussites auxquelles vous ne vous attendiez pas. Visualisez-les et portez votre attention sur les ressources (internes ou externes) que vous avez utilisées pour réaliser vos objectifs, puis couchez-les par écrit. Relisez ce mémo positif régulièrement. Dressez ensuite une liste de tout ce que vous aimeriez accomplir, des petits projets aux grands rêves. Rangez ces objectifs par ordre décroissant de faisabilité. Sélectionnez les trois premiers projets, détaillez les modalités matérielles et temporelles de leur réalisation, puis inscrivez les différentes étapes dans votre agenda. « Objectiviser » votre projet lui fait perdre de sa charge émotionnelle et favorise le passage à l’action.
MAJORITE DE:
Votre talon d’Achille: LA SUSCEPTIBILITE
Toujours sur le qui-vive, vous détectez les inflexions moqueuses, les critiques sous-jacentes, les reproches implicites, et tout cela vous va droit au cœur. Et là, soit vous répliquez et votre riposte est souvent bien plus agressive que l’« attaque », soit vous encaissez et ruminez. Dans les deux cas, vous n’êtes jamais confiant ni détendu. C’est dans votre sphère professionnelle que cette faiblesse vous coûte le plus. Mouvements d’humeur et conflits ponctuent vos journées. Votre susceptibilité est le fruit d’une ultrasensibilité alliée à un manque de confiance en soi et à un besoin, qui n’est pas toujours conscient, de reconnaissance.
Plus de force: Apprenez à distinguer les reproches des critiques. Les premiers sont négatifs et non constructifs. Ils portent sur ce que vous êtes et non sur ce que vous dites et faites. Une critique recevable est respectueuse et constructive. Ne rétorquez qu’en cas de reproche, cela vous permettra de gagner du temps, de l’énergie et de meilleures relations. Enfin, essayez de pratiquer l’autodérision. Le bénéfice est triple. Cette posture vous permet de couper l’herbe sous le pied des malveillants, de vous détendre et cela vous rendra beaucoup plus sympathique.
MAJORITE DE:
Votre talon d’Achille: L’ANXIETE
Penser au pire, passer en boucle les événements négatifs, redouter l’imprévu… Le moins que l’on puisse dire, c’est que la zénitude et vous, cela fait au moins deux. Vous ne cessez de vous faire des petits filins (noirs) sur tout et rien, votre esprit n’est jamais au repos. Vous adoreriez avoir confiance, être dans l’insouciance, mais vos pensées ne vous laissent aucun répit. Une petite voix intérieure qui vient commenter négativement ce que vous vivez est toujours présente en vous. Cela vous gâche la vie et parasite vos bons moments. Cela vous rend parfois pesant pour votre entourage et vous empêche aussi de vous lancer dans des projets un peu ambitieux, faute de l’optimisme nécessaire.
Plus de force: Identifiez vos croyances négatives à la source. Celles qui conditionnent vos choix et colorent votre vision de la vie et des autres. Ce peut être le binôme « toujours-jamais » ou « tout ou rien », ou encore des mantras personnels négatifs (« Tu es nul », « Tu n’y arriveras jamais », etc.). Une fois ces croyances repérées, notez ce qu’elles vous empêchent d’accomplir et de vivre. Renversez-les ensuite en trouvant un contre-exemple qui les infirme. Par exemple, « « Je n’ai jamais de chance » : faux, tu es né dans une démocratie », etc.
MAJORITE DE:
Votre talon d’Achille: L’AUTORITE.
Tantôt vous la fuyez, tantôt vous l’incarnez avec excès. Dans un cas comme dans l’autre, cela indique que votre relation à l’autorité n’est pas très claire et que vous naviguez entre fascination et rejet. D’où votre conflit intérieur en forme de contradiction, qui vous pousse parfois à rechercher la protection et la validation des figures d’autorité et d’autres fois à les défier ou à les fuir. Vous pouvez adopter la posture de l’enfant à guider comme celle de l’ado en rébellion. Vous aimeriez posséder une « autorité naturelle » qui vous éviterait les rapports de force, mais encore faut-il, pour cela, lui accorder l’espace nécessaire pour qu’elle se développe.
Plus de force: Et si vous commenciez par distinguer autorité et pouvoir? La première est symbolique même lorsqu’elle est incarnée (par un parent, un chef, une institution…). Le second est un outil dont disposent l’autorité (le pouvoir de faire faire) mais aussi tous ceux qui savent s’affirmer, se respecter, respecter l’autre et user de leurs compétences techniques (savoir, savoir-faire) ou personnelles (charme, séduction). A vous d’avoir de l’estime pour vous-même, de la considération pour les autres, d’user de vos qualités et de vos compétences, de convaincre sans contraindre, et vous verrez que vous trouverez le bon positionnement.
23 novembre 2017